800 00 50 50
Appel gratuit du Service national de l'éducation et de l'information pour la santé (SNEIPS)
800 00 30 30
Ce numéro national d’aide à distance du Sénégal sur le VIH et les IST. Une ligne accessible tous les jours de 8 heures à 20 heures.
200 365
Dénommée "Gindima" (Eclaire moi), cette ligne verte gratuite a été lancée officiellement le 12 août 2016, à Matam (nord), par le ministre de la Jeunesse, de l'Emploi et de la Construction citoyenne, Mame Mbaye Niang, dans le cadre des vacances citoyennes.
L’appel des jésuites du continent africain: Ne pas oublier le sida
À l’approche de l’assemblée du réseau d’aide des jésuites d’Afrique, une note s’inquiète du fait que le déplacement de l’attention mondiale sur la pandémie de Covid-19 a entraîné une diminution des ressources pour la lutte contre le sida, qui reste une menace réelle sur le continent.
La pandémie de Covid-19 ne doit pas nous faire oublier que le virus du VIH constitue toujours une menace sérieuse pour l’Afrique et Madagascar : c’est ce que rappelle la Conférence des Jésuites pour le continent (Jcam), qui demande instamment « des actions fortes et coordonnées » pour contrer cette situation dramatique. Dans une note publiée en vue de l’Assemblée de l’Asjan (Africa Jesuit Aids Network), prévue du 4 au 6 février, son président, le père Agbonkhianmeghe Orobator, souligne que le déplacement de l’attention mondiale sur le coronavirus a entraîné une diminution des ressources pour la lutte contre le sida « comme si cette maladie était désormais dépassée ». Mais c’est une perception erronée, car le virus VIH est et reste une menace, rappelle-t-il.
Le Covid-19 a par ailleurs eu des répercussions plus importantes sur les patients atteints du sida pour deux raisons : premièrement, explique le père Orobator, ils « sont plus vulnérables au coronavirus en raison d’un système immunitaire déjà affaibli par le VIH » ; deuxièmement, ces patients n’ont plus «les mêmes ressources qu’auparavant» pour tenter de surmonter leur pathologie. D’où la suggestion des religieux de « diversifier les sources de financement, afin de ne pas devoir compter uniquement sur les donateurs extérieurs », et de pouvoir répondre véritablement aux besoins des fidèles « à la lumière des signes des temps