Rapport GAM 2019 : Élaboration en cours du rapport narratif

Le processus d’élaboration du rapport GAM 2019 se poursuit. Le Conseil National de Lutte contre le Sida ( CNLS)  et ses partenaires abordent cette semaine « une phase décisive » selon Dr amadou Niang Diallo. Selon le chargé de l’unité suivi-évaluation au CNLS, « il s’agit de vérifier la cohérence et de compléter les données avant leur saisie, analyse et traitement ».

Un atelier en cours toute la semaine va aussi permettre au CNLS et ses partenaires (DLSI, OMS, UNICEF entre autres) de préparer la restitution et la validation du rapport  avant la fin du mois de Mars 2019.

Le rapport GAM, consacré aux progrès réalisés dans la riposte au Vih est produit chaque année et se déroule à travers un processus participatif multisectoriel coordonné par le CNLS.

La phase actuelle est celle de la rédaction d’un rapport narratif sur la situation de la riposte nationale contre le VIH et la soumission en ligne des indicateurs de suivi des progrès et des instruments des politiques et des engagements.

Lutte contre le VIH : Dr Safiatou Thiam insiste sur la nécessaire implication des femmes

La lutte contre le sida en Afrique subsaharienne est inconcevable sans l’implication des femmes, a affirmé mercredi la Secrétaire Exécutive du Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS), Dr Safiatou Thiam.

« On ne peut pas réussir la lutte contre le sida sans les femmes parce que dans le contexte de l’Afrique subsaharienne, c’est une épidémie féminine. Il y a plus de femmes atteintes que d’hommes », a dit le Dr Thiam dans un entretien avec l’APS.

’Dans la prévention de la transmission mère-enfant, on ne peut pas réussir sans la femme parce c’est la mère qui le [le VIH] transmet à son bébé », a t-elle expliqué. Elle estime que « la mère doit prendre la responsabilité de se dépister et de venir prendre son traitement pour éviter de le donner à son enfant ».

Selon elle, l’analyse des cohortes de traitement a montré qu’’il y a ’’plus de femmes sous-traitement que d’hommes« . ’’Les femmes acceptent de se faire dépister et les quelques rares qui refusent, c’est souvent parce que leurs maris s’y opposent », a t-elle ajouté.

Elle a insisté sur le fait que « la lutte contre le sida doit se faire avec les femmes et pour les femmes par la prise en compte de la question du genre’’. Il faudra aussi voir ’’pourquoi les hommes sont plus réticents au dépistage que les femmes », a t-elle ajouté.

Selon elle, ’’les problèmes économiques liés à l’emploi des femmes et à leur autonomisation ainsi que les violences basées sur le genre rendent la femme vulnérable’’.

Elle a signalé que des activités génératrices de revenus ont été intégrées dans la lutte contre le sida dans le cadre d’une approche globale qui touche beaucoup de facteurs liés à la pauvreté qui expose souvent les femmes.

« Il faut régler le problème de l’autonomisation des femmes, le problème de l’emploi des femmes et des violences basées sur le genre pour régler le problème du VIH« , a-t-elle conclu.

                                                          Avec APS

Sida : une injection par mois pour remplacer les cachets

Une prise quotidienne de cachets permet aux personnes atteintes du sida de maintenir les niveaux du virus très bas, et empêchent une transmission aux éventuels partenaires sexuels. Mais penser à prendre un médicament de façon régulière n’est pas toujours évident. Lors de la conférence sur le VIH qui a eu lieu du 4 au 7 mars 2019 à Seattle, aux Etats-Unis, des chercheurs ont présenté une nouvelle alternative : des injections une fois par mois.

Ce projet n’est pas encore totalement abouti, mais il pourrait représenter une option intéressante pour certaines personnes. Il s’agit plus exactement d’une combinaison de deux médicaments contre le VIH, la rilpivirine et le médicament expérimental cabotegravir.

Deux études internationales présentées à la conférence ont donné des résultats prometteurs. La première a été menée auprès de 616 personnes sous traitement par cachet, tandis que la seconde a concerné 566 personnes qui n’avaient pas encore commencé le traitement. Dans ces deux études, la moitié des participants a testé les injections tandis que les autres ont continué à prendre des cachets quotidiens.

Au bout d’un an, 1 à 2 % des personnes des deux groupes avaient des traces de virus dans le sang, indifféremment du traitement suivi. C’est donc la preuve que les injections ont fonctionné aussi bien que les cachets. Les experts ne se sont pas prononcés sur les risques en cas de non-suivi des injections, et ne savent pas si elles permettent de protéger les partenaires sexuels. Mais cette technique pourrait améliorer la prise en charge des patients, et leur éviter la stigmatisation liée au traitement.

Avec Santemagazine.fr

Journée internationale de la Femme 2019 .Les femmes du Cnls aux sources du 08 Mars

Comme elles le font tous les ans, les femmes du Conseil National de lutte contre le sida ont

célébré la journée internationale qui leur est dédiée.

Une occasion de revenir sur la signification et l’historique du 08 Mars, célébré cette année 2019 sous le thème :« Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement. »

Les femmes du Cnls ont pu échanger leur vécu de femmes tiraillées entre les exigences professionnelles et  responsabilités familiales. Comment relever ces deux défis ?

Les échanges d’expériences n’ont pas manqué sur la façon pour une femme, de rester performante tout en jouant son rôle social et familial.

 

Deuxième cas mondial de rémission d’un patient atteint du VIH

Une deuxième personne a connu une rémission durable du VIH-1, le virus à l’origine du sida et est probablement guérie, doivent annoncer des chercheurs lors d’une conférence médicale ce mardi.

Dix ans après le premier cas confirmé d’un patient (le « patient de Berlin ») souffrant du VIH s’étant remis de cette maladie mortelle, une deuxième personne, connue comme « le patient de Londres », n’a pas montré de signe d’être atteinte du virus depuis près de 19 mois, ont rapporté les chercheurs dans le journal Nature. Elle connaît une rémission durable du VIH-1, le virus à l’origine du sida, après avoir interrompu son traitement, et est probablement guérie, doivent annoncer des chercheurs lors d’une conférence médicale ce mardi 5 mars 2019.

Les deux patients ont subi des transplantations de moelle osseuse pour traiter des cancers du sang, en recevant des cellules-souches de donneurs ayant une mutation génétique rare qui empêche le VIH de s’installer.

« En parvenant à une rémission sur un deuxième patient tout en utilisant une approche similaire, nous avons montré que le « patient de Berlin » n’a pas été une anomalie », s’est félicité le principal chercheur Ravindra Gupta, professeur à l’Université de Cambridge, en faisant référence au premier cas mondial de rémission chez un malade atteint du VIH.

