Vih : Pour mettre un terme à la pandémie :l’Onusida invite les entreprises à rejoindre la riposte

C’est connu que la riposte contre le Sida fait face à un manque de financement. C’est le sens du plaidoyer de l’Onu Sida et Gbc Health qui « invitent les entreprises à rejoindre la riposte ». Ces organisations appellent aussi à « redynamiser la collaboration intersectorielle afin de sauver des vies ». Dans un document, l’Onu Sida souligne que « des personnalités influentes du secteur privé reconnaissent que le bien-être et la sécurité des communautés desservies sont essentiels pour leur avenir commun ». De même, informe l’organisation, « nous ne pourrons pas mettre un terme au Sida sans la participation active du secteur privé». D’après elle, beaucoup de moyens et innovations peuvent être mis à contribution pour lutter contre cette maladie. Dans le document, elle parle des produits et services innovants, des relations avec le personnel, des consommateurs et des décisionnaires, des compétences fondamentales en logistique, de l’analyse de données et le marketing. Il est précisé également que «les ressources humaines et financières peuvent aider à combler le manque de financement public destiné au dépistage du Vih, à la prévention et aux programmes de traitement». Pour montrer le lien entre la santé et la productivité, l’Onu Sida attire l’attention sur le fait que «sans soins ni aide adaptés, les personnes vivant avec le Vih peuvent se retrouver dans l’incapacité de travailler, avoir besoin de longues périodes de congé et doivent souvent couvrir eux-mêmes des frais de santé importants». En plus, ajoutent les auteurs du document, «les décès imputables au Sida, tragiques pertes de vies humaines, ont un impact sur les conditions de vie des familles et réduisent la productivité des entreprises».

«L’épidémie ralentit la croissance économique…»
Selon eux, «l’épidémie ralentit la croissance économique et menace l’avenir des employés et des employeurs». L’Onu Sida renseigne que «les gouvernements, les organisations intergouvernementales, la Société civile et les entreprises disposent de ressources et de compétences propres, considérables et complémentaires pour contribuer à la riposte mondiale au Sida». Pour l’organisation, «lorsque différents secteurs arrivent à combiner leurs forces, alors l’impact de leurs efforts est d’autant plus important». Pour convaincre de la pertinence de la participation du secteur privé, l’agence onusienne informe que les «entreprises présentes dans des pays fortement touchés par le Vih et impliquées activement dans la riposte au Sida notent une amélioration de la productivité, du moral et de la fidélisation du personnel».

dkane@lequotidien.sn

eTME : Promouvoir la stratégie « ndéye-dikké » pour atteindre les objectifs

La DLSI,l’ONUSIDA et le CNLS renforcent le partenariat avec l’Association des Sages-Femmes dans l’optique d’accélérer l’atteinte de l’élimination de la Transmission du Mère-Enfant du VIH.

C’est ainsi qu’un comité restreint se réunit depuis Mardi 17 Septembre 2019 afin d’élaborer un plaidoyer pour l’atteinte des objectifs de l’eTME. à travers la promotion de la stratégie ndéye Dikké.

Cette stratégie doit permettre, avec l’appui des sages-femmes, l’intégration des Services de la santé de la reproduction, mais également une surveillance sur site avec la recherche de perdus de vue, le rattrapage des PCR,des sérologies et de la charge virale

En effet, le constat, est que  les objectifs  d’élimination de la transmission mère enfant du VIH ne sont pas encore atteints.

En 2018, 76% des femmes enceintes ont effectué le test de dépistage, et parmi les femmes enceintes séropositives 64% ont été mises sous traitement antirétrovirale tandis que la proportion d’enfants ayant bénéficié du diagnostic précoce est de 49% (rapport GAM 2019).

Des semaines d’accélération étaient organisées dans l’ensemble des régions du Sénégal pour booster les indicateurs de la PTME durant l’année 2018. Un plan d’accélération de l’eTME a été élaboré pour 2018/2020 avec des stratégies novatrices pour booster l’atteinte des objectifs de l’eTME.

Le partenariat avec l’Association des Sages-Femmes d’Etat qui permet d’accélérer l’atteinte des objectifs de l’élimination de la transmission du mère-enfant du VIH, figure en bonne place parmi les stratégies mises en œuvre. Cette stratégie permet d’opérationnaliser la délégation de tâche et l’intégration SR/PTME et de renforcer l’accompagnement psychosocial d’une femme enceinte séropositive et son enfant.

Conclave du Fonds Mondial à Dakar : « Accélérer le mouvement maintenant »

Un groupe dénommé « Implementers Croup » des circonscriptions chargées de la mise en œuvre des subventions du Fonds mondial organise sa retraite à Dakar depuis le 11 Septembre dernier et pour une durée de trois jours.

Cette retraite se déroule à un moment crucial. En effet dans un mois doit se tenir à Paris la rencontre de mobilisation de ressources pour la lutte contre le SIDA, Le paludisme et la tuberculose.

Ce séjour des responsables du Fonds Mondial, permet l’identification des priorités et des stratégies mais aussi le renforcement de l’action visant à promouvoir l’appropriation par les pays et de dresser le bilan des progrès accomplis par rapport à la feuille de route 2017-2022.

Par ailleurs au moment ou l’objectif est d’atteindre 14 milliards de dollars au cours de la rencontre de Paris, Les enjeux se font plus précis. En particulier en ce qui concerne l’implication des états récipiendaires.

C’est cet aspect que les responsables ont tenu à faire ressortir au cours d’un face à face avec la presse. En effet Donald Kaberuka, président du conseil d’administration a estimé que : « les pays africains doivent prendre leurs responsabilités, devant le risque de relâchement dans la riposte au VIH. Le moment est venu de compter sur soi-même et de s’orienter de plus en plus vers une transition ».

Cette nouvelle donne devra aussi s’accompagner de la mise en place de systèmes de santé performants, en conformité avec l’engagement des chefs d’état africains pris a Abuja en 2015.

Pour la directrice des relations extérieures du Fonds Mondial, Françoise Vanni, Les progrès réalisés depuis 20 ans sont menacés. Selon elle « il est question de replacer sur la riposte sur la bonne trajectoire, à travers une prévention à la hauteur des enjeux. » Un aspect qui a, selon elle, été négligé au profit de la prise en charge. Il s’agit donc d’accélérer le mouvement dès à présent pour atteindre les objectifs fixés à l’horizon 2030.

10e Conférence Internationale Francophone VIH/Hépatites/Santé sexuelle 2020

Les inscriptions à la 10e Conférence Internationale Francophone VIH/Hépatites/Santé sexuelle 2020 seront ouvertes dès le 16 septembre 2019

Inscrivez-vous avant le 28 février 2020 afin de profiter des tarifs préférentiels.

découvrez la deuxième annonce : http://www.afravih2020.org/images/pdf/AFRAVIH2020-2ndAnnonce.pdf

Pour tout renseignement ou pour les inscriptions de groupes, contactez afravih@gl-events.com.

