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Prise en charge des consommateurs de drogue injectable (CDI) : le CEPIAD vent renforcer ses interventions

Le Centre de Prise en  charge des Addictions de Dakar (CEPIAD) veut relancer ses activités fortement impactées par la pandémie de Covid 19. Ce centre de référence qui offre une prise en charge ambulatoire globale aux personnes dépendantes de substances psychoactives doit faire face en  effet à certains impairs :un ralentissement qui touche tous les centres de prise en charge décentralisée, un taux de perdus de vue qui dépasse 50% et un faible enrôlement en plus d’un certain nombre de décès.

Différents acteurs impliqués doivent ainsi, sous l’égide du CNLS et du CEPIAD réfléchir à une meilleure mise en œuvre des activités de prise en charge des Consommateurs de Drogue Injectable. Il s’agit de dresser l’état des lieux des sites de Prise en charge,  de faire le point sur les activités réalisées mais surtout d’identifier les obstacles et d’élaborer des stratégies pour améliorer la performance du programme.    

La cérémonie d’ouverture a été l’occasion de revenir sur les grands enjeux que revêt cet atelier parti pour durer deux jours, en relation avec d’autres maladies comme le VIH, les Hépatites ou la tuberculose.

Prévention du VIH/Sida : Des jeunes pour parler aux jeunes

Les plus récentes données sur le VIH montrent une nette recrudescence de nouveaux cas chez les jeunes. Ainsi sur 1500 nouvelles infections 14% concernent les 15-24 ans et  16,6% les 25-29 ans. Dans cette catégorie de population, les plus exposés sont les jeunes femmes  issues des populations clé ou  en situation de précarité, économique  notamment, selon des données de 2020.

 

Mettre un terme à ces nouvelles infections constitue du coup l’objectif principal des acteurs de la lutte contre la propagation du VIH. Une riposte qui devra s’adapter à l’air du temps marqué par l’essor du numérique .Il s’agit donc de mettre en œuvre des interventions innovantes.

Le Conseil National de Lutte contre le Sida a ainsi organisé une rencontre avec de jeunes influenceurs dont le rôle sera de parler à leurs pairs.

Sensibilisés et outillés sur l’efficacité du traitement qui, à l’heure actuelle  empêche  toute transmission, ils auront pour rôle de transmettre l’information à travers les réseaux sociaux, entre autres.

Un plan d’action sera mis en œuvre avec des directs (live) ou des campagnes sur les pages du CNLS. Un défi majeur sera de mettre un visage sur le VIH avec des témoignages sur la maladie est la meilleure approche pour en parler à travers internet et les réseaux sociaux en particulier.

Accès aux financements du Fonds mondial : La Société civile face aux communautés pour le dialogue pays

Dans le cadre des financements octroyés par le Fonds mondial, il y a nécessairement une procédure à suivre, notamment en matière de lutte contre le Vih/Sida, le paludisme et la tuberculose. Après la notification de la lettre d’allocation, il faut absolument aller vers le dialogue pays. Pour pouvoir recueillir les différentes préoccupations des populations et adopter ensemble les stratégies de mise en œuvre. Sans quoi, la demande de financement ne sera pas validée.

C’est dans ce cadre que les équipes sont en mission dans le pays depuis quelque temps.

Aïssatou Mbaye Ndiaye, responsable du Comité de suivi, de veille et d’alerte mis en place par la Société civile, qui dirige l’équipe de Tambacounda, a expliqué qu’il s’agit de rencontrer les communautés. Cela, afin de discuter avec elles, recueillir les difficultés, contraintes et dégager des pistes de solutions. Il s’agira aussi de recueillir auprès d’elles, les actions innovantes qui permettront d’aller vers la demande de financement. « Notre pays doit déposer sa demande de financement au mois de mai prochain. Et avant cet acte, il faut nécessairement le dialogue pays, cette activité à laquelle nous nous livrons un peu partout dans le pays avec nos équipes », explique la responsable du Comité de veille. En effet, souligne-t-elle, « sans le dialogue pays, le Fonds mondial ne valide pas la demande de financement. Le dialogue pays fait partie des critères essentiels pour que la demande de financement soit validée »…../…..

https://lequotidien.sn/acces-aux-financements-du-fonds-mondial-la-societe-civile-face-aux-communautes-pour-le-dialogue-pays/

La prise en charge des enfants vivant avec le VIH,la stigmatisation,le fiancement de la lutte contre le VIH: des sujets abordés dans un entretien accordé par Dr Safiatou Thiam à l’Agence de Presse Sénégalaise

Dr Safiatou Thiam a accordé un entretien à l’Agence de Presse Sénégalaise. Dans cet entretien mis en ligne par l’APS ,elle aborde les thématiques principales de la riposte contre le VIH: la prise en charge des enfants vivant avec le VIH, la stigmatisation ,le financement de la riposte entre autres sujets abordés.