Des millions de personnes infectées par le VIH à travers le monde contrôlent cette maladie à l’aide d’une thérapie antirétrovirale (ARV), mais ce traitement ne débarrasse pas les patients du virus.

« En ce moment, la seule façon pour traiter le VIH est par l’administration de médicaments qui contiennent le virus et que les gens doivent prendre toute leur vie », a dit M. Gupta.

« Cela représente un défi particulier dans les pays en voie de développement », où des millions de personnes n’ont pas accès à un traitement adéquat, a-t-il ajouté.

Près de 37 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde, mais seules 59 % d’entre elles bénéficient d’ARV. Près d’un million de personnes meurent chaque année d’affections liées au VIH.

 « Le deuxième cas renforce l’idée qu’une guérison est possible », a déclaré Sharon R Lewin, directrice de l’Institut Doherty et professeure à l’Université de Melbourne.

« Une transplantation de moelle osseuse n’est pas viable pour guérir. Mais on peut essayer de déterminer qu’elle part de la transplantation a fait la différence pour permettre à cet homme de cesser de prendre ses médicaments antiviraux ».

 

 

Plan de rattrapage des 3×90 : le POC (Point Of Care) pour booster la collecte de la Charge Virale

Divers acteurs de la riposte au Vih ont pris part au lancement du pilote des Point of Care à la Division de Lutte contre le Sida et les IST (DLSI).

L’augmentation du volume des tests de charge virale est devenue une nécessité pour atteindre les objectifs du Tatarsen (Test,Treat and Retain).Pour diverses raisons ,cet aspect ne donne pas entière satisfaction aux acteurs.L’éloignement des sites de laboratoires d’analyses, les problèmes de transport pour les PVVIH qui habitent dans des zones éloignées des centres de santé constituent, entre autres, des ralentisseurs dans le déroulement du Tatarsen.

Le Projet Point of care ou dépistage au point de prestation de service vise à corriger cette situation. Il s’agit d’une technique alternative qui doit permettre à terme de couvrir plus de sites de prise en charge.

Il faudra d’une part optimiser l’utilisation des instruments GeneXpert déjà disponibles dans le pays avec le Programme National de lutte contre la tuberculose (PNT) et d’autre part à mettre à disposition un nouvel instrument POC (M-PIMA d’Abbott) pour augmenter le taux du dépistage précoce (DP)des enfants et le taux des PVVIH qui bénéficient d’une mesure de la CV.

Les instruments GeneXpertet m-PIMA comme outil diagnostic pour la CV et le DP pour le VIH seront pilotés dans 8 sites. Les GeneXpert qui sont déjà sur place pour la tuberculose (TB) aux l’EPS Ndamatou Touba, le CS Louga, le CS Kaffrine, et le CS Dioffior seront optimisés pour l’utilisation DP et CV VIH-1.  Les m-PIMA seront installées aux le CS Bignona, le CS Diouloulou, le CS Bounkiling et le CS Vélingara pour l’utilisation DP et CV VIH-1 et VIH-2. Le pilote se déroulera sur 3 mois par site, sur la période de mars à juillet2019.

Ce projet mis en œuvre par la DLSI avec l’appui de Unicef est prévu pour se dérouler en trois phases :la validation technique, la phase pilote et le déploiement dans le cadre d’un plan consensuel d’optimisation du réseau laboratoire.

L’ONUSIDA demande que des mesures soient prises pour modifier les lois discriminatoires afin de rétablir la dignité, le respect et sauver des vies.

À l’occasion de la Journée zéro discrimination, l’ONUSIDA appelle les pays à examiner les dispositions discriminatoires de leurs lois et politiques et à apporter des changements positifs pour garantir l’égalité, l’inclusion et la protection de tous.

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé a déclaré, « Des violations des droits de l’homme se produisent dans le monde entier à cause de lois et de pratiques discriminatoires. Les lois doivent protéger et non causer du préjudice. Tous les pays doivent examiner attentivement leurs lois et leurs politiques afin de garantir l’égalité et la protection de tous, sans exception ».

Faire un changement positif est possible et une loi peut être modifiée ou abolie à travers différentes approches. Parmi celles-ci :

  • -La réforme ou la suppression des lois par le biais de processus et le vote des parlementaires.
  • -Dans de nombreux pays, les tribunaux ont le pouvoir d’annuler des lois discriminatoires. Cette annulation peut être faite si une personne ou une organisation touchée par la loi intente une action en justice et gagne grâce à des arguments en faveur du changement.

L’ONUSIDA a recensé une série de lois discriminatoires, qui entravent l’accès aux services de santé et aux services sociaux, limitent la liberté de mouvement et violent les droits de l’homme.

En 2018 :

  • -Au moins 20 pays ont imposé des restrictions de voyage d’une certaine forme aux personnes vivant avec le VIH.
  • -Environ 29 pays ont déclaré exiger le consentement du mari ou du partenaire de la femme pour son accès aux services de santé sexuelle et reproductive.
  • Cinquante-neuf pays ont indiqué que la loi, les règlements ou les politiques prévoyaient un test de dépistage obligatoire du VIH pour les permis de mariage, de travail ou de résidence ou pour certains groupes de personnes.
  • Dix-sept pays ont incriminé les personnes transgenres.
  • Quarante-cinq pays avaient des lois imposant le consentement des parents aux adolescents et aux jeunes de moins de 18 ans pour accéder aux services de dépistage du VIH.
  • Trente-trois pays ont légalement imposé la peine de mort pour des infractions liées à la drogue.
  • Les relations sexuelles entre personnes de même sexe ont été pénalisées dans au moins 67 pays et territoires du monde entier.

 

 

Fonds mondial : l’Onusida demande plus

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme lance cette année sa sixième reconstitution des ressources pour son prochain cycle triennal de financement. A cette occasion, l’Onusida appelle les pays donateurs à assurer le financement intégral du Fonds mondial.