Sida : découverte d’une nouvelle mutation génétique résistante au VIH

Un nouveau gène pourrait s’avérer intéressant contre le virus du sida. Il s’agit d’une mutation génétique extrêmement rare, responsable d’une maladie musculaire touchant une centaine de personnes et qui crée une immunité » naturelle contre le VIH. C’est ce qu’ont rapporté jeudi 29 août des chercheurs espagnols : ils espèrent que cette avancée sera une piste pour de nouveaux médicaments anti-vih..

Une nouvelle mutation bien plus rare

La nouvelle mutation concerne un  gène (Transportine-3 ou TNPO3) beaucoup plus rare : elle a été découverte il y des années chez une même famille en Espagne, atteinte d’une maladie musculaire ultra-rare, appelée dystrophie musculaire des ceintures de type 1F.

Les médecins se sont aperçus que des chercheurs sur le VIH s’intéressaient séparément au même gène, car il joue un rôle dans le transport du virus à l’intérieur des cellules.Ils ont donc contacté des généticiens de Madrid, qui ont eu l’idée de tenter d’infecter, en laboratoire, du sang des membres de cette famille espagnole avec le virus du sida.

Des lymphocytes qui résistent au virus

L’expérience a livré une surprise : les lymphocytes de ceux qui avaient cette maladie musculaire ultrarare étaient naturellement résistants au VIH. Le virus n’arrivait pas à y pénétrer.

« Cela nous aide à comprendre beaucoup mieux le transport du virus dans la cellule« , explique  à l’AFP José Alcami, le virologue de l’Institut de santé Carlos III à Madrid qui a mené ces recherches publiées dans la revue américaine PLOS Pathogens.

Des exceptions encore très mal comprises

Le VIH est certes le mieux connu de tous les virus, dit-il, « mais il y a encore beaucoup de choses qu’on connaît mal. Par exemple, on ne sait pas pourquoi 5% des patients qui sont infectés ne développent pas de sida. Il y a des mécanismes de résistance à l’infection qu’on comprend très mal ».

Le chemin est encore long pour exploiter cette faille afin de produire un nouveau médicament. Mais la découverte de cette résistance naturelle confirme que le gène TNPO3 est une autre cible intéressante pour barrer la route au virus.

Dr Matshidiso Moeti désigné pour un second mandant au poste de Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique

Les 47 États membres de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans la Région africaine ont désigné le Dr Matshidiso Moeti pour un second mandat de cinq ans au poste de Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Le processus de désignation s’est déroulé aujourd’hui, au cours de la 69e session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique, qui est l’instance de prise de décisions réunissant les Ministres de la santé de tous les États membres. La candidature du Dr Moeti a été approuvée par le Conseil exécutif de l’Union africaine au début de cette année.

Sa désignation sera ratifiée par la 146e session du Conseil exécutif de l’OMS, qui se tiendra en 2020. Après cette ratification, son second mandat débutera le 1er mars 2020.

« Je suis très honorée d’avoir été désignée pour un second mandat au poste de Directrice régionale de l’OMS » a déclaré le Dr Moeti. « Ces cinq dernières années, j’ai travaillé à transformer le Secrétariat de l’OMS pour mieux répondre aux besoins sanitaires de millions d’Africains. Cette élection est une reconnaissance des nombreuses réalisations que nous avons accomplies en collaboration avec les ministères de la Santé. Je souhaite qu’ensemble, nous relevions des défis encore plus grands au cours des cinq prochaines années. »

Au cours de son premier mandat, l’Afrique a fait des progrès significatifs dans le domaine de la santé. À l’élection du Dr Moeti, en 2015 la région était en proie à l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest. Grâce aux efforts concertés de l’OMS, des gouvernements et des partenaires, les trois pays touchés – la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone –  ont mis fin à l’épidémie en décembre de la même année. Un programme d’urgence sanitaire de l’OMS a été lancé en 2016. En 2018, l’OMS et ses partenaires ont soutenu des interventions d’urgence lors de plus de 160 événements de santé publique dans plus de 40 pays.

« Le Secrétariat de l’OMS est désormais mieux organisé, mieux doté en ressources et mieux équipé pour aider les États Membres à détecter les épidémies et à y faire face rapidement, tout en garantissant la sécurité sanitaire dans la région, » a déclaré le Dr Moeti.

La couverture sanitaire universelle, l’un des programmes phares de l’OMS, a été lancée en 2017 pour accélérer la prise de mesures concrètes au niveau des pays, afin de permettre à tous de bénéficier de services de santé de qualité, sans être confrontés à des difficultés financières. Depuis décembre 2018, 40 États Membres disposent de politiques et de plans nationaux de santé complets, qui ont été évalués par les partenaires et alignés sur les plans nationaux de développement.

Dans son discours d’investiture, le Dr Moeti a souligné son engagement résolu en faveur de la transformation du Secrétariat de l’OMS, dans le cadre de sa collaboration avec les pays pour relever les défis sanitaires auxquels la Région est confrontée. Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, a félicité le Dr Moeti pour sa désignation.

« Le Dr Moeti a accompli un travail remarquable au cours de ces cinq dernières années » a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. « Sous sa direction, la Région a fait des progrès considérables. Sa désignation pour un second mandat témoigne de la confiance que lui témoignent les États membres. C’est un immense plaisir de travailler avec elle, et j’envisage avec satisfaction de poursuivre cette collaboration au cours de son prochain mandat. »

Le Dr Moeti a promis, si elle est désignée par le Comité exécutif, de travailler avec les États membres et les partenaires afin de relever les défis sanitaires, dans le cadre de la transformation mondiale de l’OMS et du treizième programme général de travail 2019-2023.

« Ma vision est que chaque Africain, quels que soit son âge, son niveau de revenus, sa situation sociale et son lieu de résidence, puisse jouir d’un bon état de santé et d’un bien-être optimal grâce à l’impulsion donnée par les gouvernements en vue d’assurer la couverture sanitaire universelle, de lutter contre les épidémies et les situations d’urgence et de créer des environnements favorisant l’adoption des modes de vie sains » a affirmé le Dr Moeti.

Le Dr Moeti est un vétéran de la santé publique, avec plus de 35 années d’expérience aux niveaux national et international. Elle a rejoint le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique en 1999, où elle a travaillé comme Directrice régionale adjointe, Sous-Directrice régionale, Directrice des maladies non transmissibles, Représentante de l’OMS au Malawi, Coordonnatrice de l’équipe d’appui pour les pays de l’Afrique de l’Est et australe et Conseillère régionale pour le VIH/sida.

Elle est connue pour avoir dirigé l’initiative « trois millions d’ici 2005 » dans la Région africaine pendant le sommet de l’épidémie de VIH, ce qui a permis d’améliorer considérablement l’accès aux médicaments antirétroviraux pour les personnes vivant avec le VIH.

Gabonactu.com

Une Ougandaise dirigera l’agence de l’ONU qui lutte contre le sida

Le Secrétaire Général de l’ONU a choisi l’Ougandaise Winnie Byanyima pour diriger lagence des Nations unies chargée de lutter contre l’épidémie de sida.

