Un groupe dénommé « Implementers Croup » des circonscriptions chargées de la mise en œuvre des subventions du Fonds mondial organise sa retraite à Dakar depuis le 11 Septembre dernier et pour une durée de trois jours.
Cette retraite se déroule à un moment crucial. En effet dans un mois doit se tenir à Paris la rencontre de mobilisation de ressources pour la lutte contre le SIDA, Le paludisme et la tuberculose.
Ce séjour des responsables du Fonds Mondial, permet l’identification des priorités et des stratégies mais aussi le renforcement de l’action visant à promouvoir l’appropriation par les pays et de dresser le bilan des progrès accomplis par rapport à la feuille de route 2017-2022.
Par ailleurs au moment ou l’objectif est d’atteindre 14 milliards de dollars au cours de la rencontre de Paris, Les enjeux se font plus précis. En particulier en ce qui concerne l’implication des états récipiendaires.
C’est cet aspect que les responsables ont tenu à faire ressortir au cours d’un face à face avec la presse. En effet Donald Kaberuka, président du conseil d’administration a estimé que : « les pays africains doivent prendre leurs responsabilités, devant le risque de relâchement dans la riposte au VIH. Le moment est venu de compter sur soi-même et de s’orienter de plus en plus vers une transition ».
Cette nouvelle donne devra aussi s’accompagner de la mise en place de systèmes de santé performants, en conformité avec l’engagement des chefs d’état africains pris a Abuja en 2015.
Pour la directrice des relations extérieures du Fonds Mondial, Françoise Vanni, Les progrès réalisés depuis 20 ans sont menacés. Selon elle « il est question de replacer sur la riposte sur la bonne trajectoire, à travers une prévention à la hauteur des enjeux. » Un aspect qui a, selon elle, été négligé au profit de la prise en charge. Il s’agit donc d’accélérer le mouvement dès à présent pour atteindre les objectifs fixés à l’horizon 2030.