Lutte contre le sida : Les juges d’application des peines sensibilisés
Grâce aux efforts consentis par le Sénégal dans la lutte contre le sida, la prévalence de l’épidémie est en baisse progressive depuis 2005, passant de 0,7 à 0,3 %.
« Les nouvelles infections sont en baisse régulière dans notre pays, passant de 5 165 en 2005 à 1 238 en 2020, soit une baisse de 76 %. Aujourd’hui, sur l’estimation de près de 40 000 PVVIH, 77,2 % étaient régulièrement suivies et mises sous traitement ARV. Ces chiffres sont deux fois plus faibles chez les populations clés les plus exposées au risque VIH », informe Dr Safiatou Thiam, Secrétaire Exécutive du Conseil National de lutte contre le sida (CNLS).
Tester, traiter et protéger les populations vulnérables
Malgré les avancées majeures obtenues par le Sénégal dans sa riposte contre le sida, la prévalence du VIH reste très élevée chez les populations clés les plus exposées au risque VIH.
« Ces populations, avec leurs partenaires et leurs enfants, ont moins d’accès aux services de dépistage et de traitement. Ces populations sont parmi les HSH, les PS, les CDI et les détenus au Sénégal.
Pour une maîtrise de la dynamique de cette pandémie, ces groupes doivent être informés, doivent recevoir des services de prévention. Ils doivent être testés et traités pour être protégés et ne plus transmettre le VIH« , explique Dr Thiam.
C’est dans ce sens que les juges d’application des peines ont été sensibilisés sur les avancées en matière de prise en charge médicale des consommateurs de drogues et sur la réduction des risques.
Et dans le souci de réduire les inégalités, de lutter contre la stigmatisation et les discriminations, et de créer un environnement favorable à la réduction des nouvelles infections à VIH, les acteurs insistent sur le respect du droit à la santé, de la dignité humaine, de la vie privée, du consentement libre et éclairé des personnes, de la confidentialité.
D’ailleurs, le Sénégal s’est engagé à éliminer les barrières juridiques et réglementaires qui, entre autres, freinent l’accès à la prévention, aux traitements, aux soins et au soutien efficace contre le VIH, assure Dr Thiam.
« La recrudescence du phénomène est de plus en plus accrue et cela représente une menace pour la gouvernance, la stabilité, la croissance économique et la santé publique dans notre pays. Il est donc important de réfléchir en concertation avec toutes les parties prenantes dans la gestion du phénomène de la drogue, pour trouver des solutions aux problèmes juridiques, sanitaires et sociaux que pose cette problématique », insiste le Directeur des Affaires criminelles et des Grâces, représentant du ministre de la Justice, garde des Sceaux.
Avec Seneweb
Sida : Premiers résultats « prometteurs » pour un vaccin à ARN messager
Un vaccin contre le sida utilisant la technologie de l’ARN messager (la même que certains vaccins contre le Covid 19), a montré des premiers résultats prometteurs chez les animaux, ont annoncé des chercheurs américains, jeudi 09 Décembre 2021.
Administré à des macaques, le vaccin s’est révélé sûr et le risque d’infection par exposition a été diminué de 79 %. Il réclame toutefois des améliorations avant de pouvoir être testé sur les humains.
Des effets secondaires modérés
« Malgré quasiment quatre décennies d’efforts de la communauté scientifique mondiale, un vaccin efficace pour prévenir le VIH reste un objectif insaisissable », a déclaré dans un communiqué l’immunologue Anthony Fauci, coauteur de l’étude et par ailleurs conseiller de la Maison Blanche sur la crise sanitaire. « Ce vaccin expérimental à ARN messager combine plusieurs caractéristiques qui pourraient surmonter les défaillances d’autres vaccins expérimentaux contre le VIH, et représente ainsi une approche prometteuse », a ajouté le directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses (NIAD) américain.
Des scientifiques de cet institut ont mené ces travaux en collaboration notamment avec des chercheurs de Moderna, l’entreprise américaine à l’origine de l’un des vaccins les plus utilisés contre le Covid-19. L’étude a été publiée jeudi dans la prestigieuse revue Nature. Le vaccin a d’abord été testé sur des souris, puis sur des macaques rhésus. Ceux-ci ont reçu de multiples doses de rappel sur une période d’un an. Malgré de hautes doses d’ARN messager, le produit a été bien toléré, provoquant des effets secondaires modérés, comme la perte temporaire d’appétit. A la 58e semaine, tous les macaques avaient développé des niveaux d’anticorps détectables.
www.lesoir.be
Journée Mondiale Sida : Réduire les inégalités et parier sur les jeunes.
Le Sénégal a célébré la journée mondiale de lutte contre le Sida le 01 Décembre 2021, comme partout à travers le monde. Le thème de cette édition attirait l’attention sur la nécessité de « mettre, fin aux inégalités, fin au Sida, fin aux pandémies ».
