En Indonésie, la morale fait exploser le sida chez les homosexuels Human Rights Watch a enquêté sur les conséquences sanitaires et sociales du harcèlement de la communauté LGBT.

Selon Human rights Watch qui a publié lundi 02 Juillet 2018 une enquête sur le sujet  le harcèlement policier et les discours de haine sont des causes directes de l’explosion des cas de sida parmi les homosexuels.

Désormais, selon l’ONG, un quart des homosexuels et des bisexuels du pays sont porteurs du VIH, soit cinq fois plus qu’il y a dix ans. La fermeture des lieux de rencontre, les irruptions policières dans les discothèques, chambres d’hôtel et même dans des fêtes privées, empêche les associations de mener les campagnes de prévention et d’information. Les préservatifs, parfois utilisés comme «preuve» d’un comportement immoral, sont stigmatisés.

«Gay-bashing»

En janvier 2016, le ministre de l’Enseignement supérieur avait lancé la charge en déclarant que les LGBT devaient être écartés des campus.. Les politiques jouent la surenchère auprès de l’électorat très conservateur à l’approche des scrutins législatifs et présidentiels de 2019. Ces derniers mois, les applications de rencontre LGBT ont été interdites et le ministre de la Santé a annoncé la publication d’un guide classant l’homosexualité comme «trouble mental», et des parlementaires réclament la criminalisation du sexe hors mariage et entre adultes de même sexe consentants.

Pour Human Rights Watch, «l’ostracisme et les discriminations généralisées à l’encontre des populations les plus exposées au risque de contracter le VIH, ainsi qu’à l’encontre des personnes déjà contaminées, ont découragé des populations vulnérables au VIH de chercher à accéder aux services de prévention et de traitement». Un responsable d’association, cité dans le rapport, précise : «Nous voyons de plus en plus de personnes gays qui attendent d’être vraiment malades avant de chercher du secours ou même de poser des questions au sujet du VIH.»

Selon l’Onusida, l’Indonésie a vu depuis 2010 une baisse de 22% des nouvelles infections dans l’ensemble de la population. Mais dans le même temps, le nombre de morts du sida a bondi de 68%.

Avec Libération

Campagne d’accélération de l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH . Les formateurs formés en prélude de la campagne de terrain

Le CNLS ,la DLSI et leurs partenaires entament la campagne d’accélération de la prévention de la transmission mère-enfant du VIH..

Une formation a ainsi débuté pour une durée de deux jours. Il s’agit de renforcer   les capacités des experts qui seront appelés à descendre dans les régions et les districts pour accompagner ces acteurs du niveau décentralisé à mener avec des résultats satisfaisants la campagne.

Il s’agit de  leur faire disposer d’aptitudes et connaissances précises sur le counseling de la femme enceinte et du couple, le dépistage du VIH, la prise en charge des femmes enceintes et enfants nés séropositifs ou  la technique.de prélèvements sur papier buvard.

Le Sénégal s’est engagé à éliminer le VIH d’ici 2030. La Prévention de la Transmission Mère-Enfant (PTME) figure en bonne place parmi les stratégies mises en place pour atteindre cet objectif..

Les résultats enregistrés en  2017  en deçà des objectifs fixés au Sénégal en dépit des efforts déployés. Des analyses font constater le faible dépistage des femmes et de leurs enfants  à cause de la faible intégration des services de dépistage VIH dans les centres de santé maternelle, néonatale, infantile et reproductive et de  la faible rétention du couple mère-enfant tout au long du continuum des soins dans le cadre de la PTME et la prise en charge VIH chez l’enfant entre autres .La campagne de terrain qui va débuter le 09 Juillet vise ainsi  corriger les indicateurs en ce qui concerne cette stratégie.

Nouveaux enjeux de la riposte au Vih :une question de choix politiques

La solution aux nouveaux défis que pose la riposte  au Vih est politique. Le dernier jour du Congrès de Coalition Plus a abordé cette problématique.

Les taches auxquelles doivent s’atteler les activistes de la riposte vont tourner autour de la décriminalisation de l’usage de drogue à la protection de droits des populations-clés, au financement domestique de la riposte en passant par une réduction des inégalités.

La campagne « Supprt don’t punish » lance ainsi la bataille contre la criminalisation de l’usage de drogue. Son objectif comme l’a dit sa représentante au congrès est de : mobiliser les activistes travaillant sur la drogue à travers le monde et de porter la voix des groupes les plus touchés »En somme il s’agit d’inciter  à une nouvelle politique en matière de drogue. Une journée d’action mondiale est ainsi  prévue le 26 Juin 2018 dans 201 villes de 94 pays.

La valeur morale plutôt que la valeur commerciale

Pour Daouda Diouf de « Enda-Santé », les enjeux politiques de l’heure sont nombreux et il est question de  redynamiser une société civile devenue aphone avec la fermeture des ONG dans les pays du Sud faute de financement. Les idéologies ont fini de remettre en cause les normes selon lui.

Pour les pays pauvres le premier choix politique est d’assurer le financement des Anti rétroviraux(ARV).En effet de l’avis des intervenants le Fonds Mondial ne devrait pas se substituer à l’état sur certaines questions.

Pour Vincent Pelletier de Coalition Plus, l’atteinte de la stratégie des 3×90 ne suffit pas à en finir avec le Sida, car il resterait 27% de populations qui constitueraient l’épidémie dynamique. Il est ainsi de la responsabilité des acteurs de faire parvenir les soins aux exclus ; parias, et aux sans droits. Il est donc question de changer l’environnement de façon à le rendre favorable aux soins. « Les moyens existent et à nous de les trouver ».

