Prise en charge pédiatrique, comorbidités, discriminations : AFRAVIH 2020 démarre sur les chapeaux de roue.

Un symposium sur la stigmatisation et les mesures discriminatoires en temps de Covid 19 a clôturé la seconde journée de Afravih 2020.

En effet, la stigmatisation et la discrimination des personnes vivant avec le VIH, constituent un frein essentiel à la lutte contre le Sida. Afin de corriger ce phénomène, la riposte au VIH doit prendre en compte divers facteurs qui sont politiques, économiques et juridiques. Une non prise en compte de ces aspects rendra difficile l’atteinte des objectifs fixés en vue d’éradiquer le VIH à l’horizon 2030.

Diverses sessions ont rythmé cette seconde journée avec des intervenants de diverses nationalités.

La session sur les co morbidités a permis de noter que les maladies cardiovasculaires sont plus fréquentes chez les personnes vivant avec le vih de plus de 60 ans de même que les cas de cancer.

Par ailleurs, il est permis de constater que le test des femmes enceintes reste encore très faible dans une grande partie des pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Une autre faiblesse est à noter dans la prise en charge des enfants atteints entraînant la mise en place à titre d’exemple des Point Of Care, qui sont des systèmes de prise en charge qui viennent s’ajouter à des systèmes existants.

Des sessions seront consacrées au 3e jour à d’autres aspects de la lutte contre le Vih et les hépatite:Vih et drogue en Afrique de l’Ouest,les hépatites,la santé numérique ainsi qu’un symposium de l’ ANRS consacré au VIH2.