ONUSIDA rend publique sa stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021-2026 : LES DISPARITÉS D’ACCÈS, D’INFECTIONS À VIH ET DE DÉCÈS DUS AU SIDA RÉSULTENT D’INÉGALITÉS

« Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au sida. La stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021-2026 » est une nouvelle approche audacieuse qui utilise une optique d’inégalités pour combler les lacunes qui empêchent les progrès visant à mettre fin au Sida.

Les inégalités structurelles et les déterminants de la santé : éducation, profession, revenu, domicile et communauté ont tous un impact direct sur les résultats en matière de santé et de VIH.

 Plus le statut social et économique d’une personne est bas, plus elle est susceptible d’être en mauvaise santé. Des forces sociétales, telles que la discrimination fondée sur la race, le sexe et l’orientation sexuelle, augmentent les contraintes exercées sur certains groupes de population. Des normes de genre  limitent la voix des femmes et des filles, réduisent leur accès à l’éducation et aux ressources économiques, étouffent leur participation civique et contribuent au risque plus élevé de VIH auquel sont confrontées les femmes dans des contextes où la prévalence du VIH est élevée.

En Afrique subsaharienne, les adolescentes et les jeunes femmes sont trois fois plus susceptibles de contracter une infection à VIH que leurs pairs masculins du même âge. Les enfants vivant avec le VIH ont une couverture thérapeutique plus faible que les adultes et constituent une proportion plus élevée des décès liés au sida.

La charge que représente le VIH pour les ménages les plus pauvres a augmenté, en partie en raison des difficultés qu’éprouvent les pauvres à obtenir les services de lutte contre le VIH et la protection sociale dont ils ont besoin. Pour améliorer les résultats en matière de santé et de VIH, la stratégie mondiale de lutte contre le sida demande que toutes les politiques et pratiques futures soient évaluées afin de vérifier qu’elles ne stigmatisent pas davantage le diagnostic du VIH, ne perpétuent pas la discrimination et n’exacerbent pas les inégalités en matière de santé.

  Source : « Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au sida. La stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021-2026 »

Orphelins et Enfants Vulnérables : Des kits alimentaires pour une meilleure résilience

Le Réseau National des Personnes vivant avec le VIH (RNP+) a reçu des kits alimentaires et des produits sanitaires, d’hygiène et d’entretien. Cet appui destiné à 70 orphelins et enfants vulnérables membres du RNP+ est un appui du Système des Nations unies à travers l’ONUSIDA

La cérémonie de remise a eu lieu au siège dudit réseau. Une occasion pour la présidente du RNP+ de réitérer ses remerciements aux différents partenaires impliqués dans la riposte au VIH.

Dr Fatou Nar Mbaye, représentant la Secrétaire Exécutive du CNLS, a rappelé l’urgence sanitaire que constitue la Covid 19 avec des conséquences sur le déplacement des populations et leurs rapports avec les structure de santé. Le CNLS a ainsi, selon elle, très tôt, mis en place un plan de résilience qui prévoit l’accompagnement des plus vulnérables. Et a-t-elle poursuivi, les résultats encourageants obtenus sont le fruit de l’engagement de toute une communauté et de partenaires comme l’ONUSIDA.

Des efforts immenses sont accomplis dans la, lutte contre le VIH au Sénégal. Toutefois, comme l’a dit Siaka Coulibaly, représentant résident des Nations Unies au Sénégal : Le travail devra se pour suivre pour assurer une meilleure prise en charge des Personnes Vivant avec le VIH ( PVVIH) et en particulier des enfants vulnérables.

Le RNP+ est une instance de coordination, de plaidoyer et de lutte pour une meilleure prise en charge des PVVIH et populations vulnérables.

Vaccin ARNm contre le VIH : Moderna lance un essai clinique

 L’entreprise Moderna, à laquelle on doit l’un des principaux vaccins actuels contre le covid, s’apprête à lancer un essai clinique humain pour son vaccin contre le VIH, le virus responsable du sida.

Cet essai clinique sera le premier mené chez des humains pour ce vaccin de Moderna contre le HIV. C’est une étude de phase 1, sur un petit échantillon de patients — 58 personnes, âgées de 18 à 50 ans. L’objectif est d’évaluer la sécurité du vaccin — qu’il ne déclenche pas d’effets secondaires inattendus ou dangereux ; ainsi que son immunogénicité — qu’il enclenche bel et bien une réponse immunitaire efficace avec la production d’anticorps protecteurs durables.

Le virus du VIH est bien différent du coronavirus SARS-CoV-2. Les avancées contre le covid ont été rapides, car il s’agit d’un genre de virus relativement compris par les scientifiques. Il a en revanche été notoirement difficile de développer un vaccin efficace contre le Sida pendant toutes ces décennies. En cause, le virus du VIH est très difficile à cibler : comme il ne peut pas se répliquer seul, il pénètre au sein des cellules, dans leurs chromosomes, en prenant le contrôle de sa machinerie dont il se sert pour sa réplication virale. ll faudra quoi qu’il en soit, attendre encore quelques années avant d’espérer un vaccin contre le VIH, le virus à l’origine du Sida. Le défi scientifique est immense, mais la recherche est, clairement, en bonne voie. Et il se peut que les recherches menées dans le cadre de la pandémie Covid-19 aident à ce type d’avancées.

Réunion du CNGE du 13 août 2021 : Messages aux PVVIH

Le Conseil National de Lutte contre le Sida rappelle les précautions à prendre par les personnes vivant avec le VIH et les populations clés pour éviter une infection au coronavirus :

  • Protégez-vous avec les masques

  • -Lavez-vous régulièrement les mains au savon et à l’eau ou utilisez une solution hydro alcoolique

  • -Éternuez ou toussez dans le creux de votre bras ou dans un mouchoir. Jetez le mouchoir après l’avoir utilisé.

