Septième conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, le 19 septembre prochain à New York : Le président américain, Joe Biden, présidera l’événement

Le Fonds mondial est un mécanisme de financement fondé en 2002 et qui repose sur « un partenariat dynamique entre les gouvernements, le secteur privé et la société civile pour lutter contre le VIH/sida, la tuberculose, et le paludisme de manière à contribuer au renforcement des systèmes de santé », indique la même source dans un communiqué.

Au cours des 20 dernières années, le Fonds mondial a investi plus de 53 milliards de dollars, ce qui a permis de sauver 44 millions de vies et réduire de plus de la moitié le taux de mortalité combiné des trois grandes pandémies dans les pays à revenu faible et intermédiaire, a ajouté la même source, soulignant que les États-Unis sont « un contributeur fondateur et le plus grand donateur du Fonds mondial, ayant contribué avec près de 20 milliards de dollars » depuis sa création.

Cette septième conférence réunira les représentants des gouvernements, de la société civile et du secteur privé, avec l’ambition de collecter quelque 18 milliards de dollars de dons pour aider les pays à revenu faible et intermédiaire à « se remettre sur la bonne voie pour mettre fin au VIH/sida, à la tuberculose et au paludisme en tant que menaces pour la santé publique d’ici 2030, compte tenu de l’impact dévastateur du COVID-19 ».

Avec MAP

La prise en charge des enfants vivant avec le VIH,la stigmatisation,le fiancement de la lutte contre le VIH: des sujets abordés dans un entretien accordé par Dr Safiatou Thiam à l’Agence de Presse Sénégalaise

Dr Safiatou Thiam a accordé un entretien à l’Agence de Presse Sénégalaise. Dans cet entretien mis en ligne par l’APS ,elle aborde les thématiques principales de la riposte contre le VIH: la prise en charge des enfants vivant avec le VIH, la stigmatisation ,le financement de la riposte entre autres sujets abordés.

« PLUS AUCUN ENFANT NE DOIT NAÎTRE AVEC LE VIH’’

Le Sénégal doit parvenir à éliminer la transmission mère-enfant du VIH, afin que plus aucun enfant ne naisse avec ce virus, a exhorté la Secrétaire Exécutive du Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS), Docteur Safiatou Thiam.

‘’On m’entend parler de la campagne nationale de mobilisation pour accélérer la prise en charge des enfants, mais, normalement, les enfants ne devraient plus naître avec le VIH’’, a-t-elle dit dans un entretien accordé à l’APS.

Selon elle, le Sénégal compte moins de 5.000 enfants vivant avec le VIH. Elle a souligné la nécessité d’avoir une cohorte nationale afin de suivre les enfants infectés et de les mettre sous traitement pour leur bien-être, d’autant qu’ils peuvent grandir sans le VIH.

Mais, cela implique la vision selon laquelle il ne doit plus y avoir d’enfant naissant avec le VIH. ’’C’est possible avec la prévention de la transmission mère-enfant’’, a-t-elle affirmé. Selon elle, ’’une femme enceinte qui prend des médicaments antirétroviraux (ARV), ne peut pas transmettre le VIH à son enfant’’.

Elle appelle à ’’trouver toutes les femmes enceintes, les dépister, et les mettre sous traitement’’. Cela nécessite, dit-elle, « d’avoir un appui fort des services materno-infantiles « . S’y ajoute que les sages-femmes doivent prendre  » à bras-le-corps cette stratégie pour qu’on décide ensemble  qu’aucun enfant ne doit plus naitre avec le VIH.

LA STIGMATISATION RÉSULTE EN PARTIE DE LA MÉCONNAISSANCE DE LA MALADIE

Vous pouvez les croiser sans savoir qu’elles vivent avec le VIH, contrairement aux pays où il y a beaucoup de personnes malades et où tout le monde est concerné (…)’’, a-t-elle expliqué dans un entretien accordé mercredi à l’APS. Dans ces pays, dit-elle, les personnes non infectées ont souvent dans leur entourage une ou des personnes vivant avec la maladie.

Selon elle, si la stigmatisation subsiste au Sénégal, c’est parce que les populations ne connaissent pas suffisamment le VIH et ne voient pas les personnes vivant avec le VIH.

‘’Nous avons analysé la situation du VIH au Sénégal et nous avons constaté que malgré la faible prévalence (0,3%) qui baisse, il y a des zones géographiques qui ont encore certaines vulnérabilités’’, a-t-elle déclaré.

Dans ces zones, dit-elle, la prévalence est trois ou quatre, voire cinq fois supérieure à la moyenne nationale. Il s’agit des régions du sud et du sud-est du pays (Kolda, Ziguinchor et Sédhiou), qui sont frontalières à la Gambie et à la Guinée Bissau.

‘’Nous avons essayé de comprendre l’origine des vulnérabilités dans ces régions et nous nous sommes rendu compte que le facteur le plus marquant reste le caractère transfrontalier’’, a-t-elle expliqué.

Elle précise que c’est cela qui justifie d’ailleurs la tenue d’un atelier de redynamisation de la plateforme transfrontalière pour la prise en charge du VIH (Gambie, Guinée Bissau et Sénégal). Cette rencontre a été organisée du 28 au 29 juin par le CNLS au Cap-Skiring.

La Secrétaire Exécutive du CNLS rappelle qu’en Afrique de l’Ouest, la Guinée Bissau est le pays qui a le plus fort taux de prévalence du VIH. Selon elle, dans les régions du pays les plus proches du Sénégal, ce taux se situe entre 6 et 8 %.

Le Docteur Safiatou Thiam relève également que ‘’la Gambie a un taux de prévalence beaucoup plus élevé que le Sénégal’’. Selon elle, ‘’les régions de notre pays proches de la Gambie et de la Guinée Bissau partagent les mêmes vulnérabilités’’.