Le Conseil National de Lutte contre le Sida et ses partenaires ont ciblé la jeunesse pour mener la sensibilisation, avec l’objectif de mettre fin au Sida à l’horizon 2030.
Si des avancées sont obtenues dans la lutte contre le Sida, un bémol existe quand il s’agit des enfants vivant avec le VIH. Seulement 51% parmi eux ont débuté leur traitement. Des résultats qu’il faut corriger en supprimant les barrières qui empêchent les enfants et les adolescents d’accéder aux services de prévention et de soins, d’après le message du CNLS lu pour cette occasion. Une situation qui résulte souvent de difficultés économiques des parents ou des tuteurs d’ « enfants innocents». Le CNLS compte faire de la cause des enfants vivant avec le VIH, une cause nationale. La situation des enfants qui ne fait pas perdre de vue d’autres contraintes dans la riposte. Selon la Secrétaire Exécutive du CNLS « il faut des moyens et nos ressources sont financées à 80% par l’extérieur et 20% par le Sénégal»
Le représentant du Ministère de la Santé et de l’Action sociale a aussi saisi l’occasion pour attirer l’attention sur les obstacles que constituent la discrimination et la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH. Professeur Cheikh Tidiane Ndour cite aussi le faible engouement pour le dépistage de la part des populations. Une situation qu’il urge de corriger pour atteindre les objectifs fixés à l’horizon 2030.
Cette journée du 1er Décembre 2021 a été le couronnement d’une série d’activités initiées par les jeunes du CNLS en collaboration avec les partenaires. Un hommage appuyé leur a été rendu.
Journée Mondiale de lutte contre le Sida : La jeunesse l’atout majeur du CNLS dans la riposte
Les jeunes du CNLS et leurs partenaires ont été à l’honneur à l’occasion de la célébration de la 33é édition de la Journée Mondiale Sida.
L’organisation de l’événement leur a été confiée et le point d’orgue a été la tenue de plusieurs panels en prélude à la célébration officielle. Divers aspects de la riposte ont ainsi été passés en revue :de la connaissance du VIH à la lutte contre la discrimination , en passant par un plaidoyer en faveur de la campagne de mobilisation de fonds pour la prise en charge des enfants atteints de VIH.
Soutenir, oui. Juger, non
Une analyse de la situation de la perception du VIH montre une certaine méconnaissance de la maladie. Le VIH reste encore associé à la mort, ou à la conséquence de comportements inadéquats. Les jeunes initiateurs des panels ont ainsi noté un relatif manque de communication entre parents et enfants, à cause d’une certaine pudeur. Et pourtant, combattre le Sida, c’est d’abord le connaitre. A cette occasion une communication plus soutenue est à souhaiter. Il revient ainsi aux jeunes de relayer les informations nécessaires auprès de leurs pairs dans les quartiers, à l’école, ou surtout en tirant le plus grand profit des réseaux sociaux qu’ils fréquentent régulièrement . Une façon de lutter contre les fausses informations qui y sont véhiculées sur le VIH. Il s’agit de « briser les tabous » en matière d’éducation sexuelle des enfants de leur avis.
« Je suis jeune, je vous soutiens »
Des témoignages de plusieurs jeunes vivant avec le VIH ont aussi permis de constater les dégâts causés par la discrimination et la stigmatisation . Une situation qui résulte de méconnaissances profondes du VIH/Sida. Un phénomène qui pousse les jeunes porteurs de VIH, soucieux de cacher leur statut à s’isoler .C’est le phénomène d’auto-stigmatisation. Le premier combat que la personne vivant avec le VIH devrait mener selon certains intervenants. Ce qui entraine un lot de conséquences notamment au niveau psycho-social. La prise en charge se situe aussi à ce niveau et non seulement à la prise régulière de médicaments « Si le Sida ne nous tue pas, la discrimination s’en chargera » déclare l’un d’eux.
De plus, de leur avis, les mentalités n’ont pas évolué au rythme des découvertes scientifiques majeures intervenues dans la lutte contre le Sida. Ainsi il est scientifiquement prouvé que les personnes vivant avec le VIH, et respectant leur traitement ,en arrivent à ne plus contaminer et ainsi à interrompre la chaine de transmission. Le constat global retenu est une volonté des jeunes de se faire des relais auprès de leurs pairs. La communication sur le Sida devra dorénavant prendre en considération cette cible.
Journée Mondiale Sida 2021 : les jeunes du CNLS à la baguette
Le CNLS a présenté à ses partenaires techniques et financiers les grandes lignes de la journée mondiale SIDA 2021. Cette édition revêt un cachet particulier, car son organisation a été confiée aux jeunes .Ces derniers auront pour rôle de mener auprès de leurs pairs, le plaidoyer de sensibilisation nécessaire à une bonne compréhension des enjeux de la riposte.