Le Fonds mondial s’est fixé un objectif de collecte de 14 milliards de dollars pour contribuer à sauver 16 millions de vies grâce aux programmes de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Le Fonds mondial estime que ces actions diviseront par deux le taux de mortalité pour ces trois maladies. En juillet dernier, l’Onusida a tiré la sonnette d’alarme, expliquant que les « ressources disponibles pour le sida ne sont pas à la hauteur des engagements politiques convenus ». « On observe un déficit annuel de cinq milliards de dollars », a d’ailleurs souvent rappelé Michel Sidibé, Directeur Exécutif de l’ONUSIDA. « Je salue l’appel du Fonds mondial visant à recueillir au moins 14 milliards de dollars pour le sida, la tuberculose et le paludisme pour les trois prochaines années et j’appelle les donateurs et les partenaires nationaux à creuser encore plus profondément pour faire en sorte que la cible d’investissement mondial de 26,2 milliards de dollars pour la riposte au sida soit atteinte d’ici à 2020, car il s’agit d’un impératif de santé publique. Je suis certain que le Président français, Emmanuel Macron, et les différents partenaires veilleront à ce que le Fonds mondial soit intégralement financé et maintiendront la barre assez haute pour permettre la collecte de fonds supplémentaires », a-t-il expliqué. Dans un communiqué (14 janvier), l’ONUSIDA explique qu’il entend « continuer [à] renforcer son partenariat de longue date avec le Fonds mondial pour maximiser l’impact des investissements, accélérer les ripostes inclusives centrées sur les individus et en finir avec le sida comme menace de santé publique ».

En attendant la conférence de reconstitution proprement dite qui se tiendra en octobre 2019 en France à Lyon, l’argumentaire d’investissement de la sixième reconstitution des ressources du Fonds mondial sera présenté dans son intégralité et débattu par les responsables de la santé mondiale lors de la réunion préparatoire de la sixième reconstitution, organisée par le gouvernement indien à New Delhi le 8 février 2019. L’ONUSIDA estime qu’il faudra 26,2 milliards de dollars pour financer la riposte au sida en 2020. En 2017, 21,3 milliards de dollars ont été mis à disposition pour la riposte au sida dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

Le président des États-Unis a présenté un plan pour endiguer le virus. Premier objectif: réduire le nombre de contaminations de 75% en cinq ans.

Donald Trump a annoncé, ce mardi 5 février, vouloir dompter l’épidémie du sida aux États-Unis avant 2030, une annonce accueillie positivement par les associations et les experts et que le Congrès va être appelé à financer dans le prochain budge

« Mon budget demandera aux démocrates et aux républicains de dégager les moyens nécessaires pour éliminer l’épidémie de VIH aux Etats-Unis d’ici dix ans. Ensemble, nous vaincrons le sida en Amérique et au-delà », a déclaré le président républicain lors de son discours annuel sur l’état de l’Union, au Congrès.

Réduire le nombre de contaminations de 75% en cinq ans

Le secrétaire à la Santé, Alex Azar, a ensuite fourni plus de détails sur l’annonce présidentielle: l’objectif est de réduire le nombre de contaminations par le VIH aux Etats-Unis, aujourd’hui de 38.000 par an, de 75% en cinq ans, et 90% en dix ans. Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) cause le sida.

Le but n’est pas jugé farfelu. Une coalition d’organisations anti-sida avait affiché l’objectif « ambitieux » d’une fin de l’épidémie d’ici 2025, dans un document, publié à l’automne dernier.

« Contrôler le VIH en une décennie est une tâche titanesque, mais nous applaudissons la volonté affichée », dit à l’AFP Michael Weinstein, président de la très grande organisation anti-sida AIDS Healthcare Foundation, qui gère 64 centres médicaux aux États-Unis et des centaines dans le monde.

« Cette initiative, si elle est mise en place et financée, pourrait s’inscrire dans l’histoire comme l’une des plus grandes réussites de sa présidence », a réagi le directeur de l’AIDS Institute, Michael Ruppal.

Plan détaillé

La voie à suivre est connue depuis longtemps, disent ces organisations. Il faut doper la prévention dans les communautés concernées: homosexuels, minorités ethniques et, dans une moindre mesure, consommateurs de drogues (6% des contaminations).

La prévention passe par empêcher que les personnes séropositives ne contaminent leurs partenaires. C’est désormais possible grâce aux traitements anti-VIH, qui rendent le virus « indétectable »… Des années d’études ont montré qu’il ne pouvait alors pas être transmis.

Ensuite, il faut promouvoir le traitement préventif PrEP (« prophylaxie pré-exposition »), sur ordonnance et remboursé. Majoritairement utilisé par les hommes homosexuels, ce comprimé révolutionnaire, pris quotidiennement, est efficace à près de 100% contre le risque d’infection.

Promouvoir le préservatif

Cependant la PrEP a un effet pervers: le traitement ne protège pas contre les autres infections sexuellement transmissibles, comme la syphilis, qui explosent dans la communauté gay.

Enfin la promotion du préservatif doit revenir en force.En effet,les deux tiers des contaminations ont lieu chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, à un rythme qui ne ralentit pas. Les Noirs sont particulièrement frappés: au rythme actuel, un Noir gay sur deux sera contaminé par le VIH au cours de sa vie, selon une étude des Centres de contrôle et de prévention des maladies en 2016.

Avec Huffington Post

Le projet ALL IN place les adolescents au centre de la riposte contre le Vih:Un comité technique installé

L’UNICEF ,de concert avec ses partenaires a posé les jalons du projet ALL IN.Opérationnelle en Juin prochain cette initiative vise en particulier les adolescents.Un comité technique a été mis en place au cours d’une rencontre au siège du SE/CNLS.Son rôle est de  réfléchir  à la mise en œuvre de cette stratégie.

En 2014,une baisse de la prévalence du VIH dans le monde a été constatée à travers toutes les catégories d’age à l’exception de la tranche des 10-19 ans.Dans la zone Afrique de l’Ouest et du Centre,430.000 jeunes sont concernés soit 87% de cette catégorie de la population.

Abdel Kader Bacha spécialiste du Vih chez les adolescents (Unicef) présente le projet ALL IN

Ainsi l’idée est née d’appuyer un mouvement régional   aligné sur le Fast Track(3×90)pour mettre fin à l’épidémie du VIH chez les adolescents d’ici 2030.

Selon les initiateurs qui ont présenté le projet au S/E Cnls et ses partenaires,il s’agit de réduire de 75% les nouvelles infections et de 65% la mortalité liée au Vih chez  ces jeunes d’ici 2030.Il est aussi prévu de renforcer les composantes « adolescents » dans tous les programmes.Des stratégies innovantes devront être déroulées et qui vont tourner autour du plaidoyer,de la communication et de la mobilisation des ressources.

Lancement du projet atlas :LES AUTOTESTS DISPONIBLES EN AFRIQUE DE L’OUEST

Solthis et l’Ird ont procédé,mardi 29 janvier, au lancement du projet Atlas. Un projet qui s’inscrit dans la lutte contre le Vih Sida et qui prend en charge le dépistage.
 
Pour la directrice dudit projet Clémence Doumenc Aïdara, l’autotest sera introduit dans un premier temps chez les populations clés à savoir les professionnels de sexe, les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes, les lesbiennes entre autres.  « Nous avons ciblé les populations clés parce que cette frange de la société pose beaucoup de problème dans la réponse. Ils sont victimes de stigmatisation et il y a un déficit de prise en charge médicale à leur niveau. Cet autotest vient combler d’une certaine manière ce gap mais aussi renforcer le dispositif de prise en charge dans le dépistage», a-t-elle fait savoir.