LE CNLS PLAIDE POUR DES FINANCEMENTS ENDOGÈNES DANS LA RIPOSTE AU VIH

« Notre riposte au VIH est efficace, mais elle est fragile « , a-t-elle notamment révélé dans un entretien accordé à l’APS. Elle estime que cela tient au fait que les financements de la lutte contre le sida proviennent à 78 pour cent de l’extérieur.

Elle avertit que si les partenaires étrangers arrêtent ces financements, la riposte au VIH pourrait être impactée.

‘’L’année dernière, le président de la République a annoncé une rallonge de deux milliards que nous n’avons pas encore reçue, mais je pense que c’est un pas important vers la transition des financements, vers des financements domestiques’’, a-t-elle souligné.

Elle estime que les financements domestiques ne doivent pas être tirés du budget, suggérant de faire preuve d’innovation pour disposer de financements durables.

‘’Ces moyens, il faut les trouver dans les taxes à travers la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), demander aux entreprises de prendre en charge le traitement de leurs agents, parce que le traitement du VIH au Sénégal est gratuit pour tous les Sénégalais’’, a-t-elle déclaré.

Elle suggère de pousser la réflexion afin que ceux qui ont les moyens et ceux qui ont une assurance-maladie supportent leur propre prise en charge afin que l’Etat ne supporte plus que les dépenses des traitement des patients démunis.

‘’Les entreprises doivent accepter de prendre en charge leurs employés et on [doit] trouver d’autres sources de financement, comme des dividendes sur les richesses qu’à le Sénégal et les loger dans le cadre général du financement de la santé’’, a-t-elle préconisé.

Elle pense que les financements innovants pourraient être obtenus en prélevant un certain pourcentage sur chaque baril de pétrole ou mètre cube de gaz vendu.

lire intégralité sur http://aps.sn

Consommation de drogues au Sénégal : Soigner plutôt que de réprimer

L’Association sénégalaise pour la réduction des risques infectieux chez les groupes vulnérables, a tenu, en partenariat avec le CNLS et la Société !civile, un panel consacré au cadre juridique de la lutte contre la drogue.

Un diagnostic de la situation qui a permis aux participants, en plus de regretter la non disponibilité de données récentes sur la consommation de drogue au Sénégal, de poser le débat sur la dépénalisation  de la consommation de stupéfiants au Sénégal.

Un environnement juridique favorable est en effet une condition pour faciliter l’accès aux soins des consommateurs de drogue qui sont de l’avis de la Secrétaire Exécutive du CNLS « des victimes qu’il faut soutenir et aider à sortir de la drogue ». Il s’agit, toujours selon elle, de « victimes qu’il faut aider à se réinsérer et  reprendre des activités normales »

 

Des échanges entre différents spécialistes ont abouti au constat de la nécessité de réformer le code des drogues car l’usager est plus un malade qu’un délinquant.de fait la situation actuelle, basée sur la répression a pour conséquence, le surpeuplement carcéral entre autres, tout en mettant  hors la loi les intervenants dans la réduction des risques qui sont considérés comme des «  complices de facilitation d’usage de drogues ».

Réfléchir sur une dépénalisation devient une réalité et des participants de citer les exemples, du Ghana, du Maroc ou de l’Afrique du sud. En réalité le sentiment d’échec est partagé et un premier pas devrait être accompli à travers par exemple, l’injonction thérapeutique qui obligerait le consommateur à se soumettre de façon obligatoire à des soins. Une « alternative incontournable » selon beaucoup d’ intervenants à ce panel.

Lutte contre le sida chez les enfants d’ici à 2030 : l’Oms met en place une nouvelle action

Selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms), à l’échelle mondiale, seulement la moitié (52%) des enfants vivant avec le VIH bénéficient du traitement salvateur disponible. Pour lutter contre cette inégalité d’ici 2030, l’Onusida, l’Unicef et l’Oms ont mis en place une nouvelle alliance.

L’alliance a mené des consultations qui ont permis d’identifier quatre (4) grands axes d’action collective dont : Combler les lacunes de la couverture thérapeutique pour les adolescentes et femmes enceintes et allaitantes et vivant avec le VIH et optimiser la continuité du traitement ; Prévenir et détecter de nouvelles infections à VIih chez les adolescentes et femmes enceintes et allaitantes ; Faire en sorte que le dépistage soit accessible et dispenser un traitement optimisé et des soins complets aux nourrissons, aux enfants et aux adolescents exposés au VIH ou vivant avec le VIH ; Agir face aux obstacles en matière de droits, d’égalité des genres et aux autres freins sociaux et structurels qui entravent l’accès aux services.

Pour le Dr Tedros Adhanom Gheberyesus, Directeur général de l’Oms, aucun enfant ne devrait naître ni grandir avec le VIH, et aucun enfant vivant avec le VIH ne devrait être exclu du traitement. «Le fait que seule la moitié des enfants vivant avec le VIH reçoive des antirétroviraux est un scandale et souille notre conscience collective. L’Alliance mondiale pour mettre fin au Sida chez les enfants est l’occasion de renouveler notre engagement envers les enfants et leurs familles à s’unir, à parler et à agir avec détermination et dans la solidarité avec toutes les mères, tous les enfants et tous les adolescents», a-t-il avancé.

https://www.sudquotidien.sn/lutte-contre-le-sida-chez-les-enfants-dici-a-2030-loms-met-en-place-une-nouvelle-action/

VIH/SIDA : le générique d’un remède préventif injectable sera déployé dans 90 pays

Il s’agit d’un générique du « cabotégravir », qui offre deux mois de protection contre le VIH. L’accord de licence volontaire concernant les brevets relatifs au « cabotégravir » à action prolongée, permettra aux pays en développement, notamment en Afrique subsaharienne d’accéder à des génériques du traitement. Le générique est destiné à 90 pays ayant enregistré plus de 70 % du nombre total de nouvelles infections par le VIH en 2020.

