800 00 50 50
Appel gratuit du Service national de l'éducation et de l'information pour la santé (SNEIPS)
800 00 30 30
Ce numéro national d’aide à distance du Sénégal sur le VIH et les IST. Une ligne accessible tous les jours de 8 heures à 20 heures.
200 365
Dénommée "Gindima" (Eclaire moi), cette ligne verte gratuite a été lancée officiellement le 12 août 2016, à Matam (nord), par le ministre de la Jeunesse, de l'Emploi et de la Construction citoyenne, Mame Mbaye Niang, dans le cadre des vacances citoyennes.
Lutte contre le Sida : Le dépistage revient dans la stratégie
A cause d’un passé peu glorieux pour les patients, le Sida fait toujours face à certaines réticences. Sans oublier la stigmatisation que subissent certaines personnes vivant avec le Vih. Le dépistage suivi d’un traitement constitue pourtant un remède miracle.
Dépister tout le monde et traiter les personnes atteintes, tout en assurant le suivi immuno-virologique bien que coûteux. C’est le pari des responsables de la riposte contre le Sida au Sénégal. Et cela passe par la gratuité de toutes les démarches. «C’est le gouvernement sénégalais qui prend tout en charge», affirme Dr Karim Diop, Secrétaire général du Centre régional de recherche et de formation de Fann. Les populations sont juste invitées à venir se faire dépister. Car, estime ce responsable de la riposte contre le Sida, le dépistage, quel que soit le résultat, reste utile. Il permet, en effet, à la personne testée négative de conserver son statut de négatif au Vih/Sida tout en évitant les comportements à risques. Et aux positifs de connaître leur statut, bénéficier d’un traitement à travers les Antirétroviraux (Arv) et d’un suivi. « Depuis 2000, on est en train de multiplier l’accès aux Arv… Les traitements sont révolutionnaires dans le sens où lorsqu’une personne atteinte du Vih/Sida prend ces Arv, elle arrive à réduire drastiquement la force du virus dans l’organisme. Elle arrive aussi à retrouver son immunité et à vivre sa vie normalement. Il existe des gens qui prennent le traitement depuis vingt ans et qui vivent normalement comme tout le monde», renseigne Dr Karim.(…….)