« PLUS AUCUN ENFANT NE DOIT NAÎTRE AVEC LE VIH’’

Le Sénégal doit parvenir à éliminer la transmission mère-enfant du VIH, afin que plus aucun enfant ne naisse avec ce virus, a exhorté la Secrétaire Exécutive du Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS), Docteur Safiatou Thiam.

‘’On m’entend parler de la campagne nationale de mobilisation pour accélérer la prise en charge des enfants, mais, normalement, les enfants ne devraient plus naître avec le VIH’’, a-t-elle dit dans un entretien accordé à l’APS.

Selon elle, le Sénégal compte moins de 5.000 enfants vivant avec le VIH. Elle a souligné la nécessité d’avoir une cohorte nationale afin de suivre les enfants infectés et de les mettre sous traitement pour leur bien-être, d’autant qu’ils peuvent grandir sans le VIH.

Mais, cela implique la vision selon laquelle il ne doit plus y avoir d’enfant naissant avec le VIH. ’’C’est possible avec la prévention de la transmission mère-enfant’’, a-t-elle affirmé. Selon elle, ’’une femme enceinte qui prend des médicaments antirétroviraux (ARV), ne peut pas transmettre le VIH à son enfant’’.

Elle appelle à ’’trouver toutes les femmes enceintes, les dépister, et les mettre sous traitement’’. Cela nécessite, dit-elle, « d’avoir un appui fort des services materno-infantiles « . S’y ajoute que les sages-femmes doivent prendre  » à bras-le-corps cette stratégie pour qu’on décide ensemble  qu’aucun enfant ne doit plus naitre avec le VIH.

LA STIGMATISATION RÉSULTE EN PARTIE DE LA MÉCONNAISSANCE DE LA MALADIE

Vous pouvez les croiser sans savoir qu’elles vivent avec le VIH, contrairement aux pays où il y a beaucoup de personnes malades et où tout le monde est concerné (…)’’, a-t-elle expliqué dans un entretien accordé mercredi à l’APS. Dans ces pays, dit-elle, les personnes non infectées ont souvent dans leur entourage une ou des personnes vivant avec la maladie.

Selon elle, si la stigmatisation subsiste au Sénégal, c’est parce que les populations ne connaissent pas suffisamment le VIH et ne voient pas les personnes vivant avec le VIH.

‘’Nous avons analysé la situation du VIH au Sénégal et nous avons constaté que malgré la faible prévalence (0,3%) qui baisse, il y a des zones géographiques qui ont encore certaines vulnérabilités’’, a-t-elle déclaré.

Dans ces zones, dit-elle, la prévalence est trois ou quatre, voire cinq fois supérieure à la moyenne nationale. Il s’agit des régions du sud et du sud-est du pays (Kolda, Ziguinchor et Sédhiou), qui sont frontalières à la Gambie et à la Guinée Bissau.

‘’Nous avons essayé de comprendre l’origine des vulnérabilités dans ces régions et nous nous sommes rendu compte que le facteur le plus marquant reste le caractère transfrontalier’’, a-t-elle expliqué.

Elle précise que c’est cela qui justifie d’ailleurs la tenue d’un atelier de redynamisation de la plateforme transfrontalière pour la prise en charge du VIH (Gambie, Guinée Bissau et Sénégal). Cette rencontre a été organisée du 28 au 29 juin par le CNLS au Cap-Skiring.

La Secrétaire Exécutive du CNLS rappelle qu’en Afrique de l’Ouest, la Guinée Bissau est le pays qui a le plus fort taux de prévalence du VIH. Selon elle, dans les régions du pays les plus proches du Sénégal, ce taux se situe entre 6 et 8 %.

Le Docteur Safiatou Thiam relève également que ‘’la Gambie a un taux de prévalence beaucoup plus élevé que le Sénégal’’. Selon elle, ‘’les régions de notre pays proches de la Gambie et de la Guinée Bissau partagent les mêmes vulnérabilités’’.

