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VIH : L’Afrique demande la prolongation du Pepfar

Les chefs d’Etats africains « vont envoyer un message clair demandant la reconduction du PEPFAR », a déclaré à la presse Jean Kaseya, Directeur du CDC-Afrique. « Nous devons aller vite. Les statistiques montrent que chaque jour des jeunes gens sont touchés », a-t-il ajouté, « perdre notre jeunesse signifie tuer notre économie et stopper notre développement ».

Au Sénégal, le Pepfar opère dans 07 des 14 régions du pays et 25 structures sanitaires. Parmi les grandes réussites de ce programme ,on retiendra une grande amélioration des offres de services et dans l’utilisation des données pour un coût en 2023 de 04 milliards F CFA environ.

Le PEPFAR fournit chaque année 1,6 milliard de dollars à la lutte contre le sida en Afrique, selon Jean Kaseya.

Les experts estiment que les énormes avancées enregistrées sur le continent, avec de nombreuses vies sauvées, grâce aux PEPFAR seront remises en cause si le programme s’arrête.

https://www.20minutes.fr/monde

PIC/VIH/Sida 2030 : Intensifier le contrôle pour réduire les nouvelles infections et les décès liés au VIH

Le Conseil National de Lutte contre le Sida, a procédé au partage des orientations majeures de la subvention <GC7> avec les sous-récipiendaires du Fonds Mondial.

Un atelier de deux jours doit ainsi permettre de présenter le PIC/VIH/2030 (Programme d’intensification du contrôle du VIH pour mettre fin à l’épidémie du sida d’ici 2030). Il s’agit d’un programme prévu sur la période de Janvier 2024 à Décembre 2026 et qui a pour but de réduire les nouvelles infections et les décès liés au VIH d’au moins 90%.

Parmi les aspects qui seront intensifiés à travers ce programme : la prévention, le dépistage différencié,  l’accès universel au traitement, mais aussi les interventions liées à la problématique des Droits Humains ou au renforcement des systèmes de laboratoires et de la chaine d’approvisionnement.

Cette rencontre permet par ailleurs de partager les plans opérationnels, d’analyser les gaps dans l’atteinte des objectifs fixés, et d’élaborer un plan d’action complémentaire pour les activités hors GC7.

Cet atelier de deux jours concerne 28 sous récipiendaires parmi lesquels, 06 structures spécialisées au niveau central du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, 14 Directions régionales de la santé, 07secteurs ministériels et une organisation de la Société Civile.

Semaine Nationale de mobilisation des Jeunes contre le VIH/SIDA :Promouvoir un comportement responsable pour garder les acquis de la riposte

La semaine de mobilisation des jeunes contre le Sida a été lancée Mardi 19 Décembre 2023. Les différents acteurs de la lutte contre le VIH ont, en présence du Ministre de la jeunesse et de la Secrétaire Exécutive du CNLS, lancé l’événement.

Cette initiative est d’autant plus opportune qu’elle permet de faire le point de la prévalence de cette pandémie chez les jeunes. C’est du reste dans cette catégorie, que l’on note que 7 nouvelles infections sur 10 surviennent avant 30 ans. La Secrétaire Exécutive a tenu à rappeler ce contexte qui selon elle, doit inciter les jeunes à un comportement responsable. L’aspect relatif à la sensibilisation doit aussi être pris en considération car selon Dr Thiam, 72% des garçons et 39% des filles n’utilisent pas le préservatif.

Le thème retenu « Mettre fin au Sida d’ci 2030 : les jeunes s’engagent et montrent la voie » est une façon d’inciter les jeunes à prendre conscience qu’ils « ne doivent pas constituer une porte d’entrée du VIH » comme le rappelle le Ministre en charge de la jeunesse.

Pape Malick Ndour a précisé que la situation actuelle ne doit pas être une fatalité pour les jeunes considérés comme les architectes du futur.

Des activités sont par ailleurs prévues sur l’étendue du territoire avec pour but de renforcer la sensibilisation pour freiner la recrudescence des cas chez cette catégorie de la population. En somme, il s’agit de promouvoir le dépistage volontaire et l’adoption d’un comportement responsable pour prévenir les infections chez les jeunes et les adolescents.

Prise en charge des consommateurs de drogue injectable (CDI) : le CEPIAD vent renforcer ses interventions

Le Centre de Prise en  charge des Addictions de Dakar (CEPIAD) veut relancer ses activités fortement impactées par la pandémie de Covid 19. Ce centre de référence qui offre une prise en charge ambulatoire globale aux personnes dépendantes de substances psychoactives doit faire face en  effet à certains impairs :un ralentissement qui touche tous les centres de prise en charge décentralisée, un taux de perdus de vue qui dépasse 50% et un faible enrôlement en plus d’un certain nombre de décès.

Différents acteurs impliqués doivent ainsi, sous l’égide du CNLS et du CEPIAD réfléchir à une meilleure mise en œuvre des activités de prise en charge des Consommateurs de Drogue Injectable. Il s’agit de dresser l’état des lieux des sites de Prise en charge,  de faire le point sur les activités réalisées mais surtout d’identifier les obstacles et d’élaborer des stratégies pour améliorer la performance du programme.    

La cérémonie d’ouverture a été l’occasion de revenir sur les grands enjeux que revêt cet atelier parti pour durer deux jours, en relation avec d’autres maladies comme le VIH, les Hépatites ou la tuberculose.

Prise en charge des enfants vivant avec le VIH : La Banque Islamique du Sénégal apporte son soutien à la campagne

La Banque Islamique du Sénégal participe à la campagne de mobilisation de fonds destinés à la prise en charge des enfants vivant avec le VIH.

Une forte délégation  de cette institution financière a remis un chèque de 15 millions CFA à la Secrétaire  Exécutive du Conseil National de Lutte contre le Sida.

Une occasion pour Dr Safiatou THIAM de saluer cet appui mais aussi  de rappeler la nécessité de nouer des partenariats avec le secteur privé national.

La cérémonie a aussi permis aux représentants de différentes communautés impliquées de saluer le geste de la BIS.

La représentante de L’association And Bokk  Yaakar (ABOYA) n’a pas manqué de se réjouir des différentes opportunités que ce don pourra engendrer : notamment en ce qui concerne le transport et la prise en charge nutritionnelle des enfants.

Le responsable de la BIS a, de son côté, loué et salué l’engagement des différents acteurs de la riposte. Cet appui, selon lui, correspond à la philosophie de son institution et, a-t-il assuré, « il ne s’agit que d’un début ».

Au Sénégal, sur 3976 enfants atteints de VIH, seuls 1447 bénéficient de traitement adéquat. Le CNLS c’est ainsi fixé comme objectif à travers une campagne de mobilisation de ressources de réunir la somme de 300 millions CFA.

Prévention du VIH/Sida : Des jeunes pour parler aux jeunes

Les plus récentes données sur le VIH montrent une nette recrudescence de nouveaux cas chez les jeunes. Ainsi sur 1500 nouvelles infections 14% concernent les 15-24 ans et  16,6% les 25-29 ans. Dans cette catégorie de population, les plus exposés sont les jeunes femmes  issues des populations clé ou  en situation de précarité, économique  notamment, selon des données de 2020.

 

Mettre un terme à ces nouvelles infections constitue du coup l’objectif principal des acteurs de la lutte contre la propagation du VIH. Une riposte qui devra s’adapter à l’air du temps marqué par l’essor du numérique .Il s’agit donc de mettre en œuvre des interventions innovantes.

Le Conseil National de Lutte contre le Sida a ainsi organisé une rencontre avec de jeunes influenceurs dont le rôle sera de parler à leurs pairs.

Sensibilisés et outillés sur l’efficacité du traitement qui, à l’heure actuelle  empêche  toute transmission, ils auront pour rôle de transmettre l’information à travers les réseaux sociaux, entre autres.

Un plan d’action sera mis en œuvre avec des directs (live) ou des campagnes sur les pages du CNLS. Un défi majeur sera de mettre un visage sur le VIH avec des témoignages sur la maladie est la meilleure approche pour en parler à travers internet et les réseaux sociaux en particulier.

Accès aux financements du Fonds mondial : La Société civile face aux communautés pour le dialogue pays

Dans le cadre des financements octroyés par le Fonds mondial, il y a nécessairement une procédure à suivre, notamment en matière de lutte contre le Vih/Sida, le paludisme et la tuberculose. Après la notification de la lettre d’allocation, il faut absolument aller vers le dialogue pays. Pour pouvoir recueillir les différentes préoccupations des populations et adopter ensemble les stratégies de mise en œuvre. Sans quoi, la demande de financement ne sera pas validée.

C’est dans ce cadre que les équipes sont en mission dans le pays depuis quelque temps.

Aïssatou Mbaye Ndiaye, responsable du Comité de suivi, de veille et d’alerte mis en place par la Société civile, qui dirige l’équipe de Tambacounda, a expliqué qu’il s’agit de rencontrer les communautés. Cela, afin de discuter avec elles, recueillir les difficultés, contraintes et dégager des pistes de solutions. Il s’agira aussi de recueillir auprès d’elles, les actions innovantes qui permettront d’aller vers la demande de financement. « Notre pays doit déposer sa demande de financement au mois de mai prochain. Et avant cet acte, il faut nécessairement le dialogue pays, cette activité à laquelle nous nous livrons un peu partout dans le pays avec nos équipes », explique la responsable du Comité de veille. En effet, souligne-t-elle, « sans le dialogue pays, le Fonds mondial ne valide pas la demande de financement. Le dialogue pays fait partie des critères essentiels pour que la demande de financement soit validée »…../…..

https://lequotidien.sn/acces-aux-financements-du-fonds-mondial-la-societe-civile-face-aux-communautes-pour-le-dialogue-pays/

7e reconstitution des ressources du Fonds mondial : Des promesses de don record.

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a recueilli des promesses de dons totalisant 14,25 milliards de dollars US pour financer le travail de son partenariat au cours des trois prochaines années, à l’occasion de sa conférence des donateurs accueillie par les États-Unis. La conférence, tenue en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, a réuni des représentants de plus de 45 pays (dont 18 chefs d’État et de gouvernement), des partenaires multilatéraux, des entreprises du secteur privé, des organisations de la société civile et des organisations communautaires. Les sommes recueillies devraient permettre de sauver 20 millions de vies, d’éviter 450 millions de nouvelles infections et de raviver l’espoir d’éliminer le sida, la tuberculose et le paludisme. Elles contribueront également au renforcement des systèmes de santé et des systèmes communautaires, qui ne doivent laisser personne de côté et résister aux crises futures.

« Alors que le monde est confronté à des crises économiques et politiques et à des catastrophes naturelles dues au changement climatique, le président Joe Biden a orchestré une mobilisation de ressources sans précédent pour la santé mondiale, a affirmé Peter Sands, Directeur Exécutif du Fonds mondial. Nous sommes extrêmement reconnaissants envers toutes les parties qui se sont si généreusement engagées à soutenir notre partenariat. En cette période où de nombreuses crises mondiales s’entrecroisent, nos donateurs ont réalisé qu’il était plus important que jamais de mettre fin à ces maladies mortelles et de protéger tout le monde, partout, des futures menaces sanitaires. »

https://www.theglobalfund.org/fr/news

La prise en charge des enfants vivant avec le VIH,la stigmatisation,le fiancement de la lutte contre le VIH: des sujets abordés dans un entretien accordé par Dr Safiatou Thiam à l’Agence de Presse Sénégalaise

Dr Safiatou Thiam a accordé un entretien à l’Agence de Presse Sénégalaise. Dans cet entretien mis en ligne par l’APS ,elle aborde les thématiques principales de la riposte contre le VIH: la prise en charge des enfants vivant avec le VIH, la stigmatisation ,le financement de la riposte entre autres sujets abordés.

« PLUS AUCUN ENFANT NE DOIT NAÎTRE AVEC LE VIH’’

Le Sénégal doit parvenir à éliminer la transmission mère-enfant du VIH, afin que plus aucun enfant ne naisse avec ce virus, a exhorté la Secrétaire Exécutive du Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS), Docteur Safiatou Thiam.

‘’On m’entend parler de la campagne nationale de mobilisation pour accélérer la prise en charge des enfants, mais, normalement, les enfants ne devraient plus naître avec le VIH’’, a-t-elle dit dans un entretien accordé à l’APS.

Selon elle, le Sénégal compte moins de 5.000 enfants vivant avec le VIH. Elle a souligné la nécessité d’avoir une cohorte nationale afin de suivre les enfants infectés et de les mettre sous traitement pour leur bien-être, d’autant qu’ils peuvent grandir sans le VIH.

Mais, cela implique la vision selon laquelle il ne doit plus y avoir d’enfant naissant avec le VIH. ’’C’est possible avec la prévention de la transmission mère-enfant’’, a-t-elle affirmé. Selon elle, ’’une femme enceinte qui prend des médicaments antirétroviraux (ARV), ne peut pas transmettre le VIH à son enfant’’.

Elle appelle à ’’trouver toutes les femmes enceintes, les dépister, et les mettre sous traitement’’. Cela nécessite, dit-elle, « d’avoir un appui fort des services materno-infantiles « . S’y ajoute que les sages-femmes doivent prendre  » à bras-le-corps cette stratégie pour qu’on décide ensemble  qu’aucun enfant ne doit plus naitre avec le VIH.

