Riposte contre le Vih à Kedougou

Mobilité des populations et inaccessibilité des zones :les écueils de la lutte

<<La mobilité des populations et l’inaccessibilité de certaines zones géographiques constituent des difficultés dans la riposte au VIH dans la région de Kédougou.>>

Le médecin chef de cette région  a tenu à apporter cette précision aux journalistes membres de la caravane de la presse qui sillonne depuis dimanche des localités de cette région.

Dr Cheikh Sadibou Senghor a insisté sur le caractère aurifère de cette partie du pays et qui aiguise la convoitise de plusieurs ressortissants de la sous-région qui y vivent et se déplacent  de façon fréquente. Cependant cela n’empêche pas d’atteindre des objectifs encourageants en ce qui concerne le dépistage et la mise sous ARV des personnes atteintes. La file active compte en ce moment autour de 155 personnes. Par ailleurs la question de la mesure de la charge virale est en voie de résolution. En effet en l’absence de machine, c’est la mise en œuvre du projet CAR qui  est la solution. Sous l’égide de l’ONG SSD( Sante service développement) les prélèvements sont collectés, acheminés vers les structure et les résultats portés à la connaissance des concernés.

Les spécificités géographiques de la zone rendent beaucoup de zones difficiles d’accès. Cela n’empêche pas d’organiser des stratégies avancées pour toucher le maximum de  personnes. Le Médecin chef de la région de Kedougou estime qu’<<une franche implication des collectivités locales en plus d’une correction de déficit en ressources humaines sont la clé pour maintenir le niveau de la riposte et atteindre les objectifs fixés. >>

L’Association  des Journalistes en Santé Population et Développement déroule ses activités dans cette région pour une durée de Quatre jours sous l’égide du Cnls .Il va s’agir de documenter les bonnes pratiques de la riposte en mettant un accent particulier sur l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH