Financement de la riposte : la société civile africaine réclame 15% de plus.

Les organisations de la société civile africaine réunies à Niamey en marge du 12ème sommet extraordinaire de l’Union africaine qui se tient du 4 au 8 juillet à Niamey au Niger, ont recommandé aux états africains d’augmenter les budgets de 15% en faveur de la lutte accrue contre le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose.

« Si rien n’est fait maintenant dans le sens de l’augmentation considérable des investissements domestiques pour la santé, nous perdrons bientôt toute véritable opportunité de mettre fin aux épidémies, compromettant ainsi l’avenir de notre continentLa population croit très rapidement. L’augmentation des investissements doit suivre le rythme de la croissance démographique si nous voulons maintenir les niveaux actuels de couverture sanitaire », ont plaidé les organisations de la société civile africaine dans une déclaration commune.

 Dans le but d’accélérer la riposte pour mettre fin aux épidémies de Paludisme, SIDA et de Tuberculose, et d’atteindre la couverture de santé universelle en Afrique, les organisations civile africaine veulent  entre autres le renforcement des systèmes de santé y compris les systèmes communautaires capables d’offrir des soins de santé primaire (SSP) intégrés et complets et  le respect des  engagements à rendre disponible à temps les fonds de contrepartie et de co-financement par des états  pour assurer la mise en œuvre et la continuité des programmes de lutte contre le VIH/SIDA, la Tuberculose et le Paludisme ;

Elles souhaitent également que soit assurée la disponibilité permanente des intrants jusqu’au niveau communautaire ainsi que l’augmentation des financements domestiques alloués à la santé pour la mise en œuvre des interventions à haut impact..