Ainsi à coté du thème officiel (Mettre fin aux inégalités, Mettre fin au Sida, Mettre fin aux pandémies) des sous thèmes ont été lancés sous l’égide du CNLS. Ils tournent autour d’une meilleure pris en charge des enfants vivant avec le VIH, d’un accès plus facile aux soins et aux traitements pour tous, et à la remobilisation des communautés et des acteurs de la santé pour en finir avec les pandémies.
Par ailleurs, il est prévu en prélude à l’événement, le déroulement de panels qui vont traiter des connaissances générale sur le VIH/sida, de lutte contre la discrimination des jeunes ,adolescents et enfants infectés ou affectés par le VIH en plus d’un plaidoyer destinés à la campagne de mobilisation pour la prise ne charge des enfants vivant avec le VIH et le tout pour arriver à une génération sans sida.
En parallèle, des émissions sont prévues dans les radios et télévisions pour évoquer les grands enjeux de la riposte contre le VIH.
Célébrée chaque année depuis 1988 la Journée Mondiale Sida est, à travers le monde, l’occasion de battre le rappel des troupes .En cette période de persistance de la Covid 19, le moment est plus que jamais arrivé de remobiliser les acteurs autour de l’objectif mondial d’éradiquer le Sida à l’horizon 2030.
Le CNLS lance le projet VIHeillir
Le Conseil National de lutte contre le Sida a lancé Vendredi 19 Novembre 2021 le projet VIHeillir. Une initiative qui a pour but de promouvoir la prise en charge des maladies chroniques chez les personnes âgées vivant avec le VIH.
De plus en plus de personnes arrivent à vivre le VIH jusqu’ à un âge avancé. Une des conséquences de l’apparition des ARV qui permettent, quand ils ont administrés de façon correcte et régulière, de vivre avec le VIH comme une maladie chronique.
Et avec l’âge d’autres maladies apparaissent différentes du VIH, mais inhérentes au vieillissement de l’individu (hypertension artérielle, diabète, cancer et autres hépatites). Le projet VIHeillir compte permettre l’amélioration des dispositifs de prise en charge des personnes vivant avec le VIH en intégrant la prise en charge de ces maladies sur une durée de trois ans (2021-2023).Le projet VIHeillir intervient sur les sites de l’Hôpital Militaire de Ouakam, du Centre de Traitement ambulatoire de l’Hôpital Fann et du Centre Régional de Recherche et de Formation à la prise en charge clinique de Fann.
Rencontres régionales de concertation avec les religieux : discrimination et stigmatisation passées à la loupe
Dakar a marqué la fin de la première étape de la série de rencontres régionales de concertation avec les leaders religieux en collaboration avec les comités régionaux de lutte contre le Sida.
Cette tournée initiée par le CNLS en collaboration avec l’Alliance Nationale des Religieux et Experts Médicaux(ANREMS) est destinée à sensibiliser les acteurs sur les conséquences de la discrimination et de la stigmatisation des populations clés en ce qui concerne la riposte au VIH. Le but est de créer un environnement favorable à l’accès aux soins dans le respect de la dignité et des réalités sociales et culturelles.
La rencontre de Dakar était présidée par le Gouverneur adjoint de la région de Dakar et la Secrétaire Exécutive du CNLS en présence de nombreux responsables d’associations et de groupements religieux de la région.
Après présentation de la situation globale du VIH au Sénégal et des populations clés, l’accent a été mis sur l’impact négatif de la mise à l’écart de ces différentes catégories sur la lutte contre le Sida,
Les responsables religieux ont par la suite dégagé des pistes de solutions pour contourner ces obstacles à la riposte
Il est nécessaire d’évoquer dans leurs sermons, la tolérance et la solidarité comme le préconisent les livres saints aussi bien la Bible que le Coran. La question de la formation des imams a aussi été évoquée. Une requête que la Secrétaire Exécutive du CNLS promis de prendre en considération.
Un appel au retour à certaine valeurs, aussi bien religieuses que traditionnelles a été lancé, de même qu’une éducation des enfants aux préceptes de la religion.
Par ailleurs, l’ANREMS promet dans la foulée, de vulgariser très bientôt son guide sur le VIH destiné pour l’essentiel aux acteurs religieux.
La tournée du CNLS et de l’ANREMS a déjà rencontré des leaders religieux de 08 régions en attendant de reprendre en Décembre 2021 pour conclure avec les 06 régions restantes.