Elle remplacera Michel Sidibé, qui a quitté son poste en mai à la suite d’allégations selon lesquelles il aurait mal géré les allégations d’agressions sexuelles au sein de l’ONUSIDA.

Le porte-parole de l’ONU, Stephane Dujarric, a annoncé mercredi la nomination de Mme Byanyima, qui dirige actuellement Oxfam International, une grande organisation d’aide au développement.

Mme Byanyima explique qu’elle a des raisons «très personnelles» d’avoir accepté ce poste, notamment par le fait qu’elle est la tutrice « de plusieurs enfants devenus orphelins à cause du VIH/sida ».

Elle estime que lutter contre l’épidémie de sida «est un problème de justice sociale extrêmement important», en particulier en Afrique.

Avant de se retrouver à la tête d’Oxfam International, Mme Byanyima, âgée de 60 ans, a été diplomate et députée en Ouganda. Elle est également ingénieure en aéronautique.

VIH : un traitement moins fréquent, aussi efficace

 Chez un patient séropositif au VIH, le traitement antirétroviral doit être administré tous les jours.C’est la seule façon de maintenir son infection sous contrôle. Désormais, cela pourrait changer grâce aux résultats d’une étude de l’ANRS.

Garder l’infection par le VIH sous contrôle sans devoir prendre son traitement tous les jours. C’est la bonne nouvelle que porte l’étude ANRS* 170 QUATUOR. Celle-ci a comparé deux groupes de 318 patients : les premiers étaient traités de la manière conventionnelle (7jours/7), et les seconds recevaient un traitement réduit à quatre jours sur sept (4jours/7) avec trois jours d’arrêt en fin de semaine.

Résultat, « chez des patients ayant une infection VIH bien contrôlée avec une charge virale indétectable depuis 5,8 ans en moyenne, le traitement 4jours/7, quel que soit le type de trithérapie utilisée, était statistiquement non inférieur au traitement quotidien », révèle l’ANRS. Ces résultats permettent d’envisager un allègement du traitement chez les patients contrôlant l’infection depuis plusieurs années.

Rappel : Aujourd’hui, les traitements antirétroviraux permettent de maintenir sous contrôle le virus du VIH lorsque l’infection est détectée avant un stade avancé à condition d’être administrés quotidiennement.

                                                         Destination Santé

VIH/Sida : un traitement préventif dévoilé

A l’occasion de la 10e conférence scientifique sur le Sida(IAS) à Mexico, un traitement préventif contre le Vih ainsi que plusieurs améliorations de l qualité de vie des patients

Efficace à près de 100%

Une étude ANRS « Prévenir » sur la PrEP (prophylaxie pré-exposition), relative au traitement préventif contre le VIH, a été dévoilée, lors de la 10e conférence scientifique sur le sida (IAS) à Mexico. Elle a été menée sur 3 000 hommes homosexuels  qui avaient  des comportements sexuels à risque, note le Pr Jean-Michel Molina, pionnier de la PrEP. Il a aussi indiqué que ce traitement est efficace à près de 100%. Seuls trois volontaires sur les 3 000 ont dû arrêter ces comprimés en raison de troubles digestifs.

La prise d’un médicament antirétroviral a été proposée à une population à risque durant des années pour éviter une contamination. Son efficacité a été prouvée, cependant celle-ci reste contraignante.

« À l’avenir, on pourra peut-être même obtenir le même résultat grâce à un implant à « action prolongée », a précisé un chercheur pour le laboratoire américain Merck & Co. Cet implant pourrait diffuser une dose suffisante durant au moins un an. Il faudra de nouvelles études afin de montrer si l’implant offre la même protection contre le VIH que la prise orale de médicament. De l’autre côté, la perspective d’un vaccin progresse lentement.

Allègement du traitement des patients séropositifs

Il existe de nombreux projets pour alléger le quotidien des séropositifs et réduire le coût de leur traitement tout en maintenant le virus en sommeil. Dès 2020, des injections d’antirétroviraux toutes les semaines, devraient remplacer les comprimés quotidiens.

L’IAS a aussi présenté une autre piste pour que les patients ne prennent plus la trithérapie tous les jours, mais un jour sur deux. « La prise de comprimés quatre jours sur sept permet de conserver le même niveau d’efficacité« , a dévoilé l’étude française Quatuor menée par l’ANRS.

                                                         Avec LINFO.RE

 

Revue semestrielle de la mise en œuvre des activités 2019

Les sous récipiendaires font le point

Le Conseil National de Lutte Contre le sida organise du 23 au 25 Juillet 2019, la revue semestrielle de la mise en œuvre des activités 2019.  Cette rencontre inscrite dans le plan d’action de l’unité programmatique du CNLS  a vu la participation de l’ensemble des sous récipiendaires du CNLS dans le cadre du NFM2. Les objectifs sont entre autres, d’analyser la mise en œuvre des activités planifiées au premier semestre 2019 pour une meilleure performance du programme,  mais surtout, de faire le point  sur : la réalisation des activités du premier semestre 2019 du NFM2, partager et valider les données programmatiques, le taux d’exécution technique et financière des activités planifiées et voir le niveau d’atteinte des cibles définies.

A l’ouverture des travaux, la Secrétaire Exécutive du CNLS Dr  Safiatou THIAM a rappelé toute l’importance de cette activité qui regroupe  toutes les parties prenantes des subventions et qui permet de  faire le point sur l’ensemble des activités de cette subvention au  premier semestre.

Pendant trois jours, les 14 régions médicales, les 8 secteurs ministériels et les 9 services de référence  vont partager les gaps, les difficultés majeures liées à la mise en œuvre et les bonnes pratiques. Ils feront également le point sur le suivi des recommandations  et s’accorder sur les mesures correctrices pour améliorer la performance du programme. Ce sera l’occasion de définir  au besoin, des stratégies d’accélération de la mise en œuvre du programme.

La performance d’un programme se mesurant par sa capacité de gérer les risques le CNLS qui a fait une cartographie des risques saisira cette opportunité qui rassemble les acteurs pour présenter les risques majeurs identifiés et partager la cartographie des risques  stratégiques et les constats des audits interne et externe.

Congrès scientifique sur le VIH-Sida : le combat progresse mais trop lentement

Environ 5000 chercheurs et scientifiques sont à Mexico cette semaine pour l’International Aids society, le plus gros congrès sur le Vih-sida.Ils y font le point sur les avancées de la recherche dans un contexte ou la lutte contre la maladie progresse, mais bien trop lentement pour espérer vaincre la maladie.

Environ 770.000 personnes sont mortes du sida l’an dernier, alors que l’épidémie en a contaminé 1700.000 autres

Ce bon résultat, on le doit principalement à l’Afrique, plus particulièrement à l’Afrique de l’Est et l’Afrique du Sud. Les pays les plus durement frappés par l’épidémie ont fait le plus d’efforts.

Mais ces bons chiffres masquent une réalité en demi-teinte. Tout d’abord, ces progrès sont de plus en plus lents. Et surtout, ils masquent de grandes disparités. Les jeunes filles africaines ont par exemple toujours 60% de risques en plus d’être contaminées que les garçons.

