Lancement de la Campagne Nationale de lutte contre le SIDA

Dans l’après-midi, à l’esplanade de Guédiawaye, s’est tenue la cérémonie officielle de lancement de la campagne nationale de lutte contre le sida, présidée par Mme Aminata Touré , Premier ministre, Présidente du CNLS.

Le lancement de la  campagne nationale de lutte contre le Sida,  a été  un fort moment de mobilisation sociale  et plaidoyer pour maintenir les acquis de la prévention et améliorer les efforts de la prise en charge.

Il intervient  dans un contexte où la nouvelle orientation des autorités sénégalaises est tournée  vers l’élimination des nouvelles infections à côté  de l’accès universel. La vision Zéro de l’ONUSIDA, adoptée par le Sénégal, s’inscrit dans la perspective d’une Génération sans sida d’ici 2030.

19 millions de personnes vivent avec le Vih sans le savoir

Melbourne accueillera du 20 au 25 juillet la 20e Conférence internationale sur le Sida. Un dernier rapport de l’Onusida est donc présenté en amont de cette réunion internationale qui va s’ouvrir à partir de dimanche. Il présente Ie chiffre de 35 millions de personnes vivant avec le Vih à travers le monde, mais plus de la moitié (19 millions) ne connaît pas son statut sérologique.

Cette année, l’organisation insiste sur les populations de personnes oubliées comme les prisonniers, les professionnels du sexe, les hommes ayant des rapports avec d’autres hommes ou encore les migrants.

Pour la première fois, le rapport insiste sur les populations à risque’ laissées pour compte. En Afrique,les préservatifs ne sont pas accessibles et les professionnels du sexe, par exemple, ont 13 fois plus de risques de se faire infecter parce qu’ils n’y ont  pas suffisamment accès. Les hommes ayant des rapports avec d’autres hommes font également partie du groupe des oubliés. Discriminé, un sur 10 seulement peut accéder aux services de santé. Certains pays vont jusqu’à les criminaliser comme au Nigeria qui vient d’entériner une loi au début de l’année. Le problème devient sociétal et il est plus que temps d’élargir le débat de la lutte contre le Sida. à tous les exclus, qu’ils soient prisonniers, travailleurs du sexe, homo- sexuels ou adolescentes …

Source : le Quotidien

Un Fort recul du nombre de décès dus au Sida en 2014, selon I’Onusida

D’après le rapport 2014 de l’Onusida publié, mercredi, à Genève, 1,5 million de personnes ont succombé au virus l’année passée, soit près de 12% de moins qu’eu 2012. A ce rythme, l’organisme onusien estime qu’il serait possible de mettre fin à cette épidémie d’ici à 2030.

Les décès liés au Sida dans le monde ont chuté de plus de 30 % en 10 ans. Tout comme le nombre de nouvelles infections par le VIH. Cela laisse espérer que l’épidémie, selon le rapport 2014 de l’Onusida, pourra être vaincue d’ici à 2030, grâce notamment à une généralisation du dépistage.<< Mettre fin à l’épidémie du Sida est possible, bien que le nombre de personnes vivant avec le virus ait encore légèrement progressé l’an dernier, passant à 35 millions, contre 34,6 millions en 2012, a déclaré le Directeur Executif de l’Onusida, Michel Sidibé. « Si nous accélérons l’ensemble de la mise a niveau en matière de Vih d’ici à 2020, nous serons sur la bonne voie pour mettre fin à I ‘épidémie d’ici à 2030 »,a­t­il relevé.Ainsi,en mettant fin à l’épidémie d’ici à 2030,le monde éviterait 18 millions de nouvelles infections et 11,2 millions de décès liés au Sida entre 2013 et 2030.

Prévisions du Plan stratégique de lutte contre le Sida

Près de 2 millions de personnes de plus de 15 ans dépistées en 2015.Le Plan stratégique de lutte contre le Sida, actuellement en cours au Sénégal, est très ambitieux. Depuis 2011 en effet, et ce jusqu’à l’année prochaine, une moyenne annuelle de 13 millions de préservatifs masculins et 160 mille préservatifs féminins, une moyenne annuelle de 44  mille  dons   de  sang   sécurisés  pour le Vih, la syphilis et les hépatites B  et C   à travers  les  17 banques de sang du pays, le dépistage d’environ  1 million 927 mille 948 personnes de plus de 15 ans à travers les services de conseil dépistage  volontaire en stratégie fixe et mobile avec un effort particulier  de couverture  des  zones  rurales  et celles pas assez touchées  jusque-là; sont  prévus. Tout comme  le  passage à  l’échelle des interventions de la Prévention de la transmission mère  enfant   (Ptme) jusqu’aux postes de santé du milieu rural dans les 14 régions  du Sénégal, dans le  but  d’éliminer  la  Transmission du Vih de la mère à l’enfant  d’ici à 2015 et la mise sous Antirétroviraux (Arv) de 26 mille 402 personnes vivant avec le VIH, la prise en charge correcte de 8o%  des cas de co-infection tuberculose Vih sont en cours d’exécution.
A  propos des  orphelins et enfants vulnérables, le plan stratégique prévoit  50% d’entre  eux qui devront bénéficier d’une aide extérieure à leur famille en plus de l’application  de la loi Vih et la lutte contre la stigmatisation et la discrimination des  personnes vivant avec le Vih et des groupes vulnérables. Un plan  très  bien  ciblé  avec des objectifs  réalisables au  regard du  dynamisme  des  acteurs de  la réponse au Sénégal. Laquelle mobilisation fait que le Sénégal est sur  la  bonne voie  en  matière de prévention contre  le  Vih/Sida  et toujours considéré comme un modèle sur le continent africain ; son taux de prévalence étant maintenu à 0.7 % depuis l’apparition de la maladie dans le pays en 1986 .Ce taux assez bas a  été possible grâce à la réaction précoce des autorités en  faisant participer tous  les acteurs du milieu sanitaire, scientifique et de la société civile dans la réponse nationale.
Même  à  propos  du  traitement, le Sénégal   est    le    premier   pays  d’Afrique  à  avoir  mis  en place  l’accès aux antirétroviraux en 1998  et a rendu  gratuit  l’accès aux Arv aux personnes vivant  avec le Vih/Sida en 2004. Des  mesures  importantes  considérées  comme   un  facteur  de réussite de la prévention de la pandémie au Sénégal. Des mesures qui ont été saluées  par l’Onu et qui ont fait des émules dans plusieurs pays de la sous-région, qui  ont  fait  du Sénégal un pays modèle en matière de lutte contre le Sida .Concernant le nombre de dépistages    des   femmes  enceintes au
Sénégal, il faut dire que le chiffre a beaucoup progressé. En 2007 déjà, on   comptait 40  mille   femmes ayant  fait   le   test. Au  premier semestre 2008, ce  chiffre est  passé à 45 mille. Mais d’après plusieurs médecins et autres associations de lutte  contre le Sida,  les croyances socioculturelles ne font  pas avancer  les  choses.  Certaines femmes enceintes séropositives refusent encore  de se faire dépister, malgré l’insistance des   prestataires.  Des statistiques font   état  de  65%   de femmes dépistées dans les centres de conseil  dépistage volontaire et 30% de déperditions, en raison des maris qui refusent que leur femme fasse   le  test. Tous   ces  chiffres devraient quand  même  être  améliorés  à la fin  du  déroulement du plan stratégique, qui explore beaucoup de stratégies à efficacité prouvée.

Source : Le  Quotidien

Malgré la multiplication des centres de conseil dépistage volontaire

Les Sénégalais ne se pressent toujours pas. Le dépistage volontaire pour connaître son statut sérologique reste très problématique au Sénégal. Malgré les moyens mis à disposition pour multiplier les centres de conseil dépistage volontaire un peu partout dans le pays, le rythme de dépistage demeure lent.

Dans le cadre de la convention qui nous lie avec  le Conseil National de Lutte contre le Sida (Cnls), « Le Quotidien » rappelle le dispositif mis en place depuis 2000 pour encourager le dépistage volontaire.

Au Sénégal,  60% des  nouvelles sont  enregistrées chez les couples stables, c’est-à-dire les femmes et les hommes en union. Ce qui est assez inquiétant vu que les risques de contamination sont  encore  plus  grands chez  celui qui  multiplie  les partenaires  sans se  protéger. Il est pourtant  connu  de tous que la meilleure façon de se protéger, c’est de se dépister tôt et d’adopter dans la foulée des  comportements responsables.
Le paradoxe au Sénégal, c’est que malgré la multiplication des centres de conseil  dépistage volontaire, les populations activement sexuellement ne se pressent  pas du tout pour se faire dépister. Alors que le conseil dépistage  volontaire  présente  un  intérêt pour les personnes aussi bien séropositives que séronégatives, car il permet de promouvoir le changement de comportements, de  faciliter  l’accès aux services de  prévention  pour  les séronégatifs, d’élever  la perception de la vulnérabilité des clients face au Vih ou encore de faciliter la référence précoce vers les services de soin et soutien,  notamment  l’accès  aux  traitements par les Antirétroviraux (Avr).

