Droits humains et VIH : Les parlementaires de dix pays africains formés.

La protection des droits des personnes vulnérables (professionnelles du sexe, les hommes ayant des relations sexuelles  avec des hommes, prisonniers et consommateurs de drogue injectable) est devenue une préoccupation primordiale dans la riposte au VIH.En effet la protection des droits et l’égalité des genres sont deux mécanismes permettant de réduire la vulnérabilité à l’infection à VIH et à la tuberculose.

En effet,la crainte des représailles policières, de la stigmatisation et de la  discrimination contribuent à se couper des efforts de prévention qui leur sont destinés.

Une situation qui appelle la nécessaire implication des parlementaires, représentants des populations et par conséquent garants de leurs droits. Le constat est que quelques fois le manque de sensibilisation est notable chez beaucoup.

Fort de ce constat et sous l’égide de ENDA SANTE, plus de dix pays sont représentés à un atelier de formation. Il s’agit de la troisième édition après les rencontres de Dakar en 2016 et Abidjan en 2017.Ces deux rencontres avaient permis de proposer une approche stricte basée sur droits humains. Les parlementaires avaient pu ainsi s’informer des mécanismes d’une législation favorable à l’intégration des populations clé.

Dakar 2018 ouvre l’espoir de voir nos états relever les défis de l’heure selon Dr Safiatou Thiam secrétaires exécutive du Conseil National de Lutte contre le Sida : »La bataille à mener est celle contre l’exclusion la stigmatisation et  la discrimination de ces populations.Cette rencontre du Sénégal doit permettre de mesurer les engagements, d’avoir les bases objectives pour améliorer notre législation, sensibiliser, éduquer, former et orienter pour arriver à un environnement favorable exempt de toutes formes de discrimination et de stigmatisation »

Dakar 2018 permettra d’évaluer les actions réalisables et d’en identifier les contraintes entre autres et de définir une nouvelle feuille de route.