Journée mondiale Sida 2018 : Le dépistage au centre des enjeux de la riposte

« Connais ton statut. » Le thème de la journée mondiale 2018 a occupé la celé ration de la journée mondiale de lutte contre le sida. Ce premier pas dans la riposte est d’une grande importance car pouvant aider à atteindre les objectifs fixés par la stratégie des 3×90.Il s’agit en effet d’ici 2020 de dépister 90% de la population générale, de placer 90% de ces personnes sous administration d’Antirétroviraux et d’arriver à une charge virale indétectable chez 90% de ces personnes.

 

 

 

Le Sénégal n’a pas encore atteint cet objectif car «au Sénégal, 29% des personnes ne connaissent pas leur statut » comme l’a déclaré Dr Safiértou Thiam, la secrétaire exécutive du Cnls. Or, l’étape du dépistage est la porte d’entrée des 3×90 car permettant la prise en charge immédiate.

Du coup, des innovations sont en cours comme l’autotest lancé par l’ANCS ou la démédicalisation qui a commencé dans presque tout le pays. Ce dernier procédé permet au personnel non médical de procéder au test de dépistage ou de suivre l’administration des ARV.

De son coté le responsable du réseau des personnes vivant avec le VIH a insisté sur la nécessité d’accompagner au niveau psycho social les personnes affectées par le Vih.

30é journée mondiale de lutte contre le Sida Campagne de l’Onusida pour un accès universel au dépistage.

L’ONUSIDA plaide pour « un accès universel » au dépistage pour vaincre l’épidémie, à l’occasion de sa campagne pour la 30e journée mondiale de lutte contre le sida le 1er décembre lancée jeudi à Abidjan.

« Nous avons besoin d’un accès universel au dépistage du VIH, ce dépistage doit être aussi accessible qu’un test de grossesse », déclare le directeur général du Programme de l’ONU sur le VIH/sida, Michel Sidibé, cité dans le dernier rapport de l’agence « Savoir, c’est pouvoir ».

En 2017, à l’échelle mondiale, « 75 % des personnes vivant avec le VIH » connaissaient leur statut, contre « 66 % en 2015 », soit une amélioration sensible, selon M. Sidibé.

« Mais nous sommes loin d’avoir gagné le combat : aujourd’hui, on baisse la garde, ce qui risque de conduire à un rebond de l’épidémie », a averti M. Sidibé à Abidjan, rappelant que l’objectif de l’ONUSIDA était de vaincre l’épidémie d’ici 2030.

« Le dépistage est un point de départ, mais le traitement et la suppression de la charge virale sont indispensables pour vaincre l’épidémie », a-t-il précisé, déplorant que « la stigmatisation et la discrimination » des personnes séropositives « comptent encore parmi les principaux obstacles » à la prise en charge des malades.

L’Afrique de l’Ouest et Centrale, et la zone Afrique du Nord Moyen-Orient sont les deux régions où la situation est la plus inquiétante. À peine la moitié (48 %) des séropositifs connaissent leur statut sérologique en Afrique de l’Ouest et Centrale, et seulement 40 % des séropositifs bénéficient d’un traitement antirétroviral (respectivement 50 % et 29 % pour l’Afrique du Nord Moyen-Orient).

Ainsi, en Afrique de l’Ouest et Centrale, près de 10 millions de personnes ne savent pas qu’elles sont séropositives, selon M. Sidibé.

L‘insuffisance des financements nationaux, des systèmes de santé défaillants et des soins de santé payants, expliquent cette situation, outre la discrimination contre les personnes les plus touchées (les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, les prostitués des deux sexes et les utilisateurs de drogue).

Lapresse.ca

 

 

Distribution de supports de communication sur le changement de comportement : le Cnls à pied d’ouvre

Le Conseil National de Lutte contre le Sida a entamé depuis quelques jours des missions de distribution de supports de communication.

45 centres de santé,640 postes de santé dans 09 régions ont pu déjà en disposer. Il s’agit d’affiche-bâches, de dépliants, de cartes-conseil, de boite à images entre autres.

La mise en œuvre de ce plan est à situer dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de communication du CNLS

Un atelier tenu à Thiès avait mis exergue le besoin de doter les structures de santé en supports portant sur la prévention, la prise en charge, ou la lutte contre la stigmatisation.

Dans un premier temps neuf régions ont pu disposer de ces supports:

Ziguinchor, Thiés,sédhiou;Kedougou;Tambacounda,Kaffrine,Kaolack,Fatick Diourbel .

 

Dépistage du VIH : vers des tests plus rapides avec le téléphone portable

Des chercheurs du Brigham and Women’s Hospital (États-Unis) ont mis au point un outil de diagnostic capable de détecter le virus du VIH avec un téléphone portable. Leur découverte a été révélée dans un article de la revue Nature Communication.

« La détection précoce du VIH est essentielle pour prévenir la progression et la transmission de la maladie, et elle nécessite un suivi à long terme, ce qui peut constituer un fardeau pour les familles qui doivent se déplacer pour se rendre à une clinique ou à un hôpital », explique Hadi Shafiee, chercheur principal de l’étude. Lui et son équipe ont donc décidé de développer un système rapide et peu coûteux, pour réduire le risque de transmission du virus.

En utilisant une micro-puce, un téléphone portable et des accessoires imprimés en 3D, ils ont ainsi créé une plate-forme capable de détecter le virus du Sida à partir d’une goutte de sang. Le dispositif détecte en fait à l’intérieur de celle-ci l’ARN du VIH – c’est-à-dire le matériel génétique du virus – amplifié par des réactifs, grâce à une surveillance téléphonique du mouvement des brins d’ADN.

Les tests se sont révélés efficaces, avec des résultats fiables disponibles en moins d’une heure. Et ce, pour un coût inférieur à 5 dollars par test, comprenant la micro-puce, les accessoires téléphoniques et les réactifs. Dans les pays dépourvus d’infrastructures et de personnels de santé qualifiés, cette découverte pourrait s’avérer très utile pour le dépistage et la surveillance du virus, estiment les chercheurs : « Etant donné que le test est si rapide, des décisions cruciales concernant la prochaine étape médicale pourraient être prises ici-même, déclare le professeur Hadi Shafiee. Cela éliminerait le fardeau des visites au dispensaire et fournirait aux individus un moyen plus efficace de gérer leur VIH. ».

                                                                               Magazine Top Santé

Journée mondiale Sida 2018 : Le conseil national de lutte contre le sida et ses partenaires à pied d’œuvre.

