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Le processus d’élaboration du rapport GAM lancé ce lundi à Saly.

L’atelier de lancement permettra d’informer les différentes parties prenantes du démarrage du processus, de partager les directives et de recueillir les orientations sur d’éventuelles sous d’informations utiles au rapport. Il permettra aussi de partager et de valider le chronogramme.

Il s’agit d’une occasion d’évaluer les performances par rapport à l’atteinte des objectifs intermédiaires d’élimination (90-90-90) de 2020, identifier les gaps et apprécier le degré de complétude des indicateurs GAM (Global Aids Monitoring) dans notre Système National de Suivi et d’Évaluation.

 

D’autres ateliers vont se dérouler tout au long de ce mois de Mars.

La société civile d’abord, sous le leadership de l’ANCS, regroupera les différentes organisations de la société civile et du privé impliquées dans la riposte. L’élaboration du draft de rapport et la collecte de données complémentaires vont suivre avant un atelier la validation, l’envoi et le recueil des feedbacks.

L’élaboration de ce rapport annuel est conforme à l’adhésion du Sénégal, à l’instar d’autres pays du monde à la déclaration politique sur le VIH/sida des Nations Unies portée sur la stratégie d’accélération de la riposte contre le VIH et de la fin de l’épidémie du sida d’ici 2030.

Orientations majeures du NFM 3 et Revue annuelle de la mise en œuvre des activités 2020 du NFM 2 : Le Conseil National de Lutte contre le Sida et ses partenaires tiennent un atelier de partage.

Toutes les entités de mise en œuvre de la subvention accordée par le Fonds mondial se concertent sous l’égide du Conseil National de Lutte contre le Sida sur les orientations majeures du Nouveau Model de Financement Phase 3 (NFM3). Cet atelier sera aussi l’occasion de procéder à une analyse des résultats de 2020 par entité de mise en œuvre dans le but d’évaluer leur performance.

Pour rappel, cette subvention du Fonds mondial intitulée : « Programme d’accélération du contrôle du VIH pour mettre fin à l’épidémie d’ici 2030 » est à classer dans le cadre de la dynamique d’atteinte des résultats de stratégie nationale de lutte contre le VIH.

Les interventions prioritaires concernent la prévention du VIH chez les populations clé, l’élimination de la transmission de la mère a l’enfant ou ,l’élargissement de la couverture des traitements ARV

2éme vague COVID 19 : le CNLS appuie à nouveau l’hôpital de Fann avec un don du matériel pour la gestion de cas graves

Dans le cadre de la lutte contre la Covid 19, le Conseil National de Lutte Contre le Sida vient à nouveau de faire un don de matériel à l’hôpital de Fann pour appuyer la prise en charge des malades. 

C’est le Dr Fatou Nar Mbaye Diouf, Secrétaire Exécutive adjointe du Conseil National de lutte Contre le Sida ( CNLS ) qui  a remis ce matériel au Directeur de l’hôpital de Fann, Dr Cheikh Tacko DIOP en présence du Pr Bara NDIAYE Chef de la pharmacie de l’hôpital de Fann et du Pr Oumar KANE du service réanimation.

La Secrétaire Exécutive adjointe du CNLS Dr Fatou Nar Mbaye Diouf a expliqué que c’est dans le cadre du programme Fonds Mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la Tuberculose que ce lot de matériel a été acquis pour appuyer à nouveau la Prise en charge des cas graves hospitalisés à Fann.

C’est la  deuxième fois que le CNLS renforce l’hôpital de Fann en matériel  dans le cadre de cette pandémie. Le premier lot de matériel a été reçu au début de la pandémie. Un don qui   a permis selon le Dr Cheikh Tacko DIOP,   Directeur de l’hôpital, de régler beaucoup de problèmes et qui a contribué à apaiser le climat social qui commençait à être altéré par l’insuffisance des moyens décriée par le personnel soignant.

Dans ce nouveau don on retrouve entre autres matériel, des humidificateurs d’air, des saturomètres  oxymètres digital, de défibrillateurs, de moniteurs de signes vitaux, de concentrateurs d’oxygène etc.

Les PRs Oumar Kane, Bara Ndiaye et le Dr Cheikh Tacko DIOP Directeur de l’Hôpital ont tous remercié le CNLS et sa Secrétaire Exécutive, Dr Safiatou THIAM pour son appui constant qui vient toujours à point nommé.