  • Évitez la proximité immédiate de quelqu’un qui a de la fièvre ou qui tousse.

  • -Restez chez vous si vous êtes malade.

  • -Si vous avez de la fièvre, toussez ou respirez avec difficulté et que vous ou si vous avez été en contact avec la COVID-19 consultez immédiatement le service de santé le plus proche.

  • -Si vous êtes malade, portez un masque médical et restez à distance des autres personnes.

Réunion du Comité National de Gestion des Epidémies du 13 août 2021 : Message du Conseil National de Lutte contre le Sida du Sénégal

Au même titre que l’ensemble de la population, toutes les personnes vivant avec le VIH doivent respecter l’ensemble des mesures préventives afin de minimiser leur exposition au coronavirus et éviter toute infection.

Les données scientifiques sur les effets cliniques de la COVID-19 chez les personnes vivant avec le VIH semblent montrer un risque accru de développer une forme plus grave de la COVID-19 par rapport à d’autres personnes.

Sur le Vaccin

Les personnes vivant avec le VIH doivent être vaccinées contre la COVID-19, quel que soit leur taux de CD4 ou leur charge virale, car les bénéfices potentiels l’emportent sur les risques.

Les personnes vivant avec le VIH font partie des patients avec des comorbidités et donc sont une priorité pour le vaccin. Mais lorsque ces personnes se font vacciner, il est important de préserver la confidentialité de leur état sérologique.

Sur la Prise en charge

Nous recommandons aux personnes vivant avec le VIH de continuer à respecter leur traitement. En cas de difficultés pour accéder à leur thérapie, elles doivent discuter avec leur médecin ou les médiateurs, pour trouver d’autres possibilités d’accès ou de livraison.

Il est prévu dans notre programme que les personnes séropositives puissent obtenir des stocks pour 3 à 6 mois de leur traitement ARV.

  • Si une personne vivant avec le VIH développe la COVID-19:

  • Si l’hospitalisation n’est pas nécessaire, alors elle est traitée à domicile selon le protocole du MSAS. Mais il est important dans ce cas que ces personnes restent en contact étroit avec leur médecin traitant.

Elles doivent avoir conscience des signes de gravité (difficultés respiratoires, douleurs ou une sensation de compression thoracique, un sentiment de désorientation ou toute autre évolution négative de leur état de santé).

Il est important que les personnes vivant avec le VIH poursuivent leur traitement antirétroviral et d’autres médicaments en suivant la prescription médicale.

Tout ce que vous voulez savoir sur le Vaccin contre la covid et le VIH

Y a-t-il des risques particuliers avec les vaccins basés sur les adénovirus (Astra-Zeneca, Janssen) du fait de mon infection par le VIH ?

  • La réponse est non. Ces vecteurs viraux sont basés sur des virus rendus incapables de faire une infection. Le fait d’avoir une infection par le VIH, ou d’avoir des CD4 bas, n’est pas associé à un risque particulier.

Pourquoi un vaccin si rapide contre la COVID-19 alors qu’il n’y a toujours pas de vaccin contre le VIH ?

  • Le développement des vaccins contre la COVID-19 a bénéficié des avancées de la recherche vaccinale des vingt dernières années, notamment en ce qui concerne le développement des vaccins à ARNm et à vecteur viral. Ces technologies vaccinales ont permis, dès la découverte du SARS-CoV-2 et son séquençage complet, de lancer le développement de candidats vaccins. Comme ces technologies reposent sur le code génétique du virus, elles sont très rapides à créer, contrairement aux anciennes approches vaccinales (culture virale, synthèse de protéine, etc…). La mise au point d’un vaccin contre le VIH est beaucoup plus compliquée, notamment parce que le VIH est un rétrovirus capable d’intégrer son génome dans l’ADN de ses cellules hôtes, qui sont les cellules de l’immunité. Il échappe ainsi à la vigilance du système immunitaire. De plus, il existe une multitude de virus VIH qui diffèrent entre eux, bien plus que pour le SARS-CoV-2.

  1. Le vaccin est-il plus ou moins efficace chez moi ? Est-il efficace si mes CD4 sont bas ?

  • Il n’y a pas de données pour penser que les Personnes vivant avec le Vih ( PVVIH ) auraient en général une moins bonne réponse au vaccin. •  il n’y a  aucune raison de penser que les vaccins soient moins efficaces chez les PVVIH avec un taux de CD4 normal. Pour ceux qui sont plus immunodéprimés, il est possible que la réponse immunitaire soit moins bonne, comme pour tous les vaccins. Cependant, la forte immunogénicité (capacité à déclencher une réponse immunitaire) des vaccins ARNm permettra probablement de générer une bonne réponse immunitaire, même chez ces personnes immunodéprimées à cause d’un taux très bas de CD4.

  • Source : Société Française de Lutte contre le Sida

Imam Ousmane Guèye décédé : Un pionnier de la lutte contre le Sida nous quitte

Imam Ousmane Gueye est décédé. La nouvelle a rempli de tristesse les acteurs de la riposte contre le VIH. En effet, en dehors de la maitrise de l’exégèse coranique dont il faisait montre à la télévision, l’homme était implique dans la promotion du dialogue islamo-chrétien, mais aussi dans la lute contre la propagation du Sida.

Ci-dessous: Imam Ousmane Guéye(au centre) en compagnie de responsables de l’ANREMSimam Ousmane Guéye au centre en compagnie de responsables de l'ANREMS

Parmi les fondateurs de l’Alliance Nationale des Religieux et Experts Médicaux du Sénégal, il a été de toutes les campagnes de sensibilisation  aux cotés de ses pairs d’autres religions  en prônant la promotion d’un environnement éthique, socio-économique, confessionnel et politique favorables à la lutte contre le VIH au Sénégal.