Le congrès des dix ans de la plateforme Coalition plus s’est achevé sur cette note d’espoir et surtout d’appeler à la remobilisation des troupes

La délégation des taches aux agents communautaires : une nécessité

Le congrès de Coalition Plus se poursuit. Au deuxième jour la démédicalisation et la délégation des taches ont occupé les débats. Cette formule est aux yeux des activités de la riposte au VIH la démarche la plus adaptée au contexte général et ouest-africain en particulier

La partie ouest du continent  africain est à la traine dans la riposte comparée au reste. En effet les chiffres sont assez édifiants : 3 personnes sur 4 n’ont pas accès aux ARV , 1 décès sur 4 est lié au sida,21% des nouvelles infections dans le monde  interviennent en Afrique de l’Ouest et 45% des enfants nés avec le Sida y vivent.

Selon la présidente de Coalition plus, cette situation est à l’origine du plan de rattrapage lancé par les dirigeants africains.

Toutefois ce plan se heurte à une réalité drastique : l’insuffisance de spécialistes de la santé. Le manque de médecins va atteindre plus d’un million d’ici 2030 en plus d’être répartis de façon inégale. D’où la nécessité de trouver une alternative urgente et devrait permettre de parer au plus pressé : la démédicalisation et la délégation des taches.

Cette stratégie défendue par la plateforme d’ONG de la société civile vise à permettre au personnel non médical d’effectuer certains actes biomédicaux simples avec au préalable une rigoureuse formation. Ces agents communautaires formés pourront ainsi s’occuper du dépistage rapide du VIH et de la dispensation du traitement aux patients diagnostiqués positifs.

Selon Mme Hakima Himmiche, présidente de Coalition Plus: »cette stratégie présente de nombreux avantages : Elle favorise la confiance et la non-discrimination des populations-clés, permet la flexibilité des lieux et des horaires pour aller au plus près des populations-clé et d’atteindre de nouvelles populations. »

A tous ces ponts positifs s’ajoutent des avantages économiques : la formation des prestataires communautaires est plus courte et leurs indemnités sont nettement inférieures aux salaires des professionnels de santé.

Pour le moment Stratégie de délégation des tâches  a été adoptée seulement pour les infirmiers (éres) dans 08 pays africains dont le Sénégal

Le combat à mener pour les activistes des ONG de lutte contre le sida est d’amener à son adoption par les états en faveur des acteurs communautaires.

Seizième Edition de la Semaine Jeunes Sida Les jeunes pour l’atteinte des 90 90 90

La seizième  édition de la semaine nationale de mobilisation des jeunes contre le sida a été lancée le 21 Juin 2018 à Ziguinchor par le Ministre de la jeunesse et de la Construction citoyenne, Monsieur Pape Gorgui Ndong en présence du gouverneur de la région, des autorités médicales et administratives de la région, des partenaires techniques et financiers

Le thème « L’atteinte des 90 – 90 – 90 d’ici 2O2O est possible avec une jeunesse responsable, citoyenne et volontaire»

Avant le lancement officiel de cette semaine qui est un fort moment de mobilisation des jeunes, le ministre de la jeunesse a procédé à l’inauguration du Centre Conseil Ados de Ziguinchor qui a été réhabilité par le Ministère de la Santé à travers le RSS (Renforcement du système de Santé)

Le représentant du maire de la commune de Ziguinchor qui a souhaité la bienvenue à ses hôtes a rappelé toute l’importance de la cible jeune dans la lutte contre le sida et la disponibilité de la commune à appuyer la cible jeune dans ses différentes activités.

Pour sa part, le président du Conseil National de la jeunesse s’est félicité de l’appui constant du CNLS  et s‘est engagé à travailler à ses côtés auprès  du PPJ pour que le Sénégal soit au rendez-vous de 2020 pour l’atteinte des 90 90 90 avec une jeunesse citoyenne, responsable et volontaire.

C’est sur cette même jeunesse que le CNLS compte pour un Sénégal sans sida. C’est possible, dira le Dr Fatou Nar Mbaye Diouf, Secrétaire Exécutive Adjointe du CNLS. Le Sénégal a déployé  beaucoup d’efforts dans le cadre de la lutte contre le VIH. De nombreuses avancées ont été réalisées et les chiffres qui concernant les jeunes sont encourageants. La prévalence du VIH chez les jeunes qui est restée relativement faible (0, 3%) est le fruit de l’engagement et de la mobilisation des jeunes.

Cependant, explique-t-elle,  «  nous devons redoubler d’efforts car la vulnérabilité des jeunes et surtout des filles qui enregistrent une prévalence trois fois supérieure que chez les garçons est  préoccupante particulièrement dans la  région de Ziguinchor qui est une zone transfrontalière. Mais avec des partenaires comme le PPJ, les défis peuvent être relevés parce que cette jeunesse est engagée et a toujours été un allié efficace dans la lutte contre le sida. »

 

Le Ministre de la jeunesse et de la construction citoyenne  compte lui aussi sur cette jeunesse citoyenne et responsable. Il a dans son allocution, réitéré l’engagement de son département à ne ménager aucun effort pour que les jeunes soient les locomotives pour l’atteinte des 90 90 90.

Construire un Sénégal sans sida, c’est bien possible, avec l’engagement sans faille de tous les segments de la société, mais surtout, le dynamisme des jeunes.

Pape Gorgui  Ndong a par ailleurs remercié le ministre de la santé et de l’action sociale pour la réhabilitation du centre Conseil Ados de Ziguinchor à travers le Renforcement du système de santé.  .

La semaine Jeune sida lancée le 21  Juin va se poursuivre jusqu’au 28 et sera clôturée à Dakar.

 

Coalition plus : un congrès au Sénégal pour marquer 10 ans d’existence.

Depuis 2008 la plateforme Coalition plus travaille à participer à l’élimination de la pandémie du Sida. Ces organisations de la société civile se basent ainsi sur la promotion de la démarche communautaire et des droits humains des populations-clés ainsi que des personnes vivant avec le Vih.

Coalition PLUS collabore en partenariat rapproché avec les autorités nationales en charge de la réponse au VIH (CNLS,ANCS DLSI).

