Stop Covid19 – Le Conseil National de Lutte contre le Sida met à la disposition de la Région Médicale de Kaffrine, un lot de matériel de protection et de produits d’hygiène.

En réponse aux demandes respectives d’appui pour la mise en œuvre des plans de riposte face à la Covid-19, le Conseil National de Lutte contre le Sida met à la disposition de la Région Médicale de Kaffrine, un lot de matériel de protection et de produits d’hygiène. Un appui financier est aussi dégagé pour renforcer les campagnes de sensibilisation sur les mesures barrières.

Il faut noter que plusieurs autres structures ont bénéficié de ces appuis : l’association ABOYA , la SSD ( Santé Service  Développement ), la Région Médicale de Dakar et de St Louis , le CRCF , le CTA entre autres …

 

 

Leçons tirées du VIH applicables à la COVID-19 au Sénégal

REPORTAGE – Lire l’entretien accordé par M.Abdoulaye KA  à l’ONUSIDA , Responsable de la Décentralisation /Droits Humains au SE/CNLS.

Quatre décennies de riposte à l’épidémie de VIH ont fourni une expérience considérable venant étayer l’importance d’une approche basée sur les droits de l’homme à chaque épidémie. L’ONUSIDA s’est entretenue avec Abdoulaye Ka, responsable des questions relatives aux droits humains au sein du Conseil national de lutte contre le sida (aussi connu sous l’acronyme CNLS au Sénégal), au sujet des leçons que le CNLS a tirées de la riposte au VIH et qui peuvent s’appliquer à la lutte contre la COVID-19.

 

Comment le Sénégal lutte-t-il contre la stigmatisation et la discrimination au cours de la pandémie de COVID-19 ?

 

L’expérience de lutte contre la stigmatisation et la discrimination liées aux services du VIH a permis au CNLS d’attirer l’attention du comité national de gestion de la COVID-19 et de l’opinion publique sur l’importance de mettre en place des supports de communication adaptés aux différentes communautés. Impliquer les communautés touchées dans la définition, la mise en place et le suivi des programmes de la COVID-19 contribue à réduire la stigmatisation gravitant autour de la maladie.

Le Secrétaire exécutif du CNLS s’est exprimé plusieurs fois pour expliquer combien nous devons simplifier les messages destinés aux communautés, y compris en les aidant à proposer leur propre riposte.

L’unité de soin psychosocial de Dakar jouit également du soutien du CNLS pour tirer des leçons des expériences liées au VIH, ainsi qu’à la stigmatisation et à la discrimination dans son travail contre la COVID-19.

 

Quelles mesures sont prises pour lutter contre les conséquences socioéconomiques de la COVID-19 au Sénégal ?

 

Dans sa volonté de contrer l’impact socioéconomique de la COVID-19 pour les personnes et les foyers, le Sénégal a mis en place un programme de résilience économique et social et a réservé un budget de 1 000 milliards de francs CFA (env. 1,5 milliard d’euros) afin de venir en aide aux secteurs économiques les plus touchés par la crise et d’apporter une aide alimentaire aux plus vulnérables. Au total, 59 milliards de francs CFA (env. 90 millions d’euros) ont été assignés à l’achat de vivres pour un million de foyers éligibles.

Le CNLS coopère en particulier avec l’ONU Femmes en vue d’augmenter la résilience des femmes vivant avec le VIH en leur distribuant de la nourriture et des kits d’hygiène.

 

De quelle manière la riposte à la COVID-19 du Sénégal répond-elle aux besoins spécifiques des personnes vivant avec le VIH ?

 

Le pays est en train de passer à la délivrance d’ordonnances correspondant à plusieurs mois de thérapie antirétrovirale, conformément à la ligne directrice de l’Organisation mondiale de la Santé, afin de répondre aux besoins identifiés par le réseau national de personnes vivant avec le VIH. Nous collaborons avec des prestataires de services et des communautés pour évaluer les besoins et éviter les ruptures de stock.  

Par ailleurs, le CNLS a mis en place un numéro vert pour les personnes vivant avec le VIH au Centre de traitement ambulatoire de Dakar. Il anime aussi un réseau sur WhatsApp regroupant l’ensemble des responsables de centres de soin de thérapie antirétrovirale et leur apporte des recommandations sur la manière d’adapter la fourniture de soins aux personnes vivant avec le VIH, y compris pour ce qui est de la délivrance de médicaments pour au moins trois mois de traitement contre le VIH.

 

Quel est le rôle des organisations communautaires ?

 

Les organisations et les réseaux communautaires sont depuis longtemps un pivot de la riposte au sida. Ils sont essentiels pour sensibiliser, informer, balayer les idées reçues et lutter contre les fausses informations, mais aussi pour fournir des services aux populations marginalisées et vulnérables.

Aujourd’hui plus que jamais, il faut soutenir les acteurs communautaires dans leurs efforts pour innover et pour être reconnus en tant que prestataires de services essentiels pour le VIH comme pour la COVID-19.

Les prestataires communautaires ont innové rapidement dans le contexte de la COVID-19 au Sénégal en adoptant un système de prise de rendez-vous qui limite le nombre de personnes présentes en même temps dans un établissement et en proposant des sessions de formation en ligne.

Le CNLS apporte à l’heure actuelle un soutien logistique aux personnes vivant avec le VIH pour la distribution d’antirétroviraux assurée par les communautés.