A l’instar de la communauté internationale, le Sénégal, sous l’égide du Conseil National de Lutte contre le sida, célèbre le 1er Décembre 2018, la journée mondiale de lutte contre le sida. La JMS constitue pour le CNLS et l’ensemble de ses partenaires, un fort moment de communication autour des grands enjeux de la riposte au VIH.

Cette année, le 1er décembre, marquera la trentième édition de la Journée mondiale de lutte contre le sida avec comme thème « Connais ton statut ».

La célébration de cette trentième édition de la JMS sonne cette année comme un prélude à la tenue de la seconde édition des journées scientifiques sida au Sénégal (du 03 au 05 Décembre 2018).

Une rencontre entre le Cnls et ses partenaires a ainsi permis de convenir de célébrer l’évènement à partir du 30 novembre. Une campagne intense de communication est prévue dés le 14 Novembre prévoyant des spots, des émissions télé et radio et une grande rencontre à laquelle seront conviés les principaux acteurs de la riposte ainsi que la presse.

La journée Mondiale de lutte contre le sida est organisée sous l’égide du Président de la République qui a signé la déclaration d’engagement des chefs d’Etat de l’Union Africaine. Elle est parrainée par le Premier Ministre, Président  du Conseil National de lutte contre le sida et placée sous la présidence d’honneur du Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Vice-Présidente du Conseil National de lutte contre le sida

 

 

 

 

 

1er décembre 2018 : « Connais ton statut »

En 2018, le 1er décembre sera la trentième édition de la Journée mondiale de lutte contre le sida. Le thème qui a été retenu est « Connais ton statut ». Depuis 1988, des progrès considérables ont été accomplis dans la riposte au sida, et aujourd’hui trois personnes vivant avec le VIH sur quatre connaissent leur statut sérologique, rappelle l’Onusida. Il reste toutefois beaucoup de chemin à parcourir, comme le montre le dernier rapport de cette institution, notamment parvenir à atteindre les personnes vivant avec le VIH qui ne connaissent pas encore leur statut et faire en sorte qu’elles soient orientées vers des services de soins et de prévention de qualité. Le dépistage du VIH est essentiel pour étendre la couverture du traitement et s’assurer que les personnes vivant avec le VIH puissent mener une vie productive et en bonne santé. Le message est connu : il est vital d’atteindre les objectifs 90-90-90 et de donner aux personnes les moyens de faire les bons choix en termes de prévention du VIH, de manière à ce qu’elles puissent se protéger eux-mêmes et celles et ceux qu’elles aiment. Le prochain 1er décembre mettra donc l’accent sur le dépistage et appellera à la suppression de tous les obstacles à l’accès au dépistage du VIH.

                                           Avec Seronet

Réduction des Risques Vih/Tb: Les journalistes mieux outillés

L’Alliance nationale des communautés pour la santé a tenu, hier, un atelier d’orientation des journalistes. Le thème de cet atelier est axé sur le traitement d‘information sur la réduction des risques VIH-TB – et autres comorbidité et promotion des droits humains auprès des consommateurs de drogues injectables. Cette nouvelle approche se heurte aux obstacles socioculturels, juridiques et l’absence de protection des médiateurs.

 

 Selon une étude de l’ONUDC, sur les 27 millions d’usagers de drogue, 1,65 million  seraient atteints de VIH. Cette étude poursuit et précise que seuls 13 sur 47 pays de l’Afrique subsaharienne ont recueilli des données sur la consommation de drogues injectables, fixant le nombre de consommateurs à 1 778 500, avec une absence de programmes de réduction des risques et de traitement. D’après le coordinateur du programme « promotion des droits humains auprès des consommateurs de drogues injectables en Afrique de l’Ouest (Pareco), Alioune Badara Sow, les ressources disponibles sont concentrées sur la répression de l’usage et de la détention de drogue, plutôt que sur la santé. « Certains pays considèrent que la réduction des risques augmente l’usage. Pour y faire face, un engagement politique de haut niveau a été adopté. Il s’agit de faire évoluer et de transformer la dynamique d’exclusion vers une dynamique d’intégration. Ce qui contribuera à éliminer le VIH Sida. Il faut deux piliers pour réduire les risques : il  s’agit de la réduction de la demande et celle de l’offre. L’objectif est de faciliter l’accès aux services de santé », fait-il savoir.

Selon Dr Aissatou Bousso Mbodj, de l’Alliance nationale des communautés pour la santé, au Sénégal en 2011, 1324 consommateurs de drogues injectables ont été dénombrés. «Trois risques ont été notés. Il y a ceux liés aux effets du produit avec la modification de la perception des choses (accidents violence, comportements à risque), la non connaissance des produits, l’existence d’une dépendance  et le risque d’overdose »,  renseigne-t-elle..

Concernant les risques liés au mode  de consommation, il y a la transmission du VIH, VHC, par le partage de pipe, cloison nasale défectueuse et l’injection intraveineuse. Les risques sociaux ont été ainsi dénombrés avec l’éclatement de famille, accidents domestiques et routiers, précarité et perte d’emploi.

Pour faire face à cette problématique, le programme de  promotion des droits humains auprès des consommateurs de drogues injectables a été mis en place. « Ses principes s’appuient sur le pragmatisme, l’acceptation de la réalité non jugement, l’intégration des usagers de drogue et le plaidoyer. La mise en place de la réduction des risques s’explique par l’inefficacité des approches traditionnelles essentiellement orientées vers la répression. Car jusque-là, les consommateurs de drogue sont considérés comme des délinquants », dit Dr Aissatou Bousso Mbodj. A l’en croire, cette approche fait face aux obstacles socioculturels (rejet), obstacles juridiques et l’absence de protection des médiateurs.

Avec Rewmi

 

Prévention du VIH : Autotest VIH, Libre d’Accéder à la connaissance de son Statut VIH (ATLAS)

 Réduire les nouvelles infections et la mortalité liée au VIH en améliorant l’accès à l’autotest VIH

 L’ONG SOLTHIS (solidarité thérapeutique et initiatives pour la santé) va lancer au Sénégal en collaboration avec le Cnls,la Dlsi et Enda, le projet Atlas (Autotest libre d’accéder a la connaissance de son statut VIH).

Une réunion de l’OMS/Onusida tenue à Dakar en Novembre 2017 avait souligné l’importance de songer à des approches ciblées destinées à atteindre ceux qui n’ont pas un accès facile au dépistage.

Le projet Atlas vient combler le vide en ciblant en particulier les populations-clé :HsH ,PS et leurs partenaires et clients, CDI, partenaires des Pvvih, patients atteints d’IST et leurs partenaires.