En effet, a expliqué le Pr Oumar Kane, chef du Service réanimation, « l’hôpital de Fann fait face à cette deuxième vague COVID 19 avec beaucoup de formes sévères. L’hôpital de Fann constitue le service de référence pour les cas graves.

Le Pr Bara Ndiaye, responsable de la pharmacie centrale de l’hôpital et par ailleurs membre du CCM, le mécanisme de coordination du fond Mondial estime que ce don de matériel, d’une importance vitale, va apporter une bouffée d’oxygène à l’hôpital et permettra une meilleure prise en charge des malades de la COVID 19.

Rappelons que le CNLS a élaboré un plan de contingence dès le début de la pandémie pour appuyer les efforts de l’Etat du Sénégal à travers le Ministère de la Santé.

Atelier de formation sur les techniques d’accompagnement communautaire liées au VIH

Le Conseil National de Lutte contre le Sida appuie le Ministère de la Femme,de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants.

Selon l’ONUSIDA, près de 38 millions de personnes vivaient avec le VIH dans le monde en 2019. Les femmes et les filles sont particulièrement vulnérables à l’infection par le VIH en raison de nombreux facteurs biologiques, sociaux, culturels et économiques, dont l’inégalité persistante des femmes sur le plan social et économique, dans le cadre des relations sexuelles et du mariage.

En Afrique subsaharienne, cinq nouvelles infections sur six chez les adolescents âgés de 15 à 19 ans concernent les filles. Les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans sont deux fois plus susceptibles de vivre avec le VIH que les hommes.

Et les formidables avancées réalisées dans la lutte contre le VIH à l’échelle mondiale n’empêchent pas que les adolescentes et les jeunes femmes continuent de courir un risque réel de contracter le virus.

Selon le rapport annuel 2019 du Conseil National de Lutte Contre le Sida (CNLS), 0.5 % des femmes de 15-49 ans sont positives au VIH. Plus de 63,0% des nouvelles infections surviennent chez les 25 ans et plus et 14,5% chez les 15-24 ans. Les nouvelles infections baissent régulièrement depuis plus de 5 ans, sauf dans la tranche d’âge 15-24 ans.

Dans le cadre de son plan d’action sectoriel de lutte contre le Sida ,  le Ministère de la Femme,de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants , en collaboration avec le Conseil National de Lutte contre le Sida,  entend jouer sa partition dans la réponse au VIH, avec une approche communautaire qui implique ses services, notamment les Centres Départementaux d’Assistance et de Formation pour la Femme (CEDAF).

Le renforcement des capacités des coordonnatrices de ces entités, s’avère nécessaire, pour leur permettre de mieux jouer leurs rôles de formatrices et d’accompagnatrices des femmes et jeunes filles sur les questions de santé en général et de santé de la reproduction dont le VIH en particulier.

C’est ainsi que le Ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants organise à leur intention un atelier de formation sur les techniques d’accompagnement communautaire liées au VIH .

Le but de cette rencontre est de renforcer les connaissances et les capacités des participants sur le VIH et sur les techniques d’organisation des activités de sensibilisation et d’accompagnement psychosocial.

Elle se tient du 24 au 26 septembre 2020 à Dakar, à la Maison de la Culture Douta Seck.

La cérémonie est ouverte ce jeudi 24 septembre par le Directeur de cabinet dudit ministère, M.Ciré LO en présence de la Secrétaire Exécutive adjointe du CNLS, docteur Fatou Nar MBAYE et d’autres responsables de ce département.

 

Lutte contre le SIDA : Le CNLS affine sa communication et mise sur les réseaux sociaux.

La prévalence du Vih/sida est faible au sein de la population générale, et élevé parmi les groupes vulnérables que sont les msm et usagers de drogue injectable durant ces trente dernières années, au cours desquelles des progrès considérables ont été accomplis, par les acteurs de la lute contre le sida.

Mais pour relever les défis qui persistent et être au rendez-vous de la fin de l’épidémie à l’horizon 2020, le Conseil National de Lutte contre le sida s’est non seulement doté d’un d’un guide qu’est la Stratégie nationale de communication pour le changement de comportement (2016-2020), mais aussi affine sa communication et mise sur les réseaux sociaux.

Une manière stratégique de ratisser large dans la prévention, et de toucher les 5 503 800 utilisateurs des médias sociaux combinés. Une cible jeune, victime majoritaire des nouvelles infections recensées.