Selon des informations de la Divion de lutte contre le Sida (DLSI) du Ministère de la Santé et de l’action sociale, le Sénégal a très tôt mis en place un dispositif de prévention  du Sida, en promouvant  l’implantation des centres de conseil dépistage volontaire. Le premier des centres de conseil a été même installé en 2000. Puis, il y a eu l’intégration du centre de dépistage volontaire dans le paquet de services des laboratoires des hôpitaux et centres de santé à partir de 2003, ensuite l’initiation  des stratégies  novatrices, notamment  des  stratégies  avancées en  2005, avant de voir l’intégration du conseil dépistage volontaire dans les centres médicaux des forces armées. Bref, tout un dispositif a été mis en place pour inciter les populations de manière générale à connaître leur statut sérologique.
En termes  de chiffres, la Division de lutte contre le Sida fait état de l’intégration du conseil dépistage volontaire dans  11 centres de conseil pour adolescents   (Cca)  en  collaboration avec le Programme de promotion des jeunes (Ppj) …

Source :  lequotidien.sn

L’urgence de délocaliser la Pna

Les locaux abritant la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA] ne répondent plus aux normes de stockage des médicaments et ne permettent plus d’assurer la qualité des médicaments. Autrement dit, il urge de délocaliser la PNA et transférer ses activités dans des locaux plus adaptés au stockage et à la distribution des médicaments.

Cette nécessité  a été soulevée hier, par des spécialistes. C’était à l’occasion d’un atelier  sur  la validation  du document  de politique pharmaceutique nationale.Si le médicament est au cœur  du dispositif  du système  de santé, le Sénégal qui jadis était en avance dans la politique pharmaceutique n’occupe  plus sa  place de leader dans la sous région. Cette régression  inquiétante a été évoquée hier lundi à l’occasion du     démarrage de l’atelier de deux Jours sur la révision et la validation du document de politique pharmaceutique nationale.

Le Dr Daouda Diop de la PNA qui présentait  son rapport  sur la gestion des médicaments  au Sénégal a d’emblée fait part du besoin urgent  de délocaliser la PNA dont les bâtiments  ont été construits  depuis 1954.

C’était   du temps de I’AOF, ceci pour satisfaire  les besoins en médicaments des populations.  Selon le Dr Diop, le site  qui abrite cet établissement public de Santé  ne répond plus aux normes de stockage et de distribution  et ne permet donc plus  d’assurer la qualité des médicaments.

Cette problématique a été évoquée dénoncée par le Dr Karim Diop de la division Sida qui au cours  des débats a fustigé avec virulence le retard accusé par le Sénégal dans la politique d’approvisionnement et de protection des médicaments.

Il dira que notre pays qui était en avance est aujourd’hui dépassé de loin par le Burkina Faso dont le central d’achat était logé jusqu’en 1996 au Sénégal. Massokhna  Kane, représentant l’Association des consommateurs a pour sa part déploré l’absence de la plupart des acteurs de médicaments à la rencontre. Le médicament, dit-il,concerne  aussi bien les sapeurs pompiers. Les médecins que les autres spécialistes. Il a souligné en même temps les redites   constatées dans le document de politique pharmaceutique nationale. Depuis  une dizaine d’années  ce sont  les mêmes recommandations  qui reviennent a encore rappelé le défenseur des consommateurs. Il a  regretté  en outre les actions d’éclat de l’Etat dans la lutte contre les faux et la  vente des médicaments  illicites alors que pour lui, le mal est devenu plus profond.  Les ventes illicites et les médicaments  contrefaçon  font  pignon sur rue  avec  un coût estimé  à plus de 10 milliards de recettes.  Et le fléau a atteint  une ampleur telle qu’il semble suffisant pour le défenseur des consommateurs de s’inquiéter outre mesure sur le retard  accusé par l’Etat pour légiférer sur cette question à l’image de ce qu’il l’a fait contre le vol de bétail et la fraude sur l’électricité.

Source : Sud Quotidien

5 ème réunion du Comité Multisectoriel de lutte contre le VIH/Sida de la CEDEAO

Les experts Ouest-Africains se sont réunis avec comme objectifs de faire le bilan de la lutte mais aussi de prendre des résolutions dans le but de réduire le taux de prévalence du VIH/Sida  dans la sous-région.

Ce taux de prévalence en Afrique de l’Ouest est compris entre 1 et 3,9% avec 30 fois plus de cas enregistrés en zone urbaine. La Côte d’Ivoire, le Nigéria et le Ghana sont les pays les plus touchés  avec 83% des cas. Ajouter à cela, il y’a la forte féminisation de la pandémie, un taux d’adolescent très  élevé et des pics inquiétants au sein de certains groupes à risque.

Par ailleurs, la CEDEAO a mis en place un stock de sécurité logé au sein de la nouvelle pharmacie de la santé publique à Abidjan grâce à l’engagement de deux entreprises pharmaceutiques sous-régionales : DANADAMS LTD  du  Ghana  et  de  EVANS Medical PLC du Nigéria.
Pour faire face à la lutte contre le VIH-SIDA en Afrique de l’Ouest, les experts ont noté les recommandations suivantes :

•      la disponibilité et l’accès aux ARV;

•    l’augmentation et la sécurisation des financements nationaux en faveur de l’achat des intrants de lutte contre le VIH/SIDA pour chaque Etat membre de la CEDEAO;

•      l’indépendance de la CEDEAO dans sa politique de lutte;

•     la réflexion pour la pérennisation du stock de sécurité en insistant sur la production locale des ARV en vue de baisser la dépendance du Fonds mondial;

•    la synergie des efforts dans la lutte afin que les pays membres de CEDEAO puissent faire reculer la maladie;

Nouveaux modèles de financement de la réponse

L’annonce du retrait des bailleurs de fonds dans la lutte contre le Sida a au moins, eu le don au Sénégal,de mobiliser tous les acteurs, pour réfléchir à propos de nouveaux modèles de financements. Le journal  » Le Quotidien  » en partenariat avec le Conseil national de lutte contre  le Sida (CNLS),passe en revue les modèles de financement proposés par des acteurs, tout en rappelant qu’aux dernières nouvelles,

 le Fonds mondial a décidé d’accorder au Sénégal une enveloppe de 48 milliards de francs Cfa entre 2014 et 2016,uniquement pour Iui permettre de pérenniser ses acquis,dans la réponse…

Le Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls) est certes préoccupé par la rareté annoncée des financements pour la lutte contre le Sida,mais ne compte pas rester sans  réagir. En effet, des stratégies de pérennisation sont prônées par l’institution, dont les responsables sont convaincus que l’avenir, de la lutte est dans les stratégies de pérennisation, d’autant plus qu’on ne peut pas continuer à dépendre à 80% des bailleurs de fonds, pour financer notre propre lutte contre le Sida.Aujourd’hui, les autorités sont conscientes qu’il est maintenant temps, de réfléchir à des stratégies pour pérenniser la lutte contre le Sida. Et cela passe d’abord par le plaidoyer pour que l’Etat augmente sa participation. Il faut rappeler sous ce rapport, que l’Etat finance l’achat des antirétroviraux (Arv) à hauteur de 1,3 milliard par an,compte non tenu du fonctionnement du CNLS à hauteur de 850 millions annuels. Sauf qu’aussi,plus de la moitié du personnel du Cnls, soit plus de 80%  obtient son salaire à partir d’un projet financé par le Fonds mondial. Ce qui fait que, si ce bailleur se retire, toutes ces personnes vont se retrouver au chômage, alors que le dispositif de contrôle et de suivi de l’épidémie doit nécessairement continuer.Il faut donc un plaidoyer pour amener l’Etat à augmenter sa contribution, mais aussi réfléchir à des financements novateurs,comme l’ont essayé d’autres pays à travers par exemple, des taxes sur les billets d’avion. C’est de petits montants certes, mais qui peuvent être d’une grande utilité, ne serait ce que pour le financement des traitements. D’autres stratégies peuvent être aussi mûries comme la mobilisation du secteur privé.Lequel secteur doit mobiliser des fonds sociaux, pour appuyer la lutte contre le Sida.

En plus de ces alternatives de financement, il y a la taxe Sida préconisée par t’Alliance nationale contre le Sida (Ancs). Même si l’idée ne semble enchanter ni le Cnls encore moins le ministère de la Santé et de l’Action sociale. elle aura au moins le don d’intéresser toute la communauté à la réponse.Cette taxe serait tirée des salaires des fonctionnaires du pays à hauteur de 1%. Ce qui peut constituer une belle manne financière pour les acteurs de la lutte contre le Sida au Sénégal.Aussi y a-t-il un élément de taille qu’il ne faut pas occulter, qui est la bonne réputation du Sénégal,matérialisée par des résultats prometteurs aussi bien dans la lutte contre le Sida, que dans celle contre la tuberculose et le paludisme.Au plan international, la crise économique fait que les Etats demandeurs de financement doivent se battre et apporter les arguments nécessaires pour pouvoir obtenir  les financements qu’il faut. Mais le Sénégal a su toujours compter sur un plaidoyer fort, basé sur des résultats qui sont tangibles.A propos du privé dont la contribution est fortement attendue, un dîner a été organisé le 7 février dernier pour mobiliser des ressources dans le cadre d’un partenariat public-privé….  

Source : le Quotidien

Atelier de partage Note Conceptuelle VIH

La Commission Nationale de Coordination du Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la Tuberculose et le Paludisme (CCM) s’est engagé à soumettre une note conceptuelle pour le Nouveau Modèle de Financement (NFM) lancé par le bailleur. Le NFM exige, en effet un alignement aux stratégies nationales et favorise des investissements stratégiques afin d’obtenir l’impact maximal. A cet effet, Le Sénégal s’est engagé dans un processus de révision de son Plan Stratégique National de Lutte contre le VIH 2011-2015 pour une adaptation à la période de 2014-2017.

Ce plan a été révisé et validé techniquement par les acteurs et partenaires de la riposte au VIH. Le 11 Juin 2014, ce plan a été adopté par les plus hautes autorités du Conseil National de Lutte contre le Sida.

