Financement de la lutte contre le VIH : le fossé se creuse

Le fossé se creuse entre les besoins de la riposte au VIH et son financement.C’est un constat de l’Onusida qui note que : « L’augmentation des ressources destinées à la riposte au VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire a d’abord marqué un arrêt en 2017 avant que les investissements ne reculent de 7 % entre 2017 et 2019 (pour atteindre 18,6 milliards en dollars constants de 2016).

En 2019, le total des investissements consacrés au VIH dans ces pays s’élevait à environ 70 % de l’objectif 2020 fixé par l’Assemblée générale des Nations Unies.

Au vu de la devise de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2020, « Solidarité mondiale et responsabilité partagée », il est intéressant de constater que les investissements nationaux des ripostes au VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire ont augmenté de 50 % depuis 2010. Le soutien financier accordé à ces pays par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a augmenté de 26 % entre 2010 et 2017, mais a baissé de 15 % au cours des deux années suivantes, ramenant la hausse totale à 7 % seulement sur ces neuf années. Les financements bilatéraux fournis à ces pays par le gouvernement américain ont augmenté de 50 % entre 2010 et 2017 avant de reculer de 8 % au cours des deux années suivantes, ramenant la hausse totale à 38 % depuis 2010 (en dollars constants de 2016). Les contributions en provenance d’autres sources internationales ont baissé de 50 % entre 2010 et 2019.

                                                              Avec Onusida