Le Conseil National de Lutte contre le Sida et tous les acteurs de la riposte contre le sida présentent leurs condoléances à la famille du disparu .

Coronavirus : Le VIH augmente le risque de forme grave de Covid-19 (OMS)

Etre infecté par le VIH, le virus du sida, augmente le risque de forme grave de Covid-19, voire de mort si on est à l’hôpital, selon des données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)

« Jusque-là, l’impact de l’infection au VIH sur la sévérité et la mortalité du Covid était assez peu connu, et les conclusions des précédentes études étaient parfois contradictoires« , a souligné dans un communiqué la conférence scientifique de l’IAS (Société internationale sur le sida), dans le cadre de laquelle ces résultats ont été présentés.

« Cette étude souligne l’importance d’inclure les gens qui vivent avec le VIH dans les populations prioritaires pour la vaccination contre le Covid « , a estimé la présidente de l’IAS, Adeeba Kamarulzaman.

« La communauté internationale doit en faire davantage pour assurer aux pays fortement touchés par le VIH un accès immédiat aux vaccins contre le Covid. Il est inacceptable que moins de 3% [de la population] du continent africain ait reçu une dose de vaccin et moins de 1,5% en ait eu deux« , a-t-elle insisté.

Menée par l’OMS, l’étude porte sur 15.500 personnes infectées par le VIH et hospitalisées pour le Covid dans 24 pays.

Leur âge moyen était de 45 ans et demi, et plus d’un tiers avait une forme grave ou critique du Covid. La quasi-totalité (92%) suivait une thérapie antirétrovirale contre le VIH avant leur hospitalisation.

« Volupté fatale » : Quand le dernier roman de Sidy Bouya Mbaye explore la riposte contre le Vih

Dans ce roman, son auteur revient sur la croisade que les acteurs de la riposte au VIH mènent contre l’épidémie du sida et parle de l’espoir né des avancées de la médecine, espoir qui peut atténuer toute la charge psychologique et affective vécue par les personnes vivant avec le VIH.
L’auteur a offert un exemplaire de son roman à Dr Safiatou Thiam Secrétaire Exécutive du Cnls.
Volupté fatale : une odyssée dans l’univers du VIH


Résumé

« Angela, l’héroïne, une jeune fille, très belle, apparait à l’entame du livre. Une beauté qui réveille le désir et accroche les hommes qui la croisent.

Elle apprend sa séropositivité et son monde s’écroule en dépit des paroles rassurantes du médecin   qui lui garantit que le respect du traitement permet de vivre le plus longtemps possible, et même, de ne plus contaminer dans le long terme.

Qu’importe, son esprit se tourne vers Oswaldo. Un européen connu sur les réseaux sociaux et qui, de fil en aiguille la convainc de venir passer des vacances entre ors et paillettes à Monaco. Elle, l’étudiante en médecine, amoureuse folle laissera sa virginité dans ces vacances et rentrera au Sénégal.
Une haine sourde traversera tout son être. Désormais, elle ne se fixera qu’une seule mission : détruire le plus de vies masculines possibles en leur transmettant le VIH. Ces hommes qui ne voyaient que sa beauté, devenue fatale, et qui n’ont d’autre but que de la mettre dans leur lit.

Elle se décida à retourner dans son village natal pour se ressourcer et découvrir, par hasard ce qu’on lui a caché pendant longtemps. Son père, militaire, avait quitté sa mère et celui qu’elle prenait pour son père était en réalité son oncle.  Son village se trouve dans une zone où sévissent des rebelles qui la capturent un jour qu’elle se promenait dans la forêt. Ils en firent un objet sexuel, en particulier leur chef Ouzou, sans savoir les risques qu’ils prenaient.

Elle est ensuite libérée par une attaque de l’armée contre la base rebelle conduite par le capitaine Zambo. Un beau militaire, intrépide combattant, et qui ne tarda pas à succomber à son tour, aux charmes d’Angela. Une romance se noue et la belle jeune étudiante éprouve alors des sentiments réels et sincères. Pour une fois depuis longtemps, elle ne souhaitait pas faire de mal à un homme. A cet homme. Elle mit un très long moment à accepter de se donner sans protection. Puis elle le fit un jour et tomba enceinte bientôt. Quelques temps après, au détour d’une conversation, le colonel Zambo comprit que c’était elle, cet enfant dont elle avait abandonné la mère, Béatrice.IL devient comme possédé, fait descendre la fille de sa voiture, lui lance une photo et démarre. Angela, totalement décontenancée, ramasse la photo, regarde l’image du couple représenté, reconnait sa mère et Zambo. Son homme, son amour dont elle porte l’enfant, est en réalité son père. Comment être la maman de son frère ou de sa sœur ? Impossible.  La seule issue est la mort. Elle finit par « effectuer ce grand plongeon pour atteindre ces profondeurs et y vivre éternellement. » Ce sera du haut d’une falaise qu’elle se jettera dans le vide. Fatale volupté, volupté fatale.»

                                                                 

Un rapport de l’ONUSIDA montre que les personnes vivant avec le VIH sont confrontées à la double menace du VIH et de la COVID-19.