 

Le droit à l’information est inscrit dans la constitution du Sénégal. Quel est son rôle dans la prévention et la protection des épidémies ?

 

Le CNLS a rédigé et diffusé très rapidement des messages, des communiqués de presse et des bannières sur les réseaux sociaux afin d’attirer l’attention sur les mesures préventives à prendre contre la COVID-19, en particulier pour les personnes vivant avec le VIH. Nous avons également informé en temps réel les personnes séropositives concernant les nouvelles connaissances sur le VIH et la COVID-19.

Les informations ont été énoncées dans des termes simples et servent aussi à lutter contre les fausses informations/la désinformation qui peuvent entraver l’accès aux services de santé, y compris de vaccination, qui sont utiles pour préserver la santé des personnes, notamment des enfants vivant avec le VIH.

 

Source : unaids.org

VIH/SIDA : le Sénégal se mobilise …

Les structures de santé, aidées par des associations, ont pris des mesures pour assurer la continuité des soins, le dépistage du VIH et le soutien psychologique aux malades.

La boule au ventre, Marieme* s’est rendue au centre de traitement ambulatoire (CTA) de l’hôpital de Fann, à Dakar, pour récupérer trois mois de traitements antirétroviraux. « Je sais que les personnes vivant avec le VIH, comme moi, sont plus vulnérables au coronavirus », lâche la jeune mère de famille, élégantes boucles dorées aux oreilles. Depuis le premier cas de Covid-19 au Sénégal, le 2 mars, elle ne sort plus sans son masque, ses gants, son gel hydroalcoolique, et évite les transports collectifs. « Au début, j’avais même peur de rentrer à l’intérieur de l’hôpital », avoue celle qui craint « une deuxième infection ».

Marieme a été appelée par le personnel de santé du CTA, tout comme les 900 personnes qui avaient une consultation entre les mois de mars et de mai. « En plus de confirmer les rendez-vous, nous les avons surtout sensibilisés à ne pas rompre leurs traitements », explique la docteure Kiné Ndiaye, infectiologue au CTA. Les risques encourus sont l’augmentation de la charge virale et une immunodépression qui rend davantage vulnérable au Covid-19.

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Au Sénégal, 42 000 personnes vivent avec le VIH, selon l’Onusida, mais seules la moitié d’entre elles connaissent leur statut sérologique. Le pays, qui compte 16 millions d’habitants, est régulièrement cité comme modèle pour sa lutte contre le sida : le nombre de nouvelles infections a baissé de 40 % entre 2010 et 2018. Mais l’irruption du Covid-19 fait planer une nouvelle menace. A la date du 15 mai, le Sénégal recensait 2 189 cas positifs au coronavirus, dont 23 décès.

Distribution de médicaments

A l’échelle de l’Afrique subsaharienne, le nombre de morts du sida risque de doubler à cause du coronavirus, selon l’ONU. Perturbation dans l’accès aux antirétroviraux, rupture d’accès aux soins, baisse de la prévention et de la fréquentation des centres de santé… Ces facteurs pourraient entraîner 500 000 décès supplémentaires sur une année.

Pourtant, les patients respectant leur traitement ne sont pas plus vulnérables au Covid-19 que le reste de la population, affirme Soukeyna Ndiaye, présidente du Réseau national des personnes vivant avec le VIH (RNP +). Fort de ce constat, le personnel hospitalier de Dakar s’est mis en ordre de marche, en collaboration avec des associations, dont l’Alliance nationale des communautés pour la santé (ANCS), leader dans la réponse contre le VIH au Sénégal.

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La première mesure a été de donner automatiquement au moins trois mois d’antirétroviraux à tous les patients. La continuité des soins est ainsi assurée, sans nécessité de se déplacer. Et pour les patients de plus de 50 ans ou diabétiques, les 250 médiateurs de santé de l’ANCS sont allés distribuer en main propre les médicaments. « Les personnes fragiles doivent rester chez elles et éviter tout contact. C’est aussi mon rôle de les rassurer et d’assurer un accompagnement psychosocial », estime Zaccaria, un médiateur basé à l’hôpital de Fann.

A l’entrée des bâtiments bleu turquoise du CTA, un agent de sécurité prend la température des patients et leur demande d’utiliser le lave-mains mobile installé à l’ombre de grands arbres. « Nous avons tout de suite sécurisé les structures où nous suivons 1 412 patients, dont certains sont gravement immunodéprimés. Ils risquent de développer des formes graves du Covid-19 s’ils sont contaminés », s’inquiète la docteure Kiné Ndiaye.

Désormais, un maximum de dix consultations par jour a été fixé, contre une trentaine habituellement, pour éviter tout contact. « Nos partenaires nous ont donné des masques, du détergent et du gel hydroalcoolique. Les dotations du ministère de la santé n’étaient pas suffisantes », regrette l’infectiologue. Des mesures nécessaires alors que la structure de suivi des personnes vivant avec le VIH se trouve au milieu de l’hôpital, où sont hospitalisés des patients Covid-19.

Des centres de santé désertés

L’autre enjeu est de continuer de dépister, alors que les hôpitaux et centres de santé sont désertés, par crainte de contracter le coronavirus. Dans la salle d’attente pour le dépistage de l’hôpital de Fann, seules trois personnes sont assises sur les chaises en plastique.

