
Prise en charge des consommateurs de drogue injectable (CDI) : le CEPIAD vent renforcer ses interventions

800 00 50 50
Appel gratuit du Service national de l'éducation et de l'information
pour la santé (SNEIPS)
800 00 30 30
Ce numéro national d’aide à distance du Sénégal sur le VIH et les IST.
Une ligne accessible tous les jours de 8 heures à 20 heures.
200 365
Dénommée "Gindima" (Eclaire moi), cette ligne verte gratuite a été lancée officiellement le 12 août 2016, à Matam (nord), par le ministre de
la Jeunesse, de l'Emploi et de la Construction citoyenne, Mame Mbaye Niang, dans le cadre des vacances citoyennes.
La survenue de l’épidémie à coronavirus a été l’événement qui a secoué le monde en cette année 2020. Une pandémie qui vient s’ajouter à une autre que depuis plus de trente ans l’humanité tente d’éliminer : le Sida.
lire intégralité sur http://aps.sn
Dans le cadre de la lutte contre la Covid 19, le Conseil National de Lutte Contre le Sida vient à nouveau de faire un don de matériel à l’hôpital de Fann pour appuyer la prise en charge des malades.
C’est le Dr Fatou Nar Mbaye Diouf, Secrétaire Exécutive adjointe du Conseil National de lutte Contre le Sida ( CNLS ) qui a remis ce matériel au Directeur de l’hôpital de Fann, Dr Cheikh Tacko DIOP en présence du Pr Bara NDIAYE Chef de la pharmacie de l’hôpital de Fann et du Pr Oumar KANE du service réanimation.
La Secrétaire Exécutive adjointe du CNLS Dr Fatou Nar Mbaye Diouf a expliqué que c’est dans le cadre du programme Fonds Mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la Tuberculose que ce lot de matériel a été acquis pour appuyer à nouveau la Prise en charge des cas graves hospitalisés à Fann.
C’est la deuxième fois que le CNLS renforce l’hôpital de Fann en matériel dans le cadre de cette pandémie. Le premier lot de matériel a été reçu au début de la pandémie. Un don qui a permis selon le Dr Cheikh Tacko DIOP, Directeur de l’hôpital, de régler beaucoup de problèmes et qui a contribué à apaiser le climat social qui commençait à être altéré par l’insuffisance des moyens décriée par le personnel soignant.
Dans ce nouveau don on retrouve entre autres matériel, des humidificateurs d’air, des saturomètres oxymètres digital, de défibrillateurs, de moniteurs de signes vitaux, de concentrateurs d’oxygène etc.
Les PRs Oumar Kane, Bara Ndiaye et le Dr Cheikh Tacko DIOP Directeur de l’Hôpital ont tous remercié le CNLS et sa Secrétaire Exécutive, Dr Safiatou THIAM pour son appui constant qui vient toujours à point nommé.
En effet, a expliqué le Pr Oumar Kane, chef du Service réanimation, « l’hôpital de Fann fait face à cette deuxième vague COVID 19 avec beaucoup de formes sévères. L’hôpital de Fann constitue le service de référence pour les cas graves.
Le Pr Bara Ndiaye, responsable de la pharmacie centrale de l’hôpital et par ailleurs membre du CCM, le mécanisme de coordination du fond Mondial estime que ce don de matériel, d’une importance vitale, va apporter une bouffée d’oxygène à l’hôpital et permettra une meilleure prise en charge des malades de la COVID 19.
Rappelons que le CNLS a élaboré un plan de contingence dès le début de la pandémie pour appuyer les efforts de l’Etat du Sénégal à travers le Ministère de la Santé.
Une cinquantaine de Journalistes spécialisés en santé, population et développement représentant près de 30 médias tous supports confondus, a participé à un atelier d’information et de sensibilisation. L’objectif est de renforcer les connaissances et capacités des journalistes sénégalais, auteurs d’articles et de reportages sur la COVID-19, en vue d’un traitement objectif, professionnel et responsable des informations sur la pandémie qui rassurent et qui instruisent la population.