Ses zones d’intervention sont attendues dans trois régions du Sénégal : Dakar, Thiés, Ziguinchor.

Les avantages de l’autotest sont : « la discrétion en plus de permettre une réduction de la stigmatisation de façon à créer la demande chez ceux qui n’ont pas accès aux services » selon Dr Sanata Diallo Directrice du projet Atlas.

Elle procédait à la présentation de l’Auto test au cours d’une réunion du groupe technique de travail sur le projet Atlas. Le but était de partager  les objectifs et les résultats attendus. L’objectif final étant l’élaboration d’un document national sur l’autotest.

Le projet Atlas sera mis en œuvre dans 3 pays d’Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal) pour une durée de 3,5 ans.

VIH : un traitement alternatif aux antirétroviraux en test

Des traitements par anticorps administrés à plusieurs semaines d’intervalle remplacer ont-ils un jour la prise quotidienne d’antirétroviraux pour lutter contre le virus du sida ? Cette piste est explorée par des chercheurs américains, avec des résultats encourageants.

Selon deux études publiées mercredi  26 Septembre 2018 dans les revues Nature et Nature Medicine, des séropositifs ont été traités par anticorps avec la même efficacité qu’avec des antirétroviraux. A la grosse différence près que cette solution était beaucoup moins contraignante pour eux.

« Un traitement sûr et fiable basé sur des anticorps pourrait ouvrir de nouvelles perspectives aux personnes vivant avec le VIH (le virus du sida) », a commenté Anthony Farci, directeur de l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID). Il juge que ces travaux, très préliminaires, « représentent un premier pas important vers cet objectif ».

Antirétroviraux, des effets secondaires nombreux

Les antirétroviraux, médicaments apparus dans les années 1990, ont révolutionné la vie des séropositifs. Ils permettent de réduire le virus à un niveau indétectable et d’empêcher sa transmission. Mais ils doivent être pris quotidiennement, à vie, et présentent des effets indésirables (diarrhées, nausées…).

Dans les deux études publiées mercredi, les chercheurs ont recruté 15 séropositifs traités par antirétroviraux.

Ils ont arrêté leur traitement et ont reçu à la place des injections de deux anticorps. Ces derniers ciblent des protéines présentes à la surface du virus et utilisent le système immunitaire du patient pour le combattre.

Les anticorps utilisés sont naturellement présents dans l’organisme d’une catégorie rarissime de patients (moins de 1% du total) appelés « contrôleurs naturels ». Leur corps arrive à empêcher le VIH de se développer sans jamais avoir pris de médicament, pour des raisons encore mystérieuses.

Après l’injection initiale, les patients en ont reçu une autre au bout de trois semaines et une troisième au bout de six semaines.

Selon les chercheurs, la charge virale des volontaires ainsi traités est restée indétectable pendant 15 semaines en moyenne, et même 30 semaines pour deux d’entre eux.

C’est un cocktail de deux anticorps qui a été administré aux patients, pour amoindrir la résistance du virus, obstacle auquel des recherches similaires s’étaient heurtées par le passé.

« Cette technique a été testée par le passé avec des anticorps beaucoup moins puissants et qui n’étaient pas efficaces », a expliqué à l’AFP l’un des chercheurs, Michel Nussenzweig, immunologiste à la Rochester University, aux Etats-Unis.

« Notre objectif, c’est de modifier ces anticorps pour augmenter encore leur durée d’action, afin que les patients puissent être traités seulement à quelques reprises dans l’année plutôt que devoir prendre des pilules tous les jours », a-t-il ajouté.

Avec www.leprogres.fr

 

Sur la route des JSSS : Des acteurs formés à l’élaboration d’abstracts et à la communication scientifique.

Des acteurs de la riposte en provenance de tout le pays participent à une formation sur l’élaboration d’abstracts et la communication scientifique.

Cette initiative se déroule en perspective des secondes journées scientifiques sida au Sénégal du 03 au 05 Décembre prochain.*

Les JSSS seront l’occasion de partager des expériences de recherche ou d’interventions innovantes pour une meilleure synergie dans la riposte au VIH

Ainsi les participants devront se faire initier aux techniques d’écriture scientifique, à la formulation de résumé et aux conférences internationales

Du reste, la mise en œuvre du plan stratégique national 2018-2022 prévoit un renforcement des activités de recherche opérationnelle pour améliorer la performance des interventions.

A l’issue de l’atelier un système de tutorat sera mis en place avec l’identification des tuteurs chargés d’appuyer les participants à l’élaboration d’abstracts

Michel Sidibé Commandeur dans l’Ordre National du Lion

Mr Michel Sidibé Directeur exécutif de l’0nusida a été élevè au rang de Commandeur dans l’ordre national du Lion par le Président de la République.

De passage à Dakar, Mr Michel Sidibé a tenu , au cours d’une audience avec le Président Sall à marquer sa satisfaction de la façon dont le Sénégal fait face à la pandémie  du VIH/sida. Il a aussi réitéré que le Sénégal est un modèle dans la lutte contre le Sida.

 

Sida,Paludisme,Tuberculose:le Fonds Mondial réclame plus de ressources

Le combat contre le sida, la tuberculose et le paludisme nécessite des « investissements revus à la hausse » car les taux de mortalité et d’infection sont encore trop élevés, estime le Fonds mondial de lutte contre ces maladies dans son rapport annuel publié mercredi.

Depuis la création de ce fonds en 2002, « d’extraordinaires progrès » ont été accomplis et les actions qu’il a financées ont permis de sauver 27 millions de vies.

« Pourtant, les chiffres de la mortalité par sida, tuberculose et paludisme sont encore trop élevés et le constat est encore plus sévère pour le nombre de nouvelles infections« , écrit le directeur exécutif du fonds, Peter Sands, dans ce rapport présenté à Paris.

La tuberculose est devenue « la principale cause de mortalité par maladie infectieuse, entraînant 1,7 million de décès et plus de 4 millions de cas non détectés chaque année », selon le rapport.

Par ailleurs, il est « alarmant de constater que le nombre de cas de paludisme est reparti à la hausse, après plus de dix années de baisse ». En 2016, on comptait cinq millions de cas de paludisme de plus qu’en 2015, selon le rapport.

Enfin, le nombre de morts dus au sida est passé sous le million en 2016 et 2017, soit deux fois moins qu’au pic de l’épidémie en 2005, selon des chiffres dévoilés en juillet par l’Onusida.