Les personnes vivant avec le VIH sont davantage exposées au risque de contracter la COVID-19 sous une forme grave et d’en mourir, mais la grande majorité d’entre elles se voient refuser l’accès aux vaccins contre la COVID-19. Les populations clés et leurs partenaires sexuels représentent 65 % des nouvelles infections au VIH, mais sont largement exclues des ripostes au VIH et à la COVID-19. 800 000 enfants vivant avec le VIH ne suivent pas le traitement indispensable pour les maintenir en vie

Le nouveau rapport de l’ONUSIDA montre comment les confinements et autres restrictions liés à la COVID-19 ont gravement perturbé le dépistage du VIH, ce qui a entraîné dans de nombreux pays des baisses spectaculaires du nombre de diagnostics du VIH, des orientations vers les services de soins et des déclenchements de traitement du VIH. 

Le rapport, Confronting inequalities, montre qu’en 2020, 1,5 million de nouvelles infections au VIH concernaient principalement les populations clés , Les consommatrices et consommateurs de drogues injectables, les femmes transgenres, les professionnels et professionnelles du sexe. Les populations clés représentent 93 % des nouvelles infections au VIH en dehors de l’Afrique subsaharienne et 35 % en Afrique subsaharienne. Cependant, elles restent marginalisées et largement hors de portée des services de lutte contre le VIH dans la plupart des pays..

                                                                           

Source:  Onusida

Espoirs d’un nouveau vaccin contre le Vih : Un test débute en Angleterre sur les premiers patients

Les essais cliniques d’un nouveau vaccin prometteur contre le virus VIH, responsable du sida, ont commencé au Royaume-Uni. Le médicament, appelé HIVconsvX, a été inoculé à 13 volontaires pour vérifier son innocuité, sa tolérance et son immunogénicité.  Pourquoi les scientifiques sont confiants. ?

Comme l’expliquent les universitaires britanniques, la plupart des vaccins candidats contre le VIH sont conçus pour stimuler la production d’anticorps neutralisants produits par les cellules B ; le nouveau vaccin, en revanche, se concentre très fortement sur les lymphocytes T, les « soldats » du système immunitaire qui traquent les cellules déjà infectées par le pathogène et les éliminent. Autrement dit, le vaccin « privilégie » le bras immunité cellulaire plutôt que le bras immunité humorale (les deux sont pourtant fondamentaux). Le vaccin cible ces puissantes cellules T vers « des régions hautement conservées et donc vulnérables du VIH – un « talon d’Achille » commun à la plupart des variantes du VIH », écrivent les auteurs de l’étude. Le virus qui cause le SIDA, par ailleurs, mute comme tous les autres agents pathogènes et a donné lieu à des variantes préoccupantes, . Le vaccin HIVconsvX est également conçu pour cibler les souches mutées.

Tout en étant capable de prévenir la contagion avec des préservatifs et d’autres mesures, selon les experts, le seul moyen de vaincre l’épidémie qui a éclaté il y a des décennies est de recourir à un vaccin.

                                            Avec netcost-security.fr

Fonds Mondial-OMS : un financement pour en finir avec le Sida , la Tuberculose et le Paludisme

L’Organisation mondiale de la Santé et le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, ont signé un accord de coopération et de financement portant sur la mise en œuvre de dix initiatives visant à mettre fin à ces épidémies.

 

L’Organisation mondiale de la Santé et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ont signé un accord de coopération et de financement portant sur la mise en œuvre de 10 initiatives stratégiques destinées à mettre plus rapidement un terme aux épidémies de sida, de tuberculose et de paludisme et à renforcer les systèmes de santé’’, indique un communiqué.

 

Ce nouvel accord, couvrant la période de mise en œuvre 2021-2023, vise à remédier à certaines difficultés persistantes qui entravent les progrès de la lutte contre les trois maladies et à préserver les gains durement acquis et aujourd’hui menacés par de nouvelles pandémies comme celle du Covid-19.

 

Il s’agira à travers cet accord d’œuvrer à élargir le traitement préventif de la tuberculose pour les personnes vivant avec le VIH dans neuf pays africains, renforcer les efforts visant à fournir des prestations de services différenciés liés au virus du Sida et d’accélérer les actions destinées à identifier les personnes atteintes de tuberculose non repérées par les systèmes de santé dans 20 pays, souligne le communiqué.

 

Source : APS

« VOLUPTÉ FATALE » : Un roman de Sidy Bouya MBAYE qui parle du VIH/sida

Dr Safiatou Thiam, recevant le dernier roman de Sidy Bouya Mbaye, intitulé « Volupté Fatale ». C’est un roman qui parle du VIH/sida, du vécu d’une personne vivant avec le VIH, depuis l’annonce du statut, du regard des autres, de cette peur d’une société parfois au visage hideux et qui parfois, est si cruelle, si injuste.

« Un roman ancré au plus profond de la réalité de n’importe quelle société, là où les hommes et les femmes sont mus par le besoin inaltérable de satisfaire leurs passions, aiguillonnés par une volupté parfois fatale », lit -on dans la note de lecture.

Dans ce roman, son auteur revient sur la croisade que les acteurs de la riposte au VIH mènent contre l’épidémie du sida et parle de l’espoir né des avancées de la médecine, espoir qui peut atténuer toute la charge psychologique et affective vécue par les personnes vivant avec le VIH.

Sidy Bouya Mbaye, ancien professeur de lettre est un écrivain non voyant. Atteint de cécité à l’âge de 30 ans, il démontre que la perte de la vue n’est pas une tare rédhibitoire. « Volupté Fatale » est son troisième roman après le « Rescapé » et la « La longue nuit ».

Mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030 : il est temps de réinitialiser les objectifs pour 2025

Environ trente scientifiques et spécialistes du sida ont publié une série d’articles destinés à définir de nouvelles orientations pour en finir avec le sida en 2030 en redéfinissant des objectifs pour 2025

Ces articles décrivent les interventions programmatiques et sociales  efficaces, les populations cibles spécifiques, la base de données probantes permettant d’évaluer l’efficacité des programmes, les ressources nécessaires et les défis présentés par l’épidémie de covid19.