Unitaid explique que cette version injectable de la prophylaxie préexposition (PrEP) – également appelée cabotégravir à action prolongée – est la dernière innovation en matière de prévention du VIH. Ce traitement s’avère 70 à 90 % plus efficace que la PrEP à prise orale quotidienne pour réduire le risque d’infection par le VIH et nécessite seulement six injections par an, selon l’organisation, qui collecte des financements contre les maladies.

« Il permet également d’atténuer les craintes d’une possible confusion des comprimés avec un traitement contre le VIH, qui exposerait la personne à des risques de stigmatisation », a expliqué Herve Verhoosel, porte-parole d’Unitaid.

                                                       https://news.un.org/fr/story

Lutte contre le sida : le Botswana, deuxième Etat du monde à atteindre les objectifs de l’ONU

Une étude conclut que le pays, où une personne sur cinq vit actuellement avec le virus, est « bien placé pour mettre fin à son épidémie de VIH d’ici à 2030 ». Ce pays d’Afrique australe de 2,3 millions d’habitants a atteint les objectifs 95/95/95 de l’ONU, qui veulent que 95 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 95 % des personnes qui savent qu’elles sont séropositives au VIH aient accès à un traitement, et 95 % des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable.

Les rapides progrès du Botswana s’expliquent par plusieurs facteurs, notamment l’investissement gouvernemental et l’adoption rapide de l’auto dépistage. En 2002, le Botswana a été le premier pays africain à offrir des médicaments antirétroviraux gratuits, qui aident à contenir le virus et à l’empêcher d’infecter d’autres personnes. Et en 2019, le pays avait légalisé les relations entre personnes de même sexe, une mesure qui, selon M. Kavanagh, « a aidé à mettre de plus en plus de personnes sous traitement ».

                                 https://www.lemonde.fr/afrique/

Le Plan Stratégique National de lutte contre le Sida 2018-2022 à l’heure du bilan

Le Conseil National de lutte contre le Sida procède depuis quelques  jours à la Revue finale du Plan stratégique National de lutte contre le Sida (PSN 2018-2022).

Cette démarche qui se déroule  à travers les 14 régions du pays permet d’évaluer la mise en œuvre et les performances pour les périodes allant de 2018 au premier semestre 2022.

C’est une occasion pour les autorités régionales ainsi que tous les acteurs impliqués, de relever des insuffisances, s’il y a lieu, de retenir les leçons apprises et les bonnes pratiques.

Ainsi les différents ateliers vont permettre le partage des bilans financiers des activités déroulées  de même que les performances, par composante, obtenus depuis 2018.Les recommandations  issues de ces différentes rencontres seront déterminantes dans l’élaboration du prochain PSN prévu sur  la période 2023-2027.

Redynamisation de la riposte transfrontalière Sénégal- Gambie-Guinée-Bissau : Un nouveau plan d’action transfrontalier envisagé

Initiée en 2015, la plateforme de la riposte transfrontalière Gambie, Sénégal, Guinée-Bissau poursuit ses activités. Les différents acteurs de la lutte contre le Sida dans ces trois pays ont adopté après une rencontre de deux jours une série de mesures en ce sens.

Dans le but de s’adapter à l’air du temps, et faciliter les échanges, une plateforme multimédia a été mise en place. Elle devra être validée et étendue à toutes les parties prenantes de la riposte transfrontalière en plus d’une mise à jour des cartographies des sites et des prestataires.

Il est prévu en outre, d’identifier les activités transfrontalières dont le financement est déjà acquis comme le projet FEV de ENDA en plus d’une collaboration avec Expertise France ou FHI 360,voire la CEDEAO.

Un nouveau plan d’action est aussi envisagé. Il sera le produit de réflexions sur les différentes activités communes identifiées et retenues. Ce plan d’action devra par la suite être présenté aux différents bailleurs qui pourront  le valider et identifier les activités dans lesquelles elles veulent s’impliquer.

Un comité médical technique transfrontalier pour la prise en charge des personnes vivant avec  le VIH et des populations-clé sera aussi créé.  Cette instance devra se réunir de façon trimestrielle  et ses membres pourront procéder à des échanges sur la situation dans  les localités concernées.

Par ailleurs il est prévu de revoir le cadre statutaire de façon à permettre l’ouverture de la plateforme à d’autres pays entre autres la Mauritanie, voire le Mali ou la Guinée-Conakry.

Riposte transfrontalière contre le VIH : Gambie, Guinée-Bissau et Sénégal partagent expériences et stratégies.

C’est par un partage d’expérience sur les stratégies et les résultats  des pays en matière de populations-clés et droits humains  qu’a débuté l’atelier de redynamisation de la plateforme transfrontalière pour la prise en charge du VIH en en Gambie- Guinée-Bissau-Sénégal.

Une occasion de constater  que les similitudes socioculturelles entre ces différents pays se retrouvent aussi dans les défis liés à la riposte contre le VIH : stigmatisation, discrimination, insuffisance de ressources domestiques  et  de données fiables entre autres.

La représentante du SNLS de Guinée Bissau a insisté par ailleurs sur l’instabilité politique dans ce pays qui entraine un recommencement quand un nouveau pouvoir s’installe. Une situation qui a une incidence sur la pérennité des programmes et stratégies mis en place et une incidence certaine sur les décès pour cause de VIH.

ANCS,Onusida;CNLS(Sénégal)SNLS(Guinée-Bissau)NAS(Gambie)représentés par leurs différentss

Usman Badji, représentant de la NAS (équivalent du CNLS) a lui attitré l’attention sur l’ouverture du nouveau pont sur la  transgambienne  et son incidence sur les déplacements des populations plus importants parce que plus faciles.

