A l’horizon 2020, les objectifs internationaux de la riposte au VIH sont de dépister 90% des personnes séropositives ignorant leur statut, de traiter 90% de ces personnes dépistées, et de retenir ces personnes sous traitement afin que 90% parmi elles puissent avoir une charge virale indétectable.
La mise en œuvre du dernier point, (charge virale) nécessite une bonne couverture du pays en appareils de charge virale. Et c’est sur cet aspect qu’intervient CAR (Collecte, Acheminement et Rendu des résultats). Selon Dr Daniel Sarr, Directeur exécutif de l’ONG Sida, Santé, Service, qui pilote le projet il s’agit : « d’apporter une solution en mutualisant les plateformes de charge virale qui existent actuellement dans le but d’en faire bénéficier le plus grand nombre » , en appui aux services de l’état.
13 collecteurs sont déployés dans les régions les plus éloignées où l’on note des difficultés d’accès aux prestations pour des raisons géographiques ou économiques. Ils vont se charger de la collecte des prélèvements.
Le Projet CAR va ainsi assurer la collecte des échantillons au niveau des points de prestation de soins, l’acheminement vers les points de prestation de charge virale, la récupération et le Rendu des résultats.
Deux mois après le lancement « 1419 échantillons ont été collectés dans 08 régions » révèle le Directeur exécutif de « Santé, Service, Développement ».
Le projet Car, appuyé par le CNLS, la DLSI, les régions médicales et les districts entre autres, constitue un moyen de booster le TATARSEN (Test All, Treat All, and Retain au Sénégal).