LA STIGMATISATION RÉSULTE EN PARTIE DE LA MÉCONNAISSANCE DE LA MALADIE

Vous pouvez les croiser sans savoir qu’elles vivent avec le VIH, contrairement aux pays où il y a beaucoup de personnes malades et où tout le monde est concerné (…)’’, a-t-elle expliqué dans un entretien accordé mercredi à l’APS. Dans ces pays, dit-elle, les personnes non infectées ont souvent dans leur entourage une ou des personnes vivant avec la maladie.

Selon elle, si la stigmatisation subsiste au Sénégal, c’est parce que les populations ne connaissent pas suffisamment le VIH et ne voient pas les personnes vivant avec le VIH.

‘’Nous avons analysé la situation du VIH au Sénégal et nous avons constaté que malgré la faible prévalence (0,3%) qui baisse, il y a des zones géographiques qui ont encore certaines vulnérabilités’’, a-t-elle déclaré.

Dans ces zones, dit-elle, la prévalence est trois ou quatre, voire cinq fois supérieure à la moyenne nationale. Il s’agit des régions du sud et du sud-est du pays (Kolda, Ziguinchor et Sédhiou), qui sont frontalières à la Gambie et à la Guinée Bissau.

‘’Nous avons essayé de comprendre l’origine des vulnérabilités dans ces régions et nous nous sommes rendu compte que le facteur le plus marquant reste le caractère transfrontalier’’, a-t-elle expliqué.

Elle précise que c’est cela qui justifie d’ailleurs la tenue d’un atelier de redynamisation de la plateforme transfrontalière pour la prise en charge du VIH (Gambie, Guinée Bissau et Sénégal). Cette rencontre a été organisée du 28 au 29 juin par le CNLS au Cap-Skiring.

La Secrétaire Exécutive du CNLS rappelle qu’en Afrique de l’Ouest, la Guinée Bissau est le pays qui a le plus fort taux de prévalence du VIH. Selon elle, dans les régions du pays les plus proches du Sénégal, ce taux se situe entre 6 et 8 %.

Le Docteur Safiatou Thiam relève également que ‘’la Gambie a un taux de prévalence beaucoup plus élevé que le Sénégal’’. Selon elle, ‘’les régions de notre pays proches de la Gambie et de la Guinée Bissau partagent les mêmes vulnérabilités’’.

LE CNLS PLAIDE POUR DES FINANCEMENTS ENDOGÈNES DANS LA RIPOSTE AU VIH

« Notre riposte au VIH est efficace, mais elle est fragile « , a-t-elle notamment révélé dans un entretien accordé à l’APS. Elle estime que cela tient au fait que les financements de la lutte contre le sida proviennent à 78 pour cent de l’extérieur.

Elle avertit que si les partenaires étrangers arrêtent ces financements, la riposte au VIH pourrait être impactée.

‘’L’année dernière, le président de la République a annoncé une rallonge de deux milliards que nous n’avons pas encore reçue, mais je pense que c’est un pas important vers la transition des financements, vers des financements domestiques’’, a-t-elle souligné.

Elle estime que les financements domestiques ne doivent pas être tirés du budget, suggérant de faire preuve d’innovation pour disposer de financements durables.

‘’Ces moyens, il faut les trouver dans les taxes à travers la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), demander aux entreprises de prendre en charge le traitement de leurs agents, parce que le traitement du VIH au Sénégal est gratuit pour tous les Sénégalais’’, a-t-elle déclaré.

Elle suggère de pousser la réflexion afin que ceux qui ont les moyens et ceux qui ont une assurance-maladie supportent leur propre prise en charge afin que l’Etat ne supporte plus que les dépenses des traitement des patients démunis.

‘’Les entreprises doivent accepter de prendre en charge leurs employés et on [doit] trouver d’autres sources de financement, comme des dividendes sur les richesses qu’à le Sénégal et les loger dans le cadre général du financement de la santé’’, a-t-elle préconisé.

Elle pense que les financements innovants pourraient être obtenus en prélevant un certain pourcentage sur chaque baril de pétrole ou mètre cube de gaz vendu.

lire intégralité sur http://aps.sn

Takhawou Khaléyi : La campagne qui met l’enfant vivant avec le VIH au centre de la riposte

Le Conseil National de Lutte contre le Sida a lancé le 20 Juin 2022 la campagne takhawou khaléyi. Une initiative destinée à collecter des fonds pour assurer la prise en charge des enfants vivant avec le VIH.

Cette catégorie, en dépit des résultats excellents obtenus en matière de riposte contre le VIH, reste quelque peu oubliée. En effet, sur « 4000 enfants vivant avec le VIH au Sénégal, 1661 ont été testés et placés suis traitement, soit 04 sur 10 », Comme l’a rappelé la Secrétaire Exécutive du CNLS. Dr Safiatou Thiam ajoute, pour souligner la pertinence de cette initiative, que les conditions socio-économiques des parents est à l’origine quelques fois de cette situation. Cette situation a une incidence sur le respect des rendez-vous et aussi l’alimentation correcte des enfants vivant avec le VIH si ce n’est leur transport vers les structures  de prise en charge.

Une solution reste donc de mobiliser et impliquer le secteur privé et les bonnes volontés pour financer et soutenir la lutte contre le  Sida en s’appuyant sur la communication et la mobilisation de fonds.

Cette position est celle de l’état, qui, à travers le Directeur Général de la Santé, Barnabé Gningue qui prévient contre les « résistances qui risquent de plomber la riposte .Ce qui démontre de son avis, l’urgence de s’attaquer aux déterminants d’ordre socioéconomiques.

La culture et le patrimoine africains au centre de la réunion des experts de AWA

Les Experts des États membres de L’Observatoire du Sida en Afrique (AIDS Watch Africa, AWA ) se réunissent depuis ce Mardi 14 Juin 2022 pour une durée deux jours.

 

L’objectif de la réunion est de « tirer parti de la culture et du patrimoine africains pour accélérer les actions visant à mettre fin au sida, à la tuberculose et à éliminer le paludisme d’ici 2030 ».

Dr Safiatou Thiam, Secrétaire Exécutive du CNLS a participé à cette rencontre qui  est à situer dans le cadre de la promotion d’un leadership responsable et des actions  de suivi. L’observatoire organise ainsi chaque année une réunion consultative  avec les experts des États membres de l’Union Africaine pour délibérer sur des questions politiques  clés et préparer un rapport  qui sera présenté aux Chefs d’État et de gouvernement lors de l’assemblée de l’UA en  2023.