Dr Safiatou Thiam du CNLS a surtout mis en exergue les conséquences encourageantes du renforcement du système communautaire avec pour exemple, la démédicalisation de la prise en charge. Toutefois souligne-t-elle, il s’agit de prendre en considération le développement des Réseaux Sociaux rendant plus difficile la maitrise de la prostitution, clandestine en particulier.

L’atelier de deux jours qui réunit les différents acteurs de la riposte des trois pays vise à renforcer la collaboration afin d’assurer une continuité des soins tout réduisant les inégalités pour mettre fin au Sida.

Takhawou Khaléyi : La campagne qui met l’enfant vivant avec le VIH au centre de la riposte

Le Conseil National de Lutte contre le Sida a lancé le 20 Juin 2022 la campagne takhawou khaléyi. Une initiative destinée à collecter des fonds pour assurer la prise en charge des enfants vivant avec le VIH.

Cette catégorie, en dépit des résultats excellents obtenus en matière de riposte contre le VIH, reste quelque peu oubliée. En effet, sur « 4000 enfants vivant avec le VIH au Sénégal, 1661 ont été testés et placés suis traitement, soit 04 sur 10 », Comme l’a rappelé la Secrétaire Exécutive du CNLS. Dr Safiatou Thiam ajoute, pour souligner la pertinence de cette initiative, que les conditions socio-économiques des parents est à l’origine quelques fois de cette situation. Cette situation a une incidence sur le respect des rendez-vous et aussi l’alimentation correcte des enfants vivant avec le VIH si ce n’est leur transport vers les structures  de prise en charge.

Une solution reste donc de mobiliser et impliquer le secteur privé et les bonnes volontés pour financer et soutenir la lutte contre le  Sida en s’appuyant sur la communication et la mobilisation de fonds.

Cette position est celle de l’état, qui, à travers le Directeur Général de la Santé, Barnabé Gningue qui prévient contre les « résistances qui risquent de plomber la riposte .Ce qui démontre de son avis, l’urgence de s’attaquer aux déterminants d’ordre socioéconomiques.

La culture et le patrimoine africains au centre de la réunion des experts de AWA

Les Experts des États membres de L’Observatoire du Sida en Afrique (AIDS Watch Africa, AWA ) se réunissent depuis ce Mardi 14 Juin 2022 pour une durée deux jours.

 

L’objectif de la réunion est de « tirer parti de la culture et du patrimoine africains pour accélérer les actions visant à mettre fin au sida, à la tuberculose et à éliminer le paludisme d’ici 2030 ».

Dr Safiatou Thiam, Secrétaire Exécutive du CNLS a participé à cette rencontre qui  est à situer dans le cadre de la promotion d’un leadership responsable et des actions  de suivi. L’observatoire organise ainsi chaque année une réunion consultative  avec les experts des États membres de l’Union Africaine pour délibérer sur des questions politiques  clés et préparer un rapport  qui sera présenté aux Chefs d’État et de gouvernement lors de l’assemblée de l’UA en  2023.

 

AWA est une entité statutaire de l’Union Africaine qui a pour mandat de diriger les efforts de plaidoyer, de responsabilisation et de mobilisation des ressources pour faire avancer une riposte africaine solide et mettre fin au sida, à la tuberculose et au paludisme d’ici 2030.

Des journalistes à l’école du traitement des informations liées au VIH et aux droits humains

Une trentaine de journalistes venant de Dakar et des régions de Kolda, Saint-Louis, Sédhiou et Ziguinchor prennent part à un atelier national de formation sur la production de contenus et le traitement des informations sur le VIH et les droits humains, une rencontre ouverte jeudi à Mbour.

 

Cet atelier vise à développer chez ces professionnels de l’information, la capacité d’analyse et de prévision des milieux, des situations et des enjeux de la lutte contre le VIH/Sida, en prenant en compte les droits des personnes vivant avec la maladie.
« L’ignorance des aspects du milieu et des outils d’analyse empêchent les journalistes d’appréhender les problèmes de leur communauté et de participer activement à la recherche de solutions », explique Enda Santé, la structure initiatrice de l’atelier, dans ses termes de référence.

 

Selon Yacine Cissé, chargée de programme de cette organisation, « un regard critique sur le traitement de l’information sur les sujets sensibles amène à relever, par moments, des éléments de frustration dans les angles d’analyse et le lexique, surtout dans les langues locales qui alimentent en sourdine une stigmatisation ».

 

Les organisateurs attendent de cet atelier qu’il puisse permettre aux journalistes d’acquérir « les notions de base sur le VIH et les droits humains, comprendre les principes d’analyse de l’environnement de production et produire des contenus et traiter des informations sur le VIH et les droits humains ».

 Avec  APS

Réunion régionale sur le VIH/SIDA en Afrique de l’Ouest et du Centre : Placer les droits de l’homme au centre de la réponse.

Une rencontre régionale sur le VIH/SIDA a pris fin à PRAIA au Cap-Vert . Pendant deux jours plus de 20 participants en provenance d’Afrique de l’Ouest et du Centre, d’Europe  et des Etats-Unis.

L’organisation de cet évènement est une initiative  de l’Institut de la Société civile pour la santé en Afrique de l’ouest et du Centre en partenariat avec Onusida.

Cette réunion a permis de souligner l’importance de placer  les droits de l’homme au centre de la riposte contre le VIH/SIDA. Il s’agit de renforcer les mécanismes de protection des droits de l’homme et de veiller au respect de la diversité et la promotion de la lutte contre la discrimination et la stigmatisation.

Les participants insistent par ailleurs sur la nécessité de continuer à œuvrer pleinement pour la pleine intégration des populations identifiées comme les populations les plus vulnérables, et en dehors de la routine des systèmes de santé.

Le Conseil National de Lutte contre le Sida était représenté par Dr Safiatou Thiam la Secrétaire Exécutive.