« D’habitude, nous dépistons plus de 40 personnes par jour, contre une dizaine aujourd’hui, constate Kiné Ndiaye. C’est dangereux, car certains vont être diagnostiqués trop tard, une fois qu’ils consulteront leur médecin pour des symptômes sévères. » La situation inquiète aussi Soukeyna Ndiaye, du RNP + : « Certains ne connaissent pas leur statut sérologique et ne prennent pas de précautions supplémentaires face au coronavirus, alors qu’ils sont plus vulnérables sans le savoir. »

Ces carences risquent d’affecter les plus jeunes. Landry Tsague, spécialiste du VIH au bureau de l’Unicef pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, rappelle qu’un quart des nouvelles infections dans la région sont déclarées chez les enfants. « Sept enfants sur dix n’ont pas accès aux antirétroviraux par manque de dépistage. La situation va empirer avec le Covid-19, faute de personnel et à cause des restrictions de déplacements et de rassemblements. Il va falloir rattraper le retard une fois sortis de la pandémie », anticipe le spécialiste.

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L’autre défi, dit-il, est « le risque de dépression et de stress additionnel pour ceux qui n’ont plus de soutien psychosocial ». Au Sénégal, les activités communautaires de sensibilisation auprès des « populations clés » (professionnels du sexe, hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, usagers de drogue) sont à l’arrêt. Le seul appui reste le numéro vert de la ligne d’écoute téléphonique. « Elle est primordiale pour nos patients, assure Kiné Ndiaye. Mais nous recevons beaucoup d’appels concernant le coronavirus quand la ligne dédiée est saturée. »

Au niveau de l’ANCS, le soutien moral se fait par téléphone, mais aussi sur le terrain. « Nous avons distribué environs 400 kits contenant du riz, de l’huile et de l’eau de javel aux plus vulnérables », explique Massogui Thiandoum, volontaire de l’ANCS, pour qui la stabilité socio-économique permet une meilleure observance du traitement. « Nous mobilisons maintenant les fonds pour une deuxième distribution alimentaire », ajoute le militant.

* A sa demande, le prénom a été changé.

Source : lemonde.fr/afrique

COVID-19 : Les Conseillers Techniques VIH du CNLS auprès des régions médicales s’engagent dans la riposte contre le coronavirus.

Fort de leurs expériences dans la gestion du VIH, les conseillers techniques régionaux du Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS), apportent un soutien diversifié aux efforts du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale.

A Tambacounda, le Conseiller Technique VIH, s’est engagé avec l’équipe cadre de la région médicale. C’est avec l’accompagnement de l’Organisation Mondiale de la Santé que M. Moustapha DIENG (CTR-VIH) apporte son appui à la mise en place de SGI (Système de Gestion de l’Incident) dans les districts sanitaires de la région de Tambacounda. 

Remise d’ un lot de produits et matériels à la Pharmacie Centrale de l’Hôpital Universitaire de FANN

Le Conseil National de Lutte contre le Sida  soutient le Ministère de la santé et de l’Action Sociale dans la lutte contre le COVID 19 en mobilisant un budget de plus de 250 000 000 FCFA provenant du Fonds Mondial et de son budget de Contrepartie.

 

Le but est de contribuer au contrôle de l’épidémie du COVID-19 et d’atténuer son impact sur les services VIH/sida. Il s’agit d’une contribution au plan de riposte du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale contre l’épidémie de Coronavirus.

 

Le Conseil National de Lutte contre le Sida ( CNLS ) poursuit sa mission en essayant d’apporter une réponse adaptée aux besoins des Personnes vivant avec le VIH dans ce contexte d’urgence sanitaire face au COVID19.

Dans ce cadre, un 1er appui d’un lot de produits et matériels d’une valeur de 11 650 000 de FCFA a été remis à la Pharmacie centrale du Centre Hospitalier National Universitaire de FANN en présence de son Directeur, Dr Cheikh Tacko DIOP, du Pr Bara NDIAYE, chef de la dite pharmacie et d’autres personnalités.

 

Pour le Directeur du CHU de Fann, le geste du Conseil National de Lutte contre le Sida répond à un besoin urgent et constitue un « acte de solidarité et d’humanisme ».

 

Ce que les personnes vivant avec le VIH doivent savoir sur le VIH et COVID-19

 

Ce sont des moments difficiles pour nous tous. L’ONUSIDA exhorte les gens à agir avec gentillesse et non avec stigmatisation et discrimination – les personnes touchées par COVID-19 font partie de la solution et doivent être soutenues.

 

Les gouvernements doivent respecter les droits de l’homme et la dignité des personnes touchées par COVID-19. Les expériences tirées de l’épidémie de VIH peuvent être appliquées à la lutte contre COVID-19. Comme dans la riposte au sida, les gouvernements devraient travailler avec les communautés pour trouver des solutions locales. Les populations clés ne doivent pas supporter le poids de la stigmatisation et de la discrimination accrues à la suite de la pandémie de COVID-19.

 

Nous savons que COVID-19 est une maladie grave qui devrait toucher très bientôt les pays les plus touchés par le VIH. Tout le monde, y compris les personnes vivant avec le VIH, doit prendre les précautions recommandées pour réduire l’exposition au COVID-19.