Conformément à sa feuille de route pour l’élaboration de la note conceptuelle VIH, Le comité de rédaction qui a été mis en place par le CCM a déjà travaillé sur la note dont le cadre de référence reste ce Plan Stratégique National de Lutte contre le VIH/sida révisé. Les membres du comité ont tenu plusieurs séances de travail en vue d’identifier les Gaps programmatiques, définir les priorités et les modules à soumettre pour financement au Fonds Mondial et décrire les interventions.

A ce stade évolutif de l’élaboration de la note, le CCM a envisagé réunir tous les acteurs pour partager l’état d’avancement des travaux.

Stratégie avancée de dépistage du VIH lors des consultations médicales et de soins gratuits du marché central au poisson de Pikine.

La Direction  du Marché Central au Poisson (MCP) de Pikine a organisé des consultations médicales et de soins gratuits du  26 et  27 juin 2014 dans l’enceinte du marché.Ce marché ayant  pour vocation de permettre aux populations Sénégalaises et celle des pays de la sous-région, de s’approvissioner en poissons et en produits halieutiques,accueille au quotidien 10 000 usagers avec une forte représentativité des femmes.

Les principaux objectifs fixés lors de ces deux journées avaient pour but de permettre aux travailleurs et usagers de disposer d’informations essentielles afin de mieux se prémunir de maladies telles que le paludisme,le Sida,la malnutrition des enfants,de bénéficier du dépistage du VIH/SIDA,de la tuberculose,du diabète,l’hypertension artérielle et de la prostate.Ces journées permettront aussi aux femmes travailleuses du MCP de bénéficier de consultations gynécologiques relatives au cancer du sein, du col de l’utérus et de connaître les méthodes de la planification familiale mais aussi au Capitaine Pape Babacar Diop,Directeur du MCP de contribuer au concept Armée-Nation.Par ailleurs, les partenaires financiers et techniques dont le CNLS,l’ANCS,Child Fund,le District sanitaire de pikine,Médicos del Mundo,l’Association Nationale des Sages-Femmes.d’Etat du Sénégal,le Centre Hospitalier National de pikine … étaient présent et ont pris part à la cérémoinie officielle avec Dr Cheikh Kanté,Directeur du port autonome de Dakar et parrain de cette activité .

Point de presse organisé par la Direction du marché central au poisson de Pikine en prélude des consultations médicales et de soins gratuits du 26 au 27 juin 2014

La Direction  du Marché Central au Poisson (MCP) de Pikine a  organisé un point de presse en prélude des consultations médicales et de soins gratuits prévus les  26 et  27 juin 2014 dans l’enceinte du marché.Ce marché ayant  pour vocation de permettre aux populations Sénégalaises et celle des pays de la sous-région, de s’approvissioner en poissons et en produits halieutiques,accueille au quotidien 10 000 usagers avec une forte représentativité des femmes.

Les principaux objectifs fixés lors de ces deux journées sont de permettre aux travailleurs et usagers de disposer d’informations essentielles afin de mieux se prémunir de maladies telles que le paludisme,le Sida,la malnutrition des enfants,de bénéficier du dépistage du VIH/SIDA,de la tuberculose,du diabète,l’hypertension artérielle et de la prostate.Ces journées permettront aussi aux femmes travailleuses du MCP de bénéficier de consultations gynécologiques relatives au cancer du sein, du col de l’utérus et de connaître les méthodes de la planification familiale mais aussi au Capitaine Babacar Diop,Directeur du MCP de contribuer au concept Armée-Nation.Par ailleurs, les partenaires financiers et techniques dont le CNLS,l’ANCS,Child Fund,le District sanitaire de pikine,Médicos del Mundo,l’Association Nationale des Sages-Femmes.d’Etat du Sénégal,le Centre Hospitalier National de pikine … ont été représentés et ont pris part aux échanges avec la Direction du MCP et les journalistes.

Mission du CCM à St Louis et à Louga

Le Sénégal a bénéficié des financements du Fonds Mondial des Rounds 1, 6 et 9 pour le programme national de lutte contre le VIH/sida, des Rounds 4, 7 et 10 pour le programme de lutte contre le Paludisme et du Round 7 et 10 pour le programme de lutte contre la Tuberculose. En plus, des subventions accordées pour la lutte contre le VIH/sida, le volet du Renforcement du Système Sanitaire (RSS) a été également financé dans le cadre du Round 9 VIH/sida/RSS.

Pour soutenir et coordonner ces programmes, l’Instance de Coordination Nationale du Fonds Mondial appelée CCM Sénégal conduit périodiquement des visites des activités des récipiendaires

A cet effet, conformément à son plan biennal 2013 – 2015, le CCM a prévu une mission de visite de terrain semestrielle de ses membres en collaboration avec les récipiendaires principaux, mais également des personnes non – membres du CCM afin d’apprécier ensemble la mise en œuvre des actions dans le cadre du Fonds Mondial, des plans sectoriels ou multisectoriels et, de s’assurer de la complémentarité entre les activités financées dans le cadre du Fonds Mondial et les autres sources de financements (Etat, communautés, partenaires, etc.).

Cette présente mission de supervision à St Louis et à Louga s’inscrit dans ce cadre qui permettra d’une part de  partager les expériences avec les acteurs de terrain et d’autre part d’apprécier objectivement l’état de mise en œuvre des activités par les différents niveaux à savoir les RP, les SR et la participation communautaire.

Stratégie avancée de dépistage du Vih lors du Festival Internationale de Jazz à St Louis – CNLS

Le Conseil National de Lutte contre le sida organise durant les mois de Mai et Juin 2014 sa campagne nationale  sur le thème : « Elimination de la transmission mère enfant du virus du sida ».Cette campagne qui se déroule sur deux phases permet de renforcer la communication autour du VIH en général et du thème retenu en particulier, mais aussi, elle donne l’opportunité aux acteurs de la mise en œuvre de deux activités phares présidées par Mme le Premier Ministre seront au cœur de cette campagne 2014 :

Le Mercredi 11 à 9h au King Fahd Palace, la réunion du Conseil National de Lutte contre le sida qui regroupe tous les acteurs de la réponse pour lancer et valider le Plan Stratégique Multisectoriel de Lutte Contre le Sida,  3ème Génération : 2014-2017.

Ce même mercredi  11 Juin,à 16 h à l’esplanade de Guédiawaye, se tiendra la cérémonie officielle de lancement de la campagne nationale de lutte contre le sida, présidée par Mme le Premier Ministre, Présidente du CNLS. 

La  campagne nationale de lutte contre le sida,  est un fort moment de mobilisation sociale  et plaidoyer pour maintenir les acquis de la prévention et améliorer les efforts de la prise en charge.

Elle intervient  dans un contexte où la nouvelle orientation des autorités sénégalaises est tournée  vers l’élimination des nouvelles infections à côté  de l’accès universelle. La vision Zéro de l’ONUSIDA est adoptée par le Sénégal qui s’inscrit dans la perspective d’une Génération sans sida d’ici 2030.

Différentes activités se déroulent dans toutes les régions du Sénégal. Des semaines régionales de lutte contre le Sida, des activités de mobilisation sociale suivies de dépistage dans les coins les plus reculés du Sénégal, des activités de plaidoyer avec des leaders, les religieux, les juristes, les personnes vivant avec le VIH, mais aussi des activités de sensibilisation avec les jeunes à travers la semaine nationale des Jeunes contre le Sida Engageons nous tous pour l’élimination de la transmission mère enfant : Une génération sans sida, c’est bien possible

Session d’orientation des acteurs de la réponse à la compréhension du handicap & de ses liens avec le VIH

Le projet ACCESS est mis en œuvre par Handicap en collaboration avec la SWAA-Sénégal grâce au soutien du Ministère Français des Affaires Etrangères (MAE) à travers l’Initiative 5% de lutte contre le VIH, TB et paludisme mise en œuvre par France Expertise Internationale (FEI).

Le projet « ACCESS : Des services VIH inclusifs pour un accès universel » est présent dans la région naturelle de Ziguinchor depuis Février 2013. Ce projet qui vient en complément des interventions financée par le Fonds Mondial en matière de sida dans la région entend améliorer l’accès à tout le paquet de service VIH/existant pour les personnes handicapées (HP).Depuis la reconnaissance de la vulnérabilité des HP dans la stratégie nationale de lutte contre le VIH/sida en 2011, le projet ACCESS demeure à ce jour la seule intervention spécifique à cette population. Ce projet pilote a l’ambition de fournir au Sénégal les rudiments pour une réponse nationale au VIH/sida désormais inclusive et favorable à la participation des personnes handicapées.

L’élaboration de la toute dernière stratégie nationale en matière de VIH/sida (PSN 2014 -2017) ainsi que de la Concept Note à soumettre au Fonds Mondial constituent des prétextes pour appuyer les acteurs du niveau central notamment la DLSI et le CNLS à une meilleure compréhension du handicap et de sa double relation avec le VIH/sida.La session d’orientation s’est déroulée par une équipe technique de Handicap International dont Muriel Mac Seing : Référente technique VIH/sida & Protection, Sabine DEPARDE :Coordonnatrice Santé Réadaptation & Protection,Dr Aida ZERBO : Chef de projet ACCESS).

Prévention de l’infection à Vih : Un implant pour se protéger contre le virus

Des chercheurs canadiens ont conçu un implant vaginal ayant pour but de protéger les femmes contre une infection par le VIH.