« Toutefois, le nombre de nouvelles infections au VIH est en hausse parmi certaines populations-clés ainsi que chez les adolescents dans certains pays« , déplore le Fonds mondial.

« Si nous voulons mettre fin aux épidémies à l’horizon 2030 (…) nous devons agir de toute urgence », assure M. Sands, en plaidant pour des « investissements revus à la hausse » et des « partenariats encore plus efficaces ».

Le Fonds est un partenariat entre États, organisations de la société civile, secteur privé et malades. Il investit près de quatre milliards de dollars par an (venus à 95% des autorités publiques) pour soutenir des programmes de santé publique menés principalement par des experts locaux.

Les principaux contributeurs sont les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et le Japon.

Tous les trois ans a lieu une conférence de financement visant à lever des fonds pour les trois années suivantes. La prochaine se déroulera en France, à Lyon, le 10 octobre 2019.

Centre de prise en charge intégrée des addictions de Dakar : Relever le défi de la pérennisation des activités

Le Cepiad a organisé une journée porte ouverte pour marquer ses trois années d’existence.

Ce centre inauguré en Décembre 2014 enregistre une importante fréquentation (plus de 250 personnes par jour) à ce jour. Les initiateurs, par-delà les progrès réalisés en matière de prise en charge des addictions, insistent sur la nécessité de sensibiliser à propos de l’usage des drogues. Ils ont aussi attiré l’attention sur le lien étroit entre usage de drogue intra-veineuse et infection à Vih avec un taux de prévalence six fois supérieur à la moyenne nationale.

 

Cet événement a aussi été pour le Directeur de la Maladie, une occasion de passer en revue les d défis qui selon lui, attendent d’être relevés. Selon Dr Amadou Doucouré, Il faut, en plus de songer à la pérennisation des activités du centre, « atteindre les cibles cachées ». Cela passe évidemment par une grande sensibilisation et « une mutualisation des efforts dans les programmes TB et Vih ».

Par ailleurs, le Cnls   à travers sa secrétaire exécutive adjointe, Dr Fatou Nar Mbaye, a manifesté son engagement réitéré d’assister le Cepiad dans le déroulement de ses activités. Un centre de prise en charge des addictions a ainsi débuté ses activités à Mbour et l’Hôpital de Thiaroye devrait en abriter un sous peu.

Les invités de la cérémonie officielle ont par ailleurs pu avoir un aperçu des activités mises en œuvre en dehors  de la prise charge des patients du Cepiad :Teinture, peinture, aviculture et micro jardinage

Lutte contre le SIDA : les Premières dames d’Afrique s’imprègnent de l’expérience chinoise.

A l’initiative de Madame PENG Liyuan,  Première dame de Chine, une cinquantaine de Premières dames venues d’Afrique ont partagé leurs expériences , sur la prévention  et le contrôle  du SIDA,à Pekin

A ses consœurs africaines, Madame PENG Liyuan a expliqué que la Chine a fait des progrès significatifs en matière de lutte contre le VIH/SIDA avec la chute drastique du taux de prévalence. Une somme d’expérience qu’elle entend partager avec le continent. Et à la présidente en exercice de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH/SIDA (OPDAS), Madame Sika Bella Kaboré, Première Dame du Burkina Faso de rassurer PENG Liyuan sur la résistance de la pandémie sur le continent tout en réaffirmant   l’engagement des Premières Dames du continent noir à faire aboutir la lutte.

.

Pour sa part, monsieur Michel Sidibé, Directeur Exécutif de l’ONUSIDA,  a insisté sur la nécessité pour les Premières Dames de mettre au cœur de la lutte contre cette pandémie l’action des jeunes.  Enfin, la première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, par ailleurs ambassadeur spécial de l’ONUSIDA pour le traitement et la promotion du traitement pédiatrique a reconnu l’opportunité qu’offre la plate-forme chinoise en matière de lutte contre le fléau au vu des progrès enregistrés non sans rappeler le défi majeur à relever « comment éviter que les jeunes ne puissent pas être contaminés par le VIH ». Rappelons que sous l’impulsion de Dominique Ouattara, 17 Premières Dames de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel s’étaient réunies à Abidjan, du 16 au 18 octobre 2017, dans le cadre de la conférence sur la lutte contre les violences, la traite, l’exploitation et le travail des Enfants.

Cette conférence avait été  doublée d’une cérémonie de lancement de la campagne régionale de communication pour un changement social et comportemental sur le projet « Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel.

                                                                      Avec AFRIKIPRESSE

Fonds catalytiques : une note conceptuelle en cours d’élaboration

Le conseil National de lutte contre le Sida et ses partenaires ont débuté ce Mercredi,les travaux d’élaboration de la note conceptuelle pour les fonds catalytiques.

Le Sénégal est au nombre des pays que le Fonds Mondial estime éligible à un soutien en faveurs des droits humains. Au préalable une soumission pour les fonds catalytiques devra être présentée au Fonds Mondial de lutte contre le Sida. Un montant 01 milliard 460 millions est attendu. Des fonds qui seront alloués aux programmes destinés aux populations clés d’une part et d’autre part à ceux qui ont pour but de lever les obstacles liés aux droits de l’Homme qui freinent l’accès aux services de santé.

C’est tout l’intérêt de l’atelier de trois jours qui va se dérouler à travers un processus participatif permettant de discuter avec les populations clés et toutes les parties prenantes sur la définition des priorités nationales (discrimination et stigmatisation, harcèlement des forces de l’ordre, difficultés d’accès aux structures de santé entre autres…).

A l’issue de cet atelier, le point sera fait sur les étapes réalisées, les gaps programmatiques seront identifiés de même que les interventions prioritaires  et la note conceptuelle sur les fonds catalytiques élaborée.

Le CCM visite le Cnls : les grands défis de la riposte revisités

Une délégation du bureau du CCM a rendu visite au personnel du Cnls.

Conduits par le Pr Galaye Sall, facilitateur de la conduite du CCM (le mécanisme de coordination des fonds alloués par le Fonds Mondial), les responsables du CCM ont pu se mettre au diapason de la situation générale de la riposte au Sénégal mais aussi des nouveaux défis qui se présentent :fast-track(3×90),stigmatisation ,discrimination des populations clé etc…Tout cela avec en toile de fonds une baisse des ressources consacrées à la riposte comme l’a rappelé la SE du CNLS,Dr Safiatou Thiam.

De son point de vue le Pr Galaye Sall estime qu’il est t plus que jamais question de faire preuve de créativité. Au-delà de l’engagement des collectivités locales il est possible d’explorer d’autres champs comme une taxation de produits dont la consommation ou la sur consommation peuvent causer des dommages à la santé.