 

AWA est une entité statutaire de l’Union Africaine qui a pour mandat de diriger les efforts de plaidoyer, de responsabilisation et de mobilisation des ressources pour faire avancer une riposte africaine solide et mettre fin au sida, à la tuberculose et au paludisme d’ici 2030.

Réunion régionale sur le VIH/SIDA en Afrique de l’Ouest et du Centre : Placer les droits de l’homme au centre de la réponse.

Une rencontre régionale sur le VIH/SIDA a pris fin à PRAIA au Cap-Vert . Pendant deux jours plus de 20 participants en provenance d’Afrique de l’Ouest et du Centre, d’Europe  et des Etats-Unis.

L’organisation de cet évènement est une initiative  de l’Institut de la Société civile pour la santé en Afrique de l’ouest et du Centre en partenariat avec Onusida.

Cette réunion a permis de souligner l’importance de placer  les droits de l’homme au centre de la riposte contre le VIH/SIDA. Il s’agit de renforcer les mécanismes de protection des droits de l’homme et de veiller au respect de la diversité et la promotion de la lutte contre la discrimination et la stigmatisation.

Les participants insistent par ailleurs sur la nécessité de continuer à œuvrer pleinement pour la pleine intégration des populations identifiées comme les populations les plus vulnérables, et en dehors de la routine des systèmes de santé.

Le Conseil National de Lutte contre le Sida était représenté par Dr Safiatou Thiam la Secrétaire Exécutive.

Charge virale chez les personnes vivant avec le VIH : Une étude signale des limites et propose des solutions

  1. Des études récentes ont montré des limites à la mesure de la charge virale (MCV) chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH).

  2. Une situation qui est la conséquence de difficultés structurelles (insuffisance de réactifs et de personnel, transcription et rendu des résultats mise à jour des dossiers médicaux. A terme l’atteinte des 3×95 pourrait s’en ressentir.

  3. Actuellement, sur la base des données de l’ONUSIDA de 2019, les progrès nationaux au Sénégal pour atteindre les trois objectifs 95 sont : 71% des personnes séropositives connaissent leur statut sérologique ; 70% des personnes séropositives reçoivent un traitement antirétroviral ; et 57% de ceux qui sont sous traitement antirétroviral ont leur charge virale supprimée (<1000 copies/ml).

  4. C’est ce que confirme « l ’Analyse du processus de la mesure de la charge virale du VIH chez les PVVIH dans les districts de Dakar Ouest, de Dakar Sud et de Mbour au Sénégal ».Une étude présentée au cours de la réunion mensuelle des partenaires techniques et financiers du CNLS du 16 Mai 2022. Une initiative qui a permis d’analyser les différentes étapes du processus de la MCV du VIH chez les PVVIH et d’identifier les goulots d’étranglement entravant ce processus.

  5. Des solutions ont été proposées. Il s’agit, entre autres, de renforcer les capacités des agents de laboratoire sur la réalisation de la  charge virale et d’appuyer l’appui à l’achat de réactifs. L’étude suggère aussi de mettre en place un réseau de réalisation, de la charge virale ainsi que le transport des prélèvements et le rendu des résultats.

Enfants vivant avec le Vih ou atteints de cancer : Les footballeurs du PSG sur le terrain caritatif

De grandes stars du PSG et de nombreux artistes et invités ont participé à une soirée de gala, jeudi 12 Mai 2022. Une initiative de l’Association For Hope, cofondée par le footballeur Idrissa Gana Guéye.

L’événement était destiné à récolter des fonds en vue de la prise en charge d’enfants vivant avec le VIH ou atteints de cancer au Sénégal. Le Conseil National de Lutte contre le Sida était représenté à cette soirée par sa Secrétaire Exécutive Dr Safiatou Thiam.

Une vente aux enchères regroupant de nombreux lots  a permis aux organisateurs de récolter autour d’un million d’euros, (650 millions cfa): des maillots dédicacés de Lionel Messi, Marco Verratti, Keylor Navas ou encore Karim Benzema ainsi que d’autres objets symboliques, tels que des crampons portés par Sadio Mané ou la  paire de lunette du chanteur Gims.

Idrissa Gana Guéye, milieu du Paris Saint-Germain a fondé, en juin 2021, l’association « For Hope » (pour l’espoir).

Elle intervient en France et au Sénégal dans les domaines de l’alimentation, l’éducation, la santé, le développement durable et l’environnement.

7éme reconstitution des fonds pour le Fonds Mondial : Les acteurs de la Société Civile mènent le plaidoyer.

La Société Civile sénégalaise ne compte pas être en reste en ce qui concerne la septième reconstitution des ressources du Fonds Mondial.

Suite au ciblage du Sénégal par le Fonds Mondial  pour faire partie  des pays qui vont porter le plaidoyer en vue de mobiliser des ressources, le Comité de suivi chargé de  coordonner la mise en œuvre de ce plan  d’action au nom de la société civile s’est ainsi réuni.

Une occasion de partager les informations liées à la campagne, mais aussi de discuter et partager l’impact de 20 années d’investissement dans la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme mais aussi sur les questions de droits humains.

La Secrétaire Exécutive du CNLS a saisi l’opportunité pour noter le : « recul des nouvelles infections, l’accès aux antirétroviraux, la détection et la mise sous traitement systématique des cas de tuberculose, la vulgarisation des moustiquaires imprégnées ». Une façon pour Dr Safiatou  Thiam de résumer les grandes avancées obtenues grâce à l’appui du Fonds Mondial dans la lutte contre ces trois maladies depuis sa mise en place en 2002.

 

En outre, en dehors du plaidoyer en faveur d’un accroissement des financements locaux. Elle a appelé les divers acteurs de la  Société Civile à travailler à assurer la pérennité de leurs organisations.

 

Les organisations de la Société Civile, de concert avec leurs homologues du Rwanda, du Kenya, du Congo et d’Afrique du Sud entendent ainsi dérouler dans leurs pays respectifs, une série d’activités préparatoires.

 

L’idée est de faire le bilan de 20 ans d’actions du Fonds Mondial, de planifier et soutenir les activités nationales dans les 05 pays hôtes et de mettre au point une stratégie de campagne.

Prise en charge des pvvih : Une étude ouvre la voie à une diminution des coûts du traitement antirétroviral

Les médicaments antirétroviraux permettent de limiter la charge virale dans l’organisme des personnes infectées et de les maintenir en bonne santé, ainsi que d’empêcher la transmission du VIH à leurs partenaires.

 

De nombreux projets cherchent, depuis plusieurs années, à alléger le quotidien des patients séropositifs et à réduire le coût de leur traitement tout en maintenant le virus en sommeil.