Davos relance un fonds de 18 milliards de dollars pour lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme

Un fonds mondial pour la santé a levé un tiers des 18 milliards de dollars qui, selon lui, sont nécessaires pour inverser les revers causés par la pandémie de coronavirus et lutter contre le sida, le paludisme et la tuberculose.

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a annoncé mardi sa première contribution du secteur privé en marge du Forum économique mondial, à Davos.

L’engagement de 10 millions de dollars de Comic Relief US débloque un engagement de 20 millions de dollars de la part de la Fondation Bill & Melinda Gates.

Le fonds s’est fixé un objectif de collecte de fonds 2024-2026 de 18 milliards de dollars. Le président américain Joe Biden, qui accueillera une prochaine conférence, a déjà annoncé un engagement de 6 milliards de dollars.

Les perturbations des soins de santé causées par le COVID-19 dans le monde ont entraîné des inversions dans les tests et le traitement des trois maladies mortelles, a déclaré le Directeur Exécutif Peter Sands.

« La réalité est que la nécessité de repousser ces maladies ne disparaît pas. La situation s’est aggravée », a déclaré Sands à Reuters.

L’environnement des donateurs avait également radicalement changé depuis 2019, lorsque le fonds avait atteint un objectif de 14 milliards de dollars.

Sands a déclaré que la pandémie, la guerre en Ukraine et les vents contraires économiques croissants avaient un impact sur les investissements. Les gouvernements sont en transition en ce qui concerne les allocations budgétaires pour COVID-19 et certains engagent également des fonds pour aider l’Ukraine.

Les dons du secteur privé sont également touchés par les récentes pertes du marché.

« C’est une période difficile pour collecter de grosses sommes d’argent », a déclaré Sands.

Charge virale chez les personnes vivant avec le VIH : Une étude signale des limites et propose des solutions

  1. Des études récentes ont montré des limites à la mesure de la charge virale (MCV) chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH).

  2. Une situation qui est la conséquence de difficultés structurelles (insuffisance de réactifs et de personnel, transcription et rendu des résultats mise à jour des dossiers médicaux. A terme l’atteinte des 3×95 pourrait s’en ressentir.

  3. Actuellement, sur la base des données de l’ONUSIDA de 2019, les progrès nationaux au Sénégal pour atteindre les trois objectifs 95 sont : 71% des personnes séropositives connaissent leur statut sérologique ; 70% des personnes séropositives reçoivent un traitement antirétroviral ; et 57% de ceux qui sont sous traitement antirétroviral ont leur charge virale supprimée (<1000 copies/ml).

  4. C’est ce que confirme « l ’Analyse du processus de la mesure de la charge virale du VIH chez les PVVIH dans les districts de Dakar Ouest, de Dakar Sud et de Mbour au Sénégal ».Une étude présentée au cours de la réunion mensuelle des partenaires techniques et financiers du CNLS du 16 Mai 2022. Une initiative qui a permis d’analyser les différentes étapes du processus de la MCV du VIH chez les PVVIH et d’identifier les goulots d’étranglement entravant ce processus.

  5. Des solutions ont été proposées. Il s’agit, entre autres, de renforcer les capacités des agents de laboratoire sur la réalisation de la  charge virale et d’appuyer l’appui à l’achat de réactifs. L’étude suggère aussi de mettre en place un réseau de réalisation, de la charge virale ainsi que le transport des prélèvements et le rendu des résultats.

Enfants vivant avec le Vih ou atteints de cancer : Les footballeurs du PSG sur le terrain caritatif

De grandes stars du PSG et de nombreux artistes et invités ont participé à une soirée de gala, jeudi 12 Mai 2022. Une initiative de l’Association For Hope, cofondée par le footballeur Idrissa Gana Guéye.

L’événement était destiné à récolter des fonds en vue de la prise en charge d’enfants vivant avec le VIH ou atteints de cancer au Sénégal. Le Conseil National de Lutte contre le Sida était représenté à cette soirée par sa Secrétaire Exécutive Dr Safiatou Thiam.

Une vente aux enchères regroupant de nombreux lots  a permis aux organisateurs de récolter autour d’un million d’euros, (650 millions cfa): des maillots dédicacés de Lionel Messi, Marco Verratti, Keylor Navas ou encore Karim Benzema ainsi que d’autres objets symboliques, tels que des crampons portés par Sadio Mané ou la  paire de lunette du chanteur Gims.

Idrissa Gana Guéye, milieu du Paris Saint-Germain a fondé, en juin 2021, l’association « For Hope » (pour l’espoir).

Elle intervient en France et au Sénégal dans les domaines de l’alimentation, l’éducation, la santé, le développement durable et l’environnement.

Prise en charge des enfants vivant avec le VIH: L’Association For Hope s’engage pour la bonne cause

L’association « For Hope », cofondée il y a un an par Idrissa Gueye, va organiser ce jeudi  12 Mai , un gala afin de lever des fonds. L’objectif est de  financer des programmes d’aide à destination d’enfants africains atteints du VIH et du cancer.

Le CNLS, à travers sa Secrétaire Exécutive sera représenté à cette soirée. Une occasion qui sera saisie pour relancer la campagne de mobilisation de ressources pour la prise en charge des enfants vivant avec le VIH.

L’Association « For Hope » mène des actions en France et au Sénégal autour de l’éducation, la santé, l’environnement et l’alimentation. Une vente aux enchères va permettre de lever des fonds afin de financer des programmes d’aides à destination d’enfants africains atteints du VIH et du cancer.

AFRAVIH 2022 : « Faire de la santé sexuelle un droit universel distinct de la santé reproductive

L’Afravih, la plus grande conférence internationale francophone sur le VIH, les hépatites, la santé sexuelle et les infections émergentes, a tenu sa 11e édition en format présentiel dans la ville de Marseille du 6 au 9 avril 2022. Carrefour essentiel pour le monde francophone du Nord et du Sud, l’événement a réuni de nombreux-ses chercheurs-ses et activistes. Au total, 450 résumés issus de 38 pays ont été présentés.