LE CNLS PLAIDE POUR DES FINANCEMENTS ENDOGÈNES DANS LA RIPOSTE AU VIH

« Notre riposte au VIH est efficace, mais elle est fragile « , a-t-elle notamment révélé dans un entretien accordé à l’APS. Elle estime que cela tient au fait que les financements de la lutte contre le sida proviennent à 78 pour cent de l’extérieur.

Elle avertit que si les partenaires étrangers arrêtent ces financements, la riposte au VIH pourrait être impactée.

‘’L’année dernière, le président de la République a annoncé une rallonge de deux milliards que nous n’avons pas encore reçue, mais je pense que c’est un pas important vers la transition des financements, vers des financements domestiques’’, a-t-elle souligné.

Elle estime que les financements domestiques ne doivent pas être tirés du budget, suggérant de faire preuve d’innovation pour disposer de financements durables.

‘’Ces moyens, il faut les trouver dans les taxes à travers la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), demander aux entreprises de prendre en charge le traitement de leurs agents, parce que le traitement du VIH au Sénégal est gratuit pour tous les Sénégalais’’, a-t-elle déclaré.

Elle suggère de pousser la réflexion afin que ceux qui ont les moyens et ceux qui ont une assurance-maladie supportent leur propre prise en charge afin que l’Etat ne supporte plus que les dépenses des traitement des patients démunis.

‘’Les entreprises doivent accepter de prendre en charge leurs employés et on [doit] trouver d’autres sources de financement, comme des dividendes sur les richesses qu’à le Sénégal et les loger dans le cadre général du financement de la santé’’, a-t-elle préconisé.

Elle pense que les financements innovants pourraient être obtenus en prélevant un certain pourcentage sur chaque baril de pétrole ou mètre cube de gaz vendu.

lire intégralité sur http://aps.sn

Takhawou Khaléyi : La campagne qui met l’enfant vivant avec le VIH au centre de la riposte

Le Conseil National de Lutte contre le Sida a lancé le 20 Juin 2022 la campagne takhawou khaléyi. Une initiative destinée à collecter des fonds pour assurer la prise en charge des enfants vivant avec le VIH.

Cette catégorie, en dépit des résultats excellents obtenus en matière de riposte contre le VIH, reste quelque peu oubliée. En effet, sur « 4000 enfants vivant avec le VIH au Sénégal, 1661 ont été testés et placés suis traitement, soit 04 sur 10 », Comme l’a rappelé la Secrétaire Exécutive du CNLS. Dr Safiatou Thiam ajoute, pour souligner la pertinence de cette initiative, que les conditions socio-économiques des parents est à l’origine quelques fois de cette situation. Cette situation a une incidence sur le respect des rendez-vous et aussi l’alimentation correcte des enfants vivant avec le VIH si ce n’est leur transport vers les structures  de prise en charge.

Une solution reste donc de mobiliser et impliquer le secteur privé et les bonnes volontés pour financer et soutenir la lutte contre le  Sida en s’appuyant sur la communication et la mobilisation de fonds.

Cette position est celle de l’état, qui, à travers le Directeur Général de la Santé, Barnabé Gningue qui prévient contre les « résistances qui risquent de plomber la riposte .Ce qui démontre de son avis, l’urgence de s’attaquer aux déterminants d’ordre socioéconomiques.

Réunion régionale sur le VIH/SIDA en Afrique de l’Ouest et du Centre : Placer les droits de l’homme au centre de la réponse.

Une rencontre régionale sur le VIH/SIDA a pris fin à PRAIA au Cap-Vert . Pendant deux jours plus de 20 participants en provenance d’Afrique de l’Ouest et du Centre, d’Europe  et des Etats-Unis.

L’organisation de cet évènement est une initiative  de l’Institut de la Société civile pour la santé en Afrique de l’ouest et du Centre en partenariat avec Onusida.

Cette réunion a permis de souligner l’importance de placer  les droits de l’homme au centre de la riposte contre le VIH/SIDA. Il s’agit de renforcer les mécanismes de protection des droits de l’homme et de veiller au respect de la diversité et la promotion de la lutte contre la discrimination et la stigmatisation.

Les participants insistent par ailleurs sur la nécessité de continuer à œuvrer pleinement pour la pleine intégration des populations identifiées comme les populations les plus vulnérables, et en dehors de la routine des systèmes de santé.

Le Conseil National de Lutte contre le Sida était représenté par Dr Safiatou Thiam la Secrétaire Exécutive.

