Les experts Ouest-Africains se sont réunis avec comme objectifs de faire le bilan de la lutte mais aussi de prendre des résolutions dans le but de réduire le taux de prévalence du VIH/Sida dans la sous-région.
Ce taux de prévalence en Afrique de l’Ouest est compris entre 1 et 3,9% avec 30 fois plus de cas enregistrés en zone urbaine. La Côte d’Ivoire, le Nigéria et le Ghana sont les pays les plus touchés avec 83% des cas. Ajouter à cela, il y’a la forte féminisation de la pandémie, un taux d’adolescent très élevé et des pics inquiétants au sein de certains groupes à risque.
Par ailleurs, la CEDEAO a mis en place un stock de sécurité logé au sein de la nouvelle pharmacie de la santé publique à Abidjan grâce à l’engagement de deux entreprises pharmaceutiques sous-régionales : DANADAMS LTD du Ghana et de EVANS Medical PLC du Nigéria.
Pour faire face à la lutte contre le VIH-SIDA en Afrique de l’Ouest, les experts ont noté les recommandations suivantes :
• la disponibilité et l’accès aux ARV;
• l’augmentation et la sécurisation des financements nationaux en faveur de l’achat des intrants de lutte contre le VIH/SIDA pour chaque Etat membre de la CEDEAO;
• l’indépendance de la CEDEAO dans sa politique de lutte;
• la réflexion pour la pérennisation du stock de sécurité en insistant sur la production locale des ARV en vue de baisser la dépendance du Fonds mondial;
• la synergie des efforts dans la lutte afin que les pays membres de CEDEAO puissent faire reculer la maladie;