Financé par Unitaid à hauteur de plus de 15 millions de dollars et mis en œuvre par le consortium solidarité thérapeutique et initiatives pour la santé (Solthis) et l’institut de recherche pour le développement (Ird), en partenariat avec le ministère de la santé, le projet Atlas-Autotest Vih, libre d’accéder à la connaissance de son statut est installé dans trois pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. 
 
A cet effet, pour une durée de trois ans, ce projet devra permettre non seulement la distribution de 500 mille kits d’autotest de dépistage Vih au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Mali mais aussi de poser les bases nécessaires au déploiement à grande échelle de cette stratégie de dépistage par les gouvernements et autres partenaires.

« La Région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre note un très grand retard dans l’attente du premier 90 à moins d’un an de l’échéance.  Elle se trouve à 48 %. Il y a lieu de booster de réponse et l’autotest arrive à l’heure », a souligné Dr Hugues Lago, coordonnateur des programmes Vih, Tuberculose et hépatites virales, bureau régional Afrique de l’Organisation mondiale de la santé. Et de demander : « d’être associer dans le suivi ».   Le représentant du ministre de la santé et de l’action, docteur Boubacar Guèye,  a pour sa part interpellé les acteurs du projet à relever le défi du ciblage pour une bonne prise en charge des populations clés.

« Il nous faut identifier les cibles tout en travaillant à supprimer les barrières. L’autotest doit servir à ouvrir les portes mais, il faut poursuivre le traitement des personnes dépistées », a révélé le conseiller technique N°1 du ministre de la santé.

Pour rappel, à moins d’un an de l’atteinte des 3 (90), le Sénégal est à 71% du premier à savoir le dépistage. Pour cet autotest qui est maintenant introduit au Sénégal, une phase test a été menée dans deux régions du Sénégal : Ziguinchor et Thiès. Ce qui a permis d’avoir un taux d’acceptabilité de 80% selon Enda Santé qui avait piloté cette phase du projet.

   Avec Sud Quotidien

 

 

Les pays africains sont exhortés à augmenter leurs dépenses de santé

Des législateurs et des organisations de la société civile africains ont exhorté les gouvernements africains à augmenter leurs dépenses de santé afin de juguler les épidémies mettant la vie en danger, telles que le VIH/sida, la malaria et la tuberculose.

Le législateur kényan et président du Groupe parlementaire pour la lutte contre la tuberculose en Afrique, Stephen Mule, a déclaré lors d’un forum sur la santé qui se tient à Nairobi que les pays africains n’ont pas encore accordé la priorité au secteur de la santé dans leurs budgets.

« En moyenne, alors que le chiffre idéal se situe autour de 5 %, les gouvernements africains consacrent moins de 1 % de leur produit intérieur brut (PIB) aux dépenses de santé », a déclaré M. Mule lors d’une Conférence visant à mobiliser des ressources en faveur du pilier santé du Kenya dans le cadre de l’agenda 4.

Mule a également fait remarquer que la plupart des États africains n’ont toujours pas tenu leurs engagements au titre de la Déclaration d’Abuja (2001) dans le cadre de laquelle les pays membres de l’Union africaine avaient promis de consacrer au moins 15 % de leurs budgets au secteur de la santé.

Il a ajouté qu‘en Afrique, la plus grande partie des fonds sont octroyés par des donateurs étrangers, une situation qui n’est pas durable à long terme.

Les parlementaires ont déclaré que les pays riches sont également confrontés aux pressions exercées par leurs citoyens pour que les gouvernements réduisent l’aide au développement international octroyée aux pays pauvres.

La directrice générale de WACI Health, Rosemary Mburu, a dit que les pays africains devraient adopter des mesures novatrices pour renforcer la mobilisation des ressources nationales en faveur de leurs secteurs de la santé.

source: Agence de presse Xinhua

 

eTME : L’Afrique de l’Ouest et du Centre doit mieux faire

L’ONUSIDA, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont exhorté les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre à accroitre leurs efforts pour arriver à l’élimination de la transmission mère-enfant du vih.

Ce constat été fait au cours d’une rencontre de haut niveau sur l’élimination de la transmission mère-enfant du vih qui se tient à Dakar les 16,17 et 18 Janvier 2019

Cet objectif est accessible selon le directeur exécutif de l’Onusida.Michel sidibé qui estime que : « Les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ont une vraie opportunité de créer un changement positif pour les enfants et les jeunes, » Selon lui, « la lutte contre le VIH/sida est une lutte pour la justice sociale qui ne peut aboutir sans l’engagement de nos leaders et la décision ferme de permettre aux communautés d’avoir accès aux dépistages et soins de santé« .

« L’évaluation à mi-parcours de l’appel à l’action (‘lancé en 2015) a montré que des progrès ont certes été réalisés mais restent insuffisants pour nous permettre d’atteindre l’objectif fixé pour 2020-2030″, a affirmé la représentante du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Penda Mbow.

Bien qu’il y ait eu des avancées en matière de couverture de la thérapie antirétrovirale pour les enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre, qui est passée de 18% en 2014 à 26% en 2017, la région a toujours la couverture la plus faible du monde. Environ 52 000 enfants et adolescents entre 0 et 19 ans sont décédés de maladies liées au sida en 2017dont 34 000 sont morts avant d’atteindre leur cinquième anniversaire.

La réunion de Dakar devrait faire le bilan des progrès réalisés par les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre en matière d’eTME et de couverture universelle du dépistage, du traitement et de la prise en charge de qualité du VIH pédiatrique.

VIH : beaucoup d’hommes ignorent s’ils sont infectés ou non

Beaucoup d’hommes au Sénégal ignorent leur statut sérologique, a déploré mardi à Dakar le Chef de la Division de la lutte contre le sida et les maladies sexuellement transmissibles (IST) du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, le Professeur Cheikh Tidiane Ndour.

Il s’exprimait à l’ouverture de la deuxième journée de santé publique organisée par l’Association sénégalaise des professionnels de la santé publique (ASPSP).

Ces journées, qui vont durer deux jours, sont l’occasion pour ces professionnels de revenir sur des thématiques, comme le financement de la santé maternelle et de maladies comme le Sida, le paludisme et la tuberculose.

Dans sa communication axée sur le thème « La prise en charge de l’infection à VIH au Sénégal : états des lieux, défis et perspectives », le Pr Cheikh Tidiane Ndour a fustigé cette « vulnérabilité masculine » qui n’est pas souvent prise en considération dans les statistiques.
Il souligne que le risque de contracter le VIH est de 28% plus élevé chez les hommes qui ont des partenaires de même sexe, contre 13% chez les femmes qui s’adonnent à la prostitution.