 

Source : ONUSIDA

VIH ET COVID-19 : INFORMATIONS À L’INTENTION DES PERSONNES SÉROPOSITIVES

Nous traversons toutes et tous une période difficile. L’ONUSIDA demande de faire preuve de bonté et de ne pas stigmatiser ou discriminer. Les personnes touchées par la COVID-19 font partie intégrante de la solution et doivent recevoir notre soutien.

 

Les gouvernements doivent respecter les droits humains et la dignité des personnes touchées par la COVID-19. Les enseignements tirés de l’épidémie du VIH peuvent s’appliquer à la lutte contre le coronavirus. Nous espérons que les gouvernements vont travailler avec les communautés pour trouver des solutions locales comme c’est le cas pour la riposte au sida. La pandémie de COVID-19 ne doit pas se traduire par une recrudescence de la stigmatisation et de la discrimination envers les populations clés.

Nous savons que la COVID-19 est une maladie grave qui s’abattra probablement bientôt sur les pays les plus durement touchés par le VIH. Chacune et chacun, y compris les personnes vivant avec le VIH, doivent prendre les précautions recommandées afin de réduire leur exposition à la COVID-19 :

 

Lavez-vous régulièrement et correctement les mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydroalcoolique.

Restez à au moins 1 mètre d’une personne qui tousse ou éternue.

Évitez de vous toucher les yeux, le nez et la bouche.

Assurez-vous d’avoir une bonne hygiène respiratoire, veillez à ce que les personnes de votre entourage fassent de même : couvrez-vous la bouche et le nez dans le pli du coude ou avec un mouchoir lorsque vous toussez ou éternuez et jetez le mouchoir directement après utilisation.

 

Restez chez vous si vous ne vous sentez pas bien. Si vous avez de la fièvre, toussez et éprouvez des difficultés à respirer, allez voir votre médecin, mais téléphonez avant de vous y rendre. Suivez les consignes sanitaires officielles s’appliquant dans votre zone.

L’ONUSIDA reconnaît toutefois que les stratégies actuelles de protection individuelle, d’éloignement social et de confinement ne seront surement pas des solutions viables dans de nombreux pays où le système de santé est plus fragile, où une tranche de la population vit dans des zones d’habitation informelles, où les villes sont surpeuplées et les transports publics surchargés, mais aussi où l’accès à l’eau propre et aux équipements sanitaires est insuffisant.

La COVID-19 et les personnes séropositives

 

La COVID-19 est une maladie à prendre au sérieux. Toutes les personnes vivant avec le VIH doivent respecter l’ensemble des mesures préventives afin de minimiser leur exposition au virus à l’origine de la COVID-19 et d’éviter toute infection. À l’instar de la population en général, les personnes âgées vivant avec le VIH ou les personnes séropositives ayant des problèmes cardiaques ou pulmonaires sont potentiellement exposées à un risque plus élevé de contracter le virus et de développer des symptômes plus graves. Il est recommandé à toutes les personnes vivant avec le VIH d’entrer en contact avec leur médecin afin de disposer des médicaments indispensables en quantité suffisante.

 

Malgré la démocratisation du traitement contre le VIH au cours des dernières années, 15 millions de personnes séropositives n’ont pas accès à la thérapie antirétrovirale. Par conséquent, leur système immunitaire peut être affaibli.

Les informations que vont fournir les pays et les communautés luttant contre les épidémies de VIH et de COVID-19 nous permettront de mieux comprendre l’impact combiné de ces deux infections sur les personnes vivant avec le VIH. Nous partagerons au fur et mesure les enseignements tirés de la mise en œuvre d’innovations ou de l’adaptation de services visant à minimiser l’impact sur les personnes séropositives. Jusqu’à ce que nous en sachions davantage, les personnes vivant avec le VIH, en particulier celles se trouvant à un stade avancé ou dont l’infection n’est pas ou peu contrôlée, doivent faire attention et respecter les mesures et les recommandations de prévention. Il est également important que les personnes séropositives puissent obtenir des stocks pour plusieurs mois de leurs médicaments contre le VIH.

 

L’action de l’ONUSIDA

L’ONUSIDA coopère avec des gouvernements et des partenaires communautaires pour :

mener des enquêtes afin d’évaluer les besoins en informations, les médicaments disponibles et l’accès possible à des réseaux d’appui aux services.
Savoir si la délivrance d’ordonnances permettant d’obtenir une thérapie antirétrovirale pour plusieurs mois est entièrement mise en place. Lorsque ce n’est pas le cas, identifier comment la mettre en place.
Évaluer l’éventualité d’une interruption des services liés au VIH et élaborer des stratégies permettant d’y avoir accès.

 

Les recommandations de l’ONUSIDA

 

Les personnes vivant avec le VIH et exposées à un risque d’infection doivent continuer à avoir accès aux services liés au VIH : préservatifs, traitement de substitution aux opiacés, aiguilles et seringues stériles, réduction des risques, prophylaxie pré-exposition, dépistage du VIH, etc.
Il est recommandé aux pays de mettre totalement en place la délivrance d’ordonnances pour trois mois ou plus du traitement du VIH afin d’éviter que des personnes épuisent leur stock de médicaments, mais aussi en vue de réduire les besoins de recourir au système de santé.
Les personnes vulnérables doivent avoir accès aux services liés à la COVID-19, ce qui passe par une stratégie s’adressant spécifiquement aux populations les plus oubliées et visant à supprimer les barrières financières comme les redevances.