Le but de cet atelier était de renforcer les capacités pour la diffusion des messages harmonisés et apaisants sur ces urgences majeures ainsi que d’amener ces professionnels des médias à réfléchir sur les comportements à adopter afin de jouer un rôle responsable et positif dans la lutte contre les rumeurs et fausses informations.
Initié par le Conseil National de Lutte contre le Sida, l’atelier s’est tenu le 22 juillet 2020 dans les locaux du SNEIPS.
Les travaux ont consisté en des sessions d’introduction
Dans de circonstances d’urgences, le rôle des médias est essentiel et les journalistes avec l’appui des scientifiques sont dans l’obligation de rapporter et de prouver par des preuves concrètes et convaincantes, la nature de l’épidémie tout en expliquant les raisons des interventions de contrôle menées par les autorités sanitaires.
Les organisateurs ont donc profité de cette opportunité pour former et sensibiliser les professionnels des médias en prenant le soin de leurs prodiguer des informations à jour sur l’historique, la nature, les causes, les symptômes et les moyens de prévention.
Ils ont briffé les journalistes sur la nécessité de toujours se référer aux règles d’éthiques afin d’éviter le piège du traitement des informations sanitaires dans un but de sensationnalisme, au profit d’un traitement pour l’intérêt public.
Activités préparatoires de la 10éme Conférence Internationale Francophone AFRAVIH 2020, le Comité Local d’Organisation ( COL ) s’est réunit ce matin, mercredi 22 juillet 2020 pour se pencher sur le suivi des activités en s’adaptant au nouvel contexte sanitaire mondial. Le COL en a profité pour adresser ses félicitations au Pr Coumba TOURE KANE, présidente de AFRAVIH DAKAR 2020,qui devient le nouveau recteur de l’université du Sine-Saloum . La date retenue pour cette 10 ieme Conférence Internationale est 8 au 11 Novembre 2020.
Des progrès spectaculaires ont été accomplis dans la baisse du nombre d’enfants nés avec le VIH. Sur la base du succès du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie, un engagement en faveur de l’accélération des progrès vers la fin du sida chez l’enfant a été intégré dans la Déclaration politique sur la fin du sida, adoptée par les États membres des Nations Unies en juin 2016.
Le risque de voir une femme vivant avec le VIH transmettre le virus à son enfant peut être réduit à moins de 5 %, grâce à un traitement antirétroviral efficace pendant la grossesse, lors de l’accouchement et pendant la période d’allaitement.
Actuellement, au Sénégal, l’approche « Prenons un enfant par la main » est en train d’être promue, afin de permettre une prise en charge plus holistique et plus conséquente des enfants infectés par le VIH.
L’atelier se tient dans un contexte marqué par l’avènement et la propagation de la COVID 19. C’est à cet effet que le Ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants initie des actions de plaidoyer pour une meilleure prise en charge des préoccupations des enfants face au VIH et des activités de prévention et de protection contre la COVID 19.
A travers cet atelier , ledit Ministère compte poursuivre ses actions de plaidoyer pour une bonne prise en charge des enfants face au VIH et de sensibilisation sur la COVID 19. L’atelier est organisé à l’intention de leaders et d’acteurs communautaires de la région de Dakar et se fera sur 02 jours, du mercredi 08 au jeudi 09 juillet 2020.
La cérémonie d’ouverture s’est tenue ce matin dans les locaux du centre GUINDI en présence du Secrétaire général, M.Mame NGOR DIOUF et de la Secrétaire Exécutive Adjointe du Conseil National de Lutte contre le Sida, Docteur Fatou Nar MBAYE DIOUF.
Docteur MBAYE a fait une présentation sur la prise en charge pédiatrique.
