Trouver ici une liste des termes dans le domaine du VIH / SIDA qui peuvent ne pas être immédiatement compris par un lecteur non expert.

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Il y a 6 noms dans ce répertoire commençant par la lettre S.
SCIENCES SOCIALES
Dans le cadre de la recherche sur le VIH/sida, elles étudient les retentissements psychosociaux et culturels de l’infection à VIH ; visent à approfondir les connaissances qui vont permettre une meilleure prise en charge des malades et la mise en place de programmes de prévention efficaces. Dans cette même catégorie sont prises en compte les recherches épidémiologiques et économiques.

SE RÉPLIQUER
Quand le virus fait des copies de lui-même.

SÉROCONVERSION
Phase d’une infection lors de laquelle les anticorps spécifiques à l’agent pathogène apparaissent progressivement dans le sang suite à la contamination. Elle est de durée variable selon les infections. Dans le cas du VIH, les anticorps commencent à apparaître autour de trois semaines après la contamination. Un dépistage est cependant possible auparavant en faisant une recherche de l’antigène p24 (voire de l’ARN-VIH).

SÉRODIFFÉRENT (COUPLE)
Couple composé d’une personne séronégative et d’une personne séropositive. On préfère ce terme à sérodiscordant, qui introduit une connotation négative.

SIDA (SYNDROME D’IMMUNODÉFICIENCE ACQUISE)
Phase tardive de l’infection par le VIH, caractérisée par la perte progressive des défenses immunitaires de l’organisme, rendu sensible aux infections opportunistes et susceptible de développer certaines tumeurs. En Europe, le sida est défi ni cliniquement par la survenue d’une complication appartenant à une liste de pathologies, dont les infections et les tumeurs opportunistes, établie d’après l’observation historique des personnes non traitées. Aux États-Unis, est considérée comme étant au stade sida une personne ayant moins de 200 CD4 par mm3 de sang, même en l’absence de maladies opportunistes. La définition du sida par l’OMS, utilisée dans les pays en développement, est uniquement clinique et repose sur des symptômes témoignant de la gravité progressive de l’infection, souvent diagnostiquée à un stade tardif et en l’absence de moyens diagnostiques fi ables pour les maladies opportunistes

STIGMATISATION
S’il y a eu d’immenses réussites en terme de prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH, on ne peut que déplorer les faibles progrès réalisés contre leur stigmatisation et leur discrimination. Il faut améliorer l’image des personnes vivant avec le VIH : apprendre ou dévoiler sa séropositivité expose trop souvent à la peur ou au rejet. La stigmatisation des populations ou des comportements (personnes vivant avec le VIH, homosexuels et transsexuels, travailleurs du sexe, usagers de drogues…) favorise l’expansion de l’épidémie, en freinant le recours à la prévention, au dépistage et aux soins. Combattre la stigmatisation est donc une priorité.