Journée Mondiale de lutte contre le Sida : La jeunesse l’atout majeur du CNLS dans la riposte

Les jeunes du CNLS et leurs partenaires ont été à l’honneur à l’occasion de  la célébration de la 33é édition de la Journée Mondiale Sida.

L’organisation de l’événement leur a été confiée et le point d’orgue a été la tenue de plusieurs panels en prélude à la célébration officielle. Divers aspects de la riposte ont ainsi été passés en revue :de la connaissance du VIH à la lutte contre la discrimination , en passant par un plaidoyer en faveur de la campagne de mobilisation de fonds pour la prise en charge des enfants atteints de VIH.

Soutenir, oui. Juger, non

Une analyse de la situation de la perception du VIH montre une certaine méconnaissance de la maladie. Le VIH reste encore associé à la mort, ou à la conséquence de comportements inadéquats. Les jeunes initiateurs des panels ont ainsi noté un relatif manque de communication entre parents et enfants, à cause d’une certaine pudeur. Et pourtant, combattre le Sida, c’est d’abord le connaitre. A cette occasion une communication plus soutenue est à souhaiter. Il revient ainsi aux jeunes de relayer les informations nécessaires auprès  de leurs pairs dans les quartiers, à l’école, ou surtout  en tirant le plus grand profit des réseaux sociaux qu’ils fréquentent régulièrement . Une façon de  lutter contre les fausses informations qui y sont véhiculées sur le VIH. Il s’agit de « briser les tabous » en matière d’éducation sexuelle des enfants de leur avis.

« Je suis jeune, je vous soutiens »

Des témoignages de plusieurs jeunes vivant avec le VIH ont aussi permis de constater les dégâts causés par la discrimination et la stigmatisation . Une situation qui résulte de méconnaissances profondes du VIH/Sida. Un phénomène qui pousse les jeunes porteurs de VIH, soucieux de cacher leur statut à s’isoler .C’est le phénomène d’auto-stigmatisation. Le premier combat que la personne vivant avec le VIH devrait mener selon certains intervenants. Ce qui entraine un lot de  conséquences notamment au niveau psycho-social. La prise en charge se situe aussi à ce niveau et non seulement à la prise régulière de médicaments « Si le Sida ne nous tue pas, la discrimination s’en chargera » déclare l’un d’eux.

 De plus, de leur avis, les mentalités n’ont pas évolué au rythme des découvertes  scientifiques majeures intervenues dans la lutte contre le Sida. Ainsi il est scientifiquement prouvé que les personnes vivant avec le VIH, et respectant leur traitement ,en arrivent à ne plus contaminer et ainsi à  interrompre la chaine de transmission. Le constat global retenu est une volonté des jeunes de se faire des relais auprès de leurs pairs. La communication sur le Sida devra dorénavant prendre en considération cette cible.