 

Une étude de l’ANRS publiée cette semaine permet d’espérer la imitation de la toxicité médicamenteuse à long terme  et l’amélioration de l’observance au traitement.

 

Source : france24

     

Le processus d’élaboration du rapport GAM lancé ce lundi à Saly.

L’atelier de lancement permettra d’informer les différentes parties prenantes du démarrage du processus, de partager les directives et de recueillir les orientations sur d’éventuelles sous d’informations utiles au rapport. Il permettra aussi de partager et de valider le chronogramme.

Il s’agit d’une occasion d’évaluer les performances par rapport à l’atteinte des objectifs intermédiaires d’élimination (90-90-90) de 2020, identifier les gaps et apprécier le degré de complétude des indicateurs GAM (Global Aids Monitoring) dans notre Système National de Suivi et d’Évaluation.

 

D’autres ateliers vont se dérouler tout au long de ce mois de Mars.

La société civile d’abord, sous le leadership de l’ANCS, regroupera les différentes organisations de la société civile et du privé impliquées dans la riposte. L’élaboration du draft de rapport et la collecte de données complémentaires vont suivre avant un atelier la validation, l’envoi et le recueil des feedbacks.

L’élaboration de ce rapport annuel est conforme à l’adhésion du Sénégal, à l’instar d’autres pays du monde à la déclaration politique sur le VIH/sida des Nations Unies portée sur la stratégie d’accélération de la riposte contre le VIH et de la fin de l’épidémie du sida d’ici 2030.

Orientations majeures du NFM 3 et Revue annuelle de la mise en œuvre des activités 2020 du NFM 2 : Le Conseil National de Lutte contre le Sida et ses partenaires tiennent un atelier de partage.

Toutes les entités de mise en œuvre de la subvention accordée par le Fonds mondial se concertent sous l’égide du Conseil National de Lutte contre le Sida sur les orientations majeures du Nouveau Model de Financement Phase 3 (NFM3). Cet atelier sera aussi l’occasion de procéder à une analyse des résultats de 2020 par entité de mise en œuvre dans le but d’évaluer leur performance.

Pour rappel, cette subvention du Fonds mondial intitulée : « Programme d’accélération du contrôle du VIH pour mettre fin à l’épidémie d’ici 2030 » est à classer dans le cadre de la dynamique d’atteinte des résultats de stratégie nationale de lutte contre le VIH.

Les interventions prioritaires concernent la prévention du VIH chez les populations clé, l’élimination de la transmission de la mère a l’enfant ou ,l’élargissement de la couverture des traitements ARV

Lancement du troisième cycle du Nouveau Modèle de Financement (NFM3) du Fonds mondial Sénégal

Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, en collaboration avec le Fonds Mondial de lutte contre le Sida ; le Paludisme et la tuberculose et le CCM organise un atelier de lancement de la mise en œuvre du Nouveau Modèle de Financement (NFM3). Cette rencontre de haut niveau, qui marquera le démarrage effectif des nouvelles subventions du Fonds Mondial pour la période 2021/2023, se tiendra le Jeudi 28 janvier 2021 en virtuel à travers la plateforme Zoom sous la présidence du Ministre de la Santé et de l’Action Sociale M Abdoulaye Diouf Sarr..

 

Le Sénégal, à la fin du processus d’élaboration des demandes de subventions du NFM 3 sanctionné par l’approbation sans rupture de toutes les demandes soumises, vient de bénéficier de l’accord de financement du Fonds mondial pour un montant global de 70.709.385 Euros soit 46.378.285.621 F CFA pour les trois prochaines années. Ce financement est réparti entre quatre récipiendaires principaux intervenant dans la lutte contre les trois maladies que sont que sont la Direction Générale de la Santé, le CNLS, l’ANCS et PLAN International Sénégal.

 

Cet atelier réunira tous les représentants des structures gouvernementales chargées des finances, du budget, de la coopération, de la lutte contre les 3 maladies, de représentants d’organisations œuvrant dans différents départements ministériels représenté dans le CCM et de représentants d’organisations et entités partenaires du MSAS dans la mise en œuvre des subventions.

Stratégie Nationale sur l’Auto dépistage du VIH : le CNLS reçoit de Solthis 1000 brochures

Le  Conseil National de lutte Contre le sida, a reçu de SOLTHIS (Solidarité Thérapeutique et Initiatives pour la Santé )  un lot de 1000 brochures, Stratégie  Nationale sur l’Auto dépistage du VIH au Sénégal.

Les documents ont été remis à la Secrétaire Exécutive du CNLS, Dr Safiatou THIAM,  par le chef du projet ATLAS, Dr Sanata DIALLO.

 

 La réalisation de cette brochure est une recommandation de l’Organisation Mondiale de la Santé qui depuis 2019,  avait demandé à considérer l’auto-dépistage du VIH  comme une approche des services de dépistage du VIH et  par conséquent, son intégration dans les programmes et politiques de lutte contre le sida.

 

Depuis cette recommandation, le Sénégal a adopté l’auto-dépistage, selon la Secrétaire Exécutive du CNLS, Dr Safiatou THIAM,  d’abord dans un projet pilote de recherche pour étudier son acceptation et ensuite comme stratégie complémentaire d’offres de service.

 

La stratégie nationale sur l’autodépistage du VIH  vient ainsi compléter les autres stratégies nationales mises en œuvre par les programmes de lutte contre le sida. « Politique, Normes et Protocoles des Services de dépistage du VIH » ainsi que le guide d’utilisation de l’auto dépistage au Sénégal ».

 

Ce dernier document  est destiné surtout aux prestataires dans la mise en œuvre de leurs activités.

Présentation de vœux au CNLS : Rester optimistes et tirer les leçons de 2020

L’année 2020  a marqué les esprits par les nombreux impacts de l’épidémie de Covid 19 sur la marche du monde : économique, social ou sanitaire. Dr Fatou Nar Mbaye a tenu à rappeler les nombreuses péripéties et contraintes qui ont rythmé la riposte au cours de l’année 2020.Et pourtant, il a été possible, selon elle, de finaliser un nouvel accord de financement avec le Fonds Mondial (NFM3). La Secrétaire Exécutive Adjointe du CNLS a tenu à rappeler l’optimisme qui a toujours été de rigueur pour atteindre les performances fixées.

2020 aura été pour le CNLS une année de grande tristesse avec la perte de Dr Ndiaga Diop et tous les intervenants ont tenu à rappeler sa mémoire.

Au nom du personnel, Maguette Niang Diallo a réitéré le soutien et l’engagement aux côtés Dr Safiatou Thiam Secrétaire Exécutive du CNLS.