 Des chercheurs de l’Université de Waterloo, au Canada, ont conçu un implant ressemblant à un stérilet   pour protéger les femmes contre une infection par le virus du Sida. Les résultats de leurs recherches sont parus dans le Journal of Controlled Release.

Un implant vaginal favorisant l’immunité

La science a déjà montré que le VIH, lors d’un rapport sexuel, infecte le corps en déclenchant une réaction inflammatoire et en poussant les lymphocytes T vaginaux, des cellules de l’immunité, à aller combattre le virus. Or, lorsque ces cellules ne s’activent pas et ne partent pas attaquer le virus, la personne n’est pas infectée et ne transmet pas non plus le VIH à une autre personne. On dit alors que les lymphocytes T sont immunisés. Les chercheurs ont observé ce cas chez des prostituées kényanes qui avaient eu des rapports sexuels avec des clients séropositifs, mais qui n’avaient pas contracté la maladie : leurs lymphocytes étaient naturellement immunisés.

Les scientifiques canadiens se sont inspirés de ces cas et ont cherché à induire chimiquement cette immunité. Ils ont alors conçu un implant vaginal composé d’un tube creux et de deux bras pliables afin qu’il soit maintenu en place. Ce dernier libère lentement de l’hydroxychloroquine, absorbé ensuite par les parois du vagin. Cette molécule permet d’atténuer l’activation et l’inflammation des lymphocytes T vaginaux. Ce dispositif a été testé avec succès sur un modèle animal.

Les recherches continuent

 » Nous savons que certains médicaments administrés par voie orale ne parviennent jamais au tractus vaginal. Cet implant pourrait donc fournir un moyen plus fiable d’encourager les lymphocytes T à ne pas contracter l’infection et ainsi prévenir la transmission de façon plus fiable et moins coûteuse « , a déclaré dans un communiqué Emmanuel Ho, l’un des auteurs principaux de l’étude. « En délivrant le médicament exactement où il le faut, nous espérions augmenter les chances d’induire une quiescence immunitaire « . Les recherches futures consisteront à savoir si ce dispositif peut se suffire à lui-même ou s’il doit être utilisé en conjonction avec d’autres stratégies de prévention.

                                           Avec The Journal of Controlled  Release

 

7 ème Réunion du Conseil National de Lutte contre le Sida

Le Conseil National de Lutte contre le sida  a organisé au King Fahd Palace sa 7 ème  Réunion regroupant tous les acteurs de la réponse pour lancer et valider le Plan Stratégique multisectoriel de Lutte Contre le Sida,  3ème Génération : 2014-2017.

Par ailleurs, les collectivités locales, la société civile et certains ministères phares ont été représentés et ont pris part aux échanges et aux perspectives envisagées pour mettre fin au sida au Sénégal. Toutefois, ce résultat assez positif (taux de prévalence de 0,7%) a fait l’objet d’une satisfaction de tous les acteurs œuvrant dans la riposte au VIH, même si l’objectif principal de Dr Thiam , Secrétaire Exécutive du CNLS via ce plan stratégique nouvellement validé reste l’élimination définitive de la transmission mère-enfant du VIH.

Différentes activités se déroulent dans toutes les régions du Sénégal. Des semaines régionales de lutte contre le Sida, des activités de mobilisation sociale suivies de dépistage dans les coins les plus reculés du Sénégal, des activités de plaidoyer avec des leaders, les religieux, les juristes, les personnes vivant avec le VIH, mais aussi des activités de sensibilisation avec les jeunes à travers la semaine nationale des Jeunes contre le Sida. Engageons nous tous pour l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH: Une génération sans sida, c’est bien possible !

Stratégie avancée de dépistage du Vih lors du Festival Internationale de Jazz à St Louis – Quai de pêche de GuetNar

La région de Saint–Louis accueilla la 22ème Edition du Festival Internationale de Jazz, activité événementielle mobilisant des milliers d’individus d’horizons divers. Ce temps fort a été une opportunité pour le Conseil National de Lutte contre le Sida d’améliorer la réponse régionale face aux IST/VIH/Sida en partenariat avec le comité d’organisation du Festival.Des activités de sensibilisations sur le VIH sont menées tout au long du Festival grâce à un stand d’informations. Notons au passage l’organisation de mobilisations sociales grâce à la présence d’une unité de communication mais aussi des stratégies avancées de dépistages du VIH effectuées par l’équipe de l’unité mobile « Fodé Kaba » et celui du camion de la collecte de banques de sang ainsi que les relais.

 

Journées Scientifiques,Sportives et Culturelles de l’Université de Thiès

L’Université de Thiès a organisé du 22 au 24 Mai 2014, ses Journées scientifiques, sportives et culturelles axées sur le thème : « Agriculture et sécurité alimentaire. Enjeux et perspectives pour le Sénégal».Vu l’importance d’une telle manifestation et l’affluence des étudiants  mais aussi  des jeunes de la localité, l’UFR Santé a décidé de greffer à cette activité, une sensibilisation sur le vih à travers la mise en place stands d’informations et l’organisation de mobilisations sociales suivies de dépistages du vih. En effet, les étudiants vivant dans le campus social sont des jeunes qui ont parfois, des comportements à risque avec un mouvement de la population allant de l’université à la communauté thiéssoise et vice versa.L’Université est parfois confrontée à un problème d’accès  à la bonne information sur le VIH, les fausses croyances persistent chez certains étudiants. C’est pourquoi, le Conseil National de lutte Contre le sida a saisi l’opportunité  offerte par l’organisation des journées scientifiques et culturelles pour se rapprocher des étudiants afin de mieux les sensibiliser sur le VIH.

Mais aussi, d’organiser des stratégies avancées de dépistage du VIH. Ces journées ont permis de dépister globalement six cent dix huit (618) personnes grâce à la mise en place des unités mobiles de communication et de dépistage,de l’engagement du point focal SIDA de l’Inspection Académique de Thiès et de l’unité d’Appui Régionale de Thiès. Nombreux ont été les visiteurs du stand du CNLS, pour bénéficier de la documentation sur le sida et les stratégies de lutte contre le vih du CNLS, autant qu’ils ont magnifié la présence du CNLS à cette manifestation qu’ils voudraient voir pérenne.

Atelier de Réflexion Stratégique sur la prise en compte du Genre dans la Riposte du VIH au Sénégal

Le Secrétariat Exécutif du Conseil National de Lutte contre le Sida a démarré avec l’ensemble des acteurs et partenaires de la riposte nationale au VIH un processus d’actualisation du Plan Stratégique National en l’articulant à la Stratégie Nationale de Développement Economique et Social SNDES pour la période 2013 – 2017. Le plan issu de cet exercice de planification doit servir de base à la préparation d’une note conceptuelle à soumettre au Fonds mondial, dans le cadre de son nouveau modèle de financement.Le Secrétariat Exécutif du Conseil National de Lutte contre le Sida a démarré avec l’ensemble des acteurs et partenaires de la riposte nationale au VIH un processus d’actualisation du Plan Stratégique National en l’articulant à la Stratégie Nationale de Développement Economique et Social SNDES pour la période 2013 – 2017. Le plan issu de cet exercice de planification doit servir de base à la préparation d’une note conceptuelle à soumettre au Fonds mondial, dans le cadre de son nouveau modèle de financement.Dans un tel contexte, le Groupe de travail sur le Genre initié par le SECNLS entend saisir cette opportunité pour mieux évaluer la prise en compte du genre dans la riposte au Sénégal et dégager les voies et moyens de davantage prendre en compte les enjeux liés aux inégalités d’opportunités et d’accès aux informations et à la décision entre les hommes et les femmes, aux facteurs physiologiques et socio-culturels de vulnérabilité au VIH des femmes et de certaines catégories de la population.

C’est dans cette perspective qu’une réunion d’orientation sur l’outil d’évaluation Genre dans le cadre des interventions nationales de lutte contre le VIH/sida développé par ONUSIDA a été organisé par le SECNLS. Une appropriation de cet outil doit permettre aux acteurs et partenaires de la riposte au VIH d’être davantage outillés pour mieux connaitre l’épidémie VIH au Sénégal, mieux évaluer les actions dans une perspective sexospécifique et dégager des interventions qui gagnent en efficacité et impactent sur l’égalité des sexes.

Le Plan stratégique Multisectorel de Lutte Contre le Sida (PSMLS) validé par les acteurs

Le plan stratégique de lutte contre le sida dont le processus de révision a démarré depuis décembre 2013 a été validé le 07 Mai 2014 par les acteurs de la réponse nationale au Vih.

C’était au cours d’un atelier d’une journée qui a regroupé l’ensemble des partenaires. Les présentations de toutes les composantes sues PSLS a permis aux participants à cet atelier de formuler desrecommandations allant dans le sens de l’amélioration du document final.

La révision de ce plan stratégique de 3ème génération a pris en compte les exigences internationales de « gestion axée sur des résultats » et répond en même temps à l’invitation du Fonds Mondial à soumettre une note conceptuelle dans le cadre du nouveau modèle de financement (NFM).

Hommage des acteurs de la riposte nationale au Vih au Dr Ibra Ndoye

L’homme dans toutes ses dimensions tel que vécu par ses collaborateurs
Les acteurs de la riposte nationale au VIH, les partenaires techniques et financiers, ont rendu le 26 Mars 2014, un vibrant hommage au Dr Ibra Ndoye ancien Secrétaire Exécutif du CNLS, qui a consacré presque toute sa carrière à la lutte contre le sida. C’était à l’occasion d’une cérémonie que le Conseil National de Lutte contre le sida a organisé en l’honneur decelui qui fut son Secrétaire Exécutif avant de passer le témoin à Dr Safiatou Thiam.