Les homosexuels, les travailleuses du sexe, les usagers de drogue, paient également un lourd tribut. Pour la première fois, ce qu’on appelle les populations clés ont concentré plus de la moitié des nouvelles infections l’an dernier.

Le combat contre l’épidémie possède pourtant de réels atouts : des moyens de prévention efficaces et des traitements qui le sont tout autant. L’enjeu, dès lors, c’est d’amplifier encore leur déploiement sur le terrain.

Et les principales annonces attendues lors de ce congrès scientifique sont de cet ordre : de nouveaux traitements moins lourds, des tests de dépistage plus légers, avec pour objectif d’en faire bénéficier de plus en plus de personnes.

Le temps presse. La communauté internationale s’est fixée pour objectif d’en finir avec le Sida d’ici 2030. Et la feuille de route est pour l’instant encore loin d’être tenue.

Dans ce contexte, les recherches abordent plusieurs fronts. La prévention tout d’abord, avec de nouveaux résultats sur la PrEP (prophylaxie pré-exposition), un traitement préventif qui ne cesse de montrer son efficacité, mais qui est compliqué à suivre au jour le jour.

Des résultats encourageants sur un nouveau mode d’administration vont être présentés. Côté traitement, ils montrent aussi leur efficacité mais la tri-thérapie reste toujours aussi lourde et coûteuse. Là aussi, les recherches essayent de simplifier son administration afin qu’un maximum de personnes y ait accès.

                   Avec RFI

Lutte contre le Vih/Sida : Lancement du code d’identification unique des patients

Des médecins chargés de la prise en charge du Vih, des responsables de laboratoire, des assistants sociaux ainsi que des gestionnaires ont pris part  au lancement du code d’identification unique des patients qui vont faire le dépistage du Vih au Sénégal. « C’est un système qui nous permet d’identifier une personne positive une seule fois. Vous savez, avant l’arrivée de ce système, une personne déclarée positive au Vih pouvait se faire dépister plusieurs fois dans des sites de dépistage différents », a indiqué docteur Astou Guèye, coordonnatrice du Programme surveillance sentinelle à l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef).
Dr Guèye a ajouté : « Pour éviter ces dysfonctionnements, l’Iressef, sous la conduite de l’équipe de surveillance épidémiologique du Professeur Souley­mane Mboup, a mis en place un système anonyme d’identification unique. »  Selon elle, ce travail a été possible avec la collaboration des ingénieurs du Centre de calcul de l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis.
La coordonnatrice du Pro­gramme surveillance sentinelle à l’Iressef a assuré que le système est présent dans les régions de Dakar, Kaolack, Tambacounda, Sé­dhiou, Kédougou et Ziguin­chor. « Ce système permet d’éviter les doublons. Une seule fois, une personne déclarée positive au Vih pourra donner des résultats fiables par rapport au taux de prévalence. Toute personne positive au Vih sera comptabilisée une seule fois. Elle ne pourra plus se faire enregistrer plusieurs fois », a dit Dr Astou Guèye.

                                    Avec Le Quotidien

L’ONUSIDA pointe du doigt le ralentissement des progrès dans la lutte contre le VIH/sida

D’impressionnants progrès dans certains pays mais de préoccupants échecs dans d’autres. » Cette phrase pourrait résumer le dernier rapport d’ONUSIDA, publié ce mardi 16 juillet, qui fait un bilan mitigé de l’année passée.

37,9 millions de personnes vivaient avec le VIH en 2018

En 2018, 37,9 millions de personnes vivaient avec le VIH dans le monde, dont 18,8 millions de femmes. Les personnes vivant avec le VIH sont de plus en plus et de mieux en mieux traitées. 23,3 millions de personnes avaient accès au traitement antirétroviral en 2018, contre 576.000 19 ans plus tôt.

« Les hommes restent difficiles à atteindre, note le rapport. La suppression de la charge virale chez les hommes séropositifs âgés de 25 à 34 ans est très faible, moins de 40 % dans certains pays à forte charge de morbidité́ dont les statistiques sont récentes, ce qui entrave les progrès de la lutte contre les nouvelles contaminations chez leurs partenaires. »

Le document rappelle que le risque de contracter le VIH est 22 fois plus élevé́ chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes qui s’injectent des drogues, 21 fois plus élevé́ pour les travailleurs et travailleuses du sexe et 12 fois plus élevé́ pour les personnes trans’.

L’enjeu de toucher les populations clés

Selon le rapport, les populations clés (consommateurs de drogues injectables, homosexuels et hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, transgenres, personnes faisant commerce du sexe et prisonniers) représentaient environ 95 % des nouvelles contaminations dans les régions de l’Europe de l’Est, l’Afrique du Nord ou l’Amérique latine, contre 54% au niveau mondial.

En 2018, seuls 79 % des personnes vivant avec le VIH connaissaient leur statut sérologique, 78 % des personnes se sachant séropositives avaient accès à un traitement et chez 86 % des séropositifs ayant eu accès à un traitement, la charge virale a été́ supprimée. Pour atteindre les objectifs fixés de 90% sur ces trois critères à l’horizon 2020, il reste donc encore beaucoup de travail.

 « Nous pouvons éliminer le sida en nous concentrant sur les personnes »

« Nous avons besoin de toute urgence d’un encadrement politique renforcé pour mettre fin au sida, détaille Gunilla Carlsson, directrice exécutive par intérim de l’ONUSIDA. Il faut effectuer des investissements adéquats et judicieux, et regarder ce qui a fonctionné́. »

Et de conclure : « Nous pouvons éliminer le sida en nous concentrant sur les personnes, et non pas sur les maladies, en élaborant des feuilles de route pour les populations et les régions laissées pour compte et en adoptant une approche fondée sur les droits de l’Homme pour atteindre les personnes les plus touchées par le VIH. »

                                                       Avec AFP.

Financement du sida : les parlementaires panafricains en conclave à Brazzaville

Le sommet de haut niveau visant à trouver des solutions pour financer la santé et la lutte contre le VIH/sida dans le continent se tient dans la capitale congolaise, du 11 au 12 juillet.

« Nous devons sensibiliser les pays africains pour participer au financement non seulement du sida mais de la maladie en général », a expliqué le président du parlement panafricain, Roger Nkodo Ndang, à son arrivée à Brazzaville, pour la tenue de cet événement de haut niveau relatif au financement de la pandémie.

En effet, la maladie constitue une grande menace de santé publique à travers le monde et surtout dans les pays d’Afrique subsaharienne où le taux de contamination est assez élevé. Ce sommet est co-organisé par le parlement panafricain et l’Onusida.

Le rapport évoquant les objectifs de la stratégie d’accélération de l’Onusida souligne que plus de quinze millions de nouvelles infections à VIH peuvent être évitées et plus de cinq millions de vies sauvées. Ce qui permettra d’économiser 4,7 milliards de dollars sur l’ensemble des ressources financières consacrées au traitement en Afrique subsaharienne, entre 2017 et 2030, 1,3 milliard pour l’Afrique orientale, trois milliards pour l’Afrique centrale et occidentale.