De son côté, Dr Thiam a rappelé une année 2020 « douloureuse, angoissante et remplie de défis qu’il a fallu  relever ». Elle souhaite l’implication de tous pour l’atteinte des objectifs de l’heure : Dépister et traiter, assurer une prise en charge correcte des enfants vivant avec le VIH, et aussi des populations clé.

Départ de Tabara Diéye Sy chargée de communication

La cérémonie de présentation de vœux a aussi permis de célébrer Mme Tabara Diéye Sy. Elle quitte le CNLS après 18 mois à la tête de l’unité communication. Tous ont loué les qualités professionnelles de Mme Sy.

« Calme, généreuse et pieuse » selon Mme Dicko Diallo responsable des Ressources Humaines qui a magnifié les qualités  de Mme Sy.

La secrétaire exécutive a, de son coté, souhaité bonne chance à celle qui a su « fédérer et coller avec loyauté et dévouement. »

2éme vague COVID 19 : le CNLS appuie à nouveau l’hôpital de Fann avec un don du matériel pour la gestion de cas graves

Dans le cadre de la lutte contre la Covid 19, le Conseil National de Lutte Contre le Sida vient à nouveau de faire un don de matériel à l’hôpital de Fann pour appuyer la prise en charge des malades. 

C’est le Dr Fatou Nar Mbaye Diouf, Secrétaire Exécutive adjointe du Conseil National de lutte Contre le Sida ( CNLS ) qui  a remis ce matériel au Directeur de l’hôpital de Fann, Dr Cheikh Tacko DIOP en présence du Pr Bara NDIAYE Chef de la pharmacie de l’hôpital de Fann et du Pr Oumar KANE du service réanimation.

La Secrétaire Exécutive adjointe du CNLS Dr Fatou Nar Mbaye Diouf a expliqué que c’est dans le cadre du programme Fonds Mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la Tuberculose que ce lot de matériel a été acquis pour appuyer à nouveau la Prise en charge des cas graves hospitalisés à Fann.

C’est la  deuxième fois que le CNLS renforce l’hôpital de Fann en matériel  dans le cadre de cette pandémie. Le premier lot de matériel a été reçu au début de la pandémie. Un don qui   a permis selon le Dr Cheikh Tacko DIOP,   Directeur de l’hôpital, de régler beaucoup de problèmes et qui a contribué à apaiser le climat social qui commençait à être altéré par l’insuffisance des moyens décriée par le personnel soignant.

Dans ce nouveau don on retrouve entre autres matériel, des humidificateurs d’air, des saturomètres  oxymètres digital, de défibrillateurs, de moniteurs de signes vitaux, de concentrateurs d’oxygène etc.

Les PRs Oumar Kane, Bara Ndiaye et le Dr Cheikh Tacko DIOP Directeur de l’Hôpital ont tous remercié le CNLS et sa Secrétaire Exécutive, Dr Safiatou THIAM pour son appui constant qui vient toujours à point nommé.

En effet, a expliqué le Pr Oumar Kane, chef du Service réanimation, « l’hôpital de Fann fait face à cette deuxième vague COVID 19 avec beaucoup de formes sévères. L’hôpital de Fann constitue le service de référence pour les cas graves.

Le Pr Bara Ndiaye, responsable de la pharmacie centrale de l’hôpital et par ailleurs membre du CCM, le mécanisme de coordination du fond Mondial estime que ce don de matériel, d’une importance vitale, va apporter une bouffée d’oxygène à l’hôpital et permettra une meilleure prise en charge des malades de la COVID 19.

Rappelons que le CNLS a élaboré un plan de contingence dès le début de la pandémie pour appuyer les efforts de l’Etat du Sénégal à travers le Ministère de la Santé.

PREVENTION DU VIH : Prep, les secrets du traitement anti-Sida 

Pour davantage limiter la propagation du Sida, il y a une nouvelle méthode de préventionaux côtés du préservatif. Appelée Prophylaxie préexposition (Prep), le traitement est destiné aux personnes n’ayant pas le Vih et n’utilisant pas systématiquement le préservatif. Au Sénégal, la phase pilote s’est révélée concluante.

Dans le milieu de la prévention du Vih, l’espoir est grand, mais la prudence est de mise. C’est une véritable révolution dans la lutte contre la propagation du Sida. Peu connue au Sénégal, la Prophylaxie pré-exposition (Prep) vient  s’ajouter à la panoplie de prévention du Vih.

Il s’agit d’un traitement  préventif visant à éviter la contamination lors d’un rapport sexuel non protégé.

Cette nouvelle stratégie de prévention du Vih est expliquée par Dr  Safiétou Thiam, Secrétaire exécutive du Conseil national de la lutte contre le Sida (Cnls).

Elle dit : « La Prophylaxie pré-exposition (Prep) est un traitement préventif pour empêcher une infection de se produire. C’est un médicament qu’on prend pour prévenir une maladie. Une autre méthode qu’on va encore ajouter à la panoplie de méthodes de prévention du Vih. Comme on a le préservatif, l’abstinence, la fidélité, mais il y a toujours des gens qui ne seront pas fidèles. Il y a des gens qui ne vont pas prendre de préservatif. Il y a aussi des gens qui ne vont pas s’abstenir. La Prep, c’est une méthode de prévention, mais ce n’est pas pour tout le monde, c’est pour les personnes qui sont à risque. C’est pour donner à tout le monde la chance de pouvoir se protéger qu’on a pensé à la Prep. »

Pour davantage limiter les ravages du Sida.

« Toutes les personnes qui ont des relations avec des partenaires qui ne connaissent pas leur statut sérologique et qui ne se protègent pas, sont des personnes à risque »

Dans le monde médical sénégalais comme ailleurs, la Prep suit son bonhomme de chemin.

Déjà, il y a eu une phase pilote, il y a deux ans de cela, et son efficacité a été prouvée.

« La phase pilote a été concluante et nous l’avons adoptée, affirme l’ancien ministre de la Santé, Dr Safiétou Thiam.  Pour le moment, nous avons une toute petite expérience. Nous avons testé la faisabilité et l’acceptabilité.

Nous pourrons l’ajouter à notre panoplie de préventions. » Comme certains médicaments protègent du paludisme ou comme une pilule contraceptive prévient d’une grossesse non-désirée. Ainsi, le facteur risque est incontournable dans la Prep.

« Des personnes ont participé à la phase pilote, mais ce n’est pas beaucoup par rapport au nombre de personnes qui pourraient avoir besoin de ça comme méthode de prévention, explique Dr Thiam. Cela dépend du choix de la personne.

Beaucoup de gens n’auront pas besoin de Prep, mais le médicament existe parce qu’il est aussi utilisé dans la prise en charge. Avant de recommander la Prep, on évalue son risque vis-à-vis du Vih.