Enfants vivant avec le Vih ou atteints de cancer : Les footballeurs du PSG sur le terrain caritatif

De grandes stars du PSG et de nombreux artistes et invités ont participé à une soirée de gala, jeudi 12 Mai 2022. Une initiative de l’Association For Hope, cofondée par le footballeur Idrissa Gana Guéye.

L’événement était destiné à récolter des fonds en vue de la prise en charge d’enfants vivant avec le VIH ou atteints de cancer au Sénégal. Le Conseil National de Lutte contre le Sida était représenté à cette soirée par sa Secrétaire Exécutive Dr Safiatou Thiam.

Une vente aux enchères regroupant de nombreux lots  a permis aux organisateurs de récolter autour d’un million d’euros, (650 millions cfa): des maillots dédicacés de Lionel Messi, Marco Verratti, Keylor Navas ou encore Karim Benzema ainsi que d’autres objets symboliques, tels que des crampons portés par Sadio Mané ou la  paire de lunette du chanteur Gims.

Idrissa Gana Guéye, milieu du Paris Saint-Germain a fondé, en juin 2021, l’association « For Hope » (pour l’espoir).

Elle intervient en France et au Sénégal dans les domaines de l’alimentation, l’éducation, la santé, le développement durable et l’environnement.

Le processus d’élaboration du rapport GAM lancé ce lundi à Saly.

L’atelier de lancement permettra d’informer les différentes parties prenantes du démarrage du processus, de partager les directives et de recueillir les orientations sur d’éventuelles sous d’informations utiles au rapport. Il permettra aussi de partager et de valider le chronogramme.

Il s’agit d’une occasion d’évaluer les performances par rapport à l’atteinte des objectifs intermédiaires d’élimination (90-90-90) de 2020, identifier les gaps et apprécier le degré de complétude des indicateurs GAM (Global Aids Monitoring) dans notre Système National de Suivi et d’Évaluation.

 

D’autres ateliers vont se dérouler tout au long de ce mois de Mars.

La société civile d’abord, sous le leadership de l’ANCS, regroupera les différentes organisations de la société civile et du privé impliquées dans la riposte. L’élaboration du draft de rapport et la collecte de données complémentaires vont suivre avant un atelier la validation, l’envoi et le recueil des feedbacks.

L’élaboration de ce rapport annuel est conforme à l’adhésion du Sénégal, à l’instar d’autres pays du monde à la déclaration politique sur le VIH/sida des Nations Unies portée sur la stratégie d’accélération de la riposte contre le VIH et de la fin de l’épidémie du sida d’ici 2030.

Orientations majeures du NFM 3 et Revue annuelle de la mise en œuvre des activités 2020 du NFM 2 : Le Conseil National de Lutte contre le Sida et ses partenaires tiennent un atelier de partage.

Toutes les entités de mise en œuvre de la subvention accordée par le Fonds mondial se concertent sous l’égide du Conseil National de Lutte contre le Sida sur les orientations majeures du Nouveau Model de Financement Phase 3 (NFM3). Cet atelier sera aussi l’occasion de procéder à une analyse des résultats de 2020 par entité de mise en œuvre dans le but d’évaluer leur performance.

Pour rappel, cette subvention du Fonds mondial intitulée : « Programme d’accélération du contrôle du VIH pour mettre fin à l’épidémie d’ici 2030 » est à classer dans le cadre de la dynamique d’atteinte des résultats de stratégie nationale de lutte contre le VIH.

Les interventions prioritaires concernent la prévention du VIH chez les populations clé, l’élimination de la transmission de la mère a l’enfant ou ,l’élargissement de la couverture des traitements ARV

Stratégie Nationale sur l’Auto dépistage du VIH : le CNLS reçoit de Solthis 1000 brochures

Le  Conseil National de lutte Contre le sida, a reçu de SOLTHIS (Solidarité Thérapeutique et Initiatives pour la Santé )  un lot de 1000 brochures, Stratégie  Nationale sur l’Auto dépistage du VIH au Sénégal.

Les documents ont été remis à la Secrétaire Exécutive du CNLS, Dr Safiatou THIAM,  par le chef du projet ATLAS, Dr Sanata DIALLO.

 

 La réalisation de cette brochure est une recommandation de l’Organisation Mondiale de la Santé qui depuis 2019,  avait demandé à considérer l’auto-dépistage du VIH  comme une approche des services de dépistage du VIH et  par conséquent, son intégration dans les programmes et politiques de lutte contre le sida.