Une cérémonie certes détendu, parce que l’homme à qui l’hommage a été rendu l’est, mais empreinte d’émotion, car, tous ceux qui ont eu à témoigner sur la personne l’ont fait avec le cœur, en toute objectivité. Le personnel du CNLS, la société civile, les religieux, les secteurs ministériels, les personnes vivant avec le VIH, les partenaires techniques et financiers avaient tous dans leurs témoignage, un dénominateur commun : Dr Ndoye : Le culte du travail, la générosité dans le partage des connaissances, l’esprit de dépassement, la tolérance.
L’hommage rendu à Dr Ibra Ndoye , ancien Secrétaire Exécutif du CNLS a rassemblé plus de 200 personnes venues d’horizons divers était, pour tous ceux qui ont eu à travailler avec la personne, une opportunité soit pour partager une expérience vécue avec Dr Ndoye, soit pour raconter des anecdotes , soit pour témoigner de son esprit de tolérance, son sens du travail, et son ambition de relever tous les défis dans la lutte contre le Sida
La Secrétaire exécutive Dr Safiatou Thiam , l’élève qui a remplacé le maitre voit en Dr Ndoye, au-delà des relations professionnelles, un père qui, s’est comporté avec son personnel, comme un patriarche veillant sur ses enfants jusqu’à leur passer des caprices. Et c’est grâce à son investissement et à son énergie que la lutte contre le sida au Sénégal peut se targuer aujourd’hui d’être citée parmi les plus grandes réussites en Afrique, dira la Secrétaire Exécutive du CNLS.

Le tableau de Kalidou Kassé intitulé « La marche vers l’espoir » que le personnel du Secrétariat exécutif du CNLS a offert à son ancien patron résume le chemin parcouru
Magatte Mbodj Secrétaire Exécutive de l’Alliance Nationale contre le Sida qui a parlé au nom de la société a emboité le pas à Dr Safiatou avec des anecdotes, des expériences vécues, les unes aussi riches que les autres, mais, dont le maitre mot demeure : la générosité dans le partage des connaissances ; le culte du travail, la tolérance envers l’autre, le leadership, l’esprit de dépassement
Le tempo était de même pour les secteurs publics dont l’implication a permis d’avoir une réponse multisectorielle.
Les personnes vivant avec le VIH n’ont pas été en reste, elles qui ont témoigné de la longue marche qu’elles ont eu avec Dr Ndoye, marche qui s’est soldée par d’importants acquis dont les plus important demeurent la gratuité des ARV. Dr Ndoye, c’est aussi pour les personnes vivant avec le VIH, particulièrement, les femmes, le père qui a donné toute l’assistance à ses enfants dans un environnement très difficile avec des sensibilités qu’il fallait aborder dans la plus grande diplomatie

Les religieux musulmans et chrétiens y sont allés, en rappelant que c’est Dr Ndoye qui, dès l’apparition des premiers cas de vih au Sénégal, dans sa vision prospective, à senti la nécessité d’impliquer les religieux dans la riposte nationale au vih dans un Sénégal composé de 95% de musulmans, où musulmans et chrétiens se sont donnés la main pour contribuer de manière significative à stabiliser le taux d prévalences.
Le système des Nations Unies à travers l’équipe conjointe, l’Onusida par la voix de son directeur régional ont tous vanté les qualités professionnelles et humaines de Dr Ndoye qui, selon le directeur régional de l’Onusida, n’est pas seulement un expert pour le Sénégal, mais l’expert de l’Afrique, voire du monde.
Mais, qui connait mieux Dr Ndoye qu’Awa Marie Coll Seck, l’actuel ministre de la Santé, qui formait avec Ibra Ndoye et Pr Souleymane Mboup, le trio gagnant dans les stratégies mises en œuvre dans la lutte contre le sida depuis 1986.
C’est en tant que qu’acteur de la riposte nationale au vih depuis 1986 et en tant que ministre de la Santé que Awa Marie Coll Seck a témoigné des qualités de la personne reconnues de tous les acteurs en demandant au Dr Ndoye, de se reposer et de profiter de la vie, ayant assez donné à la lutte contre le sida.
Et ce repos, ne sera pas de sitôt, puisque Dr Ndoye lui-même dira, qu’il a certes finit sa mission à la tête du CNLS, mais, qu’il se met à la disposition du Sénégal, car, ayant encore l’esprit jeune et l’esprit au travail.
Aux plus jeunes qui sont dans la riposte au vih, il a demandé de poursuivre le travail entamé et de continuer à rehausser le Sénégal parmi les pays ayant donné les meilleurs résultats.

Prix « Pauline Muhuhu » du Leadership : Dr Ibra Ndoye honoré

L’ancien Secrétaire Exécutif du Conseil National de lutte contre le sida, Dr Ibra a reçu de l’Ong Américaine Internationale, Intrahealth, le « le Prix  Pauline Muhuhu » du leadership.

Dr Ibra Ndoye a été honoré pour sa forte contribution au maintien du faible taux de prévalence du VIH/SIDA au  Sénégal, à l’impulsion de la mise en place de la multisectorialité dans la lutte contre le VIH, mais aussi, à tout ce qu’il a eu à faire pour mettre en place l’initiative Sénégalaise d’accès au antirétroviraux depuis 1998 au moment où l’accès aux médicaments pour les personnes vivant avec le VIHdes  pays de l’Afrique au sud du Sahara était chimérique.

Il faut  ajouter, le rôle déterminant qu’il a joué dans  la mise en place d’un programme de Prévention de la Transmission du VIH de la mère à l’Enfant. (PTME)

Le choix porté en la personne de Dr Ndoye se justifie aussi selon Intrahealth par le fait que « c’est un chef de file engagé, capable de coacher, d’inspirer et de motiver les prestataires et les partenaires pour leur dispenser des soins de qualité »

Dr Ndoye a aussi montré sa capacité à influencer les décisions prises à l’échelle locale comme à l’échelle internationale

Ce prix, l’ancien secrétaire « exécutif du CNLS l’a dédié à l’ensemble des acteurs de la réponse nationale au VIH, particulièrement aux personnes vivant avec le VIH/sida pour leur courage et le rôle qu’elles jouent dans le plaidoyer, , aux autorités politiques qui dès l’apparition des premiers cas, on décidé de prendre en main la lutte contre le sida en mettant en place un comité pluridisciplinaire, aux acteurs de la société civile qui par leur mobilisation à tous les niveaux, ont contribué au maintien et à la stabilité du aux  de prévalence, à la réduction des nouvelles infections, aux partenaires techniques et financiers qui continuent d’appuyer la réponse nationale au VIH.

Pour rappel, Dr Ndoye a piloté la réponse nationale au VIH depuis la mise en place du premier programme de lutte contre le Sida, devenu aujourd’hui, Conseil National de lutte contre le sida en faveur d’un changement institutionnel intervenu en 2001.

Dr Ndoye a été remplacé à la tête du Secrétariat Exécutif du CNLS, par Dr Safiatou Thiam, qui est revenue à la maison mère parce qu’ayant eu à travailler avec Dr Ndoye pendant 14 ans.

Conseil National de Lutte contre le Sida la nouvelle Secretaire Exexutive Dr Safiatou THIAM rencontre les acteurs de la société civile

La nouvelle Secrétaire Exécutive du Conseil National de Lutte contre le sida, Dr Safiatou Thiam qui a, pris service le  24 Février 2014   a rencontré le mercredi 05 Mars, les acteurs de la société civile engagés dans la riposte nationale au VIH. 

Cette réunion qui était une rencontre de prise de contact avait entre autres objectifs, de renforcer le cadre de partenariat avec la société civile pour une meilleure coordination de la réponse nationale au vih.  

Presque tous les acteurs intervenant dans la riposte nationale au vih étaient présents à cette importante rencontre qui était pour Dr Safiatou Thiam,  Secrétaire Exécutive du CNLS, une occasion pour dire aux partenaires, sa détermination à renforcer les acquis pour lesquels le leadership et l’engagement de la société civile a été déterminant. 

Les  acteurs de la société civile qui ont félicité le Dr Thiam pour sa nomination à la tête du Secrétariat Exécutif du conseil National de Lutte Contre le sida et se sont montrés déterminés à poursuivre la collaboration très fertile entamée avec le Dr Ibra depuis la mise en place du Secrétariat Exécutif du CNLS qui coordonne la réponse nationale au VIH.

Ils ont par ailleurs rendu hommage au  Dr Ibra Ndoye, icône de la lutte contre le Sida dont l’évocation du nom renvoie à la réponse nationale au vih/sida.

Cet hommage a été renforcé par la Secrétaire Exécutive du CNLS qui est revenu sur le chemin qu’elle a parcouru avec Dr Ndoye qui, est pour elle à la fois un père et un maitre.

« Nous aurons l’occasion dans les prochains jours, de rendre un hommage mérité à Dr Ndoye en présence des autorités et de tous les partenaires de la lutte contre le Sida »

Par la suite,  la secrétaire exécutive du CNLS a rappelé les échéances et les nouvelles orientations du CNLS.

La première échéance demeure  la feuille de route pour l’élaboration de la note conceptuelle du nouveau modèle de financement, et la société civile a un rôle important à jouer. Une des étapes de ce processus  est la révision du plan stratégique multisectoriel de lutte contre le sida. (PMLS)

Dr Safiatou Thiam a demandé que la réflexion soit poursuivie pour trouver le meilleur  un bon cadre de concertation  entre le Secrétariat Exécutif du CNLS et la société civile engagés dans la réponse au vih.