À l’occasion de la 11e conférence internationale francophone Afravih 2022, les organisateurs de cet événement se sont associés pour lancer un Appel aux politiques et à la communauté internationale. Il a pour objectif que soient mobilisés « tous les moyens nécessaires pour faire de la santé sexuelle un droit universel distinct de la santé reproductive ». Pour les initiateurs de cet appel, le texte vise à affirmer que « le déploiement d’une offre de santé sexuelle doit être appuyé politiquement et soutenu financièrement car elle est le pilier d’un meilleur accès aux soins pour toutes et tous, en particulier à travers le système de santé communautaire.

Cet appel invite ainsi la communauté internationale à reconnaitre l’importance de la santé sexuelle en mettant en place les moyens nécessaires pour que chacun bénéficie du droit à un bien-être physique. Cela passe par une promotion  des actions qui visent des changements structurels. Et enfin il s’agit d’augmenter l’offre en santé sexuelle dédiée aux populations clé de l’épidémie à VIH.

Avec seronet

AFRAVIH 2022 : Marseille accueille les acteurs francophones de la riposte au VIH

La 11e Conférence Internationale Francophone VIH/Hépatites/Santé sexuelle/Infections émergentes débute à Marseille ce 06 Avril 2022.

AFRAVIH réunit chaque année les acteurs francophones de la lutte contre le VIH. Cette conférence permet ainsi de réunir des dizaines de médecins, pharmaciens,  ou associatifs qui s’activent dans la prise en charge des patients ou dans la recherche sur  le Sida.

L’édition de Marseille se tient dans un contexte répit dans la propagation de la Covid 19.Une pandémie qui a participé à fragiliser davantage les personnes vivant avec le VIH au cours des deux dernières années.

Dans le même temps, on assiste à une augmentation vertigineuse des cas d’hépatites B, en particulier dans les pays pauvres et ou le traitement antiviral, n’est pas toujours disponible.

On dénombre pour Afravih une forte production, soit 714 résumés soumis au total , 450 résumés acceptés, 96 résumés sélectionnés pour une présentation orale 354 résumés sélectionnés comme poster.

Afravih 2022 s’achève le 09 Avril prochain.

Shula Ndiaye, ambassadrice de la lutte contre le VIH : « Parler ,encore, et plus du sida »

L’artiste Shula Ndiaye, récemment désignée par le CNLS, ambassadrice de  la lutte contre le VIH, a visité le centre de traitement ambulatoire(CTA) situé à l’Hôpital Fann et le siège de l’association de femmes vivant avec le VIH(Aboya) à Guédiawaye.

Une façon pour la chanteuse de « s’imprégner de la réalité du VIH » comme elle le dit. Une occasion de rencontrer d’abord la coordonnatrice du CTA mais aussi le médecin de prise en charge, l’infirmier, les techniciens de laboratoire et le pharmacien. L’historique du VIH  au Sénégal a été dressé à l’ambassadrice  en même temps que les activités du CTA  mis en place en 1998 et qui a déjà pris en charge plus de 4500 patients.

Un rencontre avec des femmes vivant avec le VIH a, par la suite, permis d’entendre de vive voix des témoignages  sur leur parcours et leur façon de vivre avec le VIH.

L’artiste Shula ndiaye a dit : « avoir passé l’une des journées les plus enrichissantes de sa vie » après avoir constaté de près la réalité du VIH tout en se désolant « des préjugés qui entourent le Sida et de la stigmatisation que subissent les personnes vivant avec le VIH » : D’où sa promesse de se faire le relais inconditionnel de la lutte contre le sida à travers la communauté en général, artistique, en particulier.

Genre et violences basées sur le genre : les cadres de coordination au niveau local et national formés.

Le CNLS et Onu femmes poursuivent leur collaboration dans le cadre du projet d’appui à la mise en œuvre des activités de prévention du VIH/Sida et de la prise en charge des femmes et files vivant avec le VIH/Sida.

Après une formation sur la transformation de céréales la semaine dernière, une nouvelle formation a débuté au CNLS, cette fois destinée aux cadres de coordination de la  riposte. Le but est de leur permettre d’identifier des besoins, de planifier et de mettre en œuvre des activités destinées à corriger les inégalités et de combattre la discrimination basée sur le genre. Cette situation constitue un obstacle à l’intégration de cette classe sociale dans les sphères économiques ou à leur accès aux services de santé. Cela, en plus des difficultés liées à la pauvreté ou à l’obtention d’aide ou d’assistance juridique en cas de besoin.

Ce renforcement de capacités devra aussi contribuer  à améliorer la planification stratégique dans la lutte contre le VIH et la qualité de l’offre de services PVVIH victimes de violences.

PROJET EVA 4 SENEGAL :RENFORCER LA RÉPONSE COMMUNAUTAIRE À L’ÉPIDÉMIE DU VIH

Le Réseau Enfants et VIH en Afrique a initié un nouveau projet visant à renforcer et améliorer la qualité de la prise en charge des enfants vivant avec le VIH. La réunion mensuelle des partenaires techniques et financiers du CNLS a permis d’en savoir davantage sur ce projet.

Le constat est fait que plusieurs obstacles ont un impact sur le manque de traitement  contre le VIH. On retient  ainsi l’insuffisance de l’accès aux soins ou de la prise en charge nutritionnelle ou psychologique en plus du manque de formation des professionnels de la santé.

La nouvelle initiative de EVA 4 est ainsi de contribuer  à l’amélioration du taux de dépistage et de la qualité de la prise en charge globale pédiatrique du VIH .