D’éminentes figures de la lutte contre le sida ont participé à la cérémonie d’ouverture du congrès marquant ses dix ans. : Pr Françoise Barré-Sinoussi ,prix Nobel de médecine, Patrick Brenny !directeur de l’équipe d’Onusida d’appui aux régions Afrique de l’Ouest et du Centre ;Mme Hakima Himmiche  présidente de Coalition Plus,mime Magatte Mbodji directrice exécutive de l’ ANCS Dr Safiatou Thiam Secrétaire exécutive du Conseil National de Lutte contre le Sida.

Celle-ci a tenu à insister sur l’importance de l’implication des communautés qui permet de dépasser les idées fausses, les idées reçues et les fantasmes.

L’ouverture de ce congrès a été l’occasion de rappeler le retard considérable de la zone Afrique de l’Ouest par rapport au reste du continent ..Ainsi 03 personnes séropositives sur 10 vivant dans cette partie du monde ont accès à un traitement antirétroviral. C’est par conséquent du côté des communautés que sont attendues des solutions innovantes de de pistage et de soins.

Un des temps forts de ce congrès est ainsi un panel  sur la délégation des taches et la démédicalisation et le rôle que devront jouer les communautés.

D’ores et déjà et en prélude à ce congrès 140 acteurs ont été formés au dépistage démédicalisé.

Droits humains et VIH : Les parlementaires de dix pays africains formés.

La protection des droits des personnes vulnérables (professionnelles du sexe, les hommes ayant des relations sexuelles  avec des hommes, prisonniers et consommateurs de drogue injectable) est devenue une préoccupation primordiale dans la riposte au VIH.En effet la protection des droits et l’égalité des genres sont deux mécanismes permettant de réduire la vulnérabilité à l’infection à VIH et à la tuberculose.

En effet,la crainte des représailles policières, de la stigmatisation et de la  discrimination contribuent à se couper des efforts de prévention qui leur sont destinés.

Une situation qui appelle la nécessaire implication des parlementaires, représentants des populations et par conséquent garants de leurs droits. Le constat est que quelques fois le manque de sensibilisation est notable chez beaucoup.

Fort de ce constat et sous l’égide de ENDA SANTE, plus de dix pays sont représentés à un atelier de formation. Il s’agit de la troisième édition après les rencontres de Dakar en 2016 et Abidjan en 2017.Ces deux rencontres avaient permis de proposer une approche stricte basée sur droits humains. Les parlementaires avaient pu ainsi s’informer des mécanismes d’une législation favorable à l’intégration des populations clé.

Dakar 2018 ouvre l’espoir de voir nos états relever les défis de l’heure selon Dr Safiatou Thiam secrétaires exécutive du Conseil National de Lutte contre le Sida : »La bataille à mener est celle contre l’exclusion la stigmatisation et  la discrimination de ces populations.Cette rencontre du Sénégal doit permettre de mesurer les engagements, d’avoir les bases objectives pour améliorer notre législation, sensibiliser, éduquer, former et orienter pour arriver à un environnement favorable exempt de toutes formes de discrimination et de stigmatisation »

Dakar 2018 permettra d’évaluer les actions réalisables et d’en identifier les contraintes entre autres et de définir une nouvelle feuille de route.

Mettre fin au SIDA infantile en Afrique d’ici 2030 : Les États africains sont à la traîne des objectifs mondiaux de dépistage et de traitement du VIH requis.

L’Organisation des Premières Dames africaines contre le VIH/SIDA et l’Union africaine font appel à une priorisation immédiate des services de santé accessibles adaptés aux besoins des enfants avec ou à risque du VIH.

Cet appel à l’action découle de données montrant que les niveaux de soins actuellement offerts dans les États africains ne suffiront pas à mettre fin au sida chez les enfants d’ici 2030, un objectif que l’Union africaine s’est engagée à respecter dans le cadre catalytique pour mettre fin au SIDA, à la tuberculose et à l’élimination du paludisme en Afrique d’ici 2030. Un seul pays (Algérie) sur 55 pays est sur la bonne voie pour offrir des traitements antirétroviraux adéquats aux enfants infectés par le VIH, et seuls trois pays (Rwanda, Afrique du Sud et Swaziland) sont en bonne voie d’être en conformité avec les directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le dépistage des nourrissons nés de mères séropositives dans les deux mois suivants la naissance. Malgré des taux encourageants de TAR pour les femmes enceintes séropositives, seuls six pays (Botswana, Namibie, Swaziland, Ouganda, Afrique du Sud, Cap-Vert) sont sur la bonne voie pour atteindre un taux de transmission mère-enfant inférieure à 5 % d’ici 2020.

« Nous devons veiller à ce que les enfants qui ont ou qui risquent de contracter le VIH ne soient pas oubliés. Non seulement devons-nous protéger les droits de chaque enfant en Afrique, mais nous devons également assurer le développement continu et durable de l’Afrique. Une base pour y parvenir est la santé et le bien-être de tous les enfants, afin qu’ils puissent mener une vie active et épanouissante, assurant une contribution précieuse au succès futur de nos nations », a déclaré le Dr Marie-Goretti Harakeye, chef de la Division SIDA, la Tuberculose, le paludisme et autres maladies infectieuses à la Commission de l’Union africaine.

Dr Marie-Goretti Harakeye, chef de la Division SIDA, la Tuberculose, le paludisme et autres maladies infectieuses à la Commission de l’Union africaine.

L’Afrique a fait de grands progrès dans la lutte globale contre le VIH et le SIDA. Entre 2010 et 2015, la plus grande réduction des nouvelles infections à VIH chez les adultes et la plus grande amélioration de la proportion de personnes infectées par le VIH traité ont été atteintes en Afrique orientale et australe. Cependant, 21 des 23 pays ayant le plus grand nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants, les adolescents et les jeunes femmes sont des pays africains, essentiellement de l’Afrique subsaharienne. Cinquante pour cent des enfants nés avec le VIH mourront avant l’âge de 2 ans s’ils ne reçoivent pas de traitement.[4]

Le VIH/sida reste un énorme défi et il ne faut pas baisser la garde (ONU)

Le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Miroslav Lajcak, et le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, se sont félicités mardi des progrès réalisés dans la bataille pour éliminer le VIH/sida mais ont prévenu qu’il ne fallait pas baisser la garde, selon un communiqué publié mardi par l’ONU.

