Riposte transfrontalière contre le VIH : Gambie, Guinée-Bissau et Sénégal partagent expériences et stratégies.

C’est par un partage d’expérience sur les stratégies et les résultats  des pays en matière de populations-clés et droits humains  qu’a débuté l’atelier de redynamisation de la plateforme transfrontalière pour la prise en charge du VIH en en Gambie- Guinée-Bissau-Sénégal.

Une occasion de constater  que les similitudes socioculturelles entre ces différents pays se retrouvent aussi dans les défis liés à la riposte contre le VIH : stigmatisation, discrimination, insuffisance de ressources domestiques  et  de données fiables entre autres.

La représentante du SNLS de Guinée Bissau a insisté par ailleurs sur l’instabilité politique dans ce pays qui entraine un recommencement quand un nouveau pouvoir s’installe. Une situation qui a une incidence sur la pérennité des programmes et stratégies mis en place et une incidence certaine sur les décès pour cause de VIH.

ANCS,Onusida;CNLS(Sénégal)SNLS(Guinée-Bissau)NAS(Gambie)représentés par leurs différentss

Usman Badji, représentant de la NAS (équivalent du CNLS) a lui attitré l’attention sur l’ouverture du nouveau pont sur la  transgambienne  et son incidence sur les déplacements des populations plus importants parce que plus faciles.

Dr Safiatou Thiam du CNLS a surtout mis en exergue les conséquences encourageantes du renforcement du système communautaire avec pour exemple, la démédicalisation de la prise en charge. Toutefois souligne-t-elle, il s’agit de prendre en considération le développement des Réseaux Sociaux rendant plus difficile la maitrise de la prostitution, clandestine en particulier.

L’atelier de deux jours qui réunit les différents acteurs de la riposte des trois pays vise à renforcer la collaboration afin d’assurer une continuité des soins tout réduisant les inégalités pour mettre fin au Sida.