Riposte contre le VIH : les droits humains, une solution et non un problème

Un atelier de plaidoyer et de sensibilisation des acteurs  gouvernementaux sur les services de VIH liés aux droits humains a débuté   ce Mardi 05 Octobre pour une durée de 02 jours.

La question des droits humains est au cœur de la riposte contre le VIH. Une situation qui constitue un obstacle à l’atteinte de l’objectif d’éliminer le VIH à l’horizon 2030.

C’est ainsi que le CNLS, en collaboration avec la Direction des Droits humains, engage le plaidoyer en particulier, autour des acteurs gouvernementaux.

Cet atelier, en plus de permettre de discuter des modalités de la réduction et de la stigmatisation vis-à-vis des personnes vivant avec le VIH et les populations clés, réfléchira aussi à l’élimination des barrières juridiques et réglementaires en tenant compte de nos réalités socio-religieuses. IL s’agit selon la Secrétaire Exécutive du CNLS « d’attaquer les obstacles qui ralentissent la lutte contre le sida. »

S’il faut saluer la ratification par le Sénégal de nombre de conventions assurant la promotion des droits humains dans la riposte au VIH, force est de reconnaitre que des efforts restent à faire pour combattre les inégalités   selon Maguette Mbodji de l’ANCS. De son avis cependant, « les droits humains doivent être la solution et non le problème » 

Le Sénégal cependant n’a jamais cessé de s’adapter au contexte de la riposte contre le VIH. Ainsi pour le Directeur des Droits Humains, « le vote de la loi VIH est l’illustration de la volonté de l’État de mettre en place les conditions les plus favorables possibles à une riposte réussie au VIH »

Quoiqu’il en soit, l’objectif général est de mettre en place un cadre favorisant un dialogue constructif permettant la dispensation de soins de santé aux populations les plus exposées au VIH.