 

Source : ONUSIDA

Le Fonds mondial soutient les pays dans leur riposte à la COVID-19

Conformément aux orientations de l’OMS, le Fonds mondial encourage fermement les pays à prendre rapidement des mesures pour atténuer les éventuelles conséquences négatives de la COVID-19 sur les programmes que ses subventions soutiennent. Ainsi, il convient tout particulièrement de s’attacher à la protection des professionnels de santé, à la communication à destination des populations touchées, au maintien des services essentiels, à la coordination de la chaîne d’approvisionnement, à la reconstitution rapide des stocks, à la désinfection du matériel et à la gestion des déchets.

Quinze pays et une subvention régionale ont déjà accédé aux fonds à l’appui de leur riposte. Il s’agit des pays suivants : Afghanistan, Bélarus, Bhoutan, El Salvador, Érythrée, Géorgie, Inde, Kirghizistan, Madagascar, Malawi, Malaisie, Moldova, Myanmar, Rwanda et Ukraine. Quant à la subvention régionale, il s’agit d’une subvention d’Afrique occidentale qui couvre le dépistage aux frontières et le traçage des passagers dans les cinq pays du corridor Abidjan-Lagos.

Agissant dans le cadre de sa mission de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et de renforcement des systèmes de santé, le Fonds mondial a publié au début du mois des nouvelles directives visant à permettre aux pays de consacrer jusqu’à 5 pour cent de leurs subventions approuvées à la lutte contre la COVID-19 et à atténuer les conséquences possibles de la pandémie sur les programmes existants de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.

Source :  theglobalfund.org

Report de la 10ème Conférence de AFRAVIH

Le Comité Local d’Organisation de AFRAVIH ( Alliance Francophone des Acteurs de santé contre le VIH et les Infections Virales Chroniques ) Sénégal, porte à la connaissance des partenaires, du report de la tenue de la 10ème Conférence Internationale Francophone.

La conférence était prévue du 19 au 22 Avril 2020 au Centre des Expositions de Diamniadio.
Cette décision est motivée par la recommandation faite par le Chef de l’Etat lors du dernier conseil des ministres du 04 Mars 2020,qui diffère la tenue de tous les événements populaires inscrits dans le calendrier républicain, suite à l’apparition au Sénégal du Covid 19 communément appelé Coronavirus.

Le Comité Local remercie ses partenaires pour leur engagement dans les préparatifs pour la réussite de cette 10ème Conférence de AFRAVIH et la nouvelle date retenue : 8 au 11 novembre 2020. Le lieu reste inchangé.

Le sida demeure la première cause de mortalité chez les femmes en âge de procréer

Quarante ans après le début de l’épidémie du VIH, le sida demeure la première cause de mortalité chez les femmes en âge de procréer — L’ONUSIDA appelle à prendre des mesures draconiennes

Les discriminations et la violence basées sur le genre, les inégalités au niveau de l’éducation et le manque d’émancipation économique et de protection des droits et de la santé de la reproduction et sexuelle sont des entraves au progrès de la riposte

GENÈVE/JOHANNESBURG, le 5 mars 2020 — À quelques jours de la Journée internationale des femmes, l’ONUSIDA a présenté un nouveau rapport montrant que les fortes inégalités entre les hommes et les femmes continuent d’être la cause de la plus grande vulnérabilité de la population féminine face au VIH. We’ve got the power appelle les gouvernements à s’engager davantage pour l’autonomisation et l’émancipation des femmes et des filles, ainsi que pour le respect de leurs droits de l’homme.

« L’épidémie du VIH nous renvoie aux inégalités et aux injustices auxquelles sont confrontées les femmes et les filles ainsi qu’aux disparités au niveau des droits et des services qui exacerbent l’épidémie », a déclaré la Directrice exécutive de l’ONUSIDA Winnie Byanyima. « C’est inacceptable, cela peut être évité et cela doit finir. »

Il y a 25 ans, des gouvernements prenaient une décision historique en adoptant la Déclaration et le Programme d’action de Beijing. Cette feuille de route visionnaire était la plus complète en vue de faire respecter les droits de l’homme des femmes et des filles, ainsi que pour parvenir à l’égalité des sexes dans le monde.

Des progrès ont été réalisés dans des domaines clés. Davantage de filles sont scolarisées et l’écart au niveau du taux de scolarisation en école primaire des garçons et des filles se résorbe dans le monde entier. Dans certains pays, un nombre croissant de femmes sont impliquées dans la vie politique et d’autres gouvernements protègent dorénavant les droits des femmes dans leur législation. Le traitement du VIH s’est également démocratisé, si bien qu’à la mi-2019, plus de 24 millions de personnes vivant avec le VIH suivaient un traitement, dont plus de 13 millions de femmes de 15 ans et plus.

Le rapport montre cependant que de nombreuses promesses visant à améliorer le sort des femmes et des filles dans le monde n’ont pas été tenues. Près de 40 ans après le début de la riposte, le sida demeure une des principales causes de mortalité chez les femmes de 15 à 49 ans et près de 6 000 jeunes femmes de 15 à 24 ans sont contaminées par le virus chaque semaine.