Lors du sommet de Brazzaville, les parlementaires panafricains vont assurément appeler à une grande mobilisation afin que les acteurs du continent s’y impliquent un peu plus pour mobiliser des ressources permettant d’endiguer la pandémie et bien d’autres au lieu de toujours attendre que les fonds viennent de loin.

Financement de la riposte : la société civile africaine réclame 15% de plus.

Les organisations de la société civile africaine réunies à Niamey en marge du 12ème sommet extraordinaire de l’Union africaine qui se tient du 4 au 8 juillet à Niamey au Niger, ont recommandé aux états africains d’augmenter les budgets de 15% en faveur de la lutte accrue contre le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose.

« Si rien n’est fait maintenant dans le sens de l’augmentation considérable des investissements domestiques pour la santé, nous perdrons bientôt toute véritable opportunité de mettre fin aux épidémies, compromettant ainsi l’avenir de notre continentLa population croit très rapidement. L’augmentation des investissements doit suivre le rythme de la croissance démographique si nous voulons maintenir les niveaux actuels de couverture sanitaire », ont plaidé les organisations de la société civile africaine dans une déclaration commune.

 Dans le but d’accélérer la riposte pour mettre fin aux épidémies de Paludisme, SIDA et de Tuberculose, et d’atteindre la couverture de santé universelle en Afrique, les organisations civile africaine veulent  entre autres le renforcement des systèmes de santé y compris les systèmes communautaires capables d’offrir des soins de santé primaire (SSP) intégrés et complets et  le respect des  engagements à rendre disponible à temps les fonds de contrepartie et de co-financement par des états  pour assurer la mise en œuvre et la continuité des programmes de lutte contre le VIH/SIDA, la Tuberculose et le Paludisme ;

Elles souhaitent également que soit assurée la disponibilité permanente des intrants jusqu’au niveau communautaire ainsi que l’augmentation des financements domestiques alloués à la santé pour la mise en œuvre des interventions à haut impact..

Journée de la sage-femme Objectif : Zéro enfant né avec le VIH

L’Association nationale des Sages-femmes d’Etat du Sénégal (ANSFE) célébre a débuté la célé bration de ses deux journées les 05 et 06 Juillet 2019.

Cette célébration a été reportée en raison du ramadan. Le thème proposé cette année par la Confédération internationale des sages-femmes (ICN) est « les sages-femmes : défenseur des droits des femmes ».

L’Association se fixe par ailleurs l’objectif zéro en ce qui concerne le décès maternel, les violences  basées sur le genre, la transmission mère-enfant du VIH, le cancer du col de l’utérus etc….

Cette journée est un prétexte pour faire le plaidoyer en faveur de la pratique de sages- femmes. C’est aussi une occasion de mettre en exergue l’importance du rôle des sages-femmes pour la santé des mères, des enfants et de leurs familles.

UNE PREMIÈRE MONDIALE, DES CHERCHEURS ARRIVENT À BOUT DU VIRUS DU SIDA.

Pour la première fois, des scientifiques sont parvenus à guérir des souris du virus du sida. Une piste très prometteuse, même si la perspective d’une application chez l’homme n’est pas encore en vue.

Cela constitue toutefois un progrès important vers l’éradication du VIH, le virus responsable du sida. Pour la première fois, des chercheurs américains ont réussi à éliminer définitivement le virus chez des souris infectées. « Ces données apportent la preuve de concept que l’élimination de ce virus est possible », écrivent-ils en introduction de leur étude publiée début juillet dans Nature Communication. . Chez l’homme, seuls deux cas de rémission ont été enregistrés dans le monde, dans des contextes très particuliers, non généralisables à l’ensemble des malades.

«Nous pensons qu’il s’agit d’une avancée majeure car pour la première fois après 40 ans d’épidémie, nous avons la preuve que cette maladie est curable», a indiqué le Dr Kamel Khalili, coauteur de l’étude, au site d’information CNBC.

À l’heure actuelle, la thérapie contre le VIH repose sur les antirétroviraux, des médicaments qui, en bloquant diverses étapes du cycle de vie du virus, l’empêchent de se répliquer, évitant ainsi l’apparition de la maladie (le sida, dernier stade de l’infection par le VIH).

Sauf dans de rares cas où le virus développe des résistances, ces traitements fonctionnent très bien. Au point que les personnes séropositives qui prennent correctement leur traitement ne sont plus contaminantes. En revanche, les antirétroviraux n’éradiquent pas le VIH: le virus se cache à l’état latent dans les cellules du système immunitaire. Dès lors qu’un patient cesse de prendre son traitement, le virus reprend sa besogne.

                                                                              Avec leseco.ma

Semaine jeune-sida 2019 : Les jeunes filles, victimes silencieuses de la pandémie

La ville de Kolda a abrité Lundi 01 Juillet 2019 le lancement de la 17é édition de la semaine jeune-Sida sous le thème :« Une jeunesse sans Sida pour un Sénégal émergent ».

L’évènement a été l’occasion de réunir les différents acteurs de la riposte autour de madame le ministre de la jeunesse.

Néné Fatoumata Tall a rappelé le faible taux de prévalence chez les jeunes. Toutefois, selon elle « des efforts sont encore nécessaires » pour se rapprocher le plus possible de l’objectif « zéro infection ». En effet de son point de vue il faut « préserver toute la force positive » que représente cette catégorie de la population « pour le présent et le futur de notre pays.

De son côté, la secrétaire exécutive du cnls a tenu à sensibiliser sur la situation des jeunes  filles vivant avec le vih: « Plus sensibles sur le plan physiologique, fragilisées par des pratiques et des croyances culturelles, handicapées par un accès plus difficile à l’éducation et souvent exposées à la violence sexuelle, trop de filles et de femmes sont les victimes silencieuses du sida »Cette situation nécessite une adaptation de la riposte mais aussi son accélération d’après Dr Safiétou Thiam.

Par ailleurs au cours de la cérémonie 50 jeunes volontaires de la riposte ont reçu leurs diplômes.

La semaine jeunes-sida  se déroule  à travers tout le pays durant toute cette semaine .Une occasion pour sensibiliser davantage les jeunes sur le VIH SIDA.

 

 

 

 

Semaine jeunes-Sida à Kolda : Une formation de volontaires de la riposte en prélude au lancement.

Cinquante jeunes ont été formés durant deux jours sur les grands axes de la riposte au Vih. La session a permis de procéder d’abord à un renforcement des connaissances sur les IST et le VIH/SIDA. La question des droits humains et des populations clé a aussi été abordée de même que les outils de prévention comme le préservatif ou la Prep.

Ces jeunes vont pouvoir par la suite informer et sensibiliser leurs pairs sur le Vih /Sida en général et la façon de s’en protéger. Ils recevront leurs diplômes Lundi 01 Juillet 2019.Cette date est l’occasion de lancer la 17é édition de la semaine e mobilisation des  jeunes contre le sida organisée par le Projet Promotion des Jeunes avec l’appui du Conseil National de la lutte contre le Sida

.La cérémonie de lancement est prévue le lundi 01er juillet 2019 à Kolda, à partir de 10 heures, Sous la l’égide du Ministre de la Jeunesse, Madame Néné Fatoumata TALL et en présence de Dr Safiatou Thiam secrétaire exécutive du SE/CNLS. Thème de cette édition : « Une jeunesse sans Sida pour un Sénégal émergent ».