Les deux parties s’engagent quoiqu’il en soit à raffermir leur partenariat qui est déjà bien satisfaisants à leurs yeux

Accélération de la PTME :la campagne lancée à Dakar

Le CNLS, la DLSI et leurs partenaires  ont lancé,à la Région Médicale de Dakar lundi 27 Aout 2018 une campagne destinée à accélérer la prévention de la transmission mère-enfant du VIH.

Cette initiative débute par Dakar et va s’étendre à travers les autres régions du pays jusqu’au mois d’Octobre 2018.Le but recherché est de booster les indicateurs avant la fin de l’année 2018.Les projections sont, dans les 10 districts de santé de la région de la région de Dakar, d’atteindre 414 femmes enceintes séropositives et d’en mettre 373 sous ARV pour 133.596 grossesses attendues.

Pour ce faire, il faudra corriger la faible intégration des services de dépistage dans les centres de santé maternelle, la faible rétention du couple mère-enfant tout au long du continuum des soins et d’optimiser des portes d’entrée pour l’identification du plus grand nombre d’enfants vivant avec le VIH. Entre autres objectifs visés.

La mise à contribution des sages-femmes est une initiative majeure de cette campagne. Certaines taches leur  seront déléguées elles pourront aussi entamer le programme « Ndéye Dické » avec comme mission : accompagner et prendre soin de la femme enceinte séropositive tout au long de la grossesse.

L’héritage de Kofi Annan dans la lutte contre le sida

Par Michel sidibé directeur Exécutif Onusida

Au début du mandat de M. Annan en tant que nouveau Secrétaire général des Nations Unies en 1997, les perspectives étaient sombres pour l’épidémie de sida : près de 23,3 millions de personnes vivaient avec le VIH, on dénombrait 3,2 millions de nouvelles infections à VIH et les traitements vitaux n’étaient accessibles qu’à un petit nombre de privilégiés.

Il a amadoué les dirigeants du monde entier, avec humilité et diplomatie, et quand le message ne passait pas, il s’exprimait publiquement et avec détermination. « Mes amis, nous savons ce qu’il faut faire pour inverser le cours de cette épidémie. Il faut que chaque président, chaque premier ministre, chaque parlementaire et tous les hommes et femmes politiques décident et déclarent « Le sida s’arrête avec moi. Le sida s’arrête avec moi. » », avait-il dit.

En 2000, sous le leadership de M. Annan, le Conseil de sécurité des Nations Unies avait adopté la résolution 1308, qui identifie le sida comme une menace pour la sécurité internationale. En 2001 avait eu lieu la session spéciale de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH/sida, le tout premier rassemblement des dirigeants mondiaux sur une question de santé aux Nations Unies.

Son cœur était aux côtés des personnes touchées par le VIH. Il avait vu de ses propres yeux la réalité de l’épidémie de VIH. Il savait que le vrai changement viendrait avec l’autonomisation des femmes et des filles. « Il faut un changement réel et positif qui donnera plus de pouvoir et de confiance aux femmes et aux filles et transformera les relations entre les femmes et les hommes à tous les niveaux de la société », avait-il déclaré. « Il faut plus de ressources pour les femmes, de meilleures lois pour les femmes et plus de place pour les femmes à la table des décisions. Il faut que chacun de vous fasse de la lutte contre le sida sa priorité personnelle, pas seulement pour cette session, ou cette année, ou l’année prochaine, mais tous les ans jusqu’à ce que l’épidémie recule ».

À l’ONUSIDA, nous faisons la promesse que nous ne prendrons pas de repos avant que l’épidémie de sida ne touche à sa fin. Nous lui devons bien ça.

Sida et Hépatites : Le combat est le même.

Vih et Vhc touchent des millions de personnes dans le monde. Beaucoup en sont porteuses et l’ignorent, soufrent des difficultés d’accès aux soins et sont stigmatisées. Parmi les similarités entre ces deux maladies

Médecins du Monde souligne dans un communiqué lu sur Seronet, la nécessité d’un accès au traitement pour l’ensemble des personnes infectées par les hépatites. Un accès aujourd’hui entravé par la stigmatisation et la répression dont font l’objet les personnes concernées et qui les éloignent du système de soins, indique l’ONG. Dans le monde, 71 millions de personnes sont contaminées et porteuses d’une hépatite B ou C chroniques. Ces virus sont responsables à eux deux de 1,34 million de décès chaque année, plus que le VIH/sida, comme le pointent les données 2017 de l’OMS.

 Alors que des méthodes thérapeutiques efficaces existent et permettent de guérir de l’infection par le VHC, le dépistage et l’accès au traitement demeurent les deux maillons faibles du parcours de soins des hépatites, note Médecins du Monde. Cette structure accompagne des personnes fortement exposées aux risques de contamination par ces virus ; des personnes qui n’accèdent que difficilement à la prévention, aux soins et aux droits. En France, 7 à 15 % des personnes migrantes originaires d’Afrique subsaharienne sont porteuses de l’hépatite B chronique et 44 % des personnes usagères de drogues sont contaminées, par l’hépatite C. « Ces virus touchent disproportionnellement ces personnes stigmatisées et réprimées, indique le communiqué des deux ONG. « Loin de protéger, la répression des personnes migrantes, usagères de drogues et travailleuses du sexe est un véritable obstacle à l’accès aux soins et s’avère aussi inefficace et contre-productive puisque la répression favorise les pratiques à risques et éloigne les personnes des structures de santé et des services de prévention », conclue Médecins du monde.

                                                                                         Avec Seronet

Le Premier Ministre décore le Conseil National de Lutte contre le Sida

Le personnel du Cnls a célébré trois de ses membres élevés au rang de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite par le premier ministre.

Dr Safiatou Thiam secrétaire exécutive, Mme Gabrielle Coll qui a dirigé l’Unité décentralisation et Ousmane SAMB, chauffeur ont reçu l’hommage du Cnls.

Une cérémonie organisée en leur intention a été l’occasion de saluer « une belle récompense qui symbolise le professionnalisme, l’engagement, le dynamisme et la motivation » dont les décorés ont fait preuve tout au long de ces années au service de la République. »

Droits humains et VIH : Lever les obstacles sociaux et juridiques pour une meilleure prise en charge des populations-clé.

Thiés abrite les 08 et 09 Aout un atelier d’orientation et de plaidoyer sur droits humains et VIH. Cette rencontre qui réunit les différents acteurs de la riposte des régions de Thiés, Diourbel et Dakar.