Il a invité les personnes infectées 7 à 10 ans avant l’apparition des premiers symptômes de la pandémie, à aider les professionnels de la santé dans la stratégie « tester et traiter« , qui a été élaborée pour freiner ce fléau au Sénégal.

« Plus tôt on fait le test, mieux c’est pour le malade et la population« , a fait valoir le Pr Ndour.
Tout en reconnaissant qu’il n’existe pas encore de traitement à même d’éradiquer le VIH, il a rappelé tout de même que « les progrès scientifiques enregistrés dans la lutte contre le Sida ces 15 dernières année n’ont jamais été connus dans aucune autre maladie. » 

Il a salué les performances du Sénégal dont le taux de prévalence est passé de 0,7 % à 0,5 %, avec cependant une légère hausse dans les régions de Kaffrine et de Ziguinchor.

Le Pr Cheikh Tidiane Ndour a préconisé, entre autres, de rendre fonctionnels les appareils de charge virale dans les régions, la disponibilité pérenne des intrants de la charge virale et la délégation de pouvoirs pour une meilleure implication communautaire dans la lutte contre le sida.

Avec APS

 

La représentante résidente de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) à Dakar, docteur Imboua Niava Lucie, s’est réjouie pour sa part de l’organisation de telles journées.

Elle a rappelé que l’OMS, dans sa déclaration d’Alger de 2008, « a identifié la recherche comme une stratégie incontournable dans la définition des politiques de santé publique’’.

 

 

MISSION DE COLLECTE DE DONNEES POUR LA DETERMINATION DES TAUX DE RÉTENTION DES PVVIH SOUS TRAITEMENT ANTIRÉTROVIRAL (TARV)

 

Le Secrétariat Exécutif du Conseil National de Lutte contre le Sida du Sénégal a entamé le 07 Janvier 2018 une mission annuelle de collecte de données et de mise à disposition des outils pour déterminer les taux de rétention à 12, 24, 36, 48, 60 mois, 10 et 15 ans.

Cette mission va se poursuivre jusqu‘au 19 Janvier dans 13 régions du Pays. Elle s’achèvera par Dakar du 21 au 31 Janvier.

Le but de cette collecte de données est de produire des informations pour déterminer le taux de rétention à 12 mois des personnes vivant avec le VIH sous TARV.Il s’agit d’un indicateur d’alerte précoce de la résistance permettant de minimiser la survenue des résistances du VIH aux antirétroviraux qui peuvent être prévenues et d’améliorer ainsi les soins fournis aux patients et la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH.

Les données qui seront recueillies vont être utilisées pour prendre d’importantes décisions au niveau du site de prise en charge, au niveau du district, au niveau de la région et au niveau national.

Le CNLS en deuil : Le Colonel Mbaye Khary Dieng n’est plus

C’est avec tristesse et consternation que les acteurs de la riposte contre le  VIH ont appris le décès du Colonel Mbaye Khary Dieng, Mercredi 26 Décembre 2018. Point focal des armées pour la lutte contre le SIDA pendant de nombreuses années, il a poursuivi sa collaboration avec le Cnls  jusqu’en 2016. Le Conseil National de Lutte contre le Sida ainsi que ses partenaires techniques et financiers présentent leurs condoléances à sa famille et prient pour le repos de son âme.

Sida : des chercheurs de l’Institut Pasteur ont réussi à détruire des cellules infectées

Des chercheurs de l’Institut Pasteur annoncent jeudi 20 décembre avoir réussi à détruire des cellules infectées par le VIH. Leurs travaux, publiés dans la revue scientifique Cell Metabolism, ne représentent pas à ce jour une perspective de traitement, mais un espoir vers une guérison des malades

Aujourd’hui, le traitement du sida se fait grâce aux antirétroviraux, découverts dans les années 1990 et utilisés pour bloquer l’infection, mais ils n’éliminent pas le VIH de l’organisme. Les malades doivent prendre leur traitement à vie car ces médicaments ne permettent pas de détruire les réservoirs du virus, logés dans les cellules immunitaires, les lymphocytes T CD4.

Empêcher l’infection des cellules

Les chercheurs ont remarqué que le virus n’infectait pas tous ces lymphocytes T CD4 et, jusqu’ici, ils ne comprenaient pas pourquoi. Dans cette étude, ils sont parvenus à identifier les caractéristiques des lymphocytes T CD4 qui se font préférentiellement infecter par le virus, et dont l’activité métabolique permet au virus de se propager.

Ces cellules ont la particularité de consommer davantage de glucose pour produire de l’énergie. Les expériences ont montré que plus l’activité métabolique de la cellule est forte, plus sa consommation en glucose est élevée, et plus elle est susceptible d’être infectée par le VIH. D’où l’idée des scientifiques de bloquer l’activité de ces lymphocytes, ceux qui se font préférentiellement infecter par le virus. Quand leur activité est bloquée, ces cellules résistent à l’infection et, à terme, cela permet d’éliminer le VIH. En laboratoire, les lymphocytes sont parvenus à bloquer l’infection grâce à des inhibiteurs d’activité métabolique, déjà explorés en cancérologie.

Ces travaux représentent un pas important vers la considération d’une rémission possible grâce à l’élimination des cellules réservoirs.Communiqué de l’Institut Pasteur.

« C’est une première étape intéressante mais nous ne sommes pas au stade où ça peut être applicable à l’homme dans un futur proche. Il faut poursuivre les recherches et cette publication est un espoir supplémentaire » vers une guérison du sida, a réagi sur franceinfo le spécialiste des maladies infectieuses et professeur à l’hôpital Saint-Louis à Paris, Jean-Michel Molina. Ces travaux « sont extrêmement importants car ils apportent des informations tout à fait intéressantes sur les cellules réservoirs du virus qui, chez les personnes sous tri-thérapie, persistent malgré le traitement, et qui obligent les personnes à prendre le traitement toute leur vie. »

Les limites, selon Jean-Pierre Molina, tiennent notamment au fait que les travaux ont été « menés en laboratoire sur des cellules qui sont infectées de façon artificielle par le virus, même si les résultats ont été également observés sur des cellules de patients manipulés en laboratoire. » « Ça laisse entrevoir des pistes intéressantes », assure-t-il, « mais il va falloir confirmer, en laboratoire puis chez l’homme ».

Avec France infos

 

Riposte contre le vih : les villes confirment leur engagement

Le Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS) a tenu un atelier de plaidoyer sur l’initiative : « Les villes s’engagent contre le VIH » mardi 18 Décembre 2018, en présence de nombreux élus locaux des villes du Sénégal.