Par ailleurs Dr Safiatou Thiam Secrétaire Exécutive du Conseil National de Lutte contre le Sida  est au nombre des sommités médicales ayant participé à la rédaction de ces articles.

Les auteurs estiment qu’il est important de mettre le focus sur les services de prévention et de traitement « axés sur la personne » de façon à atteindre toutes les catégories de la population avec un accent sur les populations vulnérables et qui ne sont atteintes par les approches classiques.

Ils ajoutent qu’il est important de mener des actions visant à réduire la stigmatisation, la discrimination et la criminalisation des populations-clé.

L’article en entier et en anglais sur le lien ci-dessous.

https://journals.plos.org/plosmedicine/article?id=10.1371/journal.pmed.1003649#sec004

Lutte contre le sida : L’ANREMS lance un guide pour mieux s’adapter au contexte

L’Association Nationale des Religieux et Experts Médicaux du Sénégal a débuté ce matin un atelier destiné à valider des supports en français et en arabe.
Au total il s’agit de 1000 (mille) guides et 1000 (mille) dépliants qui vont permettre aux religieux de faire face aux nouveaux défis que présente la lutte contre le VIH. De ce fait, l’ANREMS va mener un plaidoyer aussi bien auprès des leaders que des acteurs religieux pour réduire la discrimination et la stigmatisation des Personnes vivant avec le VIH (Pvvih).

L’ouverture de cette rencontre a permis à Dr Safiatou Thiam Secrétaire Exécutive du Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS) de rappeler le rôle « déterminant « que les religieux ont joué dans la riposte au moment de l’apparition du sida au Sénégal. « Les religieux complètent le travail accompli par le CNLS à un niveau stratégique. »

Une fois ces guides et dépliants validés, il s’agit selon un de leurs responsables Bamar Guéye, de tenir un autre atelier de formation puis de partage de ces supports.
L’ANREMS prône la promotion d’un environnement éthique, socio-économique, confessionnel et politique favorables à la lutte contre le VIH au Sénégal. Une façon pour cette association de contribuer à l’utilisation optimale des services de prévention et de soins.

 

Lutte contre le Sida : L’ANREMS se dote d’un guide sur les principes médicaux, coraniques et bibliques

L’Association Nationale des Religieux et Experts Médicaux contre le Sida entend renforcer son implication dans la lutte contre le sida. Ce, en dotant les religieux et les communautés d’un guide sur les principes médicaux, coraniques, et bibliques. Le but est de permettre la lutte contre la stigmatisation et la discrimination en respectant les droits humains dans un cadre favorable aux personnes vivant avec le vih ( Pvvih ) et aux populations clé.

Ainsi l’ANREMS organise les Mardi 22 et Mercredi 23 Juin 2021, un atelier de validation de supports destiné a renforcer les connaissances sur dimension religieuse de la problématique du sida.

Cet atelier va compter avec la participation  des leaders religieux, du CNLS, et du SNEIPS à travers des groupes de travail pour discuter de la stigmatisation de la ,discrimination  ou des droits des Pvvih  et des populations vulnérables.

VIH- Covid 19 Adapter la communication, la prévention et la prise en charge des PVVIH au contexte

Le Centre de Traitement Ambulatoire (CTA) a organisé un atelier de rédaction documentation des stratégies d’adaptation mises en place pour maintenir l’offre de services VIH pendant l’épidémie à Covid 19 au Sénégal.

La particularité de l’épidémie de Covid 19 est d’être très mortelle quand il s’agit de personnes trainant des maladies sous-jacentes.

Au Sénégal, les programmes de santé ont tôt fait d’élaborer des plans visant à améliorer la résilience du système de santé et de renforcer les stratégies de lutte en les adaptant au contexte sanitaire de façon à ne pas fragiliser les performances.

Le programme de lutte contre le Sida a ainsi mis en branle un plan avec des stratégies basées sur la communication, la prévention et la prise en charge des personnes vivant avec le VIH.

Un groupe d’experts a ainsi été choisi avec pour rôle de documenter les stratégies d’adaptation et les interventions mises en œuvre dans le but de les capitaliser dans le but d’initier une meilleure réponse face à la pandémie de covid 19.

Mettre fin aux inégalités, mettre fin au sida : la Société Civile prépare une feuille de route

L’Association  » Bokk Yaakar  » de Fatick, en collaboration avec l’Institut de la société civile pour la santé et le VIH en Afrique de l’Ouest et du centre a lancé ce Jeudi une consultation nationale avec les organisations de la société civile sur la Stratégie Mondiale de Lutte contre le Sida.

Cette stratégie, « Mettre fin aux inégalités, mettre fin au sida », vise à accorder une priorité aux personnes qui n’ont pas accès aux services de lutte contre le Sida.

La rencontre réunit plus de trente participants en provenance de toutes les régions du pays. Il s’agit, après deux jours de travaux de groupes, de définir une feuille de route pour la mise œuvre et l’appropriation par la société civile, de la stratégie mondiale de lutte contre le Sida. Au préalable, il est question de clarifier la stratégie mondiale, de définir les actions à mener et d’identifier les goulots d’étranglement à travers des travaux de groupe de cette consultation.

Réunion de Haut Niveau sur le Sida 2021 – Eradiquer les inégalités pour mettre fin à la pandémie

Les États membres des Nations Unies ont adopté une série de nouveaux objectifs ambitieux énoncés dans une déclaration politique. Cette décision a été prise au cours de la Réunion de haut niveau sur le VIH/sida tenue du 08 au 10 Juin 2021 à New York. Si la communauté internationale respecte ces objectifs, 3,6 millions de nouvelles infections au VIH et 1,7 million de décès liés au sida seront évités d’ici 2030.