Il s’agit de travailler pendant deux jours à améliorer la compréhension des stratégies de lutte contre le sida et de partager les obstacles et les préoccupations liés au respect des droits humains.

La cérémonie de lancement a permis au médecin chef de la région de Diourbel, Dr Balla Mbacké Mboup, de rappeler que «  les acquis obtenus dans la riposte risquent d’être compromis par le non-respect des droits des populations-clé du fait de leur accès aux soins limités. »

Pour le Docteur Safiatou Thiam du Cnls, Cet atelier « participe à lever les obstacles juridiques et sociaux aux objectifs de la riposte. »

Les discriminations manifestes ou implicites dans la prestation de services de santé constituent une violation des droits fondamentaux. Ainsi, « une approche fondée sur les droits de l’homme détermine les relations entre les différents acteurs afin de donner à la population les moyens de faire valoir ses droits et d’encourager les décideurs et les prestataires de service à respecter leur obligation de de créer des systèmes de santé plus réactifs » selon Julien Ngagne ndour directeur adjoint des dsroits humains au ministere de la justice.

Autorités administratives, locales, forces de sécurité et de défense, travailleurs sociaux et représentants des populations-clé participent à cette rencontre de deux jours.

 

 

 

 

Des chercheurs ont mis au point une solution innovante à la pandémie du VIH : du riz génétiquement modifié

Une équipe internationale de chercheurs impliquant des scientifiques des États-Unis, du Royaume-Uni et d’Espagne, a mis au point une nouvelle souche pour gérer les symptômes du VIH dans les pays où les médicaments traditionnels peuvent être difficiles d’accès pour la population.

En général, les patients infectés par le VIH prennent un médicament antirétroviral qui empêche le virus de se répliquer à l’intérieur du corps, bloquant essentiellement l’apparition du sida. S’il est correctement traité, le virus peut être géré et les patients peuvent espérer vivre longtemps et en bonne santé. Malheureusement, le problème est que toutes les personnes souffrant de ce virus n’ont pas accès à ces médicaments.

L’équipe de recherche affirme que leur riz génétiquement modifié pourrait offrir une solution efficace et abordable aux patients séropositifs dans les pays en développement.

Ce riz fonctionne de la manière suivante : les graines de riz produisent trois protéines ; l’anticorps monoclonal 2G12 ainsi que les lectines griffithsine et cyanovirine-N. Les tests préliminaires in vitro démontrent que celles-ci se lient à gp120 — la glycoprotéine qui permet au virus de cibler les cellules — et neutralisent le VIH.

Puis, ces graines peuvent être broyées pour former une pâte qui peut ensuite être appliquée comme une crème topique, qui contrebalance le virus de la même manière que le médicament antirétroviral.

Un élément important est le fait que lorsque les cultures sont à maturité, les graines peuvent être produites sur place pour presque aucun coût. Cela rend ce traitement plus qu’accessible à celles et ceux qui devraient autrement devoir parcourir des kilomètres pour atteindre une clinique médicale.

Les scientifiques devront démontrer qu’il n’y a pas d’effets secondaires néfastes et ensuite, ils devront répondre aux diverses restrictions réglementaires en vigueur à travers le monde.

Dans tous les cas, pour l’instant, les résultats sont prometteurs. « Cette stratégie révolutionnaire est de manière réaliste, la seule façon de fabriquer des cocktails microbicides à un coût assez bas pour les pays en développement, où la prophylaxie du VIH est la plus demandée », expliquent les auteurs de l’étude.

Source : Proceedings of the National Academy of Sciences

Journées médicales de Thiés : Pour améliorer les conditions de vie des contribuables

La municipalité de Thiés a organisé ses 4e journées médicales. Cette édition a permis de faire bénéficier aux populations de consultation et de soins gratuits:de la médecine générale, à l’ophtalmologie, en passant par l’ORL, la cardiologie, la diabétologie, la chirurgie dentaire, la dermatologie et la pédiatrie,

Le Cnls a accompagné l’événement à travers une unité mobile de dépistage et un stand d’informations.

Le maire de la ville de Thiés, Talla Syla,a saisi l’occasion pour remercier le Cnls et dire toute l’importance que la municipalité accorde à l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables. A cet effet le rôle des collectivités territoriales est capital dans la prévention de l’infection à Vih et le soutien aux personnes vivant avec le Vih : « Nous avons mis en place des appuis destinés à ces  et nous intervenons aussi   quelquefois de façon ponctuelle dans leur vie de tous les jours. »

De son avis, les collectivités territoriales doivent songer dès à présent à prendre en partie le relais des bailleurs internationaux en ce qui concerne certains aspects liés à la riposte au VIH.

Au total 270 personnes ont pu faire le test de dépistage et ont été édifiées sur leur statut.

1ére édition de la Semaine de la santé de Diourbel : « Faire de la population des acteurs et actrices de santé »

La santé de la mère et de l’enfant est au cœur de la semaine régionale de la santé qui se déroule depuis quelques jours à Diourbel.

Sous l’égide du ministère de la santé, la région médicale  de Diourbel a débuté la 1éreédition de la semaine de la santé de Diourbel..

Il s’agit, par un vaste programme de sensibilisation à travers les districts de Mbacké,Touba,Diourbel et Bambey  de faire bénéficier les populations  de consultations gratuites, et divers autres services.

Le Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls) participe à l’événement à travers la mise à disposition d’une unité mobile de dépistage et d’un stand destiné à sensibiliser sur la prévention de la transmission mère-enfant du VIH et surtout l’importance de la consultation pré-natale.

La semaine de la santé de Diourbel a pour objectif selon ses initiateurs de sensibiliser sur les problématiques de la santé de la mère et de l’enfant ;suivi de la grossesse ;vaccination contraception et autres.

                                                                                   Diourbel

                                                                                   Audrey Manga-Fatou Kiné Faye -Mamadou Ndiaye

 

 

 

Conférence internationale sur le Sida à Amsterdam :le manque de financement fait craindre le pire.

Plus d’argent, de prévention et moins de répression des populations à risque: ces messages vont être martelés à partir de lundi à Amsterdam lors de la Conférence internationale sur le sida, pour éviter un rebond de cette épidémie qui a fait 35 millions de morts.

Aujourd’hui, 36,9 millions de personnes vivent avec le virus VIH, en espérant qu’il ne s’aggrave pas en sida. Près de trois sur cinq prennent des traitements antirétroviraux pour l’éviter, la plus haute proportion jamais atteinte.

Le nombre d’infections baisse et pour la première fois depuis le début du siècle, le total de morts annuel est passé sous un million en 2016 (990.000) puis 2017 (940.000).

