Les indicateurs notés à la baisse ces derniers mois dans la stratégie de l’eTME ont amené le Cnls et ses partenaires à dresser les grandes lignes d’un plan de rattrapage.
Les constats notés durant le premier trimestre 2018 entre autres justifient une réaction rapide : le faible taux de diagnostic précoce,(12%), et seules 53% de femmes enceintes ayant passé le test du VIH sont prises en charge.Quelques uns des constats notés. Une situation qui découle entre autres de la faible disponibilité des intrants, d’un engagement timide des autorités médicales régionales ou d’une insuffisance dans la délégation des tâches.
Ainsi tous les sites de prise en charge des femmes enceintes devront disposer de manière continue de TDR (Test de Dépistage Rapide) . La PNA (pharmacie Nationale d’Approvisionnement) a annoncé une révision de l’organisation de son circuit de distribution de façon à l’adapter au plan de rattrapage.
A toutes ces initiatives s’ajoutent l’organisation d’une campagne d’accélération à travers tous les districts du pays en plus du déroulement d’une campagne de communication sous l’égide du Cnls.
Les sages-femmes comme alliées incontournables.
Le plan de rattrapage qui va démarrer incessamment reposera en grande partie sur les sages-femmes qui seront pour l’occasion les marraines des femmes enceintes. Une façon d’éviter les situations de « perdues de vue ».
Les acteurs de la riposte et partenaires du Cnls se sont engagés à mettre en place un comité de suivi et retiennent de mener le plaidoyer auprès des décideurs.