La déclaration appelle les pays à fournir un accès à des options de prévention combinée du VIH efficaces et centrées sur les personnes à 95 % de toutes les personnes exposées à un risque de contamination dans toutes les populations, tranches d’âge et situations géographiques pertinentes pour l’épidémie. Elle enjoint également aux pays à s’assurer que 95 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 95 % des personnes qui connaissent leur séropositivité soient sous traitement et 95 % des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable.

Les États membres ont convenu d’un objectif consistant à garantir que moins de 10 % des pays disposent de cadres juridiques et politiques restrictifs conduisant à l’interdiction ou à la limitation de l’accès à des services d’ici 2025. Ils se sont également engagés à s’assurer que moins de 10 % des personnes séropositives, exposées au VIH ou touchées par le virus soient confrontées à la stigmatisation et à la discrimination d’ici 2025, notamment en utilisant le concept « indétectable = intransmissible » (les personnes séropositives ayant une charge virale indétectable ne peuvent plus transmettre le VIH).

Avec UNAIDS

Miss Sciences et mathématiques 2020-2021 : Dr Thiam la marraine aux lauréates : « Osez les sciences »

L’Inspection d’académie de Dakar a récompensé, les lauréates de la 10eme édition du Concours Miss mathématiques et Miss sciences.

Pour cette 10 e initiative, Dr Safiatou thiam, Secrétaire Exécutive du CNLS a été choisie comme marraine.

Elle a saisi l’occasion pour faire la promotion de l’enseignement des sciences et maths, en particulier chez les jeunes filles.

Dr Thiam a ainsi évoqué son propre parcours de fille puis de femme scientifique, médecin spécialiste.Il s’agit de s’armer d’audace et « d’oser les sciences ».

Et comme pour prouver que les femmes peuvent jouer leur partition dans ce domaine, elle a rappelé les grandes avancées dans la lutte contre le sida et leur rôle dans la description du Virus du sida ou dans la révélation de l’ADN.

Et Dr Thiam optimiste d’ajouter :  » Des projections affirment que des secteurs scientifiques comme la médecine se féminisent et le Sénégal compte déjà un large nombre de femmes médecin « 

.

Outre Dr thiam, cette cérémonie s’est déroulée en présence d’éminentes personnalités féminines, comme Madame Soham Wardini, maire de Dakar ou l’inspectrice d’académie de Dakar Madame Penda Ba.

Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le VIH/sida : Financer pleinement et soutenir des ripostes au VIH efficaces.

La réunion de haut niveau des Nations Unies sur le VIH/sida, aura lieu du 8 au 10 juin. Une occasion pour les États membres d’adopter une nouvelle déclaration politique qui permettra à la riposte au VIH de combler son retard.

Suite aux progrès inégaux accomplis dans la lutte contre le VIH depuis la Réunion de Haut Niveau de 2016, la rencontre permettra, cette année, de lancer une décennie d’action visant à réduire les inégalités et à éliminer les facteurs sociaux qui favorisent l’épidémie de VIH.VIH. Dans une déclaration de la société civile pour la réunion de haut niveau 2021, les organisations enjoignent aux États membres de concentrer leurs efforts et leurs ressources là où elles sont le plus nécessaires et d’adopter une déclaration politique qui reconnaît explicitement les populations les plus exposées au risque du VIH et identifier les raisons de cette vulnérabilité.

Par ailleurs, la société civile demande aux États membres de s’engager à financer pleinement et à soutenir des ripostes au VIH efficaces, ainsi qu’à assumer la responsabilité de leurs actions. La réunion de haut niveau est importante car le résultat sera une déclaration politique qui sera approuvée par tous les États membres de l’ONU. Ce document sera le point de référence utilisé par les défenseurs des droits humains pour surveiller et tenir les gouvernements responsables de ce à quoi ils se sont engagés dans la déclaration politique.

                                                Avec ONUSIDA

Taux de rétention des personnes vivant avec le VIH : Une diminution régulière des décès et des perdus de vue.

Le SE/CNLS a organisé ce 29 avril 2020,un atelier de partage et de restitution des résultats de l’enquête  pour la détermination en 2020,des taux de survie des Pvvih, en visioconférence. Cette étape permettra d’informer et de partager avec les acteurs les résultats obtenus. Cette rencontre virtuelle fait suite à la collecte, au traitement des données et rédaction du rapport .

Au cours de l’année 2020,5121 patients ont été dépistés à travers le pays dont le tiers se trouve à Dakar et presque tous sous Traitement Anti rétroviral. Ce chiffre s’inscrit en droite ligne d’une tendance constatée depuis 2017 et qui consiste à mettre immédiatement sous traitement un patient détecté porteur du VIH. Ainsi à ce jour 30464 patients sont régulièrement suivis à travers le pays et 30431 sous traitement

De ce fait, la rétention globale des patients sous ARV est de 91,8% au niveau narional,91,8% adultes et 90,6% enfants.

Cette enquête sur le taux de survie montre aussi une note optimiste. Les données collectées confirment en effet, une diminution régulière du taux de décès, passé de 3,5% à 2,6% au cours des 04 dernières années tandis que les perdus de vus sont passés de 15% en 2013 à 5,6% en 2020.