« Le virus a toujours un impact destructeur et meurtrier sur beaucoup de gens dans le monde », a prévenu M. Lajcak lors du débat annuel de l’Assemblée générale consacré au VIH/sida.

En 2016, un million de personnes ont perdu la vie à cause de maladies liées au sida et les nouveaux médicaments et traitements ne sont pas disponibles pour tous. Seulement 53% des gens ont accès aux antirétroviraux, a-t-il souligné.

  1. Lajcak a donc souhaité que l’on saisisse l’occasion de ce débat pour explorer les moyens d’agir davantage. Il a rappelé la convocation de la toute première réunion de haut niveau sur la tuberculose le 26 septembre prochain. Les personnes infectées par le VIH/sida ont 20 à 30 fois de plus de chances de contracter la tuberculose, a-t-il souligné.

Toujours en septembre, l’Assemblée générale tiendra sa troisième réunion de haut niveau sur les maladies non-transmissibles, auxquelles les personnes vivant avec le VIH/sida sont particulièrement vulnérables.

Il est donc plus urgent que jamais, a souligné le Président de l’Assemblée générale, d’avoir « une approche plus intégrée ». « Nous devons profiter de toutes les manifestations et de toutes les plateformes pour faire avancer l’objectif d’éradiquer le VIH/sida d’ici 2030 », a-t-il dit.

« En ce moment critique, nous devons renouveler notre engagement à créer un monde débarrassé du sida. La pandémie n’est pas vaincue », a conclu le Secrétaire général.

Avec  toulouse7.com/

Réactualiser et alléger les outils de suivi-évaluation : Des acteurs de la riposte se retrouvent pour valider le document

L’Unité de suivi-évaluation et Recherches du Cnls organise un atelier de validation de ses outils révisés. Cette rencontre réunit divers acteurs de la riposte partenaires du Cnls, de la DLSI et de la société civile.

Une réactualisation et un allégement des outils  sont devenus nécessaire. Il s’agit en effet de coller le plus au contexte de la riposte mondiale qui vise en finir avec l’épidémie en 2030..

L’USER avait déjà tenu avec la DLSI et d’autres partenaires une rencontre destinée à la  révision des outils.

Cet atelier va permettre de partager et de valider les nouveaux outils en identifiant leurs contraintes d’utilisation.

Le système de suivi évaluation permet d’apprécier les performances du programme et d’orienter les initiatives basées sur des données fiables.

Elimination de la Transmission mère-enfant du Vih : Un plan de rattrapage initié pour atteindre les objectifs

Les indicateurs notés à la baisse  ces derniers mois dans la stratégie de l’eTME ont amené le Cnls et ses partenaires à dresser les grandes lignes d’un plan  de rattrapage.

Les constats notés durant le premier trimestre 2018 entre autres justifient une réaction rapide : le faible taux de diagnostic précoce,(12%), et seules 53%  de femmes enceintes ayant passé le test du VIH sont prises en charge.Quelques uns des constats notés. Une situation qui découle entre autres de la faible disponibilité des intrants, d’un engagement timide des autorités médicales régionales ou d’une insuffisance dans la délégation des tâches.

Ainsi tous les sites  de prise en charge des femmes enceintes devront disposer de manière continue de TDR (Test de Dépistage Rapide) . La PNA (pharmacie Nationale d’Approvisionnement)  a annoncé une révision de l’organisation de son circuit de distribution de façon à l’adapter au plan de rattrapage.

A toutes ces initiatives s’ajoutent l’organisation d’une campagne d’accélération à travers tous les districts du pays en plus du déroulement d’une campagne de communication sous l’égide du Cnls.

Les sages-femmes comme alliées incontournables.

Le plan de rattrapage qui va démarrer incessamment reposera en grande partie sur les sages-femmes qui seront pour l’occasion les marraines des femmes enceintes. Une façon d’éviter les situations de « perdues de vue ».

Les acteurs de la riposte et partenaires du Cnls se sont engagés à mettre en place un comité de suivi et  retiennent de mener le plaidoyer auprès des décideurs.

Traitement anti-sida : plainte déposée contre Yahya Jammeh en Gambie

Alors qu’il était au pouvoir le  “docteur” Jammeh avait  “découvert un médicament” qu’il jugeait  efficace  contre le VIH Sida. Pour tester sa trouvaille, l’ancien chef d’état a mis en place un programme de lutte contre cette maladie. Les séropositifs étaient donc contraints d’avaler ces produits censés les guérir du mal du siècle. Mais  les  résultats n’ont pas suivi.

Au lieu de guérir du mal, la santé des patients se détériorait  avec en prime des effets indésirables comme des vomissements. Beaucoup de séropositifs gambiens ont perdu la vie. Les médecins qui étaient conscients de l’inefficacité de ces produits étaient contraints d’avouer qu’ils marchaient à merveille par peur de représailles. En somme, ce programme, a aggravé la situation des séropositifs dans le pays. Ils étaient en plus,  stigmatisés parce que Jammeh ne manquait aucune occasion  pour les traiter « à  visage découvert lors des séances diffusées à la télévision ».

Beaucoup, ont « perdu leur travail et ont lutté pour louer des maisons puisque leurs visages étaient reconnaissables » confient les victimes. Les plaignants réclament  à l’ancien  dictateur des dommages et intérêts.

Avec AFP

130é édition du pèlerinage de Popenguine : Sous l’égide du CNLS : 215 personnes dépistées ,01 cas d’infection.

Des milliers de pèlerins chaque année convergent vers Popenguine pour y effectuer Le pèlerinage marial.