Journée Mondiale de lutte contre le Sida. Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au sida. Mettre fin aux pandémies
La Journée Mondiale de lutte contre le Sida 2021 est célébrée cette année sous le signe de la lutte pour l’équité à travers son thème (Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au sida. Mettre fin aux pandémies). L’épidémie de Covid 19 qui persiste encore dans de nombreux endroits aura mis à nu, au cours des deux dernières années, de nombreux manquements. L’ONUSIDA évoque des « inégalités flagrantes et qui doivent constituer un signal d’alarme pour qu’à travers le monde, la priorité soit accordée à la réalisation du droit à la santé pour tous. ».Selon cette même source, il est primordial de rectifier le tir pour « mettre fin au Sida, et, du coup, protéger l’humanité contre les autres pandémies ».Il s’agit donc de changer d’orientation et de reconsidérer le financement mondial de la santé qui devra aussi concerner un accès équitable aux médicaments vitaux et aux technologies de santé. La riposte aussi devra être revue et de plus en plus basée sur les Droits Humains.
Cette année le CNLS met les jeunes à l’honneur à travers l’organisation de panels axés sur la problématique de la riposte contre le VIH et du rôle qui devrait leur être dévolu. D’autres rencontres du même type sont prévues en collaboration avec des lycées, collèges et établissements d’enseignement supérieur et professionnels, en prélude à la Journée Mondiale de lutte contre le Sida.
Sommet de l’Afrique de l’Ouest et du Centre sur le Vih: Un appel pour réinventer la réponse à la pandémie de VIH
La rencontre de trois jours à Dakar consacrée à la lutte contre le VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre a pris fin sur un appel. La rencontre était co-organisée par l’ONUSIDA et l’Institut de la société civile sur le VIH et la santé en Afrique occidentale et centrale, sous l’égide du Président du Sénégal, Macky Sall. Il s’est tenu avec le soutien du Luxembourg et de la Fondation Bill et Melinda Gates Les organisateurs ont estimé en effet que pour obtenir une riposte au VIH qui ne laisserait personne au bord de la route, certaines mesures s’avèrent inévitables.
Elargir l’offre de traitement et augmenter les financements
Il est question dans cet appel de renforcer les infrastructures des organisations communautaires et les systèmes de santé des pays grâce à l’adoption de politiques sanitaires adéquates, et à la mobilisation de financements durables. Cela passe par l’élargissement de l’offre de services de traitement et de prévention du VIH par des organisations communautaires en partenariat avec le système de santé publique.
L’appel de Dakar poursuit et propose de mettre à jour les politiques de santé pour les aligner sur les données scientifiques les plus récentes afin de répondre à la pandémie de VIH. Les gouvernements sont invités à revoir leurs politiques sanitaires à la lumière des données scientifiques et des preuves d’efficacité les plus récentes et à adapter les programmes.
Les participants à cette rencontre ont aussi estimé nécessaire d’augmenter de 33% les ressources nationales et internationales consacrées au VIH dans la région d’ici 025 et de supprimer les obstacles financiers à l’accès individuel des personnes vivant avec le VIH aux services de santé. Des études de l’ONUSIDA révèlent que 2,67 milliards de dollars d’ici 2025, soit une augmentation de 33%, garantirait un financement suffisant pour une réponse complète au VIH dans la région.
Placer la réponse au VIH, et la COVID-19, au centre du dispositif pour préparer et répondre à l’émergence possible de futures pandémies
Ces mesures incluent de développer et de protéger le personnel de santé formel et informel, d’informer les décisions par des données scientifiques, de mettre en œuvre des réponses fondées sur les droits et de garantir un accès équitable aux nouvelles technologies médicales.
Ces quatre actions devraient être mises en œuvre au cours des trois prochaines années et permettraient à la région de se rapprocher de l’objectif mondial de 2025, à savoir que 95 % des personnes connaissent leur statut VIH, 95 % des personnes connaissant leur statut VIH commencent un traitement et 95 % des personnes sous traitement soient sous suppression virale. Elles contribueraient à une réduction spectaculaire du nombre de décès liés au sida et de nouvelles infections à VIH dans la région.
« Mettre fin aux inégalités et se mettre sur la voie de l’élimination du sida d’ici à 2030 ».
Au cours du sommet, les gouvernements, les acteurs de la société civile, les organisations dirigées par les communautés, les scientifiques et d’autres partenaires ont examiné les nouvelles données et les progrès réalisés contre le VIH au cours des cinq dernières années et ont pris note de la nouvelle Stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021-2026 de l’ONUSIDA et de la Déclaration politique sur le VIH et le sid« Mettre fin aux inégalités et se mettre sur la voie de l’élimination du sida d’ici à 2030 ».
Riposte contre le VIH au Sénégal : Le président Macky Sall met deux milliards de plus et sonne la mobilisation
Le Sommet Afrique de l’Ouest et du centre s’est achevé sur une note qui remplit d’espoir tous les acteurs de la lutte contre le Sida.
