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La culture et le patrimoine africains au centre de la réunion des experts de AWA

Les Experts des États membres de L’Observatoire du Sida en Afrique (AIDS Watch Africa, AWA ) se réunissent depuis ce Mardi 14 Juin 2022 pour une durée deux jours.

 

L’objectif de la réunion est de « tirer parti de la culture et du patrimoine africains pour accélérer les actions visant à mettre fin au sida, à la tuberculose et à éliminer le paludisme d’ici 2030 ».

Dr Safiatou Thiam, Secrétaire Exécutive du CNLS a participé à cette rencontre qui  est à situer dans le cadre de la promotion d’un leadership responsable et des actions  de suivi. L’observatoire organise ainsi chaque année une réunion consultative  avec les experts des États membres de l’Union Africaine pour délibérer sur des questions politiques  clés et préparer un rapport  qui sera présenté aux Chefs d’État et de gouvernement lors de l’assemblée de l’UA en  2023.

 

AWA est une entité statutaire de l’Union Africaine qui a pour mandat de diriger les efforts de plaidoyer, de responsabilisation et de mobilisation des ressources pour faire avancer une riposte africaine solide et mettre fin au sida, à la tuberculose et au paludisme d’ici 2030.

7éme reconstitution des fonds pour le Fonds Mondial : Les acteurs de la Société Civile mènent le plaidoyer.

La Société Civile sénégalaise ne compte pas être en reste en ce qui concerne la septième reconstitution des ressources du Fonds Mondial.

Suite au ciblage du Sénégal par le Fonds Mondial  pour faire partie  des pays qui vont porter le plaidoyer en vue de mobiliser des ressources, le Comité de suivi chargé de  coordonner la mise en œuvre de ce plan  d’action au nom de la société civile s’est ainsi réuni.

Une occasion de partager les informations liées à la campagne, mais aussi de discuter et partager l’impact de 20 années d’investissement dans la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme mais aussi sur les questions de droits humains.

La Secrétaire Exécutive du CNLS a saisi l’opportunité pour noter le : « recul des nouvelles infections, l’accès aux antirétroviraux, la détection et la mise sous traitement systématique des cas de tuberculose, la vulgarisation des moustiquaires imprégnées ». Une façon pour Dr Safiatou  Thiam de résumer les grandes avancées obtenues grâce à l’appui du Fonds Mondial dans la lutte contre ces trois maladies depuis sa mise en place en 2002.

 

En outre, en dehors du plaidoyer en faveur d’un accroissement des financements locaux. Elle a appelé les divers acteurs de la  Société Civile à travailler à assurer la pérennité de leurs organisations.

 

Les organisations de la Société Civile, de concert avec leurs homologues du Rwanda, du Kenya, du Congo et d’Afrique du Sud entendent ainsi dérouler dans leurs pays respectifs, une série d’activités préparatoires.

 

L’idée est de faire le bilan de 20 ans d’actions du Fonds Mondial, de planifier et soutenir les activités nationales dans les 05 pays hôtes et de mettre au point une stratégie de campagne.

Le Fonds mondial soutient les pays dans leur riposte à la COVID-19

Conformément aux orientations de l’OMS, le Fonds mondial encourage fermement les pays à prendre rapidement des mesures pour atténuer les éventuelles conséquences négatives de la COVID-19 sur les programmes que ses subventions soutiennent. Ainsi, il convient tout particulièrement de s’attacher à la protection des professionnels de santé, à la communication à destination des populations touchées, au maintien des services essentiels, à la coordination de la chaîne d’approvisionnement, à la reconstitution rapide des stocks, à la désinfection du matériel et à la gestion des déchets.

Quinze pays et une subvention régionale ont déjà accédé aux fonds à l’appui de leur riposte. Il s’agit des pays suivants : Afghanistan, Bélarus, Bhoutan, El Salvador, Érythrée, Géorgie, Inde, Kirghizistan, Madagascar, Malawi, Malaisie, Moldova, Myanmar, Rwanda et Ukraine. Quant à la subvention régionale, il s’agit d’une subvention d’Afrique occidentale qui couvre le dépistage aux frontières et le traçage des passagers dans les cinq pays du corridor Abidjan-Lagos.

Agissant dans le cadre de sa mission de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et de renforcement des systèmes de santé, le Fonds mondial a publié au début du mois des nouvelles directives visant à permettre aux pays de consacrer jusqu’à 5 pour cent de leurs subventions approuvées à la lutte contre la COVID-19 et à atténuer les conséquences possibles de la pandémie sur les programmes existants de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.

Source :  theglobalfund.org