AFRIQUE SUBSAHARIENNE : Une étude met en évidence la variation de la prévalence du Vih/Sida au sein de 36 pays

La prévalence du Vih/Sida peut varier du simple au double selon des localités au sein des 36 pays sur les 47 de l’Afrique subsaharienne. C’est l’un des résultats d’une étude rendue publique au mois de mai 2019.

La lutte contre le Vih/Sida reste un sujet de préoccupation malgré des avancées en matière de thérapie. A titre illustratif, la maladie était responsable de décès de 1804 personnes en 2017 au Sénégal, selon un rapport parvenu à la rédaction. « La plupart des pays (36 sur 47) connaissent des différences de prévalence allant du simple au double », rapportent les auteurs d’une étude réalisée par l’Institute for Health Metrics and evaluation ( Ihme).

Leur nouvelle publication scientifique laisse apparaître une disparité de la prévalence entre les localités au sein d’un même pays. « En 2017, le plus haut taux de prévalence du Vih au second échelon administratif du Sénégal était de 1, 5 % dans le département de Kolda. Le taux le plus bas était de 0, 3 % dans le département de Thiès », révèle l’étude qui montre également que le grand nombre de personnes âgées de 15 à 49 ans vivant avec le Vih réside dans le département de Dakar.

Publiée dans la revue Nature, l’étude fournit des renseignements sur la prévalence du Vih et du nombre de personnes vivant avec le virus. L’objectif, c’est d’identifier les zones prioritaires d’interventions pour faire reculer le fléau. « Changer la trajectoire du Vih/Sida en Afrique implique de continuer à rechercher de meilleurs moyens de connaître l’épidémie. Cette publication permettra aux législateurs et aux prestataires de soins de localiser facilement les points névralgiques aux niveaux nationaux et locaux et aidera à guider un investissement raisonné, des rares ressources disponibles pour l’élargissement de diagnostic », a soutenu John Nkengasong, directeur du Centre africain de prévention et de lutte contre les maladies (Cdc).

Si l’on se réfère au document, l’étude conduite par l’Institute for Health Metrics and Evaluation (Ihme), institut de statistiques sur la santé publique de l’Université de Washington est la première à cartographier la prévalence chez les adultes âgés de 15 à 49 ans à un niveau granulaire dans 47 pays de l’Afrique subsaharienne. Cette étude pourrait servir de base à l’identification des zones prioritaires d’interventions et l’utilisation efficience des ressources financières dans un contexte de leur rareté. « Le financement international de la lutte contre le Vih/Sida est en déclin depuis 2013, mais nos travaux montrent que le fléau perdure, tout en dévoilant des zones géographiques dans lesquelles, des interventions ciblées pourraient avoir un impact significatif. Notre objectif est de fournir des données solides qui puissent servir à prévenir des infections futures et offrir des soins appropriés aux personnes vivant avec le Vih », souligne Laura Dwyer-Lindgren auteure principale de l’étude et professeur assistante en sciences statistiques de santé publique.

                                                                           Avec Senegaldirect.net

Popenguine 2019 : Le CNLS une nouvelle fois au rendez-vous , 410 personnes dépistées ,04 cas positifs

:Le pèlerinage Marial de Popenguine s’est tenu les 08,09 et 10 Juin 2019. Comme à son habitude le Conseil national de lutte contre le sida a tenu à participer l’événement à travers des activités de dépistage et de sensibilisation des milliers de pèlerins en provenance de toutes les régions du Sénégal.

410 personnes ont ainsi été dépistées et 04 cas ont été trouvés, et tous référés au niveau des structures appropriées.

La Prise en charge des enfants vivant avec le VIH : le talon d’achille de la riposte

Docteur Souleymane Bousso est le médecin-chef adjoint du district de Popenguine   et chargé du suivi des personnes vivant avec le VIH.

Le suivi des 124 patients se déroule sans difficulté majeure sauf pour les cas des 08 enfants de la cohorte, du fait de fréquentes ruptures d’ARV pédiatrque. « Cela est le maillon faible de la riposte. Et la situation nous mène à proscrire l’allaitement maternel pour les bébés nés de mères séropositives, en attendant » nous dit Dr Bousso.

En ce qui concerne la prévention de la transmission de la mère à l’enfant, « les résultats sont plus que satisfaisants et la barre des 100% est atteinte avec le respect de la proposition de dépistage dès la première consultation de grossesse. Quand un cas positif est détecté le médecin de prise en charge st avisé en même temps que la sage-femme et les résultats sont satisfaisants », poursuit-il.

Pour ce qui est des 3 x 90, Dr Bousso, signale un goulot d’étranglement au niveau du dernier « 90 », c’est-à-dire la mesure de la charge virale qui doit se faire tous les six mois. « Les prélèvements doivent être acheminés à Thiès pour avoir des résultats différés. Cela entrave bien sur le suivi et ne facilite pas le déroulement de la stratégie des 3×90 ».

Cependant de nombreuses initiatives sont envisagées, toujours en ce qui concerne l’atteinte des 3×90, C’est ainsi que selon Dr Bousso, des formations seront dispensées aux infirmiers chefs de poste, pour entre autres, leur permettre de reconnaitre les signes d’immuno-dépression chez l’enfant.

Plus d’un million de nouveaux cas de MST chaque jour, selon l’OMS

L’Organisation mondiale de la Santé a révélé ce jeudi  06 Juin 2019,qu’il y avait chaque jour plus d’un million de nouveaux cas d’infections sexuellement transmissibles (IST) dans le monde et a recommandé notamment l’usage du préservatif pour stopper leur propagation. Dans un nouveau rapport, l’OMS a répertorié les quatre infections les plus répandues parmi les personnes âgées de 15 à 49 ans :  chlamydiose, gonorrhée – appelée familièrement « chaude-pisse » – la syphilis et la trichomonase.

376 millions de nouveaux cas dans le monde par an

Ces quatre IST – ou MST (Maladies sexuellement transmissibles) – font chaque année plus de 376 millions de nouveaux cas dans le monde, a indiqué l’agence spécialisée de l’ONU, sur la base des dernières statistiques rassemblées en 2016. Et ce chiffre n’a pas baissé par rapport à la précédente étude de 2012.

« Nous constatons une absence inquiétante de progrès dans la lutte pour stopper la propagation des infections sexuellement transmissibles dans le monde », a déclaré le Dr Peter Salama, directeur général adjoint de l’OMS chargé des réponses d’urgence. « C’est un signal d’alarme en faveur d’un effort concerté pour permettre à tout le monde, partout, de pouvoir accéder aux services nécessaires pour prévenir et traiter ces maladies invalidantes. »

Une transmission par divers facteurs

Les statistiques de l’OMS montrent qu’ en 2016, il y avait eu 127 millions de nouveaux cas de chlamydiose, 87 millions de gonorrhée, 6,3 millions de syphilis et 156 millions de trichomonase. Ces IST se transmettent lors de rapports sexuels non protégés, mais certaines peuvent aussi être contractées lors d’une grossesse ou d’un accouchement. La syphilis peut aussi se transmettre au contact de sang contaminé.

