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VIH : L’Afrique demande la prolongation du Pepfar

Les chefs d’Etats africains « vont envoyer un message clair demandant la reconduction du PEPFAR », a déclaré à la presse Jean Kaseya, Directeur du CDC-Afrique. « Nous devons aller vite. Les statistiques montrent que chaque jour des jeunes gens sont touchés », a-t-il ajouté, « perdre notre jeunesse signifie tuer notre économie et stopper notre développement ».

Au Sénégal, le Pepfar opère dans 07 des 14 régions du pays et 25 structures sanitaires. Parmi les grandes réussites de ce programme ,on retiendra une grande amélioration des offres de services et dans l’utilisation des données pour un coût en 2023 de 04 milliards F CFA environ.

Le PEPFAR fournit chaque année 1,6 milliard de dollars à la lutte contre le sida en Afrique, selon Jean Kaseya.

Les experts estiment que les énormes avancées enregistrées sur le continent, avec de nombreuses vies sauvées, grâce aux PEPFAR seront remises en cause si le programme s’arrête.

https://www.20minutes.fr/monde

Semaine Nationale de mobilisation des Jeunes contre le VIH/SIDA :Promouvoir un comportement responsable pour garder les acquis de la riposte

La semaine de mobilisation des jeunes contre le Sida a été lancée Mardi 19 Décembre 2023. Les différents acteurs de la lutte contre le VIH ont, en présence du Ministre de la jeunesse et de la Secrétaire Exécutive du CNLS, lancé l’événement.

Cette initiative est d’autant plus opportune qu’elle permet de faire le point de la prévalence de cette pandémie chez les jeunes. C’est du reste dans cette catégorie, que l’on note que 7 nouvelles infections sur 10 surviennent avant 30 ans. La Secrétaire Exécutive a tenu à rappeler ce contexte qui selon elle, doit inciter les jeunes à un comportement responsable. L’aspect relatif à la sensibilisation doit aussi être pris en considération car selon Dr Thiam, 72% des garçons et 39% des filles n’utilisent pas le préservatif.

Le thème retenu « Mettre fin au Sida d’ci 2030 : les jeunes s’engagent et montrent la voie » est une façon d’inciter les jeunes à prendre conscience qu’ils « ne doivent pas constituer une porte d’entrée du VIH » comme le rappelle le Ministre en charge de la jeunesse.

Pape Malick Ndour a précisé que la situation actuelle ne doit pas être une fatalité pour les jeunes considérés comme les architectes du futur.

Des activités sont par ailleurs prévues sur l’étendue du territoire avec pour but de renforcer la sensibilisation pour freiner la recrudescence des cas chez cette catégorie de la population. En somme, il s’agit de promouvoir le dépistage volontaire et l’adoption d’un comportement responsable pour prévenir les infections chez les jeunes et les adolescents.

Prise en charge des consommateurs de drogue injectable (CDI) : le CEPIAD vent renforcer ses interventions

Le Centre de Prise en  charge des Addictions de Dakar (CEPIAD) veut relancer ses activités fortement impactées par la pandémie de Covid 19. Ce centre de référence qui offre une prise en charge ambulatoire globale aux personnes dépendantes de substances psychoactives doit faire face en  effet à certains impairs :un ralentissement qui touche tous les centres de prise en charge décentralisée, un taux de perdus de vue qui dépasse 50% et un faible enrôlement en plus d’un certain nombre de décès.

Différents acteurs impliqués doivent ainsi, sous l’égide du CNLS et du CEPIAD réfléchir à une meilleure mise en œuvre des activités de prise en charge des Consommateurs de Drogue Injectable. Il s’agit de dresser l’état des lieux des sites de Prise en charge,  de faire le point sur les activités réalisées mais surtout d’identifier les obstacles et d’élaborer des stratégies pour améliorer la performance du programme.    

La cérémonie d’ouverture a été l’occasion de revenir sur les grands enjeux que revêt cet atelier parti pour durer deux jours, en relation avec d’autres maladies comme le VIH, les Hépatites ou la tuberculose.

Accès aux financements du Fonds mondial : La Société civile face aux communautés pour le dialogue pays

Dans le cadre des financements octroyés par le Fonds mondial, il y a nécessairement une procédure à suivre, notamment en matière de lutte contre le Vih/Sida, le paludisme et la tuberculose. Après la notification de la lettre d’allocation, il faut absolument aller vers le dialogue pays. Pour pouvoir recueillir les différentes préoccupations des populations et adopter ensemble les stratégies de mise en œuvre. Sans quoi, la demande de financement ne sera pas validée.