Réunion d’orientation sur l’outil d’évaluation de la prise en compte du genre dans la riposte nationale au VIH (Gender Assessment Tool)

Le Secrétariat Exécutif du Conseil National de Lutte contre le Sida a démarré avec l’ensemble des acteurs et partenaires de la riposte nationale au VIH un processus d’actualisation du Plan Stratégique National en l’articulant à la Stratégie Nationale de Développement Economique et Social SNDES pour la période 2013 – 2017. Le plan issu de cet exercice de planification doit servir de base à la préparation d’une note conceptuelle à soumettre au Fonds mondial, dans le cadre de son nouveau modèle de financement.

Dans un tel contexte, le Groupe de travail sur le Genre initié par le SECNLS entend saisir cette opportunité pour mieux évaluer la prise en compte du genre dans la riposte au Sénégal et dégager les voies et moyens de davantage prendre en compte les enjeux liés aux inégalités d’opportunités et d’accès aux informations et à la décision entre les hommes et les femmes, aux facteurs physiologiques et socio-culturels de vulnérabilité au VIH des femmes et de certaines catégories de la population.

C’est dans cette perspective qu’une réunion d’orientation sur l’outil d’évaluation Genre dans le cadre des interventions nationales de lutte contre le VIH/sida développé par ONUSIDA a été organisé par le SECNLS. Une appropriation de cet outil doit permettre aux acteurs et partenaires de la riposte au VIH d’être davantage outillés pour mieux connaitre l’épidémie VIH au Sénégal, mieux évaluer les actions dans une perspective sexospécifique et dégager des interventions qui gagnent en efficacité et impactent sur l’égalité des sexes.

Conseil National de Lutte contre le Sida Dr Safiatou Thiam, nouvelle Secrétaire Exécutive

Le Conseil  National de lutte contre le sida a une nouvelle Secrétaire Exécutive.

Il s’agit de Dr Safiatou Thiam,  Médecin de santé publique avec une expérience de plus de 15 ans dans le domaine du VIH.

Elle remplace ainsi Dr Ibra Ndoye avec qui elle a eu à travailler pendant 14 ans. La passation de service s’est déroulée le lundi 24 Février 2014

Ancien ministre de la Santé du Sénégal (2007 -2009) avec une expérience avérée dans le management des programmes et services de santé.

Doctorat en Médecine de l’Université de Dakar en 1995, titulaire d’un Master en Sciences biomédicales tropicales (option épidémiologie et contrôle des Maladies) de l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers et d’un Diplôme d’Etude Approfondie (DEA) de Santé publique de l’Institut Santé et Développement de l’Université de Paris VI.

Expérience dans les questions relatives à la santé de la reproduction, au VIH et autres endémies tropicales (TB, malaria).

Expérience dans l’élaboration de politique, projet, plan stratégique et plan de suivi et évaluation. A piloté l’élaboration du Plan Stratégique de lutte contre le Sida (2007-2011) et le Plan National de Développement Sanitaire (PNDS 2009- 2018) du Sénégal ainsi que l’élaboration du Plan Stratégique régional sur le VIH et le sida de la CEDEAO (PSR 2012-2016).

Ancien Conseiller National du Système des Nations Unies pour le VIH et du groupe thématique ONUSIDA au PNUD à Dakar en 2007.

Ressource technique ONUSIDA, OMS, PNUD, GMS, OASYS pour la planification des programmes , définition de politiques, appui à la mise en œuvre y compris des subventions  du Fonds mondial, Suivi et Evaluation et Gouvernance des projets, programmes et services de santé.

Les personnes vivant avec le Vih/Sida de moins en moins stigmatisées

La stigmatisation des personnes vivant avec le Vih/Sida baisse au Sénégal. C’est la conclusion d’une récente étude commanditée par le Réseau national des associations des personnes vivant avec le Vih/Sida (Rnp+). Seuls 35 % des malades enquêtés affirment en être victimes.

Deux études qualitatives viennent conclure sur un recul de la stigmatisation des personnes vivant avec le Vih/Sida au Sénégal. « Une récente étude que nous avons commanditée a révélé que 37 % des malades enquêtés se disent victimes de la stigmatisation. C’est un signe encourageant. Mais, nous pensons que le combat doit continuer. Par contre, l’étude a montré qu’il y a 70 % de taux d’auto-stigmatisation ; cela veut dire que nous devons faire un travail à l’interne », a révélé Ahmadou Moustapha Dia, président du Réseau national des associations de personnes vivant avec le Vih/Sida.
L’ambassadeur des Pays-Bas au Sénégal a, quant à lui, insisté sur la nécessité de maintenir le cap de la sensibilisation, de la lutte contre la stigmatisation et de la prévention de nouvelles infections. « Malgré les avancées enregistrées au cours de ces dernières années, nous n’avons pas le droit de dormir sur nos lauriers. 30 millions de personnes ont perdu la vie à cause du Vih/Sida et 35 millions vivent avec la maladie. Je dois féliciter le Sénégal qui a un taux comparable à celui de beaucoup de pays européens », a dit Pieter Jan Kleiweg De Zwaan.

Le secrétaire exécutif du Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls), Dr Ibra Ndoye, est, de son côté, convaincu que la consolidation des acquis nécessite des ressources extérieures. « Nous avons besoin de l’accompagnement des partenaires internationaux. Nous ne devons pas baisser les bras malgré les résultats. Nous ne devons pas également oublier la prévention primaire », a-t-il rappelé. Le Réseau national des associations de personnes vivant avec le Vih/Sida commémorait, hier, à la Place du Souvenir africain, pour la première fois, « Candlelight », une cérémonie d’hommage aux personnes décédées du Vih/Sida. Il a réitéré son engagement à poursuivre le combat contre la stigmatisation et la discrimination. « C’est une obligation morale de se souvenir des disparus de cette maladie. Ils avaient pris le risque de parler à visage découvert de cette maladie, malgré la stigmatisation et la discrimination. L’œuvre de ces disparus mérite d’être valorisée », a défendu M. Dia, demandant aux autorités de reconnaître la contribution des disparus dans la réponse à la pandémie. « Les autorités doivent décorer les personnes qui ont participé à la lutte, comme Goudiaby. Nous demandons une décoration à titre posthume », a-t-il suggéré. La préoccupation majeure du Rnp+, c’est la pérennisation de l’accès au traitement dans ce contexte de rareté des financements. Le réseau milite pour la mobilisation des fonds au niveau national avant de compter sur les partenaires internationaux. « Face à la rareté des ressources financières, nous demandons à l’Etat de mettre en place des stratégies pertinentes pour assurer la continuité de l’accès au traitement », a formulé le président du réseau.

Source : le Soleil

Lutte contre le paludisme, le sida et la tuberculose : Macky Sall accepte d’être le parrain du Fonds mondial

L’annonce a été faite, hier, par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, le Pr. Awa Marie Coll Seck. Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, vient d’accepter une requête lui demandant de parrainer le Fonds mondial.
Le ministre de la Santé et de l’Action Sociale qui s’est rendu, hier, au King Fahd Palace pour présider la cérémonie d’ouverture du 7e Congrès international de recherche sur le traitement et la prévention du Vih/Sida en a profité pour annnocer que le président  de la République, Macky Sall, vient d’accepter une requête lui demandant de parrainer le Fonds mondial. Un choix, de l’avis du Pr. Awa Marie Coll Seck, qui vient couronner l’engagement du Sénégal dans la lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose. « C’est une fierté et surtout un honneur de voir le Sénégal, à travers son président, d’être à l’avant-garde de ce combat contre les maladies endémiques que sont le Sida, le paludisme et la tuberculose », s’est félicité le ministre, rappelant que ce parrainage entre dans le cadre de la mobilisation mondiale des fonds en faveur d’une lutte plus efficace contre ces maladies.
Awa Marie Coll Seck a précisé que ce parrainage permettra au président Macky Sall de sillonner le monde pour sensibiliser les grands décideurs à soutenir davantage le Fonds mondial. « Le Fonds mondial a élaboré un nouveau modèle de financement qui lui permettra d’investir de façon plus stratégique, d’utiliser ses ressources de manière optimale et de maximiser son impact global », a expliqué le ministre, qui a également dit la fierté du Sénégal d’abriter, pour la deuxième fois, ce Congrès international.
Cet atelier, qui va durer quatre jours et qui réunit experts, membres de la société civile, organismes internationaux, mouvements associatifs et des étudiants venus de différents pays, est une importante plateforme d’échanges scientifiques. « C’est une belle occasion de partage d’expériences qui permettra de traduire les découvertes récentes en de nouvelles stratégies de lutte contre le Sida », a dit Mme Seck. L’ambassadeur des Pays-Bas au Sénégal, dont le pays est le plus grand bailleur du Fonds mondial, a abondé dans le sens. Son excellence Pieter Jan Kleiweg de Zwaan pense que ce congrès de Dakar servira de cadre pour maintenir l’engagement des acteurs dans la recherche. « Le Sénégal, qui est un pays de référence dans la lutte contre le Vih/Sida, nous montre que l’éradication de la pandémie est possible », a estimé le diplomate néerlandais.
Partager des informations, échanger, mettre à jour les recherches, ouvrir des perspectives et donner une opportunité aux jeunes chercheurs d’interagir avec les experts sont les objectifs de ce 7ème Congrès organisé par Virology Education et le Réseau africain des praticiens sur le Vih/Sida, (Resapsi).

