Financement du sida : les parlementaires panafricains en conclave à Brazzaville

Le sommet de haut niveau visant à trouver des solutions pour financer la santé et la lutte contre le VIH/sida dans le continent se tient dans la capitale congolaise, du 11 au 12 juillet.

« Nous devons sensibiliser les pays africains pour participer au financement non seulement du sida mais de la maladie en général », a expliqué le président du parlement panafricain, Roger Nkodo Ndang, à son arrivée à Brazzaville, pour la tenue de cet événement de haut niveau relatif au financement de la pandémie.

En effet, la maladie constitue une grande menace de santé publique à travers le monde et surtout dans les pays d’Afrique subsaharienne où le taux de contamination est assez élevé. Ce sommet est co-organisé par le parlement panafricain et l’Onusida.

Le rapport évoquant les objectifs de la stratégie d’accélération de l’Onusida souligne que plus de quinze millions de nouvelles infections à VIH peuvent être évitées et plus de cinq millions de vies sauvées. Ce qui permettra d’économiser 4,7 milliards de dollars sur l’ensemble des ressources financières consacrées au traitement en Afrique subsaharienne, entre 2017 et 2030, 1,3 milliard pour l’Afrique orientale, trois milliards pour l’Afrique centrale et occidentale.

Lors du sommet de Brazzaville, les parlementaires panafricains vont assurément appeler à une grande mobilisation afin que les acteurs du continent s’y impliquent un peu plus pour mobiliser des ressources permettant d’endiguer la pandémie et bien d’autres au lieu de toujours attendre que les fonds viennent de loin.