Journées scientifiques de l’ANRS : Le Sénégal, un exemple à suivre

L’Agence française de recherche sur le Sida et les IST en collaboration avec le Centre régional de recherche et de formation à la prise en charge clinique a lancé la 14 e  édition de ses journées scientifiques.

Cette initiative permet de faire le moins sur les recherches réalisées et d’en partager les résultats .Le thème est : « Faire face aux épidémies, de la recherche aux politiques de santé »

Dr Ibra Ndoye,Président du Conseil d’Administration du CRCF a ainsi rappelé que « le Sénégal est l’un des pays avec la plus basse prévalence en Afrique ». Des efforts soutenus au même rythme devrait permettre d’atteindre l’objectif d’enrayer l’épidémie autour de 2030 .

Dans la même veine, « les progrès qui ont été  réalisés au Sénégal au cours des trente dernières années en matière de lutte contre le Sida, sont spectaculaires » selon Bernard Taverne chercheur à l’IRD.

La première journée a permis d’évoquer entre autres la problématique des personnes âgées vivant avec le VIH. Une occasion d’appeler à une meilleure prise en charge de cette catégorie souvent confrontée à des difficultés financières et qui doivent faire face à des cas de comorbidité.

Les chercheurs plaident pour l’intégration des soins : une démarche qui place le patient au centre du soin mais implique un changement de mentalité globale, des bailleurs de fonds aux soignants. « Il faut à tout prix décloisonner ces différentes prises en charge, insiste Gabrièle Laborde-Balen. Les protocoles développés dans le cadre du projet “VIHeillir” pour traiter un diabète ou une hypertension peuvent être mis en place partout, donc dans le centre de suivi VIH, ce qui est important pour les patients, qui sont souvent attachés aux soignants qu’ils connaissent de longue date. »