Si on voit que c’est une personne très à risque, on peut lui proposer la Prep pour se protéger et protéger ses partenaires.

Toutes les personnes qui ont des relations avec des partenaires qui ne connaissent pas leur statut sérologique et qui ne se protègent pas, sont des personnes à risque. »

« La Prep est sûre à 100%, elle a été bien étudiée et c’est efficace »

Ces personnes à risque, des adultes pour la plupart, sont donc prises en charge par des spécialistes qui ont aussi un rôle de sensibilisation. Au-delà de la population, il y en a dans le corps médical, selon Dr Thiam, des médecins qui ne sont pas au courant de cette méthode de prévention. « Il y a des services qui ont été déjà formés et qui ont commencé à la prescrire.

Pour le moment, nous sommes en train de former les prestataires, d’acheter les médicaments, de proposer cela aux patients, de sensibiliser parce qu’il y a des gens qui en ont besoin, mais qui ne savent même pas que ça existe. Nous avons formé 60 prestataires sur la Prep.

Il y a même un Guide national sur  comment utiliser la Prep. Comme c’est une nouvelle stratégie, nous y allons avec prudence. La Prep est sûre à 100%, elle a été bien étudiée et c’est efficace », jure Dr Thiam.

Mais il faut impérativement l’accord du patient.  Quand un patient se déplace vers un centre habilité, il y a tout un chemin qui mène à la Prep. « Ce sont les médecins qui prescrivent les médicaments en général.

Les médecins sont formés pour proposer des dépistages. Comme c’est pour des gens séronégatifs, il faut forcément qu’ils fassent le dépistage pour connaître leur statut sérologique. S’il est négatif, on évalue le risque vis à-vis du Vih.

Si ton risque, c’est que tu vas fréquenter des prostituées avec un préservatif, le risque est moindre. Dans le cas contraire, tu es très à risque et là, on te recommande le préservatif, si tu n’en veux pas, on te propose la Prep.  Mais, nous ne pouvons pas contraindre les gens à le faire. »

« Nous ne voulons pas que les gens arrêtent de mettre des préservatifs parce qu’il y a la Prep »

Même si la Prep suscite énormément d’espoir au sein du Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls), il y a aussi des craintes. « Le monde est orienté vers l’élimination du Sida, parce qu’il y a de plus en plus d’autres maladies qui émergent. La Prep n’est pas pour remplacer le préservatif, mais pour compléter la panoplie de préventions.

Nous ne voulons pas que les gens arrêtent de mettre des préservatifs parce qu’il y a la Prep. » Un traitement gratuit, mais qui n’empêche pas la transmission d’autres maladies sexuellement transmissibles.

Dr Safiétou Thiam est aussi responsable des Programmes du Fonds mondial de lutte contre cette pandémie. «Les  médicaments sont pris en charge par notre partenaire qui est le Fonds  mondial. C’est gratuit dans les pharmacies des districts. Le service de référence se trouve à la Polyclinique de la Médina (Dakar). Le médicament utilisé dans le traitement s’appelle Truvada.

Il s’agit d’une petite pilule bleue  qui peut être prise quotidiennement comme un traitement régulier, jusqu’à  ce qu’il n’y ait plus de risques. Surnommé «le préservatif oral» par les  médecins, le médicament vient bloquer la transmission du virus du Sida dans  le corps humain.

CODOU BADIANE

Prophylaxie post-exposition (Ppe) pour les médecins

Comme la pilule du lendemain, la Prophylaxie post-exposition (Ppe) ou Traitement post-exposition (Tpe) est surtout destinée aux médecins en  contact avec des patients porteurs du virus.

Selon Dr Safiétou Thiam, quand  un médecin consulte un porteur de la maladie et qu’il se blesse, il y a des  chances que la blessure soit au contact d’une sécrétion qui peut l’infecter.  Ainsi, la Ppe est un traitement pris dans les heures qui suivent la prise de  risque. Elle réduit de façon importante le risque de contamination par le  virus.

Ce traitement d’urgence qui dure un mois doit être pris au plus tard  dans les 48 heures après un risque.

C.BADIANE

SOURCE: L’OBSERVATEUR 

Atelier de formation sur les techniques d’accompagnement communautaire liées au VIH

Le Conseil National de Lutte contre le Sida appuie le Ministère de la Femme,de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants.

Selon l’ONUSIDA, près de 38 millions de personnes vivaient avec le VIH dans le monde en 2019. Les femmes et les filles sont particulièrement vulnérables à l’infection par le VIH en raison de nombreux facteurs biologiques, sociaux, culturels et économiques, dont l’inégalité persistante des femmes sur le plan social et économique, dans le cadre des relations sexuelles et du mariage.

En Afrique subsaharienne, cinq nouvelles infections sur six chez les adolescents âgés de 15 à 19 ans concernent les filles. Les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans sont deux fois plus susceptibles de vivre avec le VIH que les hommes.

Et les formidables avancées réalisées dans la lutte contre le VIH à l’échelle mondiale n’empêchent pas que les adolescentes et les jeunes femmes continuent de courir un risque réel de contracter le virus.

Selon le rapport annuel 2019 du Conseil National de Lutte Contre le Sida (CNLS), 0.5 % des femmes de 15-49 ans sont positives au VIH. Plus de 63,0% des nouvelles infections surviennent chez les 25 ans et plus et 14,5% chez les 15-24 ans. Les nouvelles infections baissent régulièrement depuis plus de 5 ans, sauf dans la tranche d’âge 15-24 ans.

Dans le cadre de son plan d’action sectoriel de lutte contre le Sida ,  le Ministère de la Femme,de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants , en collaboration avec le Conseil National de Lutte contre le Sida,  entend jouer sa partition dans la réponse au VIH, avec une approche communautaire qui implique ses services, notamment les Centres Départementaux d’Assistance et de Formation pour la Femme (CEDAF).

Le renforcement des capacités des coordonnatrices de ces entités, s’avère nécessaire, pour leur permettre de mieux jouer leurs rôles de formatrices et d’accompagnatrices des femmes et jeunes filles sur les questions de santé en général et de santé de la reproduction dont le VIH en particulier.

C’est ainsi que le Ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants organise à leur intention un atelier de formation sur les techniques d’accompagnement communautaire liées au VIH .

Le but de cette rencontre est de renforcer les connaissances et les capacités des participants sur le VIH et sur les techniques d’organisation des activités de sensibilisation et d’accompagnement psychosocial.

Elle se tient du 24 au 26 septembre 2020 à Dakar, à la Maison de la Culture Douta Seck.

La cérémonie est ouverte ce jeudi 24 septembre par le Directeur de cabinet dudit ministère, M.Ciré LO en présence de la Secrétaire Exécutive adjointe du CNLS, docteur Fatou Nar MBAYE et d’autres responsables de ce département.