Cette rencontre se veut un cadre d’échanges de bonnes pratiques. Ses conclusions devraient permettre aux populations d’évoluer dans un milieu tolérant dénué de discrimination et permettant à ceux qui en ont besoin d’accéder aux traitements, aux soins et à un appui.

Selon la Secrétaire Éxécutive du Conseil National de Lutte contre  le Sida, Dr Safiatou Thiam : « L’initiative « Les villes s’engagent » encourage les maires à devenir des précurseurs et des innovateurs en matière de santé. Elle vise notamment à encourager divers acteurs et secteurs à obtenir des progrès rapides, une riposte accélérée permettant d’améliorer l’égalité sociale pour les personnes affectées par le VIH et celles vivant avec la maladie »

De son coté, Madame le maire de Dakar qui s’exprimait au nom des maires ou de leurs représentants présents a tenu à rappeler l’assistance que sa mairie porte aux personnes souffrantes. Selon Soham Wardini : « au niveau de la ville de Dakar on a toujours subventionné les charges médicales pour vraiment subvenir aux besoins de ces personnes que ça soit le Sida ou le cancer, et nous sommes engagés à travailler dans ce sens ».

Elle se dit convaincue que la réflexion sera menée et des stratégies mises en place et qui vont aider à combattre le sida.

Au Sénégal plus d’une personne sur deux vivent dans les 15 villes et 78% des femmes séropositives.

En 2016, Sous la coordination du CNLS, cinq collectivités locales (Thiès, Fatick, Kaolack, Kaffrine et Saint-Louis), s’étaient engagées pour des actions de la lutte contre le VIH à travers des plans d’accélération. A terme l’objectif est d faciliter l’implication de la, totalité des villes du pays.

Un traitement préventif contre le VIH a été prouvé comme efficace

C’est une véritable révolution dans la lutte contre la propagation du sida. Il existe un traitement préventif visant à éviter la contamination lors d’un rapport non-protégé. Son efficacité a été prouvée.

PrEP : le traitement préventif contre le VIH

 PrEP, ou prophylaxie préexposition est une petite pilule bleue révolutionnaire. Elle est destinée à celles et ceux qui n’ont pas le VIH mais ne se protègent pas systématiquement lors de rapports sexuels, et évoluent dans des milieux où le virus circule malheureusement.

Son efficacité était déjà prouvée, mais de nouveaux résultats ont été présentés par des équipes spécialisées. L’Agence nationale de recherche contre le sida (ANRS), a mené une grande étude entre mai 2017 et mai 2018, nommée « Prévenir ». 1500 personnes sous PrEP, surnommées dans le jargon des « prepeurs » ont été suivies. En un an, aucune d’entre elles n’a été contaminée.

Comment prendre le médicament préventif contre le sida ?

Le PrEP peut être pris quotidiennement comme un traitement régulier, ou de manière ponctuelle, juste avant, ou juste après un rapport à risque. Ce médicament surnommé « le préservatif oral » par les médecins vient bloquer la transmission du virus du sida dans le corps humain.

L’efficacité du PrEP est une excellente nouvelle, mais il ne faut pas qu’à terme, il vienne remplacer le préservatif. En effet, le médicament ne vient pas empêcher la transmission d’autres maladies sexuellement transmissibles comme la syphilis, les hépatites etc…

                                                                                                   Avec  COSMOPOLITAN

Dr Safiatou Thiam parmi les 200 femmes leaders en santé mondiale

Dr Safiatou Thiam Secrétaire Exécutive du CNLS est au nombre des femmes leaders en santé mondiale issue du monde francophone.Elle a été désignée par l’organisation .

D’autres sénégalaises ont aussi été nominées comme Maguette Mbodi de l’ANCS,,Mme Awa Gaye,Mme Fatoumata Syll entre autres

Women in Global Health est ll’’une des organisations qui dirige le travail en première ligne d’un mouvement mondial visant à promouvoir l’égalité entre les genres en matière de leadership en santé mondiale. L’égalité entre les genres est un objectif nécessaire, mais insuffisant dans la toile complexe des défis auxquels les femmes travaillant en santé mondiale font face. Lorsque l’équité est au cœur de notre travail en santé des populations et en santé publique, nous ne pouvons pas négliger l’équité d’accès (en termes de participation et de représentation) aux institutions et autres lieux, et en matière de mécanismes de prise de décisions en santé mondiale et ce, à tous les niveaux.

Cette liste est également un point de départ pour développer une conversation plus large sur l’inclusion, la diversité et l’équité dans le leadership des femmes pour les politiques, les programmes et les partenariats en santé mondiale – et aussi en santé publique.

Louise Potvin

Directrice  Institut de recherche en santé publique de l’Université de Montréal

Riposte au Vih :EcoBank confirme son implication

La Banque ECOBANK vient de confirmer une nouvelle fois son engagement auprès du Cnls dans la riposte contre le VIH à travers un don : Un chèque de trois millions de francs CFA a ainsi été remis à la Secrétaire Exécutive du conseil National de Lute contre le Sida en présence des responsables des deux structures. Ces fonds seront remis aux OEV (Orphelins et enfants Vulnérables).

ECOBANK s’était déjà illustrée l’an dernier à travers un chèque de deux millions de francs CFA. Cette somme avait permis à l’association de femmes vivant avec le Vih ABOYA de booster les activités génératrices de revenus de ses membres.

Ce geste se situe en droite ligne d’une orientation de la riposte contre le Vih au Sénégal de plus en plus tournée vers la mise à profit des ressources domestiques.

 

Sida, une minute pour agir : Signez !

En prélude à la 6ème conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial prévue le 06 Octobre 2019 à LYON, en France, les ONG  Action Santé Mondiale, AIDES, Coalition PLUS, Équilibres & Populations, Médecins du Monde, Planning Familial, ONE, Sidaction, Solidarité Sida, Solthis.ont lancé une pétition reproduite in extenso ci-dessous:

SIDA, TUBERCULOSE ET PALUDISME : NE VOUS LAISSEZ PAS CONTAMINER PAR L’INDIFFÉRENCE

0,0025% de la richesse mondiale suffiraient à mettre fin au sida, au paludisme et à la tuberculose

Mesdames et Messieurs les chefs·fes d’État et de gouvernement,

Dans plus de 300 jours, vous vous réunirez à Lyon pour mobiliser des ressources pour le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Ces pandémies sont encore responsables de 2,6 millions de morts par an, 7 300 par jour, 5 par minute ! Il est urgent d’agir.

