L’agence de l’ONU de lutte contre le sida s’est réjouie lundi des résultats d’un antirétroviral, le cabotegravir, qui injecté tous les deux mois permet de protéger les femmes contre le virus du « syndrome d’immunodéficience acquise ».
« Une étude montre que les injections sont 89 % plus efficaces dans la prévention contre le VIH par rapport à des pilules de prophylaxie pré-exposition (PrEP) prises quotidiennement », souligne l’agence dans un communiqué./
« Ces résultats sont extrêmement importants. Onusida a longtemps réclamé des moyens de prévention supplémentaires contre le VIH, acceptables et efficaces, pour les femmes et ceci pourrait vraiment changer la donne », affirme Winnie Byanyima, directrice exécutive de Onusida.
« Si les donateurs et les pays investissent pour distribuer des PrEP injectables aux femmes qui courent un plus grand risque d’infection au HIV, les nouvelles infections pourraient être drastiquement réduites », a-t-elle souligné.
« Comme avec le vaccin contre le Covid-19, il nous faut maintenant nous assurer que ces injections qui peuvent sauver la vie soient disponibles, financièrement accessibles et équitablement distribuées aux gens qui vont les utiliser », a souligné Winnie Byanyima.
En 2018, année des dernières données statistiques disponibles, 25,7 millions de personnes vivaient avec le VIH en Afrique subsaharienne, dont 16,4 millions bénéficiaient d’un traitement antirétroviral.