Le Président Macky Sall a révélé son intention d’octroyer deux milliards de plus à la lutte contre le VIH. « Un milliard pour les organisations de la société civile pour la lutte communautaire et un milliard pour alimenter le budget du CNLS pour augmenter la part des personnes vivant avec le VIH prises en charge » a-t-il précisé.
Macky Sall qui présidait la cérémonie de clôture du sommet AOC sur le VIH a aussi promis de sensibiliser ses pairs africains en vue de renforcer le financement de la riposte au VIH.
« Le combat contre le VIH doit rester plus que jamais d’actualité même dans le contexte de la riposte anti-Covid-19 » a poursuivi le président Macky Sall qui rappelle la persistance du VIH qui retient l’attention : sur les 37 millions de personnes vivant avec le VIH, 84% connaissent leurs statuts, 73% ont accès à un traitement et 66% ont une charge virale indétectable. Des données qui cachent des inégalités réelles en ce qui concerne les enfants, les adolescents, les filles et les femmes, couches particulièrement vulnérables de la population.
Le Président Macky Sall a insisté sur la nécessité de rester mobilisés car selon lui : « nous devons poursuivre le combat contre toutes les pathologies, sans oublier le paludisme, la tuberculose ».
Sommet Afrique de l’Ouest et du Centre sur le VIH : Promouvoir une approche multisectorielle pour améliorer l’éducation des filles.
-
Une session spéciale de haut niveau sur l’Initiative Education Plus a marqué le dernier jour du sommet de l’Afrique de l’Ouest et du Centre sur le VIH.
-
Une opportunité saisie par la Secrétaire Exécutive du CNLS de signaler une situation « préoccupante » des adolescents en ce qui concerne l’infection à VIH. En effet, selon elle, on note une baisse partout, sauf chez les 15-24 ans. Et dans ce lot, les jeunes filles sont 2 à 3 fois plus infectées que les jeunes garçons.
-
Une situation qui est, entre autres, la conséquence d’une faible connaissance des moyens de prévention (26% contre 37% chez les garçons), de l’ignorance des lieux de dépistage, ou des grossesses précoces.
-
Pour Dr Safiatou Thiam, il est nécessaire de renforcer la communication pour un changement comportemental chez les adolescents.
-
D’autre part des interactions sont nécessaires entre le gouvernement, la société Civile, et les jeunes.
-
Cette rencontre de haut niveau sur l’initiative Education Plus-De l’engagement à l’action : Faire de l’éducation un levier pour la prévention du VIH et l’égalité des sexe en, Afrique.
-
Cette rencontre avait pour objectif d’obtenir un engagement politique de haut niveau pour repositionner l’éducation plus au sein de la réponse au VIH/SIDA au centre d’une approche intégrée et s’attaquant aux inégalités dans toute la région.
-
Les organisateurs ont aussi voulu susciter l’intérêt des décideurs et partenaires de façon à augmenter les investissements en matière d’éducation d’intervention multisectorielle en faveur des adolescentes et des jeunes femmes.
Riposte contre le VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre : Les chefs d’état montent au Sommet
Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal a ouvert ce Dimanche le Sommet de l’Afrique de l’Ouest et du Centre sur le VIH avec pour thème : Une réponse qui ne laisse personne pour compte dans le contexte de COVID 19 et des nouvelles pandémies.
Le Ministre Abdoulaye Diouf Sarr selon qui ce sommet est « l’occasion de réaffirmer notre engagement, de faire un état des lieux et d’échanger sur les progrès nécessaires pour parvenir à l’élimination mondiale du VIH d’ici 2030. »
De son avis, il faut, avec l’apparition de la covid 19, éviter « le piège qui consiste à remplacer une priorité sanitaire par une autre. Ce qu’il convient de faire, c’est plutôt de renforcer la santé mondiale dans son ensemble, de faire en sorte que nos pays soient plus résilients et disposent des capacités nécessaires pour relever les défis sanitaires d’aujourd’hui et de demain. »
Ce sommet de trois jours et une initiative de l’Institut de la Société Civile pour le VIH et la santé en Afrique de l’Ouest et du Centre (CSIH-WCA) et l’ONUSIDA. Il réunit les principales parties prenantes mondiales et régionales de haut niveau. Le but de s’approprier et de définir les étapes nécessaires pour des réponses efficaces et accélérées face au VIH.
Les chefs d’état du Sénégal, du Ghana, du Burkina Faso, de la Guinée Bissau, le Directeur exécutif du Fonds Mondial, la Directrice exécutive de l’ONUSIDA prennent part à ce sommet.
Nouvelles orientations stratégiques du CNLS : Les BREIPS mis à niveau
Les responsables des BREIPS (Bureau Régional de l’Éducation et de l’Information pour la Santé) des 14 régions du Sénégal ont passé au crible les nouvelles orientations stratégiques mises en œuvre par le CNLS.