L’atteinte de cet objectif passe par un renforcement des capacités du personnel de santé en  matière de diagnostic, de soins et d’accompagnement des enfants et adolescents vivant avec le VIH. Dans le même temps il faudra améliorer l’accès aux soins des enfants et adolescents vivant avec le
VIH et leurs familles.

A terme ,ce projet de EVA 4 va permettre d’améliorer les connaissances autour du diagnostic et d’atténuer les facteurs qui ralentissent le dépistage.

Diverse activités sont au programme de EVA4 telles des activités de renforcement de capacités, une dotation en équipement des sites de prise en charge ou un appui a la réalisation de la charge virale entre autres

La sexualité des adolescents vivant avec le VIH au Sénégal, entre norme sociale et secret de famille

En Afrique, les défaillances des programmes de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant pendant la grossesse conduisent à un nombre encore assez élevé de naissances d’enfants porteurs du VIH. Dans le même temps, avec la généralisation des programmes de traitement par les médicaments antirétroviraux (ARV) et la prise en charge médicale précoce des enfants nés avec VIH, le nombre d’adolescents vivant avec le VIH augmente progressivement. Au Sénégal, les 13-19 ans représentent environ 36 % des 6 700 de moins de 20 ans vivant avec le VIH (estimations, Spectrum 2018.

À l’adolescence, se pose pour eux – et leur famille – la question de l’entrée dans la sexualité : quelles sont les contraintes auxquelles les adolescents et leur famille doivent faire face ? De quels soutiens ou accompagnements peuvent-ils bénéficier pour gérer cette période délicate de leur vie ?

Une étude anthropologique, visant à décrire et analyser les dimensions socioculturelles et organisationnelles de la prise en charge médicale et sociale des enfants et adolescents vivant avec le VIH en milieu rural, a été réalisée au Sénégal en 2020–2021.

Source: theconversation.com

3e cycle du Nouveau Modèle de Financement du Fonds Mondial(NFM3) : Le bilan un an après.

Le Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS) et ses partenaires dressent le bilan, un an après le lancement  du Programme d’accélération du contrôle du VIH pour mettre fin à l’épidémie du Sida d’ici 2030.

29 sous récipiendaires (Régions médicales, secteurs ministériels organisation de la société civile entre autres) vont, pendant trois jours, passer à la loupe les plans d’action sectoriels des activités de l’année 2021.

Cet exercice va permettre l’analyse de la mise en œuvre des plans d’action sectoriels du NFM3 et du C19RM de l’année 2021 dans le but de garantir une meilleur performance du programme.

Cela passe par le partage et la validation des données programmatiques et financières en faisant le point sur le taux d’exécution des activités prévues dans le plan.

Le 3e cycle du Nouveau Modèle de Financement (NFM3) va se dérouler jusqu’en Décembre 2023 et vise à réduire de plus de 80% les nouvelles infections à VIH ,et de plus de 82% ,les décès liés au sida .

Rapport GAM 2022 : le processus d’élaboration enclenché

L’atelier de lancement du rapport GAM 2022 s’est tenu au siège du CNLS.

Le Sénégal produit de façon régulière, chaque année un rapport national  sur les progrès réalisés dans la riposte au VIH. L’élaboration de ce rapport, sous l’égide du CNLS, se  déroule selon un processus inclusif et participatif.

Ainsi un autre atelier va concerner la société civile  sui pourra dire son point de vue sur les différents objectifs d’engagement.

D’autres  étapes du processus vont précéder la soumission du rapport prévue le 31 Mars 2022 : des données devront être collectées, complétées et validées avant la saisie dans l’outil en ligne.

Les données obtenues vont permettre de formuler des recommandations, entre autres à  l’endroit des acteurs politiques.

7éme reconstitution des fonds pour le Fonds Mondial : Les acteurs de la Société Civile mènent le plaidoyer.

La Société Civile sénégalaise ne compte pas être en reste en ce qui concerne la septième reconstitution des ressources du Fonds Mondial.

Suite au ciblage du Sénégal par le Fonds Mondial  pour faire partie  des pays qui vont porter le plaidoyer en vue de mobiliser des ressources, le Comité de suivi chargé de  coordonner la mise en œuvre de ce plan  d’action au nom de la société civile s’est ainsi réuni.

Une occasion de partager les informations liées à la campagne, mais aussi de discuter et partager l’impact de 20 années d’investissement dans la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme mais aussi sur les questions de droits humains.

La Secrétaire Exécutive du CNLS a saisi l’opportunité pour noter le : « recul des nouvelles infections, l’accès aux antirétroviraux, la détection et la mise sous traitement systématique des cas de tuberculose, la vulgarisation des moustiquaires imprégnées ». Une façon pour Dr Safiatou  Thiam de résumer les grandes avancées obtenues grâce à l’appui du Fonds Mondial dans la lutte contre ces trois maladies depuis sa mise en place en 2002.

 

En outre, en dehors du plaidoyer en faveur d’un accroissement des financements locaux. Elle a appelé les divers acteurs de la  Société Civile à travailler à assurer la pérennité de leurs organisations.

 

Les organisations de la Société Civile, de concert avec leurs homologues du Rwanda, du Kenya, du Congo et d’Afrique du Sud entendent ainsi dérouler dans leurs pays respectifs, une série d’activités préparatoires.

 

L’idée est de faire le bilan de 20 ans d’actions du Fonds Mondial, de planifier et soutenir les activités nationales dans les 05 pays hôtes et de mettre au point une stratégie de campagne.

Septième reconstitution des ressources du Fonds mondial : Cinq présidents africains donnent le coup d’envoi de la campagne du Fonds mondial visant à recueillir 18 milliards de dollars US

Les Présidents de la RDC, du Kenya, du Rwanda, du Sénégal et de l’Afrique du Sud se joignent à d’autres dirigeants mondiaux ainsi qu’à des représentants des communautés, des organisations de la société civile et des partenaires du secteur privé pour lancer la campagne de la septième reconstitution des ressources du Fonds mondial.