Cette 130e édition  a été l’occasion, pour le CNLS, de procéder à une stratégie avancée de dépistage  avec l’appui du District de Popenguine.

Au total 215 personnes ont été dépistées.01 cas de vih a été signalé.

 

Prévention et Prise en charge du Vih à Popenguine : 100% des femmes enceintes dépistées

Le district médical de Popenguine focalise les localités de Toglou Kiréne et Ndiass avance le Docteur Latyr Diouf médecin chef de district adjoint et chargé de la prise en charge.IL gère une file active de 114 personnes dont 70% de femmes. On compte 08 enfants dans cette file dont 02 nés indemnes de parents séropositifs. Une conséquence appréciable d’une bonne politique de prévention de la trans- mission  mère- enfant du VIH. En effet le dépistage précoce des femmes enceintes  y est réel avec un taux de 100% selon le médecin. Pour des raisons liées à la confidentialité, beaucoup de patients ne profitent pas de la décentralisation de la prise en charge dans leurs localités et préfèrent se rendre directement à Popenguine pour leur suivi. Aucune rupture d’antirétroviraux n’est notée et les analyses de charges virales se déroulent à Thiès.

Par contre le dépistage reste en deçà des attentes en dépit des stratégies avancées en particulier au niveau des zones de pêche comme Guereo ou Ndayane.

eTME à Kédougou : Prise en charge réussie des cas de Vih

La région de Kedougou affiche des résultats encourageants en matière de prise en charge de femmes enceintes séropositives. Selon Fatou Traoré, coordonnatrice en santé de la reproduction au niveau de la région médicale et par ailleurs point focal de la prévention sur la transmission mère-enfant (Ptme), 12 femmes séropositives sur 18 sont mises sous ARV.

Ces données du premier trimestre 2018 concernent les trois districts de la région et sont le fruit de la décentralisation des services expérimentée d’abord dans cette partie du pays.

Toutefois, selon Mme Traoré le problème majeur reste celui des perdues de vue. En effet à cause de la, mobilité au niveau des sites d’orpaillage. On les estime ainsi  à 30% et poursuit Mme Traoré :<< Ce sont souvent des femmes qui commencent leur grossesse ici et retournent dans leur pays d’origine dont elles ne signalent pas leur séropositivité. Elles reviennent souvent deux à trois mois après accouchement et leurs enfants ne bénéficient pas de la prophylaxie pour le traitement préventif >>

Pour 2017, quatre enfants ont été suivis et les tests négatifs sur les 8 enregistrés dont deux (02) sont décédés et les deux autres perdus de vue. Pour les taux de réalisation du test, les 70% sont dépassés en 2017 et pour le dépistage les 80 %. De même que le suivi des femmes qui est de 60 %. Le principal problème reste le fait que les femmes séropositives ne partagent pas leur statut sérologique.

Madame Fatou Traoré recevait des journalistes membres de l’Association des Journalistes en Santé ,Population et Développement séjournant dans la région de Kédougou

PTME à Bantoko ; « Sensibiliser, encore et toujours »

Située à une trentaine de kilomètres de Kédougou,Bantoko est une zone aurifère par excellence. Plusieurs nationalités de la sous-région s’y côtoient à longueur d’année. La mobilité des personnes et la prostitution en font une zone surveillée de prés en matière de lutte contre la propagation du VIH. Des stratégies de prévention y sont ainsi déployées avec un accent particulier sur la prévention de la transmission mère –enfant du VIH.

Le poste de santé de la localité est ainsi le lieu de convergence de la plupart des femmes enceintes de cette localité.

A la baguette, une jeune sage-femme originaire de Dakar .Mme Djite Oumy Sy Samb est en charge de cette tache depuis trois ans. C’est à elle de procéder aux premières consultations prénatales et surtout de proposer aux femmes en état, le test de dépistage du vih.<<En général elles acceptent>> nous dit-elle et<< en cas de refus nous essayons d’apporter le plus d’informations possibles pour les convaincre>>. Et si le dépistage s’avère positif, la femme est immédiatement mise sous traitement avec au bout du rouleau, un enfant qui nait indemne du VIH. C’est le cas de la seule femme suivie actuellement en même temps que son bébé qui se porte comme un charme. C’est toutefois la seule qui est restée sur les deux cas notés depuis un an. En effet l’autre enfant et sa mère ont tout simplement <disparu>> après un accouchement à domicile. Des habitudes qui ont la vie dure   et qui constituent un véritable problème dans la politique de PTME dans cette partie du pays. <<le nouveau-né de mère infectée doit prendre le traitement dans les six heures qui suivent sa naissance à condition que les médicaments soient disponibles Et pour  cela il faut que la mère ait été dépistée positive durant la grossesse. Au-delà cela risque d’être difficile>>.

A cela s’ajoute une mobilité des populations qui rend difficile, voire impossible un suivi adéquat.

Sur cette question, Mme Djité déploie tout son possible. En initiant par exemple des réunions périodiques avec les habitants du village et leurs responsables pour inciter les femmes à accoucher au poste de santé. Une opération de sensibilisation qui elle l’espère devrait donner des résultats à court ou moyen terme. Le credo de cette sage-femme :<<Sensibiliser, encore et toujours>> selon notre sage-femme. De son avis une femme mise au courant est  prête à tout pour faire venir au monde un enfant en bonne santé.

Riposte contre le Vih à Kedougou

Mobilité des populations et inaccessibilité des zones :les écueils de la lutte

<<La mobilité des populations et l’inaccessibilité de certaines zones géographiques constituent des difficultés dans la riposte au VIH dans la région de Kédougou.>>

Le médecin chef de cette région  a tenu à apporter cette précision aux journalistes membres de la caravane de la presse qui sillonne depuis dimanche des localités de cette région.