We’ve got the power met en avant certains aspects à aborder en priorité, dont l’éradication de la violence à l’égard des femmes. Dans les régions à haute prévalence du VIH, il est prouvé que les violences exercées par un partenaire intime augmentent de 50 % le risque de contamination chez les femmes. La séropositivité est aussi parfois un élément déclencheur de violences. Les femmes vivant avec le VIH signalent régulièrement des violences de la part de leur partenaire intime, de membres de leur famille ou de leur communauté, ainsi qu’au sein de services de santé.

Le rapport souligne que hors de l’Afrique subsaharienne, la plupart des femmes exposées au VIH appartiennent aux communautés marginalisées, comme les travailleuses du sexe, les consommatrices de drogues injectables, les femmes transgenres et incarcérées. Toutefois, les inégalités entre les genres, la stigmatisation et la discrimination, la criminalisation, les violences et d’autres violations des droits de l’homme continuent de les empêcher d’accéder aux services dont elles ont besoin. Il faut réformer la législation afin de mettre un terme à la pénalisation et aux pratiques coercitives reposant sur la sexualité, l’activité sexuelle, le statut sérologique et le genre des individus.

Pour que la riposte au sida atteigne son efficacité maximale, les lois et les services doivent répondre aux désirs et aux besoins des femmes et des filles. Cela passe par des stratégies destinées aux adolescentes et des systèmes d’assistance intracommunautaires, ainsi que par l’intégration des questions de la non-violence, du genre et des droits dans une éducation sexuelle complète. Des données montrent qu’en 2019, les adolescent(e)s de moins de 18 ans avaient besoin de l’autorisation de leurs parents ou de leur tuteur dans 105 pays sur 142 afin de faire un test du VIH, et, dans 86 pays sur 138, ils avaient besoin de leur accord pour accéder au traitement et aux soins liés au VIH.

Des études menées de 2013 à 2018 révèlent également que le faible niveau de connaissances sur la prévention du VIH reste inquiétant, en particulier chez les femmes et les filles. En Afrique subsaharienne, la région la plus touchée par le VIH, 7 jeunes femmes sur 10 ne disposaient pas de connaissances complètes sur le VIH. À l’opposé, les pays faisant des efforts réels pour élargir les programmes de prévention du VIH affichent des résultats impressionnants. Par exemple, les nouvelles infections chez les femmes et les filles au Lesotho ont reculé de 41 % entre 2010 et 2018 après l’introduction d’une offre complète de programmes de prévention du VIH.

De manière générale, l’accès à l’éducation reste encore très inégal. Des études montrent qu’assurer la scolarisation des filles peut avoir un effet préventif contre le VIH. En étendant l’éducation secondaire obligatoire, le Botswana a remarqué que chaque année de scolarisation supplémentaire à partir de 9 ans baissait de 12 % le risque d’infection au VIH chez les filles. Toutefois, dans le monde, près d’une adolescente sur trois issue d’une famille parmi les plus pauvres n’a jamais été à l’école.

L’autonomie économique des femmes est essentielle en elle-même et représente un élément important de la riposte au sida. Les femmes continuent cependant d’avoir moins de chances de participer à l’économie que les hommes et d’endosser la grande partie du travail non payé que sont les tâches ménagères et les soins apportés à la famille. Seuls 88 pays sur 190 ont des lois exigeant un salaire égal pour un travail de valeur égale. Pour que la riposte au VIH progresse, il est indispensable de garantir une protection juridique pour mettre un terme à la discrimination liée au genre et que les femmes jouissent de l’égalité devant la loi.

« Les femmes et les adolescentes sont en train de revendiquer leurs droits », a déclaré Mme Byanyima. « Les gouvernements doivent utiliser ces revendications pour fournir des ressources et des services protégeant leurs droits, mais aussi pour apporter une réponse adaptée à leurs besoins et à leurs attentes. »

Le rapport souligne plusieurs approches. Par exemple investir dans des programmes et des réglementations liés au VIH qui encouragent véritablement l’égalité des sexes ; investir dans l’éducation, y compris dans une éducation sexuelle complète, ainsi que dans l’autonomisation économique des femmes et des filles ; mettre en place une législation qui garantit l’égalité des droits de toutes les femmes et de toutes les filles, dont des mesures pour mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination, à la violence et à la criminalisation envers les femmes et les filles ; fournir des soins complets et des traitements dans la dignité ; encourager la participation des femmes dans toutes les décisions touchant aux programmes liés au VIH ; favoriser le leadership et l’implication des femmes et des jeunes dans la prise de décisions à tous les niveaux de la riposte au sida.

Source : www.unaids.org

Le mois de Mars, mois de la FEMME

La tradition du 08 mars est respectée une fois de plus au Conseil National de Lutte contre le Sida.

En partenariat avec l’Ecole d’Art Oratoire, une conférence -débat placé autour du thème « Leadership féminin: révolution personnelle ». L’évènement est marqué par la présence d’un speaker, M.Chanelle KASSA, Directeur pédagogique dont la communication dans des domaines multiples et variés mais avec un objectif commun: renforcer les capacités des femmes en matière de leadership.

Dans son mot d’ouverture, la Secrétaire Exécutive, Docteur Safiatou THIAM  a invité la gente féminine du CNLS à briser les tabous et les barrières afin de mettre leur potentiel et leurs qualités en avant, malgré les difficultés endogènes.

