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PIC/VIH/Sida 2030 : Intensifier le contrôle pour réduire les nouvelles infections et les décès liés au VIH

Le Conseil National de Lutte contre le Sida, a procédé au partage des orientations majeures de la subvention <GC7> avec les sous-récipiendaires du Fonds Mondial.

Un atelier de deux jours doit ainsi permettre de présenter le PIC/VIH/2030 (Programme d’intensification du contrôle du VIH pour mettre fin à l’épidémie du sida d’ici 2030). Il s’agit d’un programme prévu sur la période de Janvier 2024 à Décembre 2026 et qui a pour but de réduire les nouvelles infections et les décès liés au VIH d’au moins 90%.

Parmi les aspects qui seront intensifiés à travers ce programme : la prévention, le dépistage différencié,  l’accès universel au traitement, mais aussi les interventions liées à la problématique des Droits Humains ou au renforcement des systèmes de laboratoires et de la chaine d’approvisionnement.

Cette rencontre permet par ailleurs de partager les plans opérationnels, d’analyser les gaps dans l’atteinte des objectifs fixés, et d’élaborer un plan d’action complémentaire pour les activités hors GC7.

Cet atelier de deux jours concerne 28 sous récipiendaires parmi lesquels, 06 structures spécialisées au niveau central du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, 14 Directions régionales de la santé, 07secteurs ministériels et une organisation de la Société Civile.

Prévention et prise en charge des femmes et filles vivant avec le VIH : Le CNLS et ONUFEMMES annoncent un projet.

Le CNLS, en collaboration avec ONUFEMMES, a initié un projet destiné à appuyer la mise en œuvre des activités de prévention du VIH et de prise en charge  des femmes et filles vivant avec le VIH.

Au Sénégal, un examen de la situation du VIH permet de remarquer une nette prédominance de la pandémie au niveau des femmes. Les chiffres sont assez illustratifs. La prévalence du VIH chez les personnes âgées  de 15 à 49 ans, montre que 21.180 femmes sont touchées contre 14.320  hommes.

 

Des inégalités qui se traduisent ainsi par des difficultés d’accès aux soins, par la discrimination  ou à travers des obstacles juridiques.

Une réunion des partenaires techniques et financiers du CNLS a permis d’évoquer ce projet. Une  initiative qui devrait ainsi permettre de contribuer à l’intégration du genre dans les stratégies et mécanismes de la riposte.

La présentation du projet insiste par ailleurs sur le renforcement  de la protection contre les violences et l’autonomisation des femmes et filles vivant avec le VIH.

Les structures impliquées dans la mise en œuvre du projet comptent de ce fait, toute une série d’actions : de  l’organisation des sessions de formation sur le genre à un appui pour le renforcement de capacités des prestataires dans la prise en charge des femmes et filles vivant avec le VIH.

Réduire les inégalités passe aussi par une communication de proximité pour renforcer l’accès des femmes et files à l’information en matière de prévention et de protection contre le VIH en encourageant l’implication, des hommes dans la prévention et la protection des femmes vulnérables.

L’autonomisation des femmes est aussi au programme à travers la formation en transformation des céréales, la fabrication de savons ou des activités avicoles.