OBJECTIFS DES 90-90-90

Le Fast Track donne des résultats encourageants, en dépit du contexte mondial marqué par l’épidémie de covid 19. En effet, sur les 39013 personnes qui portent le virus,88% connaissent leur statut,89% sont sous traitement, et 84% ont une charge virale indétectable. Un bémol toutefois : les enfants sont à la traine avec 58% de depistés,90% sous ARV et 59% qui connaissent leur charge virale. L’enquête sur le taux de survie attire l’attention et préconise de multiplier les efforts chez   ces derniers. Cette enquête préconise par ailleurs l’optimisation d’un logiciel de gestion individuelle des patients, l’amélioration du dépistage chez les enfants, sans oublier de veiller à la qualité des soins et la recherche systématique des perdus de vue.

Norme ISO 9001 : le Conseil National de Lutte contre le Sida confirme

Le Conseil National de Lutte contre le Sida  ( CNLS ) a passé avec succès l’audit de suivi 2 de la certification ISO.

Les auditeurs ont en effet félicité le CNLS pour ses nombreux points forts. A savoir, entre autres, le maintien scrupuleux de ses activités en dépit de la pandémie de Covid 19. Cette capacité de résilience et d’adaptation a permis au CNLS de dérouler à leur terme les négociations pour le financement de la 3e phase du Nouveau Modèle de Financement (NFM 3) tout en honorant tous ses engagements vis-à-vis de ses partenaires.

Le très bon niveau de maitrise de l’audit de pilotage ainsi que le renforcement des capacités en interne ont aussi retenu l’attention des auditeurs qui ont donné un avis favorable pour le maintien de la certification ISO.

Dr Safiatou Thiam, la Secrétaire Exécutive du CNLS a dit toute sa satisfaction et s’est surtout félicité de « l’appropriation par le personnel , des objectifs de tout ce processus qui ont d’autre but que d’améliorer la performance de la structure ».

La norme ISO 9001 définit les critères et exigences organisationnelles pour mettre en place un système de management de la qualité, et offre un cadre permettant aux organismes et entreprises de fournir constamment des produits et services conformes aux attentes de leurs clients ou usagers.

VIH, Tuberculose, Paludisme : La communication pour faire face au coronavirus

Le Conseil National de Lutte contre le Sida ( CNLS ) en partenariat avec le SNEIPS ( Service National  National de l’Education et de l’Information pour la Santé ) et les programmes prioritaires que sont le Paludisme, la Tuberculose et le VIH/sida, organise un atelier d’élaboration de supports intégrés pour renforcer la communication autour de ces maladies en rapport avec la COVID-19. Un atelier réunit ainsi les 14 responsables BREIPS (Bureau Régional d’Education et d’Information Pour la Santé) du Sénégal à Thiès.

L’apparition puis la persistance de la COVID-19 ont eu pour conséquence de pousser les différentes structures destinées à lutter contre différentes maladies, à s’adapter au contexte.

De ce fait des programmes comme le CNLS , le Programme National de Lutte contre le Paludisme, le Programme National de Lutte contre la Tuberculose ont lancé la mise œuvre d’initiatives destinées à atténuer les impacts sanitaires et socioéconomiques de l’épidémie à coronavirus en assurant la continuité de soins. L’élaboration de supports communication intégrés constitue un premier jalon.

Il s’agit d’identifier les problèmes prioritaires comportementaux dans les domaines du VIH/sida, du Paludisme et de la Tuberculose. Une analyse qui va permettre l’identification de comportements clé à promouvoir face au coronavirus.

Cet atelier devra en outre aboutir sur un rapport de l’analyse situationnelle sur les supports de communication produits par les programmes VIH/sida, Tuberculose et Paludisme dans le cadre de la riposte contre la Covid  19.

Plan quinquennal pour la levée des barrières liées aux droits humains : Le comité de pilotage installé

Le groupe de travail issu du plan quinquennal pour une réponse globale aux obstacles liés aux droits humains a été transformé en comité de pilotage. Cette structure aura pour rôle poursuivre le processus et de dégager un plan de travail.

Le Sénégal fait partie des 20 pays financés par le fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. Une initiative ayant pour but de créer un environnement par le biais de la réduction des obstacles liés aux droits humains et qui entravent les ripostes nationales au VIH, au paludisme et à la tuberculose. La finalité étant d’outiller et de protéger les populations clé et vulnérables.

Pour atteindre cet objectif, ll demeure clair  qu’il faudra améliorer les lois et les règlements, sensibiliser, responsabiliser et engager les acteurs de la santé et les forces de sécurité, les acteurs juridiques ou l’administration pénitentiaire.

Par ailleurs le comité mis en place devra appuyer la coordination des activités du plan quinquennal tout en assurant un plaidoyer pour la mobilisation de ressources.

En outre, ce comité qui se réunira tous les six mois, envisage d’inviter d’autres structures de défense des droits de l’homme ainsi que la presse à rejoindre la cause.Il est aussi prévu entre autres d’organiser un atelier d’orientation destiné au Programme national de lutte contre la tuberculose et celui contre le palu (PNT et PNLP) en plus d’adapter les différents concepts à nos réalités socio -culturelles.

Mettre fin au sida d’ici 2030 : Possible, grâce à des investissements judicieux

Un nouveau rapport publié par l’ONUSIDA montre l’intérêt de financer totalement la riposte au VIH.

Ainsi, investir 29 milliards de dollars par an dans la riposte au VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire d’ici 2025, permettrait à l’humanité de combler son retard pour mettre un terme au sida d’ici 2030. Ces investissements venant des donateurs et des pays les plus riches les plus sévèrement touchés par la pandémie de VIH devraient provoquer une chute vertigineuse des nouvelles infections annuelles au VIH qui passeraient de 1,7 million en 2019 à 370 000 en 2025, et des décès liés à des maladies opportunistes, qui passeraient de 690 000 en 2019 à 250 000 en 2025. Les nouvelles infections au VIH chez les enfants baisseraient brutalement de 150 000 en 2019 à moins de 22 000 en 2025.