Dr Cheikh Sadibou Senghor a insisté sur le caractère aurifère de cette partie du pays et qui aiguise la convoitise de plusieurs ressortissants de la sous-région qui y vivent et se déplacent  de façon fréquente. Cependant cela n’empêche pas d’atteindre des objectifs encourageants en ce qui concerne le dépistage et la mise sous ARV des personnes atteintes. La file active compte en ce moment autour de 155 personnes. Par ailleurs la question de la mesure de la charge virale est en voie de résolution. En effet en l’absence de machine, c’est la mise en œuvre du projet CAR qui  est la solution. Sous l’égide de l’ONG SSD( Sante service développement) les prélèvements sont collectés, acheminés vers les structure et les résultats portés à la connaissance des concernés.

Les spécificités géographiques de la zone rendent beaucoup de zones difficiles d’accès. Cela n’empêche pas d’organiser des stratégies avancées pour toucher le maximum de  personnes. Le Médecin chef de la région de Kedougou estime qu’<<une franche implication des collectivités locales en plus d’une correction de déficit en ressources humaines sont la clé pour maintenir le niveau de la riposte et atteindre les objectifs fixés. >>

L’Association  des Journalistes en Santé Population et Développement déroule ses activités dans cette région pour une durée de Quatre jours sous l’égide du Cnls .Il va s’agir de documenter les bonnes pratiques de la riposte en mettant un accent particulier sur l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH

Journée internationale des sages-femmes

L’élimination de la transmission mère-enfant du VIH parmi les préoccupations prioritaires de l’ANSFES.

L’Association Nationale des Sages-femmes d’état du Sénégal (ANSFES) a célébré Samedi 05 Mai 2018 la journée internationale de la sage-femme.

Une cérémonie officielle tenue à l’UCAD   a été l’occasion de porter un regard sur la place des sage-femme dans l’accès aux soins et sur la contribution que les sages-femmes peuvent apporter en matière de qualité des soins.

Par ailleurs, l’association entend faire de ce mois de Mai celui de la sage-femme. Elle entend déployer une série d’offres de services en Santé de la reproduction, et en prévention de la contamination au Vih à travers l’élimination de la transmission de la mère à l’enfant.(eTME).

Sur ce dernier aspect, la marraine de l’événement a rappelé le rôle essentiel attendu des sages-femmes sur le chemin de l’élimination de la transmission mère-enfant. En effet ,selon Dr Safiatou Thiam  :<< En informant, éduquant nos concitoyens, en prenant en charge les mères vivant avec le VIH et en luttant avec tact et dignité contre la stigmatisation et la discrimination, >>,l’atteinte de cet objectif est à la portée.

Le Cnls débute dans les prochains jours une campagne de communication axée sur l’eTME et entend à cette occasion mettre à contribution l »ANSFES

 

 

 

 

L’élimination de la transmission mère –enfant du VIH expliquée aux journalistes

L’élimination de la transmission mère-enfant (eTME) a pour objectif   d’éviter qu’une mère vivant avec le VIH ne transmette à son enfant le virus  pendant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement.

Le taux de transmission VIH de la mère à l’enfant reste stable : 3,1% par rapport à la dernière enquête de 2015, bien qu’on note une diminution sur la moyenne par rapport à 2014 qui était de 4, 5%. (Enquête PTME 2017)

Un des défis  à l’heure actuelle est de travailler à  une meilleure appropriation du programme par les communautés .La communication demeure incontournable dans la marche vers cet objectif.

L’Association des Journalistes en Santé Population et Développement (AJPSD) a ainsi reçu DR  Khady Fall Traoré  point focal PTME à la DLSI (Division de Lutte contre le Sida et les maladies Infectieuses)Une occasion d’aborder les grands axes de cette stratégie et surtout  d’évoquer certains goulots d’étranglement qu’une communication adéquate pourrait résorber .Il s’agit de la consultation prénatale et du suivi continu de la femme et de son enfant. Une situation qui explique selon DR Fall la démédicalisation progressive de certains aspects de la riposte. C’est l’exemple des sages-femmes totalement impliquées dorénavant et dont le rôle va être déterminant dans l’atteinte de l’objectif zéro transmission mère –enfant.Elle a aussi estimé qu’une plus grande implication des hommes dans la mise en œuvre.

Cette rencontre entre Le point focal VIH de la DLSI et de l’AJSPD est un prélude à une caravane de presse portant sur l’eTME dans la région de Kédougou à partir du 07 Juin 2018.

L’organisation de cette caravane est à situer dans le cadre de la campagne de communication initiée par le CNLS et qui débute le 07 Mai 2018 avec pour thème;Naitre sans le Vih un droit pour tous les enfants

 

 

Élimination de la transmission mère-enfant du VIH : Le CNLS lance la campagne 100%

Le Conseil National de lutte contre le Sida va mener, au cours des deux prochains mois, une campagne de communication (Mai-Juin 2018) .A travers la remobilisation des acteurs, le CNLS, sous le thème :<<En marche vers l’élimination de la transmission mère-enfant du Vih >> , se fixe l’objectif des 100% en ce qui concerne :la proposition de dépistage aux femmes enceintes, la mise sous traitement des dépistées positives, le diagnostic précoce d’enfants nés de mères séropositives et la prophylaxie aux ARV administrée aux enfants de mères séropositives.

Divers axes d’interventions sont prévus durant deux mois à travers l’organisation de semaines régionales de lutte contre le sida, le lancement partenariat avec les sages-femmes  lors de la  célébration de la journée des sage-femmes,  ou une caravane de presse destinée à documenter les bonnes pratiques de la PTME dans la région de Kédougou.

Il est aussi prévu la  production et la diffusion de spots, d’organisation de plateaux tv en plus du lancement du nouveau site Web du Cnls.

Près de 1000 enfants naissent avec le VIH chaque jour à travers le monde. Au Sénégal le but est de ramener ce chiffre à zéro. Cette campagne se veut un jalon déterminant vers l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH.