Deux jours de travaux à Thiès ont permis à ces responsables des bureaux régionaux de l’éducation et de l’information pour la santé de s’imprégner des grandes lignes de la campagne U=U sur la bonne observance du traitement ARV, de la question des Droits Humains dans la riposte au VIH et aussi de la prise en charge des enfants vivant avec le VIH.
Des présentations et échanges ont permis d’adopter certaines recommandations parmi lesquelles, en ce qui concerne U=U, l’implication, dans toutes les régions, des personnes vivant avec le VIH dans la mise en œuvre de la campagne.
Sur la question des droits humains, il est suggéré de redynamiser les cadres de concertation pour une meilleure harmonisation des interventions dans le cadre de la lutte contre le VIH.
Les BREIPS n’ont pas manqué d’observer, par rapport à la campagne de mobilisation de ressources destinées à la prise en charge des enfants vivant avec le VIH, la nécessité d’exploiter des solutions locales au parrainage et au soutien dans l’appui de la prise en charge des enfants.
La mise en œuvre de ces différentes campagnes dans les régions du pays se fera en tenant compte de certains aspects comme d’inventorier les besoins ou ressources en tenant compte des spécificités des régions. Par ailleurs il est retenu d’impliquer toutes les parties prenantes dans la mise en œuvre à travers un partage d’information avec tous les bureaux régionaux de communication.
PEPFAR : remplissage du tableau de bord de l’indice de durabilité (SID) et de la matrice de responsabilité (MR)
Le Conseil National de Lutte contre le Sida (SE/CNLS), en collaboration avec la division de lutte contre le sida (DLSI), l’Alliance nationale des communautés pour la santé (ANCS), l’USAID, l’ONUSIDA et l’ensemble des acteurs, organisent un atelier les 21, 22 et 23 octobre 2021, pour remplir et finaliser le tableau de bord du SID.
Le SID ou Indice de durabilité des programmes est un outil de suivi conçu pour faciliter la planification de la durabilité des programmes. Le SID est un outil mis en place dans le cadre du PEPFAR (Président Emergency Plan for Aids Relief), un plan présidentiel d’urgence de lutte contre le Sida.
Le Sénégal bénéficie depuis 2019 de cette initiative américaine dont le financement des activités est intégré dans le modèle de programme Ouest-Africain.
A coté du SID on retient aussi cet autre outil du PEPFAR dénommé Matrice de Responsabilité. Et qui a été conçu pour fournir une évaluation de base des degrés de responsabilité du gouvernement et des principaux bailleurs.
Les participants à cet atelier de trois jours devront remplir et finaliser le tableau de bord de l’outil SID.
Ils pourront ainsi, comme signalé à l’ouverture par la SE du CNLS, « bénéficier d’outils validés pour le suivi du programme, la mesure de sa durabilité ainsi que la répartition des rôles et responsabilités des parties prenantes impliquées dans la riposte au VIH au Sénégal.
Populations clés : Le CNLS et ses partenaires lancent une étude de cartographie et d’analyse de la vulnérabilité au VIH
Le Conseil National de lutte contre le Sida a lancé une étude de la cartographie et d’analyse de la vulnérabilité des populations clés au Sénégal.
En dépit de la basse prévalence du VIH au sein de la population générale, il faut noter que le taux reste élevé chez les populations clés (PS :5,8%, HSH :27,6%, CDI :3,7% (Pareco 2019).
Une situation qui s’explique par la forte stigmatisation envers cette catégorie de populations et l’existence d’un arsenal législatif répressif qui pénalise les pratiques homosexuelles, l’usage de drogue et qui réglemente le travail du sexe.
Il en résulte une méconnaissance de certains aspects déterminants de la vie de ces sous-groupes particulièrement exposés à la recrudescence de nouvelles infections.
Les programmes sont ainsi confrontés, en ce qui concerne ces populations clés, à une insuffisance de données en termes de localisation ou d’estimation des tailles ainsi de leurs comportements.
Par conséquent, un défi majeur de la riposte à l’heure actuelle, est d’arriver à un ciblage systématique et à grande échelle de ces groupes sans augmenter la stigmatisation envers eux.
Autant de raisons qui expliquent la commande de cette étude par le CNLS, avec l’appui de ses partenaires comme le CRCF, ENDA SANTE, le Fonds Mondial.
Cette étude devrait permettre, entre autres, de cartographier les services de prévention, et de prise en charge, d’évaluer els connaissances et comportements du VIH et IST, et d’identifier leurs besoins en matière de prévention et de prise en charge.
Réunion mensuelle des partenaires techniques et financiers du CNLS : Le sommet africain sur le VIH, le processus SID et le projet Epic-Sénégal au menu
Une rencontre au sommet est attendue à Dakar sur le VIH du 31 Octobre au 02 novembre 2021.Une initiative annoncée au cours de la rencontre mensuelle des partenaires techniques et financiers tenue au siège du CNLS.
