Popenguine 2019 : Le CNLS une nouvelle fois au rendez-vous , 410 personnes dépistées ,04 cas positifs

:Le pèlerinage Marial de Popenguine s’est tenu les 08,09 et 10 Juin 2019. Comme à son habitude le Conseil national de lutte contre le sida a tenu à participer l’événement à travers des activités de dépistage et de sensibilisation des milliers de pèlerins en provenance de toutes les régions du Sénégal.

410 personnes ont ainsi été dépistées et 04 cas ont été trouvés, et tous référés au niveau des structures appropriées.

La Prise en charge des enfants vivant avec le VIH : le talon d’achille de la riposte

Docteur Souleymane Bousso est le médecin-chef adjoint du district de Popenguine   et chargé du suivi des personnes vivant avec le VIH.

Le suivi des 124 patients se déroule sans difficulté majeure sauf pour les cas des 08 enfants de la cohorte, du fait de fréquentes ruptures d’ARV pédiatrque. « Cela est le maillon faible de la riposte. Et la situation nous mène à proscrire l’allaitement maternel pour les bébés nés de mères séropositives, en attendant » nous dit Dr Bousso.

En ce qui concerne la prévention de la transmission de la mère à l’enfant, « les résultats sont plus que satisfaisants et la barre des 100% est atteinte avec le respect de la proposition de dépistage dès la première consultation de grossesse. Quand un cas positif est détecté le médecin de prise en charge st avisé en même temps que la sage-femme et les résultats sont satisfaisants », poursuit-il.

Pour ce qui est des 3 x 90, Dr Bousso, signale un goulot d’étranglement au niveau du dernier « 90 », c’est-à-dire la mesure de la charge virale qui doit se faire tous les six mois. « Les prélèvements doivent être acheminés à Thiès pour avoir des résultats différés. Cela entrave bien sur le suivi et ne facilite pas le déroulement de la stratégie des 3×90 ».

Cependant de nombreuses initiatives sont envisagées, toujours en ce qui concerne l’atteinte des 3×90, C’est ainsi que selon Dr Bousso, des formations seront dispensées aux infirmiers chefs de poste, pour entre autres, leur permettre de reconnaitre les signes d’immuno-dépression chez l’enfant.