 

Depuis cette recommandation, le Sénégal a adopté l’auto-dépistage, selon la Secrétaire Exécutive du CNLS, Dr Safiatou THIAM,  d’abord dans un projet pilote de recherche pour étudier son acceptation et ensuite comme stratégie complémentaire d’offres de service.

 

La stratégie nationale sur l’autodépistage du VIH  vient ainsi compléter les autres stratégies nationales mises en œuvre par les programmes de lutte contre le sida. « Politique, Normes et Protocoles des Services de dépistage du VIH » ainsi que le guide d’utilisation de l’auto dépistage au Sénégal ».

 

Ce dernier document  est destiné surtout aux prestataires dans la mise en œuvre de leurs activités.

2éme vague COVID 19 : le CNLS appuie à nouveau l’hôpital de Fann avec un don du matériel pour la gestion de cas graves

Dans le cadre de la lutte contre la Covid 19, le Conseil National de Lutte Contre le Sida vient à nouveau de faire un don de matériel à l’hôpital de Fann pour appuyer la prise en charge des malades. 

C’est le Dr Fatou Nar Mbaye Diouf, Secrétaire Exécutive adjointe du Conseil National de lutte Contre le Sida ( CNLS ) qui  a remis ce matériel au Directeur de l’hôpital de Fann, Dr Cheikh Tacko DIOP en présence du Pr Bara NDIAYE Chef de la pharmacie de l’hôpital de Fann et du Pr Oumar KANE du service réanimation.

La Secrétaire Exécutive adjointe du CNLS Dr Fatou Nar Mbaye Diouf a expliqué que c’est dans le cadre du programme Fonds Mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la Tuberculose que ce lot de matériel a été acquis pour appuyer à nouveau la Prise en charge des cas graves hospitalisés à Fann.

C’est la  deuxième fois que le CNLS renforce l’hôpital de Fann en matériel  dans le cadre de cette pandémie. Le premier lot de matériel a été reçu au début de la pandémie. Un don qui   a permis selon le Dr Cheikh Tacko DIOP,   Directeur de l’hôpital, de régler beaucoup de problèmes et qui a contribué à apaiser le climat social qui commençait à être altéré par l’insuffisance des moyens décriée par le personnel soignant.

Dans ce nouveau don on retrouve entre autres matériel, des humidificateurs d’air, des saturomètres  oxymètres digital, de défibrillateurs, de moniteurs de signes vitaux, de concentrateurs d’oxygène etc.

Les PRs Oumar Kane, Bara Ndiaye et le Dr Cheikh Tacko DIOP Directeur de l’Hôpital ont tous remercié le CNLS et sa Secrétaire Exécutive, Dr Safiatou THIAM pour son appui constant qui vient toujours à point nommé.

En effet, a expliqué le Pr Oumar Kane, chef du Service réanimation, « l’hôpital de Fann fait face à cette deuxième vague COVID 19 avec beaucoup de formes sévères. L’hôpital de Fann constitue le service de référence pour les cas graves.

Le Pr Bara Ndiaye, responsable de la pharmacie centrale de l’hôpital et par ailleurs membre du CCM, le mécanisme de coordination du fond Mondial estime que ce don de matériel, d’une importance vitale, va apporter une bouffée d’oxygène à l’hôpital et permettra une meilleure prise en charge des malades de la COVID 19.

Rappelons que le CNLS a élaboré un plan de contingence dès le début de la pandémie pour appuyer les efforts de l’Etat du Sénégal à travers le Ministère de la Santé.

Atelier de formation sur les techniques d’accompagnement communautaire liées au VIH

Le Conseil National de Lutte contre le Sida appuie le Ministère de la Femme,de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants.

Selon l’ONUSIDA, près de 38 millions de personnes vivaient avec le VIH dans le monde en 2019. Les femmes et les filles sont particulièrement vulnérables à l’infection par le VIH en raison de nombreux facteurs biologiques, sociaux, culturels et économiques, dont l’inégalité persistante des femmes sur le plan social et économique, dans le cadre des relations sexuelles et du mariage.

En Afrique subsaharienne, cinq nouvelles infections sur six chez les adolescents âgés de 15 à 19 ans concernent les filles. Les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans sont deux fois plus susceptibles de vivre avec le VIH que les hommes.