 

Source : Senenews.com

Outiller les professionnels des médias en vue d’un rôle de premier plan contre la COVID-19

Une cinquantaine de Journalistes spécialisés en santé, population et développement représentant près de 30 médias tous supports confondus, a participé à un atelier d’information et de sensibilisation. L’objectif est de renforcer les connaissances et capacités des journalistes sénégalais, auteurs d’articles et de reportages sur la COVID-19, en vue d’un traitement objectif, professionnel et responsable des informations sur la pandémie qui rassurent et qui instruisent la population.

Le but de cet atelier était de renforcer les capacités pour la diffusion des messages harmonisés et apaisants sur ces urgences majeures ainsi que d’amener ces professionnels des médias à réfléchir sur les comportements à adopter afin de jouer un rôle responsable et positif dans la lutte contre les rumeurs et fausses informations.

Initié par le Conseil National de Lutte contre le Sida, l’atelier s’est tenu le 22 juillet 2020 dans les locaux du SNEIPS.

Les travaux ont consisté en des sessions d’introduction

  • Le rôle de la communication dans la riposte à la COVID-19
  • La stigmatisation et le déni de la COVID-19 : quelle contributions des médias
  • La prise en charge psychologique des malades de la COVID-19

Dans de circonstances d’urgences, le rôle des médias est essentiel et les journalistes avec l’appui des scientifiques sont dans l’obligation de rapporter et de prouver par des preuves concrètes et convaincantes, la nature de l’épidémie tout en expliquant les raisons des interventions de contrôle menées par les autorités sanitaires.

Les organisateurs ont donc profité de cette opportunité pour former et sensibiliser les professionnels des médias en prenant le soin de leurs prodiguer des informations à jour sur l’historique, la nature, les causes, les symptômes et les moyens de prévention.

Ils ont briffé les journalistes sur la nécessité de toujours se référer aux règles d’éthiques afin d’éviter le piège du traitement des informations sanitaires dans un but de sensationnalisme, au profit d’un traitement pour l’intérêt public. 

Rencontre du Comité d’Organisation Local AFRAVIH 2020

Activités préparatoires de la 10éme Conférence Internationale Francophone AFRAVIH 2020, le Comité Local d’Organisation ( COL ) s’est réunit ce matin, mercredi 22 juillet 2020 pour se pencher sur le suivi des activités en s’adaptant au nouvel contexte sanitaire mondial. Le COL en a profité pour adresser ses félicitations au Pr Coumba TOURE KANE, présidente de AFRAVIH DAKAR 2020,qui devient le nouveau recteur de l’université du Sine-Saloum . La date retenue pour cette 10 ieme Conférence Internationale est 8 au 11 Novembre 2020.

Atelier de plaidoyer pour une meilleure prise en charge des préoccupations des enfants face à l’infection à vih

Des progrès spectaculaires ont été accomplis dans la baisse du nombre d’enfants nés avec le VIH. Sur la base du succès du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie, un engagement en faveur de l’accélération des progrès vers la fin du sida chez l’enfant a été intégré dans la Déclaration politique sur la fin du sida, adoptée par les États membres des Nations Unies en juin 2016.

Le risque de voir une femme vivant avec le VIH transmettre le virus à son enfant peut être réduit à moins de 5 %, grâce à un traitement antirétroviral efficace pendant la grossesse, lors de l’accouchement et pendant la période d’allaitement.

Actuellement, au Sénégal, l’approche « Prenons un enfant par la main » est en train d’être promue, afin de permettre une prise en charge plus holistique et plus conséquente des enfants infectés par le VIH.

L’atelier se tient dans un contexte marqué par l’avènement et la propagation de la COVID 19. C’est à cet effet que le Ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants initie des actions de plaidoyer pour une meilleure prise en charge des préoccupations des enfants face au VIH et des activités de prévention et de protection contre la COVID 19.

A travers cet atelier , ledit Ministère compte poursuivre ses actions de plaidoyer pour une bonne prise en charge des enfants face au VIH et de sensibilisation sur la COVID 19. L’atelier est organisé à l’intention de leaders et d’acteurs communautaires de la région de Dakar et se fera sur 02 jours, du mercredi 08 au jeudi 09 juillet 2020.