Le haut sommet permettra selon Demba Koné de l’ONUSIDA, de travailler à améliorer le sort des populations et de remobiliser les partenaires dans une zone en proie au VIH mais aussi à bien d’autres maladies telles que Ebola, paludisme ou plus récemment la Covid 19. De forts engagements sont attendus des hautes personnalités qui vont prendre part à cette rencontre.
Processus SID
Au cours de cette réunion des partenaires, l’USAID a aussi présenté le processus SID.Il s’agit d’un outil de suivi de routine conçu pour faciliter la planification de la durabilité. Le SID suit un cycle de mise en œuvre de deux ans et le dernier remonte à 2019. Pour le processus qui doit démarrer sous peu, des révisions stratégiques ont été apportées pour mettre l’outil à jour. Le but est de parvenir à un consensus, d’identifier les priorités en matière de durabilité, et de mettre à contribution les ressources de toutes les parties prenantes.
Epic-Sénégal
Le Pepfar était aussi au menu de cette rencontre à travers Epic-Sénégal. Le représentant de FHI 360 signale qu’il s’agit d’atteindre et de maintenir les contrôles de l’épidémie chez les hommes et femmes en général, mais aussi les populations clé. Il vise aussi à améliorer la gestion des systèmes d’information sanitaire, les ressources humaines et des solutions de financement de la riposte au VIH.
Cette réunion a par ailleurs permis de mettre les partenaires au diapason des orientations stratégiques déroulées par le CNLS : le plaidoyer et la sensibilisation des acteurs gouvernementaux mais aussi des parlementaires sur les questions liées aux Droits Humains et la campagne U=U sur l’importance de l’observance du traitement contre le VIH.
Nouveaux enjeux de la riposte au VIH: les parlementaires s’imprègnent
Les parlementaires prennent connaissance du dernier rapport du Conseil National de Lutte contre le Sida.
Réunis pour deux jours autour des principaux acteurs de la riposte contre le VIH, les parlementaires devront prendre connaissance des grandes avancées obtenues dans la lutte contre le VIH, en dépit de la persistance de l’épidémie de Covid.
Une opportunité pour les représentants du peuple de se mettre au diapason des résultats et défis du programme, tout en construisant un dialogue constructif. L’idée est d’arriver à créer un environnement juridique favorable, de façon à faciliter l’accès aux soins de santé des populations les plus exposées au VIH.
La riposte au VIH qui, du reste, fait face à de nombreux défis dans un contexte de raréfaction des ressources, comme l’a rappelé le représentant du Secrétariat Général du gouvernement Pr Oumar Ba.Il s’agit donc de mieux outiller les parlementaires ,selon lui, en particulier sur la loi VIH et la communication de proximité. Le but étant de ne « laisser personne pour compte » en particulier en ce qui concerne la lutte contre la discrimination et la stigmatisation, tel que l’affirme Demba Koné de l’ONUSIDA.
Par ailleurs ,il faut rappeler qu’en dépit d’un cadre juridique existant, des obstacles persistent à travers la discrimination et la stigmatisation d’une certaine catégorie. Or, les parlementaires, ont la possibilité de relayer le plaidoyer en influant sur les dispositions juridiques relatives à l’augmentation du budget et du coup à l’amélioration de l’accès aux soins des populations les plus vulnérables.
Alima Goumbala, Chargée des Droits Humains au Conseil National de Lutte contre le Sida : « le débat est posé »
Mlle Alima Goumbala est chargée des droits humains au CNLS. Des initiatives sont en cours destinées à sensibiliser et à porter le plaidoyer auprès des autorités gouvernementales et parlementaires sur les services de VIH liés aux droits humains.
Mlle Goumbala, vous sortez d’un atelier de deux jours destiné aux acteurs gouvernementaux. Que peut-on retenir du plaidoyer que vous avez porté ?
C’est un plaidoyer que l’ensemble des partenaires ont porté pendant ces deux jours. Toutefois nous pouvons retenir une large participation de profils différenciés au niveau des acteurs judiciaires, des forces de l’ordre et des ministères. Nous avons le sentiment que le message que nous avons voulu véhiculer est passé. Nous les avons sensibilisés sur le VIH et la maladie du sida, l’accès aux soins pour tous qui étaient jusque-là des aspects qui ne leur étaient pas familiers.
A-t-on pu trouver des pistes de solutions aux différents obstacles, notamment juridiques, qui ralentissent la riposte ?