 

Outiller les professionnels des médias en vue d’un rôle de premier plan contre la COVID-19

Une cinquantaine de Journalistes spécialisés en santé, population et développement représentant près de 30 médias tous supports confondus, a participé à un atelier d’information et de sensibilisation. L’objectif est de renforcer les connaissances et capacités des journalistes sénégalais, auteurs d’articles et de reportages sur la COVID-19, en vue d’un traitement objectif, professionnel et responsable des informations sur la pandémie qui rassurent et qui instruisent la population.

Le but de cet atelier était de renforcer les capacités pour la diffusion des messages harmonisés et apaisants sur ces urgences majeures ainsi que d’amener ces professionnels des médias à réfléchir sur les comportements à adopter afin de jouer un rôle responsable et positif dans la lutte contre les rumeurs et fausses informations.

Initié par le Conseil National de Lutte contre le Sida, l’atelier s’est tenu le 22 juillet 2020 dans les locaux du SNEIPS.

Les travaux ont consisté en des sessions d’introduction

  • Le rôle de la communication dans la riposte à la COVID-19
  • La stigmatisation et le déni de la COVID-19 : quelle contributions des médias
  • La prise en charge psychologique des malades de la COVID-19

Dans de circonstances d’urgences, le rôle des médias est essentiel et les journalistes avec l’appui des scientifiques sont dans l’obligation de rapporter et de prouver par des preuves concrètes et convaincantes, la nature de l’épidémie tout en expliquant les raisons des interventions de contrôle menées par les autorités sanitaires.

Les organisateurs ont donc profité de cette opportunité pour former et sensibiliser les professionnels des médias en prenant le soin de leurs prodiguer des informations à jour sur l’historique, la nature, les causes, les symptômes et les moyens de prévention.

Ils ont briffé les journalistes sur la nécessité de toujours se référer aux règles d’éthiques afin d’éviter le piège du traitement des informations sanitaires dans un but de sensationnalisme, au profit d’un traitement pour l’intérêt public. 

Rencontre du Comité d’Organisation Local AFRAVIH 2020

Activités préparatoires de la 10éme Conférence Internationale Francophone AFRAVIH 2020, le Comité Local d’Organisation ( COL ) s’est réunit ce matin, mercredi 22 juillet 2020 pour se pencher sur le suivi des activités en s’adaptant au nouvel contexte sanitaire mondial. Le COL en a profité pour adresser ses félicitations au Pr Coumba TOURE KANE, présidente de AFRAVIH DAKAR 2020,qui devient le nouveau recteur de l’université du Sine-Saloum . La date retenue pour cette 10 ieme Conférence Internationale est 8 au 11 Novembre 2020.

Atelier de plaidoyer pour une meilleure prise en charge des préoccupations des enfants face à l’infection à vih

Des progrès spectaculaires ont été accomplis dans la baisse du nombre d’enfants nés avec le VIH. Sur la base du succès du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie, un engagement en faveur de l’accélération des progrès vers la fin du sida chez l’enfant a été intégré dans la Déclaration politique sur la fin du sida, adoptée par les États membres des Nations Unies en juin 2016.

Le risque de voir une femme vivant avec le VIH transmettre le virus à son enfant peut être réduit à moins de 5 %, grâce à un traitement antirétroviral efficace pendant la grossesse, lors de l’accouchement et pendant la période d’allaitement.

Actuellement, au Sénégal, l’approche « Prenons un enfant par la main » est en train d’être promue, afin de permettre une prise en charge plus holistique et plus conséquente des enfants infectés par le VIH.

L’atelier se tient dans un contexte marqué par l’avènement et la propagation de la COVID 19. C’est à cet effet que le Ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants initie des actions de plaidoyer pour une meilleure prise en charge des préoccupations des enfants face au VIH et des activités de prévention et de protection contre la COVID 19.

A travers cet atelier , ledit Ministère compte poursuivre ses actions de plaidoyer pour une bonne prise en charge des enfants face au VIH et de sensibilisation sur la COVID 19. L’atelier est organisé à l’intention de leaders et d’acteurs communautaires de la région de Dakar et se fera sur 02 jours, du mercredi 08 au jeudi 09 juillet 2020.

La cérémonie d’ouverture s’est tenue ce matin dans les locaux du centre GUINDI en présence du Secrétaire général, M.Mame NGOR DIOUF et de la Secrétaire Exécutive Adjointe du Conseil National de Lutte contre le Sida, Docteur Fatou Nar MBAYE DIOUF.

Docteur MBAYE a fait une présentation sur la prise en charge pédiatrique.

COVID-19 : Les Conseillers Techniques VIH du CNLS auprès des régions médicales s’engagent dans la riposte contre le coronavirus.

Fort de leurs expériences dans la gestion du VIH, les conseillers techniques régionaux du Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS), apportent un soutien diversifié aux efforts du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale.

A Tambacounda, le Conseiller Technique VIH, s’est engagé avec l’équipe cadre de la région médicale. C’est avec l’accompagnement de l’Organisation Mondiale de la Santé que M. Moustapha DIENG (CTR-VIH) apporte son appui à la mise en place de SGI (Système de Gestion de l’Incident) dans les districts sanitaires de la région de Tambacounda. 

Remise d’ un lot de produits et matériels à la Pharmacie Centrale de l’Hôpital Universitaire de FANN

Le Conseil National de Lutte contre le Sida  soutient le Ministère de la santé et de l’Action Sociale dans la lutte contre le COVID 19 en mobilisant un budget de plus de 250 000 000 FCFA provenant du Fonds Mondial et de son budget de Contrepartie.

 

Le but est de contribuer au contrôle de l’épidémie du COVID-19 et d’atténuer son impact sur les services VIH/sida. Il s’agit d’une contribution au plan de riposte du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale contre l’épidémie de Coronavirus.

 

Le Conseil National de Lutte contre le Sida ( CNLS ) poursuit sa mission en essayant d’apporter une réponse adaptée aux besoins des Personnes vivant avec le VIH dans ce contexte d’urgence sanitaire face au COVID19.

Dans ce cadre, un 1er appui d’un lot de produits et matériels d’une valeur de 11 650 000 de FCFA a été remis à la Pharmacie centrale du Centre Hospitalier National Universitaire de FANN en présence de son Directeur, Dr Cheikh Tacko DIOP, du Pr Bara NDIAYE, chef de la dite pharmacie et d’autres personnalités.

 

Pour le Directeur du CHU de Fann, le geste du Conseil National de Lutte contre le Sida répond à un besoin urgent et constitue un « acte de solidarité et d’humanisme ».