Source : le Soleil

Docteur Seyni Ndoye du Cnls sur le Vih/Sida : «Il y a eu entre 4 000 et 5 000 nouvelles infections en 2012»

Cette interview du Dr Seyni Ndoye, chargé de l’information stratégique du Conseil national de lutte contre le sida (Cnls) boucle une année de partenariat entre Le Quotidien et le Cnls à propos de la vulgarisation de l’information sur le Vih / Sida au Sénégal. Une occasion pour Dr Ndoye de revenir sur les acquis de la réponse dans notre pays mais également sur ce qui est en train d’être fait, dans le cadre du nouveau Plan national de lutte contre le Sida 2011- 2015.

Peut-on connaître, de façon plus détaillée, la situation épidémiologique nationale du pays ?

Le Sénégal a su capitaliser ses 25 ans de succès dans le cadre de la prévention du Vih. Ceci nous vaut la conservation de cette prévalence de 0,7% dans la population générale. Nous pouvons vérifier cette prévalence à travers les femmes enceintes, qui vont en consultation prénatale et qui acceptent de se faire tester. Chaque année, nous nous retrouvons avec un taux de prévalence de l’ordre de 0,6-0,7 %. Ce qu’il faut aussi faire remarquer et qui est très réconfortant, c’est que nous avons une prévalence assez basse chez les populations de 15 à 24 ans où on a à peu près 0,25%. Mais au-delà de ces prévalences assez basses, il y a trois faits majeurs qu’il faut souligner : premièrement, entre 35 et 49 ans, nous avons une prévalence plus élevée où parfois, on va jusqu’à 1,2%, ce qui est très significatif. Cela veut dire que les relations intergénérationnelles vont beaucoup influer sur la dynamique de la transmission de l’infection à Vih. J’entends souvent les jeunes filles parler de villa, voiture et virement (3V), mais généralement, ce sont des choses qu’on va chercher chez des gens plus âgés et comme ces plus âgés sont plus infectés que les jeunes, donc ces relations intergénérationnelles vont beaucoup influer sur la transmission. Le deuxième élément, c’est la féminisation de l’épidémie, avec une prévalence de 0,8% chez les femmes et 0,5% chez les hommes, ce qui fait un sexe ratio de 1,6%. Ceci est dû à une vulnérabilité particulière de la femme, qui est due à l’anatomie de ses organes génitaux. Il y a aussi un autre facteur qui est épidémiologique : ce sont les hommes qui développement des Infections sexuelles transmissibles (Ist), qui sont souvent symptomatiques, cela veut dire qu’ils vont se traiter. Alors que chez les femmes, la grande majorité est asymptomatique, donc ça évolue à bas bruit et constitue une porte ouverte pour d’autres infections comme le Vih. Il y a des aspects socioculturels aussi, comme le mariage précoce ou d’autres pratiques comme l’excision qui tend quand même à diminuer avec le temps. Il y a le facteur économique qui est très important, surtout chez les jeunes filles qui veulent toujours bien s’habiller. Cela les pousse à certaines pratiques non désirées au sein de la famille mais que la famille ne peut pas contrôler, parce qu’elles ont besoin d’avoir de l’argent.

Le dernier élément à propos de l’épidémiologie, c’est la distinction de trois zones épidémiologiques au niveau du Sénégal. La zone sud, constituée par la région de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, qui présente une épidémie de type généralisé : les prévalences tournent autour de 2%. Mais ce n’est pas une situation spécifique au Sénégal, nous la partageons avec la Gambie et la Guinée-Bissau. La zone-est est celle de Tambacounda et Kédougou, qui présente une menace qui est réelle, due aux aspects frontaliers, mais aussi à l’exposition des zones d’orpaillage. En plus de Kédougou et Tamba, il y a des zones carrefours comme Kaolack et la situation un peu particulière de Mbour, qu’on peut lier aux menaces. La troisième zone constitue les autres régions du centre jusqu’au nord où on reste encore avec une épidémie faible.

En dehors de cette situation au niveau des populations générales, il faut signaler des prévalences élevées chez certains groupes particuliers comme les Msm où nous avons une prévalence de 21,5% et les professionnels du sexe où nous avons une prévalence de 18,5%. Mais il faut y ajouter une nouvelle autre cible que nous avons explorée : ce sont les consommateurs de drogues injectables, qui présentent une prévalence de 9,4%. Il faut dire que tous les consommateurs de drogue réunis dans notre enquête ont fait 5,4% de prévalence, mais si vous sortez ceux qui s’injectent de la drogue, en ce moment, ils sont à 9,4%. C’est pour cette raison d’ailleurs qu’on a élaboré un plan national pour faire face à ceux-là. Pour ce qui est de certains groupes passerelles, il faut signaler la situation au niveau des orpailleurs de Kédougou où nous avons plus de 18 nationalités qui gravitent autour des sites d’orpaillage où nous avons une prévalence de 1,3%. Nous avons également une population particulière, constituée par les détenus dans les maisons d’arrêt et de correction, qui font 1,5% de prévalence. Ces deux cibles-là méritent une attention particulière au même titre que les Msm, les professionnels du sexe et les consommateurs de drogues injectables.

En matière de transmission du Vih, on a tendance à dire que ce sont les professionnels du sexe ou les Msm, c’est non ! Les 60 % des nouvelles infections se passent chez les couples hétérosexuels, raison pour laquelle, on a besoin de maintenir l’éducation des nouvelles générations.

A la lecture de tout ce que vous venez de dire, pensez-vous que le taux de prévalence national de 0,7% est toujours crédible ?

Il est très crédible, parce qu’étant le fruit d’une étude qui respecte certaines normes en matière d’évaluation épidémiologique. C’est un échantillonnage qui est d’abord aléatoire au niveau de chaque région, donc qui veut dire que chaque individu peut tomber dans l’échantillon. L’étude respecte certaines normes, qui font qu’on peut considérer que c’est une prévalence qui est valable pour la population générale. Quand on va chez les professionnels du sexe ou les Msm aussi, c’est une constante qu’on observe dans nos services courants et dans les enquêtes. Ce sont vraiment des choses qui obéissent à certains critères mais une fois de plus, en matière de chiffres, il faut éviter de tirer des conclusions à partir d’un chiffre. En matière de suivi-évaluation et d’information stratégique, on dit qu’il faut aligner plusieurs sources d’information avant de tirer une conclusion. Pour cette prévalence, on a pris l’enquête Eds, qui est pour la population générale, on a pris l’enquête de surveillance sentinelle au Sénégal, qui a lieu chez les femmes enceintes. On a pris les taux de séropositivité qu’on observe au quotidien, dans nos pratiques quotidiennes au niveau des femmes enceintes, qui acceptent de se faire tester. On prend les taux de séropositivité dans toutes les régions qu’on observe dans les Centres de dépistage volontaire. Quand vous alignez tout ça, région par région, on a une idée des tendances. C’est comme ça que nous traitons des données épidémiologiques.

Un an après le démarrage du nouveau plan d’action de lutte contre le Sida, qu’est-ce que le Sénégal a enregistré comme acquis ?

Il faut rappeler que nous avions un plan stratégique 2002-2007, après un autre 2007-2011 et maintenant nous sommes rentrés dans la mise en œuvre du plan stratégique 2011-2015. Ceci est un plan stratégique qui entre dans le cadre des plans stratégiques de troisième génération. Ce qui fait que nous allons plus dans une sorte de planification axée sur les résultats. Ce plan s’inscrit aussi dans la vision internationale zéro qui s’adapte un peu aux Objectifs du millénaire pour le développement (Omd). Un rendez-vous que nous nous sommes donné pour l’année 2015. Certains jugeront sans doute la vision zéro d’utopiste mais en réalité, c’est pour élever la barre très haut dans notre marche vers les Omd pour 2015.

Zéro nouvelle infection est le premier zéro et ceci ne peut être atteint que si on réduit les nouvelles infections par voie transmission sexuelle. Ce qui se fait à ce niveau, c’est d’abord de bien encadrer les professionnels du sexe, bien encadrer les Msm mais aussi la population générale, surtout les nouvelles générations qui sont soumises à un contexte tout à fait particulier avec les nouvelles technologies de l’information, la télévision etc. Pour ces cibles, le Sénégal maintient bien ses acquis du point de vue éducationnel. Toutefois, le risque que nous courons actuellement, c’est la dépendance qui a été créée pour la sensibilisation. Il faut qu’on retourne à la case départ et qu’on puisse faire la sensibilisation dans nos écoles, sans attendre le bailleur de fonds. Il faut en faire autant dans nos communautés, dans nos ministères publics etc. Ce sont-là, les aspects ayant trait à la transmission sexuelle. Il ne faut pas oublier l’aspect communication auquel vous devez participer. La presse a un rôle à jouer parce que tout le monde ne peut pas être dans des causeries et autres activités de mobilisation sociale. Il y a aussi la transmission sanguine que le Sénégal a bien sécurisée. Depuis 1989 pour rappel, c’est l’Etat sénégalais qui achète les réactifs et tout pour assurer la sécurité sanguine, afin d’éviter qu’il y ait des transmissions de virus à travers le sang qu’on transfuse. Le troisième aspect, c’est la transmission de la mère à l’enfant. Il faut dire qu’on a fait des progrès depuis 2009, parce qu’on a à peu près un taux de prévalence de la transmission de la mère à l’enfant de 4,3%. Chaque année, on arrive à toucher 50% des femmes enceintes auxquelles on soumet au test. Il y a un gap encore, parce que l’objectif, c’est d’atteindre au moins 80% de femmes enceintes, mais malheureusement on a des femmes enceintes qui se trouvent à plus de 15 kilomètres des structures de santé.

Mais à propos de la Ptme, n’est-ce pas que les perdues de vue vous posent problème ?