Naitre sans le VIH. Un droit pour tous les enfant

Revue bilan semestriel Secteur Public

Le Plan Stratégique national de Lutte contre le Sida 2011-2015 revu et articulé à la stratégie nationale de Développement Economique et Social (SNDES) 2013-2017 a permis, dans la deuxième phase du Round 9 intitulé : « Accélération de la réponse au VIH/SIDA pour un accès universel aux services de prévention, de soins, de traitement et de soutien », la signature d’une convention de financement entre le Gouvernement du Sénégal  et le Fonds Mondial, couvrant  la période allant du 1er janvier 2013 au 30 juin 2015.

Dans la poursuite de la mise en œuvre de ce projet  pour le compte de l’année 4 (2014), les  secteurs ministériels clés ont été financés  à travers des conventions et des  protocoles  signés par les Ministres concernés. La mise en œuvre de ces plans annuels  s’inscrit dans le cadre du nouveau PSLS révisé 2014-2017.

Les  procédures de suivi de la mise en œuvre des plans opérationnels  des  secteurs publics  du niveau central requièrent de la part du bénéficiaire, la  production d’un rapport trimestriel technique et financier selon des modalités définies. Il est aussi prévu la tenue d’une revue bilan trimestrielle qui offre la possibilité aux points focaux ministériels de rendre compte des taux d’exécution technique et financière et des résultats obtenus ; de partager les difficultés et les contraintes d’ordre sectoriel et stratégique rencontrées ; les solutions alternatives envisagées.

Dans cette optique, un atelier bilan s’est tenu dans les locaux du Secrétariat Exécutif du Conseil National de Lutte contre le Sida (SECNLS)  pour le compte  du semestre 1  de l’année 2014.

Cette activité va se dérouler avec la participation de l’ensemble des points focaux du niveau central des ministères, des institutions spécialisées et leurs comptables.

Revue Bilan 1er semestre 2014

Dans le cadre du suivi des résultats du Programme National Multisectoriel de Lutte contre le Sida, le Secrétariat Exécutif du Conseil National de Lutte contre le Sida a organisé les 11 et 12 Août 2014 à l’hôtel Téranga Saly à Mbour, sa revue bilan du premier semestre de l’année 2014 dans le but de synthétiser les résultats enregistrés par les différentes régions par rapport aux objectifs qui leur ont été assignés dans le cadre des indicateurs clés du Programme et dans le cadre de la mise en œuvre des projets.

La revue bilan semestrielle a permis de faire à mi-parcours la synthèse des performances du pays dans chaque composante spécifique du plan stratégique de lutte contre le sida en cours et de partager les gaps et difficultés génériques mais aussi spécifiques à chaque région et de proposer des solutions correctrices devant être mises en œuvre soit au niveau régional, soit au niveau central.

Les données synthétisées vont permettre aussi au-delà du Programme National, de documenter certains indicateurs, programmes spécifiques du projet Fonds Mondial Round phase 2 pour le compte du semestre 1 de l’année 2014.

19 millions d’individus ignorent qu’ils ont contracté le virus

Le Programme des Nations Unies sur le VIH/Sida (ONUSIDA), en partenariat avec la Société africaine pour la médecine de laboratoire (ASLM), a lancé hier « l’Initiative d’accès au diagnostic ». Ce projet a pour objectif d’accroître les capacités des laboratoires afin de garantir que toutes les personnes souffrant du VIH puissent bénéficier de soins efficaces et de qualité contre ce fléau.

Le Directeur Exécutif du Programme commun des Nations unies sur le VIH(Sida ONUSIDA), Michel Sidibé, a éclairé que sur les 35 millions de personnes qui vivent avec le VIH, « près de 19 millions d’individus ignorent qu’ils ont contracté le virus ». Selon ce dernier, s’ils ne le découvrent pas à temps, ils vont mourir. « C’est pourquoi, nous devons faciliter l’accès des gens au test du VIH pour initier ensuite des traitements pouvant sauver leur vie dès qu’ils en auront besoin », a-t-il fait savoir. Avant d’expliquer que pour assurer l’efficacité optimale d’un traitement, il est essentiel que toutes les personnes traitées contre le virus réalisent des contrôles fréquents de leur charge virale. A l’heure actuelle, peu nombreux sont les pays durements touchés par ce fléau qui proposent aux patients sous traitement contre le sida des contrôles réguliers de la charge virale.

Source : directinfo

Surveillance épidémiologique du VIH/Sida

Modèle apprécié en matière de surveillance épidémiologique du Vih/Sida, le Sénégal est, aujourd’hui, un pays sur lequel compte le reste de l’Afrique pour briser la chaîne de transmission de l’épidémie à travers l’identification des personnes vivent avec le virus par une notification électronique des cas.

Modèle apprécié en matière de surveillance épidémiologique du Vih/Sida, le Sénégal est, aujourd’hui, un pays sur lequel compte le reste de l’Afrique pour briser la chaîne de transmission de l’épidémie à travers l’identification des personnes vivent avec le virus par une notification électronique des cas.

Le lien entre le Vih et Cryptosporidium sp et d’Isospora belli

Jean Albert Ghornsi démontre le lien entre le Vih et le Cryptosporidiurn sp et d’lsospora belli.
Les conclusions des travaux de recherche de Jean Albert Ghomsi sanctionnés par mention « Très Honorable » ont permis de démontrer que ces deux maladies connaissent une recrudescence depuis la mise en évidence de l’infection à Vih.

