Charge virale chez les personnes vivant avec le VIH : Une étude signale des limites et propose des solutions

  1. Des études récentes ont montré des limites à la mesure de la charge virale (MCV) chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH).

  2. Une situation qui est la conséquence de difficultés structurelles (insuffisance de réactifs et de personnel, transcription et rendu des résultats mise à jour des dossiers médicaux. A terme l’atteinte des 3×95 pourrait s’en ressentir.

  3. Actuellement, sur la base des données de l’ONUSIDA de 2019, les progrès nationaux au Sénégal pour atteindre les trois objectifs 95 sont : 71% des personnes séropositives connaissent leur statut sérologique ; 70% des personnes séropositives reçoivent un traitement antirétroviral ; et 57% de ceux qui sont sous traitement antirétroviral ont leur charge virale supprimée (<1000 copies/ml).

  4. C’est ce que confirme « l ’Analyse du processus de la mesure de la charge virale du VIH chez les PVVIH dans les districts de Dakar Ouest, de Dakar Sud et de Mbour au Sénégal ».Une étude présentée au cours de la réunion mensuelle des partenaires techniques et financiers du CNLS du 16 Mai 2022. Une initiative qui a permis d’analyser les différentes étapes du processus de la MCV du VIH chez les PVVIH et d’identifier les goulots d’étranglement entravant ce processus.

  5. Des solutions ont été proposées. Il s’agit, entre autres, de renforcer les capacités des agents de laboratoire sur la réalisation de la  charge virale et d’appuyer l’appui à l’achat de réactifs. L’étude suggère aussi de mettre en place un réseau de réalisation, de la charge virale ainsi que le transport des prélèvements et le rendu des résultats.