« Soyez les meilleures dans votre activité professionnelle. Que vous soyez à n’importe quel niveau dans votre parcours professionnel, faites preuve de courage et d’abnégation » a-t-elle lancé à l’endroit de ces collègues sœurs avant d’appeler à la solidarité féminine : « Aidons-nous, serrons-nous les mains, donnons la chance aux autres et gardons surtout notre dignité » a-t-elle martelé.

Aussi, Monsieur KASSA, Expert International en développement personnel et changement de comportement, a exposé sur un principe de réussite universel : le principe de KEN (Kilomètre Extra Nécessaire) de Stephen Covey.

Pour l’expert, ce principe stipule que la réussite nécessite des efforts supplémentaires indispensables, peu importe le domaine d’activité. Il s’appuie sur une règle : « offrir un service de qualité et d’excellence dans une attitude mentale positive ».

Il termine en insistant sur « les 7 habitudes des personnes qui réussissent dans la vie ». Il s’agit notamment d’être proactif (ne pas subir les évènements), avoir un objectif à atteindre, savoir gérer ses priorités, pensez gagnant-gagnant, chercher à comprendre l’autre avant de se faire comprendre, synergiser et affuter ses armes (par la formation).

Fin Audit de suivi N°1 de la mission du Bureau Véritas au CNLS

Le Vendredi 28 février 2020 à 12H00 a eu lieu au SE/CNLS, la clôture officielle de l’Audit de Suivi n°1 de la Certification ISO 9001 Version 2015  suite au rapport final de la mission du Bureau VÉRITAS.
Cette occasion a été saisie par l’équipe du bureau VÉRITAS de  montrer leur satisfecit par rapport au bon déroulement de l’opération d’audit de suivi, de la présentation du SE/CNLS, de la qualité des services et des documents qui lui ont été présentés.


Après quelques observations faites dans le sens de l’amélioration continue de la qualité de service, aucune non-conformité n’a été enregistrée et les auditeurs ont  notifié la conformité du système aux exigences.

Ce résultat hautement salué par la Secrétaire Exécutive, Dr Safiatou THIAM a enregistré une salve d’applaudissement du personnel qui recevait là une juste récompense des efforts supplémentaires accumulés et entretenus par toute une équipe dévouée à la tâche derrière son Manager.

Le Bureau VÉRITAS a félicité la Secrétaire Exécutive pour son leadership et son engagement mais également  tout le personnel pour son implication et encourage le SE/CNLS a continué dans cette dynamique.

 

Le PEPFAR a réduit les taux d’infections à VIH pédiatrique de 50% dans plusieurs pays africains

C’est devant un parterre de sommités, que la Secrétaire Exécutive, Dr Safiatou Thiam a délivré son message en présence de Dr Deborah L Birx médecin et diplomate Américaine, Ambassadrice générale et coordinatrice mondiale du Sida aux Usa ( en violet ) et de l’Ambassadrice des USA au Ghana.
Dr Deborah L Birx est responsable du projet des 6 milliards d’euros des 65 pays soutenant des programmes de traitement et de prévention du VIH/Sida.
Elle dit que le PEPFAR a réduit les taux d’infections à VIH pédiatrique de 50% dans plusieurs pays africains.

La Secrétaire Exécutive du CNLS présente aux réunions du COP/ROP 2020.

Le but de ces réunions est de faire la revue des politiques, des activités phares et des progrès à atteindre en matière  de contrôle épidémique. Elles ont enregistré la participation des équipes de FEPFAR, des représentants de la société civile, du secteur prive ainsi que des partenaires multilatéraux pour d’une manière transparente et collaborative :

– partager les sujets proposés par le COP20

– identifier et s’entendre sur les solutions critiques ainsi que sur les moyens d’opérationnalisation pour faire avancer la capacité de chaque pays a accélérer le contrôle épidémique. 

 

Lutte contre les nouvelles infections du Vih/Sida : Le Cnls sensibilise les religieux

Le Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls)i a démarré à Thiès une série de rencontres à travers tout le pays pour reconduire son partenariat avec les religieux afin de contrecarrer les nouvelles infections de l’épidémie.

Alarmant ! 32% des nouvelles infections du Vih/Sida concernent des jeunes de 14 à 24 ans. Une montée en puissance de l’infection qui pousse le Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls) à revoir de nouvelles stratégies pour redynamiser la prévention. C’est d’ailleurs toute la pertinence de l’atelier organisé hier, à Thiès, dans le cadre du partenariat entre le Cnls et l’Alliance des religieux chrétiens et musulmans et des experts médicaux.
Selon Dr Safiétou Thiam, secrétaire exécutive du Cnls, il y a depuis quelque temps un nouveau contexte dans la lutte contre le Sida. Il s’agit des « nouvelles infections qui reviennent chez les jeunes ». Également, «il y a le Sida chez les enfants, parce que quand on dépiste, les adultes sont pris en charge, mais ils ne nous amènent pas toujours leurs enfants » ; d’où la nécessité, pour elle, de voir de nouvelles stratégies de lutte contre la maladie. « Nous pensons qu’il y a des voix plus autorisées que nous. Lesquelles peuvent s’ajouter à la nôtre pour sensibiliser les populations, surtout sur la tolérance, la stigmatisation et la discrimination ». Parce qu’à en croire Dr Thiam, « ce qui empêche les gens de venir se faire dépister, c’est la crainte d’être stigmatisés, rejetés par les familles et la communauté ». Pour dire : « Les imams, les évêques qui prêchent au sein de cette communauté sont des voix encore plus autorisées que nous pour parler de ces problèmes. Nous les avons réunis avec les experts médicaux pour vraiment les sensibiliser et les expliquer de tout ce que nous faisons dans la lutte contre le Sida pour qu’ils nous développent leurs arguments.» Aussi, poursuit-elle, « pour qu’ils soient sensibilisés et enrôlés pour être des acteurs engagés dans la lutte contre le Sida ». Surtout que, renseigne-t-elle, « ils ont joué avant un rôle très important dans la prévention. Nous sommes revenus donc sur nos pas, comme leur stratégie avait marché, pour leur demander de nous accompagner encore de façon plus forte puisque la dynamique a changé ».