« Cryptosporidiurn sp et d’Isospora  belli au Chu de Fann », tel est titre de la thèse de doctorat d’Etat que vient de soutenir Jean Albert Ghomsi à la Faculté de médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Ces travaux du chercheur sanctionnés par une mention « Très Honorable» ont permis de montrer que la cryptosporidiose et l’isosporose connaissent une recrudescence depuis l’avènement de l’infection au Vih. Il s’agit de « deux coccidioses cosmopolites intracellulaires qui infestent l’épithélium digestif de l’homme, responsable de diarrhée sévère, menaçant gravement le pronostic vital chez les sujets immunodéprimés ». Ce faisant, sur les 422 examens de selles effectués, 145 patients avaient un statut Vih séropositif connu. Cependant, chez la majorité de ces patients, le type sérologique n’était pas précisé et que le Vih-1 était noté sur 33 des demandes, contre un cas positif pour le Vih-2.
Aussi, l’analyse …
Source : lesoleil 

La situation épidémiologique est bien maitrisée au Sénégal

Les résultats de la phase-pilote de notification électronique des cas de VIH/Sida présentés avant-hier montrent que le Sénégal reste à une épidémie concentrée avec une prévalence faible dans la population générale.
Un atelier de restitution des résultats de la phase-pilote de notification électronique des cas de Vih/Sida au Sénégal a été ouvert, avant-hier, à Dakar.

Il a permis aux experts de partager les résultats et de voir la possibilité d’étendre le système de surveillance épidémiologique dans les autres pays de la sous-région. 

En commentant ces résultats, le responsable du comité de surveillance et d’évaluation de la maladie au Sénégal, le Pr. Souleymane Mboup, a assuré que la situation épidémiologique du Vih/Sida est bien maîtrisée. Selon lui, le Sénégal fait partie des pays du Sud à avoir un système de surveillance épidémiologique performant. Ceci s’explique du fait …
Source : lesoleil

Comité de rédaction de la Note Conceptuelle

La Commission Nationale de Coordination du Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la Tuberculose et le Paludisme (CCM) s’est engagée à soumettre une note conceptuelle pour le Nouveau Modèle de Financement (NFM) lancé par le bailleur.

Le NFM exige, en effet un alignement aux stratégies nationales et favorise des investissements stratégiques afin d’obtenir l’impact maximal.

Conformément à sa feuille de route pour l’élaboration de la note conceptuelle VIH, le comité de rédaction qui a été mis en place par le CCM continue à travailler. Les membres du comité tiennent plusieurs séances de travail en vue de finaliser le document de la Note Conceptuelle, préparer tous les documents liés au processus d’élaboration (TDR, Rapports de réunion, Feuille de présence etc.) pour être au rendez-vous de la date du dépôt au Fonds Mondial prévu ce 15 Août 2014

Synthèse des rapports des tests contrôle de qualité des antirétroviraux fournis …

Pour permettre aux pays de pallier à des ruptures de stocks le Comité Multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA de la CEDEAO réunit les 3 et 4 mai à Bobo-Dioulasso, a demandé à l’OOAS de travailler en collaboration avec les partenaires de la région pour organiser un stock de sécurité en ARV.

A cet effet , parmi les prochaines étapes, une réunion s’est tenue les 29 et 30 Juillet 2014 au Secrétariat Exécutif du CNLS afin de finaliser le rapport de contrôle de qualité des Antirétroviraux fournis au stock de sécurité et permettre la rotation et éviter toute péremption.

Lutte contre la stigmatisation

THIES – Des guides religieux de Thiès renforcent leurs capacités. Depuis jeudi, une trentaine de chefs religieux sont en session de plaidoyer à Thiès dans le cadre de la lutte contre la stigmatisation et la discrimination des Personnes vivant avec le Vih (PvVIH) et des populations les plus vulnérables.

Une occasion pour les participants, d’améliorer leurs connaissances du Vih / Sida.L’évêque de Thiès , Mgr André Guèye, et l’Iman El Hadji Baro Ndiéguène se sont félicités de cette initiative. Les participants, venus des départements de Thiès, Tivaouane et Mbour, ont réaffirmé leur engagement pour la lutte contre la stigmatisation et la discrimination des PvVIH et des populations les plus exposées…. << Aujourd’hui, la situation épidémiologique du Vih / Sida au Sénégal , qui est type concentré, indique une séroprévalence faible d’environ 0.7 % dans la population générale, mais cache des disparités entre les régions, dont celles frontalières du Sud et du Sud-est sont les plus exposées par rapport à la moyenne nationale>>, a souligné Léon Michel Ndione de l’Alliance nationale contre le Sida (Ancs).Cependant, a-t-il ajouté, << pour ce qui est de la région de Thiès,on note une prévalence de 0.3 %.Même si le département de Mbour …

Source : lesoleil.sn

Le Centre-conseils ados va en guerre contre les grossesses

KOLDA – Le Centre-conseils ados va en guerre contre les grossesses précoces et les Ist.Les Infections sexuellement transmissibles et les grossesses précoces sont très répandues à Kolda. Le Centre-conseils pour adolescents mise ainsi sur la formation des jeunes pour inverser la tendance.

Le Centre-conseils pour adolescents et jeunes de Kolda va en guerre contre les grossesses précoces et les Infections sexuellement transmissibles (Ist). Il vient d’organiser une session de formation à l’intention de 30 filles et garçons âgés de 15 à 19 ans de la commune de Kolda. Ces jeunes,considérés comme des modèles, ont été choisis par les populations des différents quartiers pour bénéficier de cette formation dans le cadre de la lutte contre ces fléaux, du reste, très répandus dans la région de Kolda. Ils vont ensuite former des clubs de jeunes filles dans les quartiers pour sensibiliser  les autres adolescentes afin de les prémunir contre les dangers qui les guettent. « Nous venons juste de terminer une session de formation de 4  Jours avec la parole aux jeunes sur les réseaux sociaux. Nous venons d’entamer une seconde session de formation de trois jours des 30 pairs-éducateurs des services à base communautaire, la planification familiale et l’éducation sexuelle.

Cette formation vise à renforcer le dispositif du Centre-conseils en milieu communautaire, l’Association des pairs-éducateurs et les jeunes qui sont chargés d’informer leurs pairs», déclare Babacar Sy, coordonnateur du Centre-conseils pour adolescents et jeunes de Kolda, Il espère que-cette campagne de sensibilisation et d’information permettra de réduire les grossesses précoces et les Infections sexuellement transmissibles dans la commune de Kolda…

Source : lesoleil