Source : theglobalfund.org
Le Comité Local d’Organisation de AFRAVIH ( Alliance Francophone des Acteurs de santé contre le VIH et les Infections Virales Chroniques ) Sénégal, porte à la connaissance des partenaires, du report de la tenue de la 10ème Conférence Internationale Francophone.
La conférence était prévue du 19 au 22 Avril 2020 au Centre des Expositions de Diamniadio.
Cette décision est motivée par la recommandation faite par le Chef de l’Etat lors du dernier conseil des ministres du 04 Mars 2020,qui diffère la tenue de tous les événements populaires inscrits dans le calendrier républicain, suite à l’apparition au Sénégal du Covid 19 communément appelé Coronavirus.
Le Comité Local remercie ses partenaires pour leur engagement dans les préparatifs pour la réussite de cette 10ème Conférence de AFRAVIH et la nouvelle date retenue : 8 au 11 novembre 2020. Le lieu reste inchangé.
Les discriminations et la violence basées sur le genre, les inégalités au niveau de l’éducation et le manque d’émancipation économique et de protection des droits et de la santé de la reproduction et sexuelle sont des entraves au progrès de la riposte
GENÈVE/JOHANNESBURG, le 5 mars 2020 — À quelques jours de la Journée internationale des femmes, l’ONUSIDA a présenté un nouveau rapport montrant que les fortes inégalités entre les hommes et les femmes continuent d’être la cause de la plus grande vulnérabilité de la population féminine face au VIH. We’ve got the power appelle les gouvernements à s’engager davantage pour l’autonomisation et l’émancipation des femmes et des filles, ainsi que pour le respect de leurs droits de l’homme.
« L’épidémie du VIH nous renvoie aux inégalités et aux injustices auxquelles sont confrontées les femmes et les filles ainsi qu’aux disparités au niveau des droits et des services qui exacerbent l’épidémie », a déclaré la Directrice exécutive de l’ONUSIDA Winnie Byanyima. « C’est inacceptable, cela peut être évité et cela doit finir. »
Il y a 25 ans, des gouvernements prenaient une décision historique en adoptant la Déclaration et le Programme d’action de Beijing. Cette feuille de route visionnaire était la plus complète en vue de faire respecter les droits de l’homme des femmes et des filles, ainsi que pour parvenir à l’égalité des sexes dans le monde.
Des progrès ont été réalisés dans des domaines clés. Davantage de filles sont scolarisées et l’écart au niveau du taux de scolarisation en école primaire des garçons et des filles se résorbe dans le monde entier. Dans certains pays, un nombre croissant de femmes sont impliquées dans la vie politique et d’autres gouvernements protègent dorénavant les droits des femmes dans leur législation. Le traitement du VIH s’est également démocratisé, si bien qu’à la mi-2019, plus de 24 millions de personnes vivant avec le VIH suivaient un traitement, dont plus de 13 millions de femmes de 15 ans et plus.
Le rapport montre cependant que de nombreuses promesses visant à améliorer le sort des femmes et des filles dans le monde n’ont pas été tenues. Près de 40 ans après le début de la riposte, le sida demeure une des principales causes de mortalité chez les femmes de 15 à 49 ans et près de 6 000 jeunes femmes de 15 à 24 ans sont contaminées par le virus chaque semaine.
We’ve got the power met en avant certains aspects à aborder en priorité, dont l’éradication de la violence à l’égard des femmes. Dans les régions à haute prévalence du VIH, il est prouvé que les violences exercées par un partenaire intime augmentent de 50 % le risque de contamination chez les femmes. La séropositivité est aussi parfois un élément déclencheur de violences. Les femmes vivant avec le VIH signalent régulièrement des violences de la part de leur partenaire intime, de membres de leur famille ou de leur communauté, ainsi qu’au sein de services de santé.