Si elles ne sont pas diagnostiquées ni traitées à temps, elles peuvent entraîner de graves complications et des séquelles à long terme, comme des maladies neurologiques et cardiovasculaires, l’infertilité, des grossesses extra-utérines et des fausses couches, et également augmenter le risque de contracter le VIH. A elle seule, la syphilis a provoqué quelque 200.000 morts-nés en 2016.

« Une épidémie silencieuse »

« Depuis la dernière étude publiée en 2012, il n’y a eu aucune baisse significative des taux de nouveaux cas ou de cas existants », reconnaît l’OMS. En moyenne, indique l’agence, environ 1 personne sur 25 dans le monde a au moins une de ces IST, souvent même plusieurs en même temps.

Les MST peuvent être facilement traitées et guéries, mais comme elles ne se signalent pas toutes par des symptômes – à part la gonorrhée – les malades ignorent qu’ils sont contaminés. « Nous considérons que c’est une épidémie cachée, une épidémie silencieuse, une épidémie dangereuse », a résumé Melanie Taylor, une experte de l’OMS sur les IST, lors d’une conférence de presse.

L’OMS préconise aux personnes « sexuellement actives » de faire des examens médicaux pour savoir si elles ont une IST et d’utiliser des préservatifs. Elle recommande aussi aux femmes enceintes de subir des tests contre la syphilis et le VIH.

Avec Actusante.net

Elaboration de nouveaux supports de communication dans la riposte au VIH :S’adapter aux nouveaux enjeux et défis.

Le Conseil national de lutte contre le sida et ses partenaires réfléchissent à l’élaboration d’un guide d’information sur les nouvelles stratégies de prévention et la Prep et la mise à jour de la boite à images. Un atelier qui se tient à Thiès Les 23 et 24 Mai va permettre de valider les différents outils en partenariat avec les représentants des Breips des 14 régions du Sénégal et de divers partenaires.

Il s’agit au final de doter les acteurs de la lutte contre le sida d’outils et supports de communication pertinents en mesure d’accompagner la mise en œuvre d’activités de prévention et de prise en charge. Cela devra se faire conformément à la stratégie nationale de communication pour un changement de comportement 2015-2020 et le plan stratégique 2018-2020.

Les participants vont pendant deux jours valider le guide d’information sur les nouvelles Stratégies de prévention et la Prep,la boite à image révisée et intégrant les nouvelles thématiques ainsi que le plan opérationnel de communication 2019-2020.

 

 

 

 

 

 

L’ONUSIDA salue la nomination de Michel Sidibé en tant que ministre de la Santé et des Affaires sociales du Mali.

L’ONUSIDA salue la nomination de Michel Sidibé en tant que ministre de la Santé et des Affaires sociales du Mali. M. Sidibé a occupé les fonctions de Directeur exécutif de l’ONUSIDA pendant plus de dix ans suite à sa nomination en janvier 2009 comme deuxième Directeur exécutif de l’ONUSIDA et Secrétaire général adjoint des Nations Unies.

« Ce fut un honneur pour moi de servir l’ONUSIDA en tant que Directeur exécutif et de contribuer à la riposte mondiale au sida” a déclaré M. Sidibé. “J’aimerais remercier tous les partenaires de l’ONUSIDA, le personnel, ainsi que les membres de la communauté affectés par le VIH, qui ont rendu nos réussites possibles. Grâce à leur engagement et à leur détermination inébranlable, nous avons été en mesure d’offrir des services pouvant sauver des vies à des millions de personnes. Si le cap est maintenu et si les choses sont faites correctement – en mettant les gens au centre et en leur apportant des résultats concrets – alors nous parviendrons à mettre fin au sida. »”

Au cours de son mandat, M. Sidibé a dirigé deux des déclarations politiques sur le VIH les plus réussies de l’Assemblée générale des Nations Unies qui ont désigné les populations clés et qui, pour la première fois, ont fixé des objectifs ambitieux de mise en œuvre accélérée, tant au niveau régional que mondial. Il a plaidé avec succès pour sortir le sida de son isolement, en encourageant une approche holistique fondée sur les droits de l’homme pour inclure le VIH dans la santé sexuelle et reproductive et intégrer les réponses aux maladies liées entre elles, notamment la tuberculose et le cancer du col de l’utérus.

En tant que dirigeant, M. Sidibé a été une source d’inspiration visionnaire pour l’ONUSIDA et pour la riposte mondiale au VIH, et l’ONUSIDA lui adresse ses sincères remerciements pour ses années de service dévoué. M. Sidibé assumera ses nouvelles fonctions de ministre de la Santé et des Affaires sociales du Mali avec effet immédiat et sa remplaçante par intérim est Gunilla Carlsson, Directrice exécutive adjointe de la branche Gestion et gouvernance de l’ONUSIDA.

Dérèglements climatiques :Des effets sur l’épidémie du VIH en Afrique

Dans une nouvelle étude publiée par la revue scientifique « Plos one » l’épidémiologiste américaine Andrea Low a pu mettre en relation la présence du virus chez les femmes et les vagues de sécheresse en Afrique australe. Elle constate à partir de l’expérience que l’augmentation du virus du SIDA est la conséquence des événements liés à l’instabilité climatique. Pour arriver à une telle hypothèse, la scientifique dit avoir « croisé les données géospatiales de deux années de sécheresse (2014-2016) au Lesotho avec les résultats de l’enquête sur l’épidémie du VIH réalisée entre 2016 et 2017, qui prend notamment en compte les infections récentes et l’indétectabilité de la charge virale. ».

Changement climatique et VIH, quels effets ?

Selon les chiffres de L’ONU, l’Afrique australe compte moins de 15 % de la population mondiale et représente le siège des épidémies avec plus de 70 % des infections au VIH. « De nombreux travaux montrent que le dérèglement du climat peut conduire à des changements de comportements augmentant les risques d’infection au VIH » rappelle Andrea Low. A titre d’illustration, « Marshall Burke (professeur adjoint au département de la science du système Terre à Stanford, USA) attribue 11 % des contaminations au VIH en Afrique subsaharienne à des épisodes pluviométriques intenses ou des sécheresses sévères dans les régions rurales où sévit l’épidémie.

l faut aussi notifier que les personnes dont le système immunitaire est affaibli par le VIH sont plus exposées aux risques de paludisme et d’autres maladies infectieuses sensibles au changement climatique, telle que la leishmaniose (parasite transmise par la piqûre d’un insecte appelé le phlébotome).

Des mesures préventives à prendre

De nombreuses mesures pourraient être prises pour contourner les effets des dégâts climatiques sur la population Africaine. « Les gouvernements et organisations internationales pourraient s’assurer que ces populations ont bien accès au système de santé, mais aussi aux outils de prévention comme la Prep (un traitement préventif du VIH) et aux médicaments comme les antirétroviraux» souligne Andrea Low.

