VIH en Afrique: Un financement intégral de la riposte pourrait sauver 3,5 millions de vies

Le financement intégral de la riposte au VIH sauverait des millions de vies et entraînerait des répercussions considérables sur la santé, les sociétés et l’économie, ont révélé mercredi des recherches et des analyses menées par « Economist Impact » et une agence de l’ONU dans 13 pays africains.

 

« Ce rapport arrive à un moment crucial. Les preuves qu’il fournit devraient servir de catalyseur à des décisions politiques visant à garantir un financement total du VIH », a déclaré la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima.

Les difficultés budgétaires majeures auxquelles sont confrontés les pays africains ont limité leurs capacités à accroître le financement national à la riposte au VIH et les budgets généraux consacrés à la santé.

L’ONUSIDA estime que les pays à revenu faible et intermédiaire devront investir 29 milliards de dollars chaque année pour atteindre les objectifs visant à mettre fin au sida comme menace pour la santé publique d’ici 2030. En 2020, les niveaux de financement ont chuté, accusant un retard de près de 30% par rapport aux objectifs. Cette situation complique la couverture future des besoins et met les objectifs à venir hors d’atteinte.

 

L’agence onusienne basée à Genève prévoit plus de 7 millions de décès dus au sida, mais souligne que la moitié peut être évitée si la riposte est intégralement financée et si les politiques vont dans la bonne direction.

 

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