Et les formidables avancées réalisées dans la lutte contre le VIH à l’échelle mondiale n’empêchent pas que les adolescentes et les jeunes femmes continuent de courir un risque réel de contracter le virus.

Selon le rapport annuel 2019 du Conseil National de Lutte Contre le Sida (CNLS), 0.5 % des femmes de 15-49 ans sont positives au VIH. Plus de 63,0% des nouvelles infections surviennent chez les 25 ans et plus et 14,5% chez les 15-24 ans. Les nouvelles infections baissent régulièrement depuis plus de 5 ans, sauf dans la tranche d’âge 15-24 ans.

Dans le cadre de son plan d’action sectoriel de lutte contre le Sida ,  le Ministère de la Femme,de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants , en collaboration avec le Conseil National de Lutte contre le Sida,  entend jouer sa partition dans la réponse au VIH, avec une approche communautaire qui implique ses services, notamment les Centres Départementaux d’Assistance et de Formation pour la Femme (CEDAF).

Le renforcement des capacités des coordonnatrices de ces entités, s’avère nécessaire, pour leur permettre de mieux jouer leurs rôles de formatrices et d’accompagnatrices des femmes et jeunes filles sur les questions de santé en général et de santé de la reproduction dont le VIH en particulier.

C’est ainsi que le Ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants organise à leur intention un atelier de formation sur les techniques d’accompagnement communautaire liées au VIH .

Le but de cette rencontre est de renforcer les connaissances et les capacités des participants sur le VIH et sur les techniques d’organisation des activités de sensibilisation et d’accompagnement psychosocial.

Elle se tient du 24 au 26 septembre 2020 à Dakar, à la Maison de la Culture Douta Seck.

La cérémonie est ouverte ce jeudi 24 septembre par le Directeur de cabinet dudit ministère, M.Ciré LO en présence de la Secrétaire Exécutive adjointe du CNLS, docteur Fatou Nar MBAYE et d’autres responsables de ce département.

 

Remise d’ un lot de produits et matériels à la Pharmacie Centrale de l’Hôpital Universitaire de FANN

Le Conseil National de Lutte contre le Sida  soutient le Ministère de la santé et de l’Action Sociale dans la lutte contre le COVID 19 en mobilisant un budget de plus de 250 000 000 FCFA provenant du Fonds Mondial et de son budget de Contrepartie.

 

Le but est de contribuer au contrôle de l’épidémie du COVID-19 et d’atténuer son impact sur les services VIH/sida. Il s’agit d’une contribution au plan de riposte du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale contre l’épidémie de Coronavirus.

 

Le Conseil National de Lutte contre le Sida ( CNLS ) poursuit sa mission en essayant d’apporter une réponse adaptée aux besoins des Personnes vivant avec le VIH dans ce contexte d’urgence sanitaire face au COVID19.

Dans ce cadre, un 1er appui d’un lot de produits et matériels d’une valeur de 11 650 000 de FCFA a été remis à la Pharmacie centrale du Centre Hospitalier National Universitaire de FANN en présence de son Directeur, Dr Cheikh Tacko DIOP, du Pr Bara NDIAYE, chef de la dite pharmacie et d’autres personnalités.

 

Pour le Directeur du CHU de Fann, le geste du Conseil National de Lutte contre le Sida répond à un besoin urgent et constitue un « acte de solidarité et d’humanisme ».

 

Ce que les personnes vivant avec le VIH doivent savoir sur le VIH et COVID-19

 

Ce sont des moments difficiles pour nous tous. L’ONUSIDA exhorte les gens à agir avec gentillesse et non avec stigmatisation et discrimination – les personnes touchées par COVID-19 font partie de la solution et doivent être soutenues.

 

Les gouvernements doivent respecter les droits de l’homme et la dignité des personnes touchées par COVID-19. Les expériences tirées de l’épidémie de VIH peuvent être appliquées à la lutte contre COVID-19. Comme dans la riposte au sida, les gouvernements devraient travailler avec les communautés pour trouver des solutions locales. Les populations clés ne doivent pas supporter le poids de la stigmatisation et de la discrimination accrues à la suite de la pandémie de COVID-19.

 

Nous savons que COVID-19 est une maladie grave qui devrait toucher très bientôt les pays les plus touchés par le VIH. Tout le monde, y compris les personnes vivant avec le VIH, doit prendre les précautions recommandées pour réduire l’exposition au COVID-19.

 

Source : ONUSIDA