Mais paradoxalement, ces progrès entraînent un relâchement dans la prévention qui, conjugué à une baisse des financements internationaux, fait craindre un rebond de l’épidémie.

« Nous allons avoir des problèmes si nous n’avons pas davantage d’argent », a assuré dimanche le chercheur américain Mark Dybul, ancien dirigeant du Fonds mondial de lutte contre le sida.

Le pire scénario selon lui: que le manque de financement s’ajoute à une explosion des nouvelles infections à cause de la démographie galopante dans certains pays durement touchés, particulièrement en Afrique.

L’an dernier, 20,6 milliards d’euros étaient consacrés à des programmes de lutte contre le sida dans les pays à faible et moyen revenu, qui en financent eux-mêmes 56%, selon l’Onusida.

Mais l’instance de lutte contre le sida de l’ONU estime qu’il manque 7 milliards de dollars par an pour que cette maladie ne soit plus une menace pour la santé publique mondiale en 2030..

                                                                                      Avec AFP

Sida : les experts appellent à changer radicalement de stratégie

Scientifiques et militants de la lutte contre le VIH estiment qu’il faut remettre en question l’approche centrée sur le sida et « faire cause commune avec le champ de la santé mondiale

La prévention contre le VIH est en crise, des populations particulièrement vulnérables  restent  hors d’atteinte du système de santé, et l’élan mondial, qui a permis de mobiliser des ressources sans précédent et de  sauver  des millions de vies, décline. Le modèle uniquement concentré sur le VIH/sida, qui prévalait depuis le début de la pandémie et a abouti à créer des programmes et structures spécifiques, n’y répond plus comme il le faudrait. Il doit laisser place à une approche où la lutte contre le virus de l’immunodéficience humaine serait intégrée dans des programmes de santé plus larges visant également les maladies qui lui sont liées.

C’est la conclusion à laquelle sont arrivés 47 experts impliqués dans la riposte à cette pandémie qui a déjà tué plus de 35 millions de personnes. Après deux ans de travail dans le cadre d’une commission réunie à l’initiative de l’International AIDS Society (IAS), organisatrice des conférences internationales sur le VIH/sida, et l’hebdomadaire médical The Lancet, ils invitent à ce changement de paradigme.

Parmi les signataires du document figurent l’actuelle présidente de l’IAS, Linda-Gail Bekker, et son prédécesseur, Chris Beyrer, mais aussi l’ancien directeur exécutif d’Onusida, Peter Piot, et deux ex-directeurs exécutifs du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, Michel Kazatchkine et Mark Dybul, ou encore l’ancien président d’Aides, Bruno Spire.

La commission met en question le discours dominant ces dernières années centré sur la perspective d’en finir avec le sida.

Selon la commission, le battage sur cet objectif fixé à 2030 par les Nations unies a « alimenté une dangereuse complaisance et peut avoir précipité l’affaiblissement de la détermination mondiale à combattre le VIH ». Estimant que « les outils et les stratégies contre le VIH existants sont insuffisants et bien que des progrès spectaculaires puissent être obtenus en maximisant les stratégies actuelles de prévention et de traitement, la pandémie due au VIH va vraisemblablement demeurer un défi mondial majeur dans le futur proche », est-il indiqué dans le document du Lancet.

Peter Piot voit un reflet de cette complaisance dans l’aplatissement de la courbe des ressources financières, internationales et nationales, consacrées à lutter contre le VIH. « Nous sommes très préoccupés à l’idée de voir le monde proclamer une victoire bien avant que notre combat contre le sida soit achevé. Ce serait catastrophique, car nous avons vu des épidémies rebondir, par exemple le paludisme, dont on avait prévu l’élimination », met-il en garde.

La commission prône des services intégrés qui répondent au VIH et aux autres maladies qui partagent les voies de transmission, touchent les mêmes groupes à risque et coexistent souvent chez les patients. Une telle offre inclurait la santé sexuelle et reproductive, la tuberculose, les hépatites virales, les addictions aux drogues et les troubles mentaux, résume Chris Beyrer.

                                                                        Avec Le Monde.fr

L’ONUSIDA alerte que les progrès ralentissent et que le temps est compté pour atteindre les objectifs de 2020 en matière de VIH

Les nouvelles infections à VIH augmentent dans environ 50 pays; les décès liés au sida ne diminuent pas assez vite; la stagnation des moyens risque d’enrayer les résultats. La moitié de toutes les nouvelles infections à VIH dans le monde sont parmi les populations clés et leurs partenaires, qui n’ont pas accès aux services dont elles ont besoin 

L’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à la traîne

En 2017, seulement 26 % des enfants et 41 % des adultes ont eu accès au traitement en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, contre 59 % des enfants et 66 % des adultes en Afrique de l’Est et en Afrique australe. Depuis 2010, le nombre de décès liés au sida a diminué de 24 % en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, contre 42 % en Afrique de l’Est et australe.

Les progrès concernant les enfants ralentissent

Le rapport montre que les progrès réalisés en faveur des enfants ne sont pas pérennes. Les nouvelles infections par le VIH chez les enfants n’ont diminué que de 8 % au cours des deux dernières années, seulement la moitié (52 %) des enfants vivant avec le VIH reçoivent un traitement et 110 000 enfants sont morts de maladies liées au sida en 2017. Bien qu’en 2017, 80 % des femmes enceintes séropositives aient eu accès à une thérapie antirétrovirale pour prévenir la transmission du virus à leur enfant, 180 000 enfants ont contracté le VIH pendant l’accouchement ou l’allaitement, ce qui est bien loin de l’objectif de moins de 40 000 transmissions mère-enfant d’ici fin 2018.

Les cibles 90-90-90 peuvent et doivent être atteintes

Des progrès ont été accomplis dans le cadre des cibles 90-90-90. Les trois quarts (75 %) de toutes les personnes vivant avec le VIH connaissent maintenant leur statut sérologique ; en 2017, parmi celles connaissant leur statut, 79 % avaient accès à un traitement, et chez 81 % des personnes sous traitement, la charge virale était supprimée.

Six pays, le Botswana, le Cambodge, le Danemark, le eSwatini, la Namibie et les Pays-Bas, ont atteint les cibles 90-90-90 et sept autres pays sont en bonne voie de les atteindre. Le fossé le plus large est celui du premier 90 : en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, par exemple, seulement 48 % des séropositifs connaissent leur statut sérologique.