Ce désastre humain, vous pouvez l’éviter. Pour quelques dollars par mois, des outils de diagnostic adaptés, des traitements efficaces permettent de sauver des vies et d’enrayer les transmissions. Mais ils restent insuffisamment accessibles. Plus d’un million d’enfants séropositifs attendent encore un traitement pédiatrique et risquent donc de mourir du sida.  Plus de 3 millions de personnes ne sont pas diagnostiquées de la tuberculose et ne peuvent donc pas être traitées.

Ces trois pandémies affectent de façon tragique le monde entier, et en particulier l’Afrique. Elles frappent en premier lieu les populations les plus pauvres, les plus vulnérables et les plus discriminées. Les adolescentes et les jeunes femmes, les hommes homosexuels et bisexuels, les personnes trans, les usagers ères de drogues, les détenus·es et les travailleurs ses du sexe sont toujours disproportionnellement affectés es par ces pandémies.  A lui seul, le sida reste la première cause de mortalité pour les femmes de 15 à 49 ans dans le monde.

Cette situation n’a pourtant rien d’inéluctable, au contraire. Les solutions pour éviter les nouvelles infections et sauver des vies existent : il faut partout généraliser l’accès à la prévention (éducation complète à la sexualité, préservatifs, PrEP), au dépistage et aux traitements. Et lutter contre les discriminations et les inégalités liées au genre, qui sont autant d’entraves à l’accès aux soins. C’est la seule voie possible si nous voulons mettre fin à ces épidémies.

Pour y parvenir, des investissements supplémentaires sont indispensables. Si nous n’intensifions pas nos efforts, nous risquons de faire face à une résurgence rapide de ces épidémies, et nous ne serons plus en mesure de les éliminer d’ici 2030. Il y a urgence : cette résurgence nous la constatons déjà dans certains pays.

Aujourd’hui le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme finance la moitié des traitements anti-VIH dans les pays à revenus faible et intermédiaire. Il assure 65% des financements disponibles pour la lutte contre la tuberculose et 57% pour le paludisme. Ces fonds ont permis de formidables progrès mais ils restent insuffisants : de nombreux experts estiment à 6 milliards de dollars par an les besoins du Fonds mondial pour répondre aux défis posés, contre 4 milliards actuellement disponibles.

Il est temps pour vous, dirigeants·es du monde, d’entrer dans l’Histoire en mettant fin à ces trois pandémies. Vous pouvez y arriver en une génération. 40 ans après l’éradication de la variole, l’Humanité peut franchir un nouveau cap pour le progrès et la santé. Faites preuve d’ambition et de courage politique : les moyens à mobiliser ne représentent que 0,0025% de la richesse mondiale. Des moyens dérisoires au regard de l’espoir suscité : un monde débarrassé du sida, de la tuberculose et du paludisme.

 Monsieur le président de la République française,

Le 10 octobre 2019, vous accueillerez à Lyon la 6ème conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial. C’est un signal fort, une opportunité unique pour faire de la France la cheffe de file d’un monde plus juste, plus stable et plus égalitaire.

Nous, acteurs et actrices de la lutte contre ces trois pandémies, personnalités de la société civile, scientifiques, représentants·es d’associations, et citoyens·nes, vous demandons de tout mettre en œuvre pour mettre un terme aux épidémies de VIH/sida, de tuberculose et de paludisme. Pour cela, nous vous appelons à mobiliser vos homologues pour assurer le succès financier de la conférence en 2019.

Mesdames, Messieurs, il faut agir maintenant. Ne vous laissez pas contaminer par l’indifférence : vous avez le choix, vous avez le pouvoir de débarrasser le monde de ces fléaux.  Nous comptons sur vous.

https://www.change.org/p/sida-une-minute-pour-agir-signez

 

Riposte contre Vih : les jeunes renouvellent leur engagement

Les 2é journées scientifiques sida ont été l’occasion pour des dizaines de jeunes en provenance de toutes les régions du Sénégal de se retrouver dans un forum.

Leurs travaux et les différents panels ont permis de lancer un appel qui se situe dans le sillage de celui lancé au cours de la première édition. Ils ont ainsi réitéré leur engagement à soutenir les efforts de l’ensemble de la communauté des acteurs de la riposte.

Parmi leurs promesses, figure leur contribution envisagée à travers la créativité et l’innovation pour permettre l’accès au dépistage à un plus grand nombre de leurs pairs.

Les jeunes qui ont aussi lancé un appel en direction des autorités. Celles-ci sont en effet priées de créer un contexte favorable à éradiquer la discrimination à l’endroit des personnes vivant avec le vih ou des populations clés sans oublier de mettre en place un environnement favorable à leur accès aux services et soins dont ils ont besoin.

 

Journées scientifiques Sida : Un Sénégal sans sida se profile à l’horizon

Les journées scientifiques sida se sont achevées sur une note d’espoir :la qualité et la diversité des acteurs présent ont permis de poser les bases d’un « Sénégal sans sida qui se profile à l’horizon » comme l’a rappelé la secrétaire exécutive du cnls.

Les participants ont mis en exergue diverses innovations pour coller au thème : dépistage communautaire, utilisation de la Prep, autotests, amélioration du diagnostic a la prise en charge des IST, prévention combinée su sein des populations clés ou la mobilisation des ressources domestiques et leur orientation vers les secteurs prioritaires.

Les initiateurs de cette rencontre se sont engagés du reste en faveur d’un partenariat plus dynamique avec le monde de la recherche

Les 2e journées scientifiques sida ont permis des échanges entre divers acteurs de la riposte : chercheurs, prestataires, populations-clés, personnes vivant avec le Vih .Un forum des jeunes qui s’est déroulé pendant deux jours a aussi marqué cette rencontre prévue pour se tenir tous les deux ans

Journées scientifiques Sida au Sénégal : l’Autotest pour accélérer l’atteinte des 90-90-90

L’autotest devrait être introduit très bientôt au Sénégal et en est à sa phase pilote. Pour le moment l’expérience se déroule dans deux régions du Sénégal. (Dakar et Ziguinchor). Introduit par l’ONG ATLAS et présenté en marge des secondes journées scientifiques sida au Sénégal, ce nouvel outil a déjà permis de dépister 1700 personnes et de trouver 75 personnes positives.

L’autotest cible en particulier les populations clé qui, souvent font face à la difficulté d’accéder aux services de dépistage classique. A court terme ce procédé devrait permettre de booster de façon sensible le taux de dépistage chez cette catégorie de la population. Au total 70.000 autotests devraient être distribués sur trois ans à partir de Mars 2019.

2é Journées scientifiques sida au Sénégal : l’Appel de de la société civile à une mobilisation de ressources domestiques.