C’est dans ce cadre que les équipes sont en mission dans le pays depuis quelque temps.

Aïssatou Mbaye Ndiaye, responsable du Comité de suivi, de veille et d’alerte mis en place par la Société civile, qui dirige l’équipe de Tambacounda, a expliqué qu’il s’agit de rencontrer les communautés. Cela, afin de discuter avec elles, recueillir les difficultés, contraintes et dégager des pistes de solutions. Il s’agira aussi de recueillir auprès d’elles, les actions innovantes qui permettront d’aller vers la demande de financement. « Notre pays doit déposer sa demande de financement au mois de mai prochain. Et avant cet acte, il faut nécessairement le dialogue pays, cette activité à laquelle nous nous livrons un peu partout dans le pays avec nos équipes », explique la responsable du Comité de veille. En effet, souligne-t-elle, « sans le dialogue pays, le Fonds mondial ne valide pas la demande de financement. Le dialogue pays fait partie des critères essentiels pour que la demande de financement soit validée »…../…..

https://lequotidien.sn/acces-aux-financements-du-fonds-mondial-la-societe-civile-face-aux-communautes-pour-le-dialogue-pays/

7e reconstitution des ressources du Fonds mondial : Des promesses de don record.

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a recueilli des promesses de dons totalisant 14,25 milliards de dollars US pour financer le travail de son partenariat au cours des trois prochaines années, à l’occasion de sa conférence des donateurs accueillie par les États-Unis. La conférence, tenue en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, a réuni des représentants de plus de 45 pays (dont 18 chefs d’État et de gouvernement), des partenaires multilatéraux, des entreprises du secteur privé, des organisations de la société civile et des organisations communautaires. Les sommes recueillies devraient permettre de sauver 20 millions de vies, d’éviter 450 millions de nouvelles infections et de raviver l’espoir d’éliminer le sida, la tuberculose et le paludisme. Elles contribueront également au renforcement des systèmes de santé et des systèmes communautaires, qui ne doivent laisser personne de côté et résister aux crises futures.

« Alors que le monde est confronté à des crises économiques et politiques et à des catastrophes naturelles dues au changement climatique, le président Joe Biden a orchestré une mobilisation de ressources sans précédent pour la santé mondiale, a affirmé Peter Sands, Directeur Exécutif du Fonds mondial. Nous sommes extrêmement reconnaissants envers toutes les parties qui se sont si généreusement engagées à soutenir notre partenariat. En cette période où de nombreuses crises mondiales s’entrecroisent, nos donateurs ont réalisé qu’il était plus important que jamais de mettre fin à ces maladies mortelles et de protéger tout le monde, partout, des futures menaces sanitaires. »

https://www.theglobalfund.org/fr/news

Charge virale chez les personnes vivant avec le VIH : Une étude signale des limites et propose des solutions

  1. Des études récentes ont montré des limites à la mesure de la charge virale (MCV) chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH).

  2. Une situation qui est la conséquence de difficultés structurelles (insuffisance de réactifs et de personnel, transcription et rendu des résultats mise à jour des dossiers médicaux. A terme l’atteinte des 3×95 pourrait s’en ressentir.

  3. Actuellement, sur la base des données de l’ONUSIDA de 2019, les progrès nationaux au Sénégal pour atteindre les trois objectifs 95 sont : 71% des personnes séropositives connaissent leur statut sérologique ; 70% des personnes séropositives reçoivent un traitement antirétroviral ; et 57% de ceux qui sont sous traitement antirétroviral ont leur charge virale supprimée (<1000 copies/ml).

  4. C’est ce que confirme « l ’Analyse du processus de la mesure de la charge virale du VIH chez les PVVIH dans les districts de Dakar Ouest, de Dakar Sud et de Mbour au Sénégal ».Une étude présentée au cours de la réunion mensuelle des partenaires techniques et financiers du CNLS du 16 Mai 2022. Une initiative qui a permis d’analyser les différentes étapes du processus de la MCV du VIH chez les PVVIH et d’identifier les goulots d’étranglement entravant ce processus.

  5. Des solutions ont été proposées. Il s’agit, entre autres, de renforcer les capacités des agents de laboratoire sur la réalisation de la  charge virale et d’appuyer l’appui à l’achat de réactifs. L’étude suggère aussi de mettre en place un réseau de réalisation, de la charge virale ainsi que le transport des prélèvements et le rendu des résultats.

7éme reconstitution des fonds pour le Fonds Mondial : Les acteurs de la Société Civile mènent le plaidoyer.

La Société Civile sénégalaise ne compte pas être en reste en ce qui concerne la septième reconstitution des ressources du Fonds Mondial.

Suite au ciblage du Sénégal par le Fonds Mondial  pour faire partie  des pays qui vont porter le plaidoyer en vue de mobiliser des ressources, le Comité de suivi chargé de  coordonner la mise en œuvre de ce plan  d’action au nom de la société civile s’est ainsi réuni.

Une occasion de partager les informations liées à la campagne, mais aussi de discuter et partager l’impact de 20 années d’investissement dans la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme mais aussi sur les questions de droits humains.

La Secrétaire Exécutive du CNLS a saisi l’opportunité pour noter le : « recul des nouvelles infections, l’accès aux antirétroviraux, la détection et la mise sous traitement systématique des cas de tuberculose, la vulgarisation des moustiquaires imprégnées ». Une façon pour Dr Safiatou  Thiam de résumer les grandes avancées obtenues grâce à l’appui du Fonds Mondial dans la lutte contre ces trois maladies depuis sa mise en place en 2002.

 

En outre, en dehors du plaidoyer en faveur d’un accroissement des financements locaux. Elle a appelé les divers acteurs de la  Société Civile à travailler à assurer la pérennité de leurs organisations.

 

Les organisations de la Société Civile, de concert avec leurs homologues du Rwanda, du Kenya, du Congo et d’Afrique du Sud entendent ainsi dérouler dans leurs pays respectifs, une série d’activités préparatoires.

 

L’idée est de faire le bilan de 20 ans d’actions du Fonds Mondial, de planifier et soutenir les activités nationales dans les 05 pays hôtes et de mettre au point une stratégie de campagne.

Prise en charge des pvvih : Une étude ouvre la voie à une diminution des coûts du traitement antirétroviral

Les médicaments antirétroviraux permettent de limiter la charge virale dans l’organisme des personnes infectées et de les maintenir en bonne santé, ainsi que d’empêcher la transmission du VIH à leurs partenaires.

 

De nombreux projets cherchent, depuis plusieurs années, à alléger le quotidien des patients séropositifs et à réduire le coût de leur traitement tout en maintenant le virus en sommeil.

 

Une étude de l’ANRS publiée cette semaine permet d’espérer la imitation de la toxicité médicamenteuse à long terme  et l’amélioration de l’observance au traitement.

 

Source : france24

     

Prévention et prise en charge des femmes et filles vivant avec le VIH : Le CNLS et ONUFEMMES annoncent un projet.

Le CNLS, en collaboration avec ONUFEMMES, a initié un projet destiné à appuyer la mise en œuvre des activités de prévention du VIH et de prise en charge  des femmes et filles vivant avec le VIH.

Au Sénégal, un examen de la situation du VIH permet de remarquer une nette prédominance de la pandémie au niveau des femmes. Les chiffres sont assez illustratifs. La prévalence du VIH chez les personnes âgées  de 15 à 49 ans, montre que 21.180 femmes sont touchées contre 14.320  hommes.

 

Des inégalités qui se traduisent ainsi par des difficultés d’accès aux soins, par la discrimination  ou à travers des obstacles juridiques.

Une réunion des partenaires techniques et financiers du CNLS a permis d’évoquer ce projet. Une  initiative qui devrait ainsi permettre de contribuer à l’intégration du genre dans les stratégies et mécanismes de la riposte.

La présentation du projet insiste par ailleurs sur le renforcement  de la protection contre les violences et l’autonomisation des femmes et filles vivant avec le VIH.

Les structures impliquées dans la mise en œuvre du projet comptent de ce fait, toute une série d’actions : de  l’organisation des sessions de formation sur le genre à un appui pour le renforcement de capacités des prestataires dans la prise en charge des femmes et filles vivant avec le VIH.

Réduire les inégalités passe aussi par une communication de proximité pour renforcer l’accès des femmes et files à l’information en matière de prévention et de protection contre le VIH en encourageant l’implication, des hommes dans la prévention et la protection des femmes vulnérables.

L’autonomisation des femmes est aussi au programme à travers la formation en transformation des céréales, la fabrication de savons ou des activités avicoles.