Source :

https://www.google.com/search?q=onusida+logo&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjWyIHqx6jcAhVQVsAKHZDFCWoQ_AUICigB&biw=1247&bih=590#imgrc=Vhd8kvx9AzzUxM:

Trump veut financer la détention d’enfants migrants avec des fonds de lutte contre le VIH

Afin de faire face aux milliers de détentions supplémentaires d’enfants migrants prévues avant la fin de l’année aux Etats-Unis, l’administration de Donald Trump s’apprêterait à piocher dans les fonds d’aides aux personnes touchées par le VIH. Un pas de plus dans sa politique inhumaine envers les personnes LGBT+ et les étrangers.

La politique anti-LGBT+ mise en place par Donald Trump serait sur le point de passer à la vitesse supérieure. Selon des documents internes obtenus par le magazine SLATE., Donald Trump réfléchirait à utiliser des fonds dédiés à la lutte contre le VIH et le sida pour financer les milliers de lits dont auront besoin les enfants migrants détenus par l’administration aux frontières mexicaines.

En effet, selon l’Office de réinstallation des réfugiés (ORR), la politique frontalière de Trump réclamera 25 400 lits supplémentaires pour les mineurs.

C’est dans les fonds du  programme « Ryan White HIV/AIDS » que Donald Trump entend se servir. Mis en place en 1990, il vise à  fournir un système de soins médicaux et des services de soutien essentiels pour les personnes vivant avec le VIH . « Ce programme est l’un des premiers organismes de santé publique de notre pays, et il est impensable que cette administration détourne des fonds du traitement du VIH pour financer ses attaques cruelles contre les enfants et leurs familles à la frontière », déclare à PinkNews David Stacy, directeur des affaires gouvernementales pour Human Rights Campaign.

Pour un financement endogène de la riposte au Sida

Le professeur Cheikh Tidiane Ndour, Chef de la Division Sida et Infections Sexuellement Transmissibles au Ministère de la Santé et de l’Action sociale, a souligné jeudi, la nécessité de trouver des moyens innovants de financement de la riposte au Sida par le biais de partenariats public-privé et la mobilisation de ressources publiques.

« Il faudra bien trouver les moyens de prendre en charge les malades du Sida et la riposte en général contre le Vih par des moyens de financement domestique en nouant des partenariats public privé en particulier, tout en mobilisant les ressources publiques », a déclaré le Médecin-colonel, invité de la rédaction de l’APS.

L’élaboration et la mise en œuvre de mécanismes innovants de financement domestique de la lutte contre le Sida sont nécessaires pour palier le retrait des partenaires étrangers, a laissé entendre l’infectiologue.

« Ce qu’on oublie souvent en Afrique c’est le financement domestique, alors que 80 à 90 % de l’argent de la riposte provient de partenaires étrangers. Cela ne peut pas s’inscrire dans la durée, car les partenaires vont progressivement se retirer et les malades resteront toujours là », a-t-il fait valoir.

Pour le Chef de la Division Sida et maladies sexuellement transmissibles du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, l’élaboration de financements innovants doit être une réalité concomitamment à la réduction des ressources.

Le Sénégal continue à bénéficier de financements de partenaires étrangers dans la lutte contre le Sida. Pour beaucoup d’acteurs, le maintien à un niveau relativement bas de la prévalence à la maladie (0,4 %, en 2016, selon l’Observatoire africain de la santé), est lié au financement efficace de la riposte au vih.

Le Sénégal et le Fonds mondial ont par exemple signé en janvier dernier des accords de financement portant sur un montant 42, 5 milliards de francs Cfa pour la période 2018-2020 dont plus de 14 milliards sont destinés au financement de la lutte contre le Sida au Sénégal. 

On dénombre au Sénégal près de 43 000 personnes vivant avec le Vih. Le pourcentage de personnes ignorant leur statut sérologique est de l’ordre de 30 %, d’après le Ministère de la Santé et de l’Action sociale.

             (Le Professeur Ndour est l’invité de la rédaction de APS)

Source : http://aps.sn/actualites/societe/sante/article/un-acteur-preconise-un-financement-endogene-de-la-riposte-au-sida

Recherche et Vih :Un nouveau vaccin prometteur testé prochainement

Les résultats d’un vaccin expérimental contre le sida viennent d’être présentés par l’équipe du virologue Dan Barouch de l’université d’Harvard (États-Unis). Un test sur des milliers de personnes va être lancé en Afrique australe.

Des chercheurs ont fait état samedi  07 Juillet 2018,d’un progrès encourageant, avec un vaccin expérimental qui a provoqué une réaction immunitaire chez des humains et protégé des macaques de l’infection.

Le développement de ce potentiel vaccin, sûr pour l’homme, est maintenant suffisamment avancé pour lancer un test sur 2 600 femmes en Afrique australe.

« Ces résultats représentent une étape importante », a souligné le directeur de l’étude, le virologue Dan Barouch, dans un communiqué de la revue The Lancet. Rejoint par d’autres experts, il a cependant prévenu qu’il n’y avait aucune garantie que les tests suivants soient aussi positifs. « Nous devons rester prudents », a-t-il déclaré.*

Deux tiers des macaques protégés par le vaccin

Deux tiers des macaques rhésus ont été protégés par le vaccin dans les tests de laboratoire.Les résultats du test grandeur nature, appelé Imbokodo (rocher, en zoulou), sont attendus en 2021 ou 2022.

Un autre, appelé RV144, a montré qu’il protégeait l’homme du VIH dans une certaine mesure. En 2009, une étude indiquait qu’il avait réduit de 31,2 % le risque d’infection chez 16 000 volontaires en Thaïlande.

Une avancée décisive ?

L’étude publiée samedi rapporte les résultats d’un test chez 393 adultes en bonne santé, séronégatifs, âgés de 18 à 50 ans en Afrique de l’Est, Afrique du Sud, Thaïlande et aux États-Unis. Certains ont reçu l’une des combinaisons vaccinales possibles ou un placebo, via quatre injections en 48 semaines. Ces combinaisons étaient faites de différents types de virus VIH, rendus suffisamment inoffensifs, avec l’espoir de provoquer une réponse immunitaire. Or celle-ci a été « robuste », s’est félicité le Pr Barouche.

Les tests ont montré l’innocuité. Seuls cinq participants ont fait état d’effets indésirables, comme des douleurs abdominales, une diarrhée, des vertiges ou des douleurs au dos. Dans une étude séparée, ces mêmes vaccins ont offert une protection à deux tiers des 72 macaques auxquels les chercheurs ont ensuite tenté d’inoculer le virus.

  Avec Ouest-France