La cérémonie d’ouverture s’est tenue ce matin dans les locaux du centre GUINDI en présence du Secrétaire général, M.Mame NGOR DIOUF et de la Secrétaire Exécutive Adjointe du Conseil National de Lutte contre le Sida, Docteur Fatou Nar MBAYE DIOUF.

Docteur MBAYE a fait une présentation sur la prise en charge pédiatrique.

Stop Covid19 – Le Conseil National de Lutte contre le Sida met à la disposition de la Région Médicale de Kaffrine, un lot de matériel de protection et de produits d’hygiène.

En réponse aux demandes respectives d’appui pour la mise en œuvre des plans de riposte face à la Covid-19, le Conseil National de Lutte contre le Sida met à la disposition de la Région Médicale de Kaffrine, un lot de matériel de protection et de produits d’hygiène. Un appui financier est aussi dégagé pour renforcer les campagnes de sensibilisation sur les mesures barrières.

Il faut noter que plusieurs autres structures ont bénéficié de ces appuis : l’association ABOYA , la SSD ( Santé Service  Développement ), la Région Médicale de Dakar et de St Louis , le CRCF , le CTA entre autres …

 

 

COVID-19 : Les Conseillers Techniques VIH du CNLS auprès des régions médicales s’engagent dans la riposte contre le coronavirus.

Fort de leurs expériences dans la gestion du VIH, les conseillers techniques régionaux du Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS), apportent un soutien diversifié aux efforts du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale.

A Tambacounda, le Conseiller Technique VIH, s’est engagé avec l’équipe cadre de la région médicale. C’est avec l’accompagnement de l’Organisation Mondiale de la Santé que M. Moustapha DIENG (CTR-VIH) apporte son appui à la mise en place de SGI (Système de Gestion de l’Incident) dans les districts sanitaires de la région de Tambacounda. 

VIH ET COVID-19 : INFORMATIONS À L’INTENTION DES PERSONNES SÉROPOSITIVES

Nous traversons toutes et tous une période difficile. L’ONUSIDA demande de faire preuve de bonté et de ne pas stigmatiser ou discriminer. Les personnes touchées par la COVID-19 font partie intégrante de la solution et doivent recevoir notre soutien.

 

Les gouvernements doivent respecter les droits humains et la dignité des personnes touchées par la COVID-19. Les enseignements tirés de l’épidémie du VIH peuvent s’appliquer à la lutte contre le coronavirus. Nous espérons que les gouvernements vont travailler avec les communautés pour trouver des solutions locales comme c’est le cas pour la riposte au sida. La pandémie de COVID-19 ne doit pas se traduire par une recrudescence de la stigmatisation et de la discrimination envers les populations clés.

Nous savons que la COVID-19 est une maladie grave qui s’abattra probablement bientôt sur les pays les plus durement touchés par le VIH. Chacune et chacun, y compris les personnes vivant avec le VIH, doivent prendre les précautions recommandées afin de réduire leur exposition à la COVID-19 :

 

Lavez-vous régulièrement et correctement les mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydroalcoolique.

Restez à au moins 1 mètre d’une personne qui tousse ou éternue.

Évitez de vous toucher les yeux, le nez et la bouche.

Assurez-vous d’avoir une bonne hygiène respiratoire, veillez à ce que les personnes de votre entourage fassent de même : couvrez-vous la bouche et le nez dans le pli du coude ou avec un mouchoir lorsque vous toussez ou éternuez et jetez le mouchoir directement après utilisation.

 

Restez chez vous si vous ne vous sentez pas bien. Si vous avez de la fièvre, toussez et éprouvez des difficultés à respirer, allez voir votre médecin, mais téléphonez avant de vous y rendre. Suivez les consignes sanitaires officielles s’appliquant dans votre zone.

L’ONUSIDA reconnaît toutefois que les stratégies actuelles de protection individuelle, d’éloignement social et de confinement ne seront surement pas des solutions viables dans de nombreux pays où le système de santé est plus fragile, où une tranche de la population vit dans des zones d’habitation informelles, où les villes sont surpeuplées et les transports publics surchargés, mais aussi où l’accès à l’eau propre et aux équipements sanitaires est insuffisant.

