Tag personnalisé : health

Prise en charge des enfants vivant avec le VIH : La Banque Islamique du Sénégal apporte son soutien à la campagne

La Banque Islamique du Sénégal participe à la campagne de mobilisation de fonds destinés à la prise en charge des enfants vivant avec le VIH.

Une forte délégation  de cette institution financière a remis un chèque de 15 millions CFA à la Secrétaire  Exécutive du Conseil National de Lutte contre le Sida.

Une occasion pour Dr Safiatou THIAM de saluer cet appui mais aussi  de rappeler la nécessité de nouer des partenariats avec le secteur privé national.

La cérémonie a aussi permis aux représentants de différentes communautés impliquées de saluer le geste de la BIS.

La représentante de L’association And Bokk  Yaakar (ABOYA) n’a pas manqué de se réjouir des différentes opportunités que ce don pourra engendrer : notamment en ce qui concerne le transport et la prise en charge nutritionnelle des enfants.

Le responsable de la BIS a, de son côté, loué et salué l’engagement des différents acteurs de la riposte. Cet appui, selon lui, correspond à la philosophie de son institution et, a-t-il assuré, « il ne s’agit que d’un début ».

Au Sénégal, sur 3976 enfants atteints de VIH, seuls 1447 bénéficient de traitement adéquat. Le CNLS c’est ainsi fixé comme objectif à travers une campagne de mobilisation de ressources de réunir la somme de 300 millions CFA.

Prévention du VIH/Sida : Des jeunes pour parler aux jeunes

Les plus récentes données sur le VIH montrent une nette recrudescence de nouveaux cas chez les jeunes. Ainsi sur 1500 nouvelles infections 14% concernent les 15-24 ans et  16,6% les 25-29 ans. Dans cette catégorie de population, les plus exposés sont les jeunes femmes  issues des populations clé ou  en situation de précarité, économique  notamment, selon des données de 2020.

 

Mettre un terme à ces nouvelles infections constitue du coup l’objectif principal des acteurs de la lutte contre la propagation du VIH. Une riposte qui devra s’adapter à l’air du temps marqué par l’essor du numérique .Il s’agit donc de mettre en œuvre des interventions innovantes.

Le Conseil National de Lutte contre le Sida a ainsi organisé une rencontre avec de jeunes influenceurs dont le rôle sera de parler à leurs pairs.

Sensibilisés et outillés sur l’efficacité du traitement qui, à l’heure actuelle  empêche  toute transmission, ils auront pour rôle de transmettre l’information à travers les réseaux sociaux, entre autres.

Un plan d’action sera mis en œuvre avec des directs (live) ou des campagnes sur les pages du CNLS. Un défi majeur sera de mettre un visage sur le VIH avec des témoignages sur la maladie est la meilleure approche pour en parler à travers internet et les réseaux sociaux en particulier.

Prise en charge des pvvih : Une étude ouvre la voie à une diminution des coûts du traitement antirétroviral

Les médicaments antirétroviraux permettent de limiter la charge virale dans l’organisme des personnes infectées et de les maintenir en bonne santé, ainsi que d’empêcher la transmission du VIH à leurs partenaires.

 

De nombreux projets cherchent, depuis plusieurs années, à alléger le quotidien des patients séropositifs et à réduire le coût de leur traitement tout en maintenant le virus en sommeil.

 

Une étude de l’ANRS publiée cette semaine permet d’espérer la imitation de la toxicité médicamenteuse à long terme  et l’amélioration de l’observance au traitement.

 

Source : france24

     

Le processus d’élaboration du rapport GAM lancé ce lundi à Saly.

L’atelier de lancement permettra d’informer les différentes parties prenantes du démarrage du processus, de partager les directives et de recueillir les orientations sur d’éventuelles sous d’informations utiles au rapport. Il permettra aussi de partager et de valider le chronogramme.

Il s’agit d’une occasion d’évaluer les performances par rapport à l’atteinte des objectifs intermédiaires d’élimination (90-90-90) de 2020, identifier les gaps et apprécier le degré de complétude des indicateurs GAM (Global Aids Monitoring) dans notre Système National de Suivi et d’Évaluation.

 

D’autres ateliers vont se dérouler tout au long de ce mois de Mars.

La société civile d’abord, sous le leadership de l’ANCS, regroupera les différentes organisations de la société civile et du privé impliquées dans la riposte. L’élaboration du draft de rapport et la collecte de données complémentaires vont suivre avant un atelier la validation, l’envoi et le recueil des feedbacks.

L’élaboration de ce rapport annuel est conforme à l’adhésion du Sénégal, à l’instar d’autres pays du monde à la déclaration politique sur le VIH/sida des Nations Unies portée sur la stratégie d’accélération de la riposte contre le VIH et de la fin de l’épidémie du sida d’ici 2030.