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C’est à la veille de l’ouverture de AFRAVIH 2020, que Docteur Makhtar Ndiaga DIOP nous a quittés sur la pointe des pieds.
Après de brillantes études à la Faculté de Médecine et d’Odontologie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar , il avait fait ses premières armes de Médecin communautaire aux centres de santé de Grand Dakar, de Colobane, de Philippe Maguilen Senghor de Yoff.
A partir de 2010, il effectue une série de formations :
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Au CTA de Dakar sur l’outil informatisé d’Evaluation et Suivi Opérationnel des Programmes Esther (ESOPE) pour le suivi de la prise en charge des patients vivant avec le VIH et des traitements antirétroviraux.
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Sur le logiciel d’analyses statistiques EPI-Info 7 au centre de formation du Laboratoire de Bactériologie-Virologie de l’Hôpital Aristide Le Dantec en collaboration avec le CDC.
Dr Ndiaga a, aussi effectué de nombreuses autres formations, pour l’essentiel en relation avec le VIH.En 2014, il a ainsi pris part à l’atelier national de formation sur les soins palliatifs du VIH organisé à Dakar par le Centre de Traitement Ambulatoire (CTA) en collaboration avec FHI360/USAID/DLSI.
Dr Ndiaga Diop est aussi un habitué des réunions AFRAVIH.
Ainsi il prenait part à l’édition de Montpelier en 2014 puis à celle de Bruxelles en 2016. Là aussi des présentations de poster ont marqué sa participation.
D’ autres grandes rencontres consacrées à la lutte contre le VIH ont rythmé sa carrière comme la 19 é conférence d’ICASA à Abidjan en 2017.
Médecin de prise en charge au centre de traitement ambulatoire, son profil était tout indiqué pour rejoindre en 2018 l’équipe de suivi évaluation du Conseil National de Lutte contre le SIDA. Il eut à s’occuper de façon brillante du suivi des données du secteur médical. Passionné de recherche, il est auteur et co-auteur de plusieurs publications scientifiques.
C’est cet homme consciencieux que les acteurs de la lutte contre le Sida viennent de perdre et dont le parcours professionnel devra servir de boussole et de repère à la jeune génération et dont le sacerdoce était « Travailler efficacement en tant que professionnel de santé activement impliqué dans la gestion durable des problèmes de Santé Publique tels que le VIH/Sida, le Paludisme, la Tuberculose, la Nutrition, les Soins palliatifs ».