Un investissement de 18 milliards de dollars US permettrait de sauver 20 millions de vies, d’abaisser la mortalité du VIH, de la tuberculose et du paludisme de 65 % et de renforcer les systèmes de santé pour mieux se préparer aux pandémies.

Ces chefs d’État exhortent le monde entier « à faire, comme eux, preuve d’audace pour atteindre un objectif ambitieux : mettre fin au VIH, à la tuberculose et au paludisme d’ici 2030 et renforcer les systèmes nationaux de santé en vue des futures ripostes aux pandémies. »

 « Face aux répercussions catastrophiques du COVID-19 sur la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, il n’y a pas d’équivoque : soit nous augmentons le financement, soit nous abandonnons tout espoir de mettre fin à ces épidémies d’ici 2030, a déclaré Peter Sands, Directeur Exécutif du Fonds mondial. »

Le Fonds Mondial qui par ailleurs, peut compter sur le soutien sans faille du président Macky Sall. Il a, appelé tous ses partenaires à « travailler ensemble pour vaincre le Sida, la Tuberculose et le paludisme».

Le Président des États-Unis, Joe Biden, accueillera la septième Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial plus tard dans l’année 2022.

Prise en charge des pvvih : Une étude ouvre la voie à une diminution des coûts du traitement antirétroviral

Les médicaments antirétroviraux permettent de limiter la charge virale dans l’organisme des personnes infectées et de les maintenir en bonne santé, ainsi que d’empêcher la transmission du VIH à leurs partenaires.

 

De nombreux projets cherchent, depuis plusieurs années, à alléger le quotidien des patients séropositifs et à réduire le coût de leur traitement tout en maintenant le virus en sommeil.

 

Une étude de l’ANRS publiée cette semaine permet d’espérer la imitation de la toxicité médicamenteuse à long terme  et l’amélioration de l’observance au traitement.

 

Source : france24

     

Prévention et prise en charge des femmes et filles vivant avec le VIH : Le CNLS et ONUFEMMES annoncent un projet.

Le CNLS, en collaboration avec ONUFEMMES, a initié un projet destiné à appuyer la mise en œuvre des activités de prévention du VIH et de prise en charge  des femmes et filles vivant avec le VIH.

Au Sénégal, un examen de la situation du VIH permet de remarquer une nette prédominance de la pandémie au niveau des femmes. Les chiffres sont assez illustratifs. La prévalence du VIH chez les personnes âgées  de 15 à 49 ans, montre que 21.180 femmes sont touchées contre 14.320  hommes.

 

Des inégalités qui se traduisent ainsi par des difficultés d’accès aux soins, par la discrimination  ou à travers des obstacles juridiques.

Une réunion des partenaires techniques et financiers du CNLS a permis d’évoquer ce projet. Une  initiative qui devrait ainsi permettre de contribuer à l’intégration du genre dans les stratégies et mécanismes de la riposte.

La présentation du projet insiste par ailleurs sur le renforcement  de la protection contre les violences et l’autonomisation des femmes et filles vivant avec le VIH.

Les structures impliquées dans la mise en œuvre du projet comptent de ce fait, toute une série d’actions : de  l’organisation des sessions de formation sur le genre à un appui pour le renforcement de capacités des prestataires dans la prise en charge des femmes et filles vivant avec le VIH.

Réduire les inégalités passe aussi par une communication de proximité pour renforcer l’accès des femmes et files à l’information en matière de prévention et de protection contre le VIH en encourageant l’implication, des hommes dans la prévention et la protection des femmes vulnérables.

L’autonomisation des femmes est aussi au programme à travers la formation en transformation des céréales, la fabrication de savons ou des activités avicoles.

Luc Montagnier, codécouvreur du virus du sida et Prix Nobel de médecine, est décédé

Il restera comme l’une des figures de la recherche sur le Sida. Le professeur Luc Montagnier est décédé mardi soir à l’âge de 89 ans,

Né  en 1932, Luc Montagnier suit des études de médecine et de sciences, avant d’être nommé dans les années 50 comme assistant à la faculté des Sciences de Paris. En 1960, il entre au CNRS puis commence à effectuer des stages en Grande-Bretagne dans des laboratoires de virologie. Douze ans plus tard, le chercheur prend à Paris la direction de l’unité d’oncologie virale de l’Institut Pasteur.

L’œuvre majeure de sa vie est la codécouverte du virus du Sida en 1983, qui lui vaudra un prix Nobel de Médecine en 2008, qu’il partage notamment avec la professeure Françoise Barré-Sinoussi.

Le 20 mai 1983, l’Institut Pasteur publie dans la revue Science, la première description du virus responsable du sida baptisé dans un premier temps « Lymphadenopathy Associated Virus » ou LAV.

 Parallèlementles recherches visent à prouver le lien entre le virus découvert et la maladie du sida, notamment en démontrant une corrélation entre la présence d’anticorps chez les malades et celle du virus. Fin 1983, la preuve est faite : le rétrovirus humain LAV, finalement appelé Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH), est bien l’agent du sida. En janvier 1985, paraît dans la revue Cell un article sur le séquençage du virus LAV. La même année, « Diagnostics Pasteur », à la suite des travaux effectués par les équipes pasteuriennes, met au point le premier test de dépistage du VIH.

Dans sa carrière Luc Montagnier a été l’auteur ou le co-auteur de 350 publications scientifiques et de plus de 750 brevets. Il a également de nombreux prix, dont la médaille d’argent du CNRS, le prix Korber ou encore Lasker1986. Le professeur a également été fait Commandeur de l’Ordre national du mérite et Grand Officier de la Légion d’honneur.