« Nous sommes en retard pour mettre un terme au sida d’ici 2030 », a déclaré Jose A. Izazola, Conseiller spécial de l’ONUSIDA pour le suivi des ressources et les finances. « Notre modélisation montre toutefois que des investissements ciblés et judicieux permettraient d’accomplir des progrès remarquables et de combler notre retard pour mettre fin au sida d’ici 2030. » 

Le non-respect des objectifs 2020 se traduira par une augmentation nécessaire des dépenses qui devront atteindre la somme record de 29 milliards de dollars en 2025.

                                                                                                                                 www.unaids.org

Prestation de services différenciés : Une équipe du Réseau d’apprentissage sur la couverture, la qualité et l’impact du VIH en visite au CNLS

Le Sénégal fait partie, depuis 2020, du Réseau de Couverture, de Qualité et d’Impact du VIH (CQUIN). Ce réseau qui réunit plusieurs pays, se consacre à l’expansion et à l’amélioration de la prestation des services différenciés en direction des personnes vivant avec le VIH. Ce séjour est à situer dans le cadre du démarrage d’activités du réseau dans de nouveaux pays. Ce sera l’occasion de présenter ce réseau aux principaux responsables du Ministère de la Santé et à tous les partenaires et parties prenantes de la prestation des services différenciés.

La prestation de services différenciés (PSD) est une approche centrée sur la personne. Ainsi la PSD adapte les services de lutte contre le VIH à divers groupes de personnes vivant avec le VIH tout en maintenant les principes de l’approche de santé publique.

La thérapie antirétrovirale différenciée comprend des modèles de prestation de services plus intensifs pour les personnes qui commencent un traitement anti-VIH, celles qui souffrent d’infections opportunistes et / ou de comorbidités, les personnes dont la charge virale n’est pas supprimée, les groupes qui ont généralement besoin d’un suivi étroit comme les enfants, les adolescents et les personnes enceintes et celles qui ont des barrières psychosociales à l’observance et à la rétention.

L’ONUSIDA et l’Union africaine renouvèlent leur partenariat pour une riposte au sida plus forte et plus résiliente sur le continent

L’ONUSIDA et l’Union africaine viennent de signer un nouveau mémorandum d’accord en vue de renforcer leur partenariat et de renouveler l’engagement des États membres en faveur de l’éradication du sida en utilisant le Cadre catalytique pour éliminer le sida, la tuberculose et le paludisme à l’horizon 2030.

Le mémorandum engage les partenaires à lutter contre l’impact socioéconomique et politique du VIH en Afrique et à accélérer la réalisation de l’objectif de la couverture sanitaire universelle afin de sortir le sida de l’isolement. Il ouvrira la voie à des systèmes de santé plus résilients, souples et inclusifs en Afrique.

« Je suis ravie de signer le renouvellement du mémorandum avec l’Union africaine », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA. « L’Union africaine est l’un des partenaires fondamentaux de l’ONUSIDA. Je suis impatiente de renforcer nos relations afin de mettre les communautés au cœur de la riposte au VIH, de lutter contre d’autres défis sanitaires comme la COVID-19 et de réduire les inégalités qui fragilisent les populations. »

2021 est une année charnière, alors que les États membres des Nations Unies doivent renouveler leur engagement en faveur de la riposte au VIH en adoptant une nouvelle déclaration politique en juin. L’accord de partenariat avec l’Union africaine est signé alors que le continent fait face à des systèmes de santé surchargés et sous-financés mis à mal par la pandémie de COVID-19.

Le processus d’élaboration du rapport GAM lancé ce lundi à Saly.

L’atelier de lancement permettra d’informer les différentes parties prenantes du démarrage du processus, de partager les directives et de recueillir les orientations sur d’éventuelles sous d’informations utiles au rapport. Il permettra aussi de partager et de valider le chronogramme.

Il s’agit d’une occasion d’évaluer les performances par rapport à l’atteinte des objectifs intermédiaires d’élimination (90-90-90) de 2020, identifier les gaps et apprécier le degré de complétude des indicateurs GAM (Global Aids Monitoring) dans notre Système National de Suivi et d’Évaluation.

 

D’autres ateliers vont se dérouler tout au long de ce mois de Mars.

La société civile d’abord, sous le leadership de l’ANCS, regroupera les différentes organisations de la société civile et du privé impliquées dans la riposte. L’élaboration du draft de rapport et la collecte de données complémentaires vont suivre avant un atelier la validation, l’envoi et le recueil des feedbacks.

L’élaboration de ce rapport annuel est conforme à l’adhésion du Sénégal, à l’instar d’autres pays du monde à la déclaration politique sur le VIH/sida des Nations Unies portée sur la stratégie d’accélération de la riposte contre le VIH et de la fin de l’épidémie du sida d’ici 2030.

08 Mars 2021: Message de la Secrétaire Exécutive du CNLS

A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la femme, célébrée dans un contexte particulier à cause de la pandémie de coronavirus, la Secrétaire exécutive du CNLS Dr Safiatou Thiam a lancé un appel à la paix et à la sérénité pour le futur de nos enfants:

« Mes chères sœurs. mes chères collaboratrices

Nous sommes des femmes, des épouses ,des collaboratrices, des mères et des sœurs .Ce statut que nous revendiquons toutes, nous confère une place centrale dans notre société en mutation. Permettez moi de vous rendre  hommage en cette journée de commémoration de la femme

La femme sénégalaise est une femme debout.

Nous devons ensemble construire le Sénégal de demain dans la paix et la sérénité pour nos enfants » .