La COVID-19 et les personnes séropositives

 

La COVID-19 est une maladie à prendre au sérieux. Toutes les personnes vivant avec le VIH doivent respecter l’ensemble des mesures préventives afin de minimiser leur exposition au virus à l’origine de la COVID-19 et d’éviter toute infection. À l’instar de la population en général, les personnes âgées vivant avec le VIH ou les personnes séropositives ayant des problèmes cardiaques ou pulmonaires sont potentiellement exposées à un risque plus élevé de contracter le virus et de développer des symptômes plus graves. Il est recommandé à toutes les personnes vivant avec le VIH d’entrer en contact avec leur médecin afin de disposer des médicaments indispensables en quantité suffisante.

 

Malgré la démocratisation du traitement contre le VIH au cours des dernières années, 15 millions de personnes séropositives n’ont pas accès à la thérapie antirétrovirale. Par conséquent, leur système immunitaire peut être affaibli.

Les informations que vont fournir les pays et les communautés luttant contre les épidémies de VIH et de COVID-19 nous permettront de mieux comprendre l’impact combiné de ces deux infections sur les personnes vivant avec le VIH. Nous partagerons au fur et mesure les enseignements tirés de la mise en œuvre d’innovations ou de l’adaptation de services visant à minimiser l’impact sur les personnes séropositives. Jusqu’à ce que nous en sachions davantage, les personnes vivant avec le VIH, en particulier celles se trouvant à un stade avancé ou dont l’infection n’est pas ou peu contrôlée, doivent faire attention et respecter les mesures et les recommandations de prévention. Il est également important que les personnes séropositives puissent obtenir des stocks pour plusieurs mois de leurs médicaments contre le VIH.

 

L’action de l’ONUSIDA

L’ONUSIDA coopère avec des gouvernements et des partenaires communautaires pour :

mener des enquêtes afin d’évaluer les besoins en informations, les médicaments disponibles et l’accès possible à des réseaux d’appui aux services.
Savoir si la délivrance d’ordonnances permettant d’obtenir une thérapie antirétrovirale pour plusieurs mois est entièrement mise en place. Lorsque ce n’est pas le cas, identifier comment la mettre en place.
Évaluer l’éventualité d’une interruption des services liés au VIH et élaborer des stratégies permettant d’y avoir accès.

 

Les recommandations de l’ONUSIDA

 

Les personnes vivant avec le VIH et exposées à un risque d’infection doivent continuer à avoir accès aux services liés au VIH : préservatifs, traitement de substitution aux opiacés, aiguilles et seringues stériles, réduction des risques, prophylaxie pré-exposition, dépistage du VIH, etc.
Il est recommandé aux pays de mettre totalement en place la délivrance d’ordonnances pour trois mois ou plus du traitement du VIH afin d’éviter que des personnes épuisent leur stock de médicaments, mais aussi en vue de réduire les besoins de recourir au système de santé.
Les personnes vulnérables doivent avoir accès aux services liés à la COVID-19, ce qui passe par une stratégie s’adressant spécifiquement aux populations les plus oubliées et visant à supprimer les barrières financières comme les redevances.

 

Source : ONUSIDA

Le Fonds mondial soutient les pays dans leur riposte à la COVID-19

Conformément aux orientations de l’OMS, le Fonds mondial encourage fermement les pays à prendre rapidement des mesures pour atténuer les éventuelles conséquences négatives de la COVID-19 sur les programmes que ses subventions soutiennent. Ainsi, il convient tout particulièrement de s’attacher à la protection des professionnels de santé, à la communication à destination des populations touchées, au maintien des services essentiels, à la coordination de la chaîne d’approvisionnement, à la reconstitution rapide des stocks, à la désinfection du matériel et à la gestion des déchets.

Quinze pays et une subvention régionale ont déjà accédé aux fonds à l’appui de leur riposte. Il s’agit des pays suivants : Afghanistan, Bélarus, Bhoutan, El Salvador, Érythrée, Géorgie, Inde, Kirghizistan, Madagascar, Malawi, Malaisie, Moldova, Myanmar, Rwanda et Ukraine. Quant à la subvention régionale, il s’agit d’une subvention d’Afrique occidentale qui couvre le dépistage aux frontières et le traçage des passagers dans les cinq pays du corridor Abidjan-Lagos.

Agissant dans le cadre de sa mission de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et de renforcement des systèmes de santé, le Fonds mondial a publié au début du mois des nouvelles directives visant à permettre aux pays de consacrer jusqu’à 5 pour cent de leurs subventions approuvées à la lutte contre la COVID-19 et à atténuer les conséquences possibles de la pandémie sur les programmes existants de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.

Source :  theglobalfund.org