Le lancement de la seconde édition des JSSS a permis à la société civile de lancer un appel en faveur de la mobilisation de ressources domestiques pour mieux jouer leur partition dans la riposte au VIH.

Il s’agit ainsi de bénéficier d’un meilleur accès aux financements ainsi que le renforcement des interventions visant à éliminer la transmission mère -enfant du VIH , l’accélération du traitement pédiatrique, la disponibilité et l’accessibilité permanente des médicaments ARV pour un traitement sans rupture.

Ils préconisent aussi une adaptation de la législation visant faciliter l’accès au traitement en faveur des usagers de drogue et visant à éliminer la stigmatisation et la discrimination sans oublier de renforcer l’implication des populations-clé et une valorisation de l’expertise communautaire.

2é Journées scientifiques sida au Sénégal : le parrain Papa Salif sow donne les clés de l’innovation

Le Conseil national de lutte contre le sida a lancé la seconde édition des journées scientifiques sida au Sénégal. Plus de 600 acteurs de la riposte en provenance des régions du Sénégal et de la sous-région participent à cet événement qui s’étale du 03 au 05 Décembre 2018 sous le thème : « Quelles innovations pour atteindre les 90-90-90. ? »

Le lancement de cette rencontre a été l’occasion pour la secrétaire exécutive du cnls,Dr Safiatou thiam de rappeler l’importance d’avancer dans la riposte en songeant à initier des stratégies nouvelles adaptées à notre époque et à l’évolution de la pandémie : « cette seconde édition des Jss permet d’interroger ses certitudes et de sortir des sentiers battus. »

Si le représentant de l’ONU sida préconise d’intensifier les investissements dans les sciences et l’innovation, le parrain Pr Salif sow ,parrain de cette édition a montré des pistes de réflexion :Il s’agit de son avis, entre autres, de réexaminer la façon de dispenser les soins, d’accentuer les services de dépistage mobile, de créer des clubs d’observance, de s’inspirer des nouvelles technologies de communication de promouvoir l’approche intégrée des soins, sans oublier le renforcement du suivi et de l’évaluation avec une base de données nationale et informatisée.

Des communications orales, des présentations de posters, des tables rondes des ateliers et symposiums vont rythmer ces journées scientifiques sida au Sénégal.

 

Journée mondiale Sida 2018 : Le dépistage au centre des enjeux de la riposte

« Connais ton statut. » Le thème de la journée mondiale 2018 a occupé la celé ration de la journée mondiale de lutte contre le sida. Ce premier pas dans la riposte est d’une grande importance car pouvant aider à atteindre les objectifs fixés par la stratégie des 3×90.Il s’agit en effet d’ici 2020 de dépister 90% de la population générale, de placer 90% de ces personnes sous administration d’Antirétroviraux et d’arriver à une charge virale indétectable chez 90% de ces personnes.

 

 

 

Le Sénégal n’a pas encore atteint cet objectif car «au Sénégal, 29% des personnes ne connaissent pas leur statut » comme l’a déclaré Dr Safiértou Thiam, la secrétaire exécutive du Cnls. Or, l’étape du dépistage est la porte d’entrée des 3×90 car permettant la prise en charge immédiate.

Du coup, des innovations sont en cours comme l’autotest lancé par l’ANCS ou la démédicalisation qui a commencé dans presque tout le pays. Ce dernier procédé permet au personnel non médical de procéder au test de dépistage ou de suivre l’administration des ARV.

De son coté le responsable du réseau des personnes vivant avec le VIH a insisté sur la nécessité d’accompagner au niveau psycho social les personnes affectées par le Vih.

30é journée mondiale de lutte contre le Sida Campagne de l’Onusida pour un accès universel au dépistage.

L’ONUSIDA plaide pour « un accès universel » au dépistage pour vaincre l’épidémie, à l’occasion de sa campagne pour la 30e journée mondiale de lutte contre le sida le 1er décembre lancée jeudi à Abidjan.

« Nous avons besoin d’un accès universel au dépistage du VIH, ce dépistage doit être aussi accessible qu’un test de grossesse », déclare le directeur général du Programme de l’ONU sur le VIH/sida, Michel Sidibé, cité dans le dernier rapport de l’agence « Savoir, c’est pouvoir ».

En 2017, à l’échelle mondiale, « 75 % des personnes vivant avec le VIH » connaissaient leur statut, contre « 66 % en 2015 », soit une amélioration sensible, selon M. Sidibé.

« Mais nous sommes loin d’avoir gagné le combat : aujourd’hui, on baisse la garde, ce qui risque de conduire à un rebond de l’épidémie », a averti M. Sidibé à Abidjan, rappelant que l’objectif de l’ONUSIDA était de vaincre l’épidémie d’ici 2030.

« Le dépistage est un point de départ, mais le traitement et la suppression de la charge virale sont indispensables pour vaincre l’épidémie », a-t-il précisé, déplorant que « la stigmatisation et la discrimination » des personnes séropositives « comptent encore parmi les principaux obstacles » à la prise en charge des malades.

L’Afrique de l’Ouest et Centrale, et la zone Afrique du Nord Moyen-Orient sont les deux régions où la situation est la plus inquiétante. À peine la moitié (48 %) des séropositifs connaissent leur statut sérologique en Afrique de l’Ouest et Centrale, et seulement 40 % des séropositifs bénéficient d’un traitement antirétroviral (respectivement 50 % et 29 % pour l’Afrique du Nord Moyen-Orient).

Ainsi, en Afrique de l’Ouest et Centrale, près de 10 millions de personnes ne savent pas qu’elles sont séropositives, selon M. Sidibé.

L‘insuffisance des financements nationaux, des systèmes de santé défaillants et des soins de santé payants, expliquent cette situation, outre la discrimination contre les personnes les plus touchées (les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, les prostitués des deux sexes et les utilisateurs de drogue).

Lapresse.ca

 

 

Distribution de supports de communication sur le changement de comportement : le Cnls à pied d’ouvre

Le Conseil National de Lutte contre le Sida a entamé depuis quelques jours des missions de distribution de supports de communication.

45 centres de santé,640 postes de santé dans 09 régions ont pu déjà en disposer. Il s’agit d’affiche-bâches, de dépliants, de cartes-conseil, de boite à images entre autres.

La mise en œuvre de ce plan est à situer dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de communication du CNLS

Un atelier tenu à Thiès avait mis exergue le besoin de doter les structures de santé en supports portant sur la prévention, la prise en charge, ou la lutte contre la stigmatisation.

Dans un premier temps neuf régions ont pu disposer de ces supports:

Ziguinchor, Thiés,sédhiou;Kedougou;Tambacounda,Kaffrine,Kaolack,Fatick Diourbel .