Beaucoup de recommandations ont été émises pour améliorer nos interventions et faciliter notre travail avec la collaboration des différents secteurs. Nous les prendrons bien évidemment en compte car c’était notre objectif en organisant cette rencontre avec les acteurs qui conduisent les politiques publiques dans le pays. En ce qui concerne les obstacles juridiques, c’est un long processus qui implique beaucoup d’acteurs à des niveaux de décisions différents mais le débat est posé et nous travaillerons de manière efficace et efficiente avec l’existant.
Cette étape est une partie du plaidoyer que vous avez initié, quelle est la suite ?
Un plaidoyer ne s’arrête jamais, il s’améliore. La suite est donc de continuer le plaidoyer dans tout le pays, d’exploiter les recommandations et les opportunités qui s’offrent à nous pour réorienter notre message pour qu’il soit compris et accepté de tous. Le droit à la santé est un droit pour lequel tout le monde doit lutter, notre objectif est l’accès à la santé pour tous pour aboutir à l’élimination du sida d’ici 2030, de ce fait nous ne ménagerons aucun effort pour y arriver.
Plaidoyer et sensibilisation des acteurs gouvernementaux sur les services de VIH liés aux droits humains. La santé des populations :unique préoccupation
Un atelier de Plaidoyer et de sensibilisation des acteurs gouvernementaux sur les services de VIH liés aux droits humains s’est achevé à Dakar.
Les différents acteurs, après deux jours de présentations et débats constatent une nécessité d’adapter le cadre légal de façon à faciliter la prise en charge des populations vulnérables.
La préoccupation de la santé publique doit rester le principal objectif et de ce fait, la collaboration doit être accrue entre les acteurs clé, en particulier en ce qui concerne la réduction des risques.
La mise à contribution des leaders d’opinion a été aussi préconisée notamment sur les problèmes liés à la discrimination des populations les plus exposées au VIH.
Ainsi, il est fortement recommandé la mise à jour de programmes de communication. Une méthode qui avait fait ses preuves, par le passé, à travers l’implication des religieux.
Quoiqu’il en soit, les participants à l’atelier retiennent que les droits humains fondamentaux sont un élément moteur du développement humain, d’où la nécessité de mettre en place des cadres pour mener les politiques d’une façon inclusive et participative.
Riposte contre le VIH : les droits humains, une solution et non un problème
Un atelier de plaidoyer et de sensibilisation des acteurs gouvernementaux sur les services de VIH liés aux droits humains a débuté ce Mardi 05 Octobre pour une durée de 02 jours.
La question des droits humains est au cœur de la riposte contre le VIH. Une situation qui constitue un obstacle à l’atteinte de l’objectif d’éliminer le VIH à l’horizon 2030.
C’est ainsi que le CNLS, en collaboration avec la Direction des Droits humains, engage le plaidoyer en particulier, autour des acteurs gouvernementaux.
Cet atelier, en plus de permettre de discuter des modalités de la réduction et de la stigmatisation vis-à-vis des personnes vivant avec le VIH et les populations clés, réfléchira aussi à l’élimination des barrières juridiques et réglementaires en tenant compte de nos réalités socio-religieuses. IL s’agit selon la Secrétaire Exécutive du CNLS « d’attaquer les obstacles qui ralentissent la lutte contre le sida. »
S’il faut saluer la ratification par le Sénégal de nombre de conventions assurant la promotion des droits humains dans la riposte au VIH, force est de reconnaitre que des efforts restent à faire pour combattre les inégalités selon Maguette Mbodji de l’ANCS. De son avis cependant, « les droits humains doivent être la solution et non le problème »
Le Sénégal cependant n’a jamais cessé de s’adapter au contexte de la riposte contre le VIH. Ainsi pour le Directeur des Droits Humains, « le vote de la loi VIH est l’illustration de la volonté de l’État de mettre en place les conditions les plus favorables possibles à une riposte réussie au VIH »
Quoiqu’il en soit, l’objectif général est de mettre en place un cadre favorisant un dialogue constructif permettant la dispensation de soins de santé aux populations les plus exposées au VIH.
U=U : ( undetectable=untransmittable. Non detectable= Non transmissible ) Une campagne sur l’observance au traitement lancée pour communiquer sur l’efficacité du traitement
Divers acteurs de la riposte contre le Sida ont lancé la campagne U=U ( undetectable=untransmittable. Non detectable= Non transmissible ).
Le Virus du Sida devient indétectable quand la personne concernée prend de façon correcte son traitement, par conséquent le virus devient à son tour, non transmissible. En somme, vivre avec le VIH sans le transmettre, est possible.
Cette campagne initiée par USAID/NEEMA sous l’égide du CNLS, rappelle que des progrès ont été accomplis au niveau scientifique pour faire face à la propagation de l’épidémie. Les avancées obtenues dans ce domaine prouvent que le traitement correctement administré est une des voies pour éliminer le sida à l’horizon 2030 comme l’a rappelé la représentante de l’USAID.