Le rapport souligne que hors de l’Afrique subsaharienne, la plupart des femmes exposées au VIH appartiennent aux communautés marginalisées, comme les travailleuses du sexe, les consommatrices de drogues injectables, les femmes transgenres et incarcérées. Toutefois, les inégalités entre les genres, la stigmatisation et la discrimination, la criminalisation, les violences et d’autres violations des droits de l’homme continuent de les empêcher d’accéder aux services dont elles ont besoin. Il faut réformer la législation afin de mettre un terme à la pénalisation et aux pratiques coercitives reposant sur la sexualité, l’activité sexuelle, le statut sérologique et le genre des individus.
Pour que la riposte au sida atteigne son efficacité maximale, les lois et les services doivent répondre aux désirs et aux besoins des femmes et des filles. Cela passe par des stratégies destinées aux adolescentes et des systèmes d’assistance intracommunautaires, ainsi que par l’intégration des questions de la non-violence, du genre et des droits dans une éducation sexuelle complète. Des données montrent qu’en 2019, les adolescent(e)s de moins de 18 ans avaient besoin de l’autorisation de leurs parents ou de leur tuteur dans 105 pays sur 142 afin de faire un test du VIH, et, dans 86 pays sur 138, ils avaient besoin de leur accord pour accéder au traitement et aux soins liés au VIH.
Des études menées de 2013 à 2018 révèlent également que le faible niveau de connaissances sur la prévention du VIH reste inquiétant, en particulier chez les femmes et les filles. En Afrique subsaharienne, la région la plus touchée par le VIH, 7 jeunes femmes sur 10 ne disposaient pas de connaissances complètes sur le VIH. À l’opposé, les pays faisant des efforts réels pour élargir les programmes de prévention du VIH affichent des résultats impressionnants. Par exemple, les nouvelles infections chez les femmes et les filles au Lesotho ont reculé de 41 % entre 2010 et 2018 après l’introduction d’une offre complète de programmes de prévention du VIH.
De manière générale, l’accès à l’éducation reste encore très inégal. Des études montrent qu’assurer la scolarisation des filles peut avoir un effet préventif contre le VIH. En étendant l’éducation secondaire obligatoire, le Botswana a remarqué que chaque année de scolarisation supplémentaire à partir de 9 ans baissait de 12 % le risque d’infection au VIH chez les filles. Toutefois, dans le monde, près d’une adolescente sur trois issue d’une famille parmi les plus pauvres n’a jamais été à l’école.
L’autonomie économique des femmes est essentielle en elle-même et représente un élément important de la riposte au sida. Les femmes continuent cependant d’avoir moins de chances de participer à l’économie que les hommes et d’endosser la grande partie du travail non payé que sont les tâches ménagères et les soins apportés à la famille. Seuls 88 pays sur 190 ont des lois exigeant un salaire égal pour un travail de valeur égale. Pour que la riposte au VIH progresse, il est indispensable de garantir une protection juridique pour mettre un terme à la discrimination liée au genre et que les femmes jouissent de l’égalité devant la loi.
« Les femmes et les adolescentes sont en train de revendiquer leurs droits », a déclaré Mme Byanyima. « Les gouvernements doivent utiliser ces revendications pour fournir des ressources et des services protégeant leurs droits, mais aussi pour apporter une réponse adaptée à leurs besoins et à leurs attentes. »
Le rapport souligne plusieurs approches. Par exemple investir dans des programmes et des réglementations liés au VIH qui encouragent véritablement l’égalité des sexes ; investir dans l’éducation, y compris dans une éducation sexuelle complète, ainsi que dans l’autonomisation économique des femmes et des filles ; mettre en place une législation qui garantit l’égalité des droits de toutes les femmes et de toutes les filles, dont des mesures pour mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination, à la violence et à la criminalisation envers les femmes et les filles ; fournir des soins complets et des traitements dans la dignité ; encourager la participation des femmes dans toutes les décisions touchant aux programmes liés au VIH ; favoriser le leadership et l’implication des femmes et des jeunes dans la prise de décisions à tous les niveaux de la riposte au sida.
Source : www.unaids.org