Alors qu’il était au pouvoir le “docteur” Jammeh avait “découvert un médicament” qu’il jugeait efficace contre le VIH Sida. Pour tester sa trouvaille, l’ancien chef d’état a mis en place un programme de lutte contre cette maladie. Les séropositifs étaient donc contraints d’avaler ces produits censés les guérir du mal du siècle. Mais les résultats n’ont pas suivi.
Au lieu de guérir du mal, la santé des patients se détériorait avec en prime des effets indésirables comme des vomissements. Beaucoup de séropositifs gambiens ont perdu la vie. Les médecins qui étaient conscients de l’inefficacité de ces produits étaient contraints d’avouer qu’ils marchaient à merveille par peur de représailles. En somme, ce programme, a aggravé la situation des séropositifs dans le pays. Ils étaient en plus, stigmatisés parce que Jammeh ne manquait aucune occasion pour les traiter « à visage découvert lors des séances diffusées à la télévision ».
Beaucoup, ont « perdu leur travail et ont lutté pour louer des maisons puisque leurs visages étaient reconnaissables » confient les victimes. Les plaignants réclament à l’ancien dictateur des dommages et intérêts.
Avec AFP