C’est vrai que beaucoup de femmes qui sont séropositives après le test, risquent de ne plus revenir. Elles sont souvent confrontées à des problèmes de transport, et d’autres situations qui font qu’elles ne viennent plus. Donc, on a du mal à aller les rechercher. Mais aussi, il y a leurs enfants. Après l’accouchement au Sénégal, il y a un très faible taux de consultation post-natale. Et c’est cela qui constitue la faiblesse que nous avons aujourd’hui. Dans la santé de la reproduction, nous avons des taux de consultations post-natales qui sont au dessous de 50%. Cela veut dire que la femme et son enfant qui sont maintenant deux, vous les perdez, une fois l’accouchement passé. Dans ce cas, vous ne pouvez plus leur offrir les services qui sont prévus dans cette période : faire le diagnostic pour voir s’ils ont été contaminés par leur maman ou pas ? Cela n’est pas une faiblesse spécifique au programme Sida, on la note même dans le domaine de la santé de la reproduction et ça se répercute dans le déroulement de la stratégie qu’on appelle la Ptme (Prévention de la transmission mère-enfant)…

Ce qui est important à souligner aussi, c’est que la prévention seule ne suffit pas. Il y a un slogan international qui parle de traitement comme stratégie de prévention. Et ça, il faut que les gens comprennent le pourquoi ? Si vous traitez une personne vivant avec le Vih, vous diminuez la charge virale. Si celle-ci est diminuée, on réduit le risque que cette personne transmette le virus à d’autres. C’est pour cette raison que plus votre couverture en termes d’Arv est élevée, plus vous faites de la prévention en traitant les gens. A ce niveau, le Sénégal a beaucoup évolué. Nous sommes à 18 352 personnes en fin 2011, qui sont mis sous traitement contre 9 252 en 2008. Donc, on est passé du simple au double. Ce qui n’est pas le cas dans beaucoup de pays. Cela est dû à l’effort gouvernemental qui a rendu gratuits depuis 2004, les Arv plus les tests de suivi au Sénégal, sans oublier l’appui de certains partenaires internationaux.

Combien de nouvelles infections ont été enregistrées cette année au Sénégal ?

Le nombre de nouvelles infections est estimé entre 4 000 et 5 000 personnes. Ces estimations sont faites sur une base épidémiologique que nous faisons avec l’Onusida. Mais, si on veut atteindre le taux de zéro infection, il y a des efforts à faire, autant au niveau des couples hétérosexuels que chez les jeunes. Parfois, on entend un discours par rapport aux Msm. Si on les encadre, ce n’est pas pour encourager cette pratique. C’est juste à visée épidémiologique, parce que 90 à 95% de ces personnes sont hétérosexuels : ils ont des femmes ou vont avoir des contacts avec des femmes sénégalaises et autres. Si on ne les encadre pas pour diminuer la charge virale chez eux et leur faire prendre des engagements pour ne pas contaminer d’autres, ils peuvent en ce moment, participer à l’éclosion du virus. Nous le faisons pour un intérêt public pour éviter la dissémination de certaines épidémies au niveau du Peuple sénégalais.

L’Ancs a émis l’idée de la taxe Sida, comme alternative à la dépendance au bailleur. Comment vous voyez cette proposition ?

La dépendance est réelle. Si aujourd’hui on estime le financement, la participation de l’Etat fait à peu près 17 à 18%. Si vous déduisez le reste c’est une dépendance d’à peu près 80%. Je vous avoue que nous devons nous battre au sommet de l’Etat pour la diminuer. Sinon le jour où les bailleurs vont commencer à bailler, le programme ne sera plus sur terre mais sous terre. Cela veut dire que les Sénégalais vont être exposés à l’infection du Vih sans pour autant, qu’on ait les armes pour faire la prévention et le traitement. Il est temps qu’on réagisse comme certains pays qui sont allés jusqu’à 75% de financement à partir de leur revenues propres. Il faut qu’on soit très imaginatif pour faire participer et la communauté et le secteur privé. Maintenant, la proposition de l’Ancs (Alliance nationale contre le Sida) rentre dans le cadre de sources innovantes et locales. C’est une proposition assez noble, mais qui engage les autorités de ce pays. Et comme c’est une proposition qui engage aussi la poche des Sénégalais, forcément leur avis devra être demandé pour qu’ils acceptent. A partir de ce moment, l’autorité gouvernementale pourrait la mettre en œuvre. Je pense qu’il faut qu’on aille plus loin dans cette proposition et dire qu’on veut tel pourcentage pour faire telle chose. Mais actuellement, ce n’est qu’un élément de plaidoyer. Il faut aller en profondeur pour dire que cet argent va servir à renforcer le traitement ou prendre en charge des enfants orphelins ou aider les associations des personnes vivant avec le Vih. Bref, des choses très sensibles et qui ont un grand impact. En ce moment-là, ce seront des éléments qui vont convaincre davantage les politiques et la population pour accepter cette proposition. Mais une fois de plus, il faut que les autorités la portent. C’est uniquement dans cette situation que cette proposition deviendra une réalité. Si cela n’est pas fait, elle restera juste une proposition de plus.

18 leçons numériques à la disposition des ados

La première édition de « l’école sans Sida » a été lancée ce lundi par le ministre de l’éducation. La manifestation a été marquée par la remise officielle du curriculum numérique « clickinfodaos » par Serigne Mbaye Thiam. Il s’agit d’une source d’éducation relative à la santé reproductive et à la sexualité mise à la disposition des enfants via le support numérique. Un programme mis en œuvre par la direction du contrôle médical scolaire avec l’appui de One World UK et d’autres organisations.

Grace aux technologies de l’information et de la communication les jeunes élèves sénégalais peuvent désormais avoir accès à des informations de qualité relatives à la santé de la reproduction et, cela en toute discrétion. Cela est une réponse à un déficit longtemps constaté dans ce domaine. C’est dans ce cadre, avec l’appui de partenaires comme One World Uk et, en collaboration avec le comité national de lutte contre le Sida, le GEEP, FAWE/ Sénégal que les services du ministère de l’éducation nationale ont mis en place un programme dénommé «Apprendre à vivre au Sénégal». Il s’agit d’un programme appelé «InfoAdo» qui utilise les technologies de l’information et de la communication et qui a pour objectif «d’améliorer les connaissances en santé sexuelle et reproductive des élèves.

C’est ainsi qu’un curriculum elearninrg «click info ado» a été mis en place afin d’améliorer les ressources éducatives du Sénégal dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive. Grâce à ce modus operandi, plus de 30.000 élèves de 07 régions du Sénégal peuvent utiliser cette source numérique pour améliorer leur apprentissage dans des domaines variés de l’éducation en général et de la santé sexuelle en particulier. Et, en plus de cela plus de 1100 élèves et enseignants ont été formés pour donner les informations pratiques et de qualité à travers ce curriculum

A travers le numérique les jeunes sénégalais disposent d’une plateforme mobile «bipinfoado» qui apporte des réponses à des sollicitations des élèves par SMS via le numéro 2100. Et à en croire le ministre de l’éducation Sérigne Mbaye Thiam, près de 300.000 questions ont été reçues via ce médium depuis 2010. Et ces questions concernent toutes les régions et portent en générale sur le cycle menstruel, les Ist , le VIH/Sida, la sexualité, la contraception, l’adolescence, la puberté, entre autres. Et Pour M. Thiam les résultats et les bonnes performances scolaires sont intimement liés à la santé et la nutrition des apprenants. «Le gouvernement met l’accent sur la santé et la nutrition des apprenants pour favoriser la réussite scolaire», soulignant que la prise en charge des questions de santé des adolescents et des jeunes interpelle toutes les couches de la société.

Au cours de cette cérémonie, le ministre a souligné que l’espoir et la confiance dans notre système éducatif demeurent au vu de la prestation sur le thème «d’une école sans Sida» avant de saluer l’engagement de la communauté et des organisations comme le CNLS pour le travail «la prise en charge des questions de santé des adolescents et des jeunes interpelle toutes les couches de la société et l’école reste l’un des lieux privilégié où le combat doit prendre racine afin de forger le citoyen averti et responsable de demain», a-t-il souligné.

Conformément au thème de la manifestation pour des générations «sans Sida» le ministre de l’éducation a dit que l’Etat du Sénégal a très tôt misé sur le «vaccin social de la prévention» ce qui lui a valu les résultats encourageants notés avec la mobilisation de tous les acteurs dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Vih, le secteur de l’éducation avec l’appui de ses partenaires a compris très l’intérêt d’investir dans le vaccin social que constitue la prévention pour protéger la population scolaire et universitaire qui regroupe près de 3 millions d’élèves et d’étudiants et près de 85 milles enseignants du préscolaire à l’Université», a souligné M. Thiam.

Avant de clôturer la cérémonie, le ministre a promis d’instruire et s’est engagé dans ce sens pour faire de sorte que «le curriculum soit intégré dans les programmes par les structures de son département.»
Aussi, le ministre a annoncé le renouvellement de l’édition «une école sans Sida» tous les ans

Lutte contre le sida : La Première Dame lance un plan d’actions dans la banlieue

La Première Dame du Sénégal, Marième Sall, a lancé hier, à Diamaguène Sicap Mbao, un plan d’actions destiné à l’élimination du sida. Pour elle, le sida est le premier défi sanitaire de l’humanité et constitue une menace pour les jeunes et les femmes de notre continent. La cérémonie s’est déroulée en présence des ministres Awa Marie Coll Seck, Mariama Sarr et Benoit Sambou.