Avec BENINWEB

Le dépistage à l’initiative du professionnel dentaire :la partition des chirurgiens-dentistes dans la riposte.

La riposte contre le VIH concerne tout le monde, en particulier les acteurs du monde de la santé.

L’association des chirurgiens dentiste promotion feu Docteur Alioune diop l’a bien compris en organisant une journée scientifique sous le thème : « Atteinte du 1er 90 dans la lutte contre le VIH/Sida : dépistage à l’initiative du professionnel dentaire. » 

En effet, La pratique dentaire expose potentiellement le spécialiste aux risques de contracter et de transmettre le VIH, de par son contact étroit et rapproché avec les malades lors des consultations et soins dentaires.

L’implication du dentiste permet de contribuer à atteindre l’objectif de dépister 90% de la population. Une initiative ouvrant la voie à la mise sous traitement et aussi à atteindre une charge virale indétectable pour 90% de la population. L’association entend ainsi apporter sa pierre à la stratégie « tester traiter et retenir » (Tatarsen) avec en toile de fonds, l’éradication du Vih en 2030. Une initiative d’autant plus salutaire aujourd’hui 71% des PVVVIH sont dépistées et près de 30% des PVVIH restent à être dépistées et avec près de la moitié qui doit être mises sous traitement ARV. Pour la secrétaire exécutive du cnls,,Dr Safiétou Thiam : « Il nous faut redoubler d’ingéniosité et proposer des stratégies de plus en plus innovantes pour combler le gap et permettre aux  patients séropositifs qui ne connaissent pas leur statut de se dépister pour se mettre sous traitement. »

 

 

 

 

FATICK : 780 PORTEURS DU VIH SOUS ARV EN 2018 (MÉDECIN-CHEF)

Au total, 780 porteurs du virus du SIDA sont sous traitement antirétroviral (ARV) à Fatick, a révélé lundi le Docteur Abib Ndiaye, Médecin-chef de cette région du centre du Sénégal.

’’Il y a 780 porteurs du VIH-Sida qui bénéficient actuellement d’un traitement sous antirétroviraux (ARV)’’, a-t-il notamment déclaré lors de la Revue annuelle conjointe régionale de la santé et de l’action sociale, présidée par le Gouverneur de la région de Fatick, Gorgui Mbaye.

’Rien que pour l’année 2018, nous avions réussi à mettre sous traitement ARV 144 nouveaux patients contre 117 patients l’année précédente. Nous avons dépisté, durant l’année écoulée, 189 nouveaux cas, contre 157 un an plutôt. Nous avons eu également a constaté 145 malades perdus de vue au cours de cette année contre 130 cas en 2017’’, a détaillé le médecin-chef de Fatick.

Le docteur Ndiaye a dans le même temps déploré la mort de 39 porteurs du VIH en 2018, contre 35 l’année précédente. ’’Cela n’est pas normal, alors que le Sénégal a fait d’énormes progrès dans la prise en charge des patients et la facilitation de l’accès aux ARV pour toute personne diagnostiquée’’, a commenté le médecin.

Il a souligné qu’ en dépit de ces difficultés, la prévalence dans la région de Fatick était encore à 0, 4 %.

 

Présentation et validation du rapport GAM 2019 : Une tendance globale à la baisse de la prévalence.

La prévalence du vih au Sénégal se caractérise par la confirmation d’une tendance globale à la baisse. C’est ce qui ressort du rapport Gam 2019 présenté et validé ce jeudi 29 Mars 2019.

Le rapport national de suivi des progrès réalisés dans le cadre de la riposte contre le VIH en 2018 a touché plusieurs aspects : le dépistage, l’élimination de la transmission mère -enfant ou la prise en charge des personnes vivant avec le VIH.

Ainsi 669018 personnes ont été dépistées en 2018 contre 611175 en 2016.Le constat est que les femmes sont celles qui se dépistent le plus.

En ce qui concerne la prévention de la transmission mère-enfant,87% des femmes effectuent une consultation prénatale. Toutefois, on note une persistance des perdues de vue.

Les progrès réalisés s’inscrivent en outre dans la ligne de mire du plan de rattrapage des 3×90.

L’épidémie du Sida peut être contrôlée si chacun connait son statut

Lancé en début 2017, le plan de rattrapage des 3×90, articulé autour de 11 points, a donné des résultats encourageants. En 2018,72% des personnes connaissent leur statut contre 54% en 2016,62% des personnes dépistées positives ont été mises sous traitement antirétrovirale en 2018 contre 46% en 2016, tandis que 73% des femmes enceintes ont été dépistées en 2018 contre 54 % en 2016.

Pour atteindre totalement les objectifs, des initiatives seront adoptées pour la période 2018-2020 :la mise en œuvre d’un programme de prévention combinée, l’accélération de la PTME ou le renforcement du programme de santé sexuelle et reproductive chez les adolescents

Pérennisation de la riposte contre le VIH : Un plan de transition se dessine

Le comité de pilotage mis en place a présenté la restitution d’une évaluation de l’état de préparation à la transition et à la pérennité du programme national VIH au Sénégal.

La transition s’avère en effet inéluctable face à la baisse progressive des fonds octroyés par les partenaires extérieurs. Cela, en dépit d’un engagement politique au plus haut niveau de l’état du Sénégal dans la riposte contre le Vih.

Il s’agit donc de se préparer dorénavant à cette étape, tant au niveau programmatique qu’à celui du financement de la riposte.

Des consultations nationales thématiques sont ainsi prévues au mois d’Avril traiteront de toutes les questions concernant les divers aspects de la riposte : Du modèle de gouvernance le plus adapté au dispositif qu’il faudra mettre en place pour une disponibilité permanente des produits VIH (intrants et Arv).

Il faudra aussi identifier les principaux leviers à activer pour améliorer l’environnement des droits humains, de l’équité et du genre.

Ces consultations seront suivies de l’élaboration d’une feuille de route pour entamer une période transitoire de 10 ans .La validation finale sera ensuite une affaire des décideurs politiques

 

Enquête Nationale de Surveillance Combinée 2019 : Les points focaux et les partenaires stratégiques démarrent les travaux préparatoires

Le CNLS a abrité une réunion d’information sur la 4é édition de l’Enquête Nationale de Surveillance Combinée après 2006 ,2010,2015.

Cette enquête comporte un double volet : comportemental et biologique. Il s’agit d’évaluer les connaissances et de suivre les changements de comportement chez les cibles tout en déterminant la prévalence du VIH mais aussi de la syphilis et des hépatites.

Cette réunion a permis de rappeler les cibles de l’enquête : policiers, prisonniers, camionneurs, orpailleurs professionnels du sexe.

Une phase préparatoire est déjà en cours et va permettre de sensibiliser les autorités et partenaires sur l’importance de l’ENSC.La mise à jour des bases de sondages est aussi au programme.

La phase suivante sera consacrée à la collecte d’informations sur le terrain à partir du 1er Mai prochain.