                                          Avec Le Quotidien

Atelier préparatoire du PEPFAR COP 20

Le projet USAID / Neema dans le cadre du Programme de l’USAID/Sénégal 2016-2021 appuie le CNLS et la Division de Lutte contre les Ist/Sida dans la coordination, la mise en œuvre et le suivi de la stratégie TATARSEN.

Actuellement, le financement des activités VIH du projet est intégré dans le modéle de programme ouest africian du PEPFAR où le contrôle de l’épidémie du VIH se fait de plus en plus à travers un programme de prévention de soins et traitement centré sur les populations clés (PC).

L’objectif de la rencontre de ce matin est de préparer le nouveau COP20. Mais aussi de partager les directives du PEPFAR et la mise à jour des exigences minimales, d’identifier les défis pour l’atteinte des trois « 90 », les perspectives d’interventions pour le COP20 et de formuler des recommandations.

 

Atelier de concertation avec les Acteurs Religieux sur les Enjeux et Défis du Programme VIH

Le Conseil National de Lutte contre le sida (CNLS) en partenariat avec l’Alliance Nationale des Religieux et Experts Médicaux en santé et développement (ANREMS) organise les 10 et 11 février 2020, un atelier de plaidoyer dans le cadre du dialogue pays.

L’objectif de cette rencontre est de renforcer les connaissances des religieux sur les enjeux et défis du programme VIH pour une meilleure prise en charge des Personnes vivant avec le Vih et des populations vulnérables.

Cette activité co -présidée par l’Imam Ratib, l’Evêque, le Gouverneur de la région Thiès et la Secrétaire Exécutive du CNLS, permettra d’échanger et de partager le point de vue des religieux sur la question et de définir des stratégies innovantes pour un meilleur accès aux services de soins et de prévention pour les Personnes Vivant avec le VIH et les populations vulnérables.

7 eme Édition du Forum des Partenaires

Pour appuyer le Conseil National de Lutte contre le SIDA dans sa mission de coordination, il a été mis en place depuis 2007 au Sénégal, une structure à caractère consultatif dénommée Forum des partenaires.

Le Forum des partenaires est une assemblée représentative de tous les acteurs de la réponse nationale. Il regroupe en son sein les responsables des différentes structures et mécanismes de coordination dont les comités sectoriels et régionaux de lutte contre le sida, les représentants des structures, organisations et institutions de mise en œuvre et de recherche, les partenaires techniques et financiers.

Cette année, la rencontre  va permettre d’échanger sur les enjeux, les défis du programme, les stratégies innovantes à renforcer en vue d’accélérer la riposte vers l’élimination du sida d’ici à 2030.

L’ouverture officielle de ce Forum aura lieu le mercredi 08 janvier 2019 à l’hôtel King Fahd Place à 09H00.

Le lundi 06 et le mardi 07 janvier 2020 seront consacrés à la restitution des résultats de la revue à mi-parcours du PSN 2018-2022 et à des travaux préparatoires sur les cinq (5) thématiques.

Le thème de cette 7éme édition « ACCÉLÉRER ET PÉRÉNNISER LA RIPOSTE POUR L’ÉLIMINATION DU SIDA D’ICI 2030 ».

 

Journée Mondiale de lutte contre le sida 2019 « Les organisations communautaires font la différence. »

Sous l’égide du Conseil National de Lutte Contre le sida, le Sénégal célèbre, à l’instar de la communauté internationale, le 01 Décembre 2019, la journée mondiale de lutte contre le sida, (JMS),31e édition

Pour le CNLS et l’ensemble de ses partenaires, la JMS est un fort moment de plaidoyer, de mobilisation, mais aussi, de communication autour des grands enjeux de la riposte au VIH.

La société civile ayant joué un rôle non négligeable dans tous les enjeux de la riposte au VIH, la communauté internationale entend lui rendre hommage pour le rôle essentiel que les organisations communautaires ont joué  aujourd’hui  et par le passé dans la riposte au sida au niveau international, national et local.

La Journée mondiale de lutte contre le sida 2019 est une plateforme essentielle pour souligner l’importance du rôle joué par les organisations communautaires alors que l’on assiste à une réduction des financements et à un confinement de cette même société civile.

Cette année, l’organisation de la journée mondiale Sida coïncidant avec la campagne nationale sur la prise en charge des enfants vivant avec le VIH,le secrétariat Exécutif du Cnls a décