800 00 50 50
Appel gratuit du Service national de l'éducation et de l'information pour la santé (SNEIPS)
800 00 30 30
Ce numéro national d’aide à distance du Sénégal sur le VIH et les IST. Une ligne accessible tous les jours de 8 heures à 20 heures.
200 365
Dénommée "Gindima" (Eclaire moi), cette ligne verte gratuite a été lancée officiellement le 12 août 2016, à Matam (nord), par le ministre de la Jeunesse, de l'Emploi et de la Construction citoyenne, Mame Mbaye Niang, dans le cadre des vacances citoyennes.
Le CNLS, en collaboration avec ONUFEMMES, a initié un projet destiné à appuyer la mise en œuvre des activités de prévention du VIH et de prise en charge des femmes et filles vivant avec le VIH.
Au Sénégal, un examen de la situation du VIH permet de remarquer une nette prédominance de la pandémie au niveau des femmes. Les chiffres sont assez illustratifs. La prévalence du VIH chez les personnes âgées de 15 à 49 ans, montre que 21.180 femmes sont touchées contre 14.320 hommes.
Des inégalités qui se traduisent ainsi par des difficultés d’accès aux soins, par la discrimination ou à travers des obstacles juridiques.
Une réunion des partenaires techniques et financiers du CNLS a permis d’évoquer ce projet. Une initiative qui devrait ainsi permettre de contribuer à l’intégration du genre dans les stratégies et mécanismes de la riposte.
La présentation du projet insiste par ailleurs sur le renforcement de la protection contre les violences et l’autonomisation des femmes et filles vivant avec le VIH.
Les structures impliquées dans la mise en œuvre du projet comptent de ce fait, toute une série d’actions : de l’organisation des sessions de formation sur le genre à un appui pour le renforcement de capacités des prestataires dans la prise en charge des femmes et filles vivant avec le VIH.
Réduire les inégalités passe aussi par une communication de proximité pour renforcer l’accès des femmes et files à l’information en matière de prévention et de protection contre le VIH en encourageant l’implication, des hommes dans la prévention et la protection des femmes vulnérables.
L’autonomisation des femmes est aussi au programme à travers la formation en transformation des céréales, la fabrication de savons ou des activités avicoles.
Les médicaments antirétroviraux permettent de limiter la charge virale dans l’organisme des personnes infectées et de les maintenir en bonne santé, ainsi que d’empêcher la transmission du VIH à leurs partenaires.
De nombreux projets cherchent, depuis plusieurs années, à alléger le quotidien des patients séropositifs et à réduire le coût de leur traitement tout en maintenant le virus en sommeil.
Une étude de l’ANRS publiée cette semaine permet d’espérer la imitation de la toxicité médicamenteuse à long terme et l’amélioration de l’observance au traitement.
La Société Civile sénégalaise ne compte pas être en reste en ce qui concerne la septième reconstitution des ressources du Fonds Mondial.
Suite au ciblage du Sénégal par le Fonds Mondial pour faire partie des pays qui vont porter le plaidoyer en vue de mobiliser des ressources, le Comité de suivi chargé de coordonner la mise en œuvre de ce plan d’action au nom de la société civile s’est ainsi réuni.
Une occasion de partager les informations liées à la campagne, mais aussi de discuter et partager l’impact de 20 années d’investissement dans la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme mais aussi sur les questions de droits humains.
La Secrétaire Exécutive du CNLS a saisi l’opportunité pour noter le : « recul des nouvelles infections, l’accès aux antirétroviraux, la détection et la mise sous traitement systématique des cas de tuberculose, la vulgarisation des moustiquaires imprégnées ». Une façon pour Dr Safiatou Thiam de résumer les grandes avancées obtenues grâce à l’appui du Fonds Mondial dans la lutte contre ces trois maladies depuis sa mise en place en 2002.
En outre, en dehors du plaidoyer en faveur d’un accroissement des financements locaux. Elle a appelé les divers acteurs de la Société Civile à travailler à assurer la pérennité de leurs organisations.
Les organisations de la Société Civile, de concert avec leurs homologues du Rwanda, du Kenya, du Congo et d’Afrique du Sud entendent ainsi dérouler dans leurs pays respectifs, une série d’activités préparatoires.
L’idée est de faire le bilan de 20 ans d’actions du Fonds Mondial, de planifier et soutenir les activités nationales dans les 05 pays hôtes et de mettre au point une stratégie de campagne.
Des études récentes ont montré des limites à la mesure de la charge virale (MCV) chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH).
Une situation qui est la conséquence de difficultés structurelles (insuffisance de réactifs et de personnel, transcription et rendu des résultats mise à jour des dossiers médicaux. A terme l’atteinte des 3×95 pourrait s’en ressentir.
Actuellement, sur la base des données de l’ONUSIDA de 2019, les progrès nationaux au Sénégal pour atteindre les trois objectifs 95 sont : 71% des personnes séropositives connaissent leur statut sérologique ; 70% des personnes séropositives reçoivent un traitement antirétroviral ; et 57% de ceux qui sont sous traitement antirétroviral ont leur charge virale supprimée (<1000 copies/ml).
C’est ce que confirme « l ’Analyse du processus de la mesure de la charge virale du VIH chez les PVVIH dans les districts de Dakar Ouest, de Dakar Sud et de Mbour au Sénégal ».Une étude présentée au cours de la réunion mensuelle des partenaires techniques et financiers du CNLS du 16 Mai 2022. Une initiative qui a permis d’analyser les différentes étapes du processus de la MCV du VIH chez les PVVIH et d’identifier les goulots d’étranglement entravant ce processus.
Des solutions ont été proposées. Il s’agit, entre autres, de renforcer les capacités des agents de laboratoire sur la réalisation de la charge virale et d’appuyer l’appui à l’achat de réactifs. L’étude suggère aussi de mettre en place un réseau de réalisation, de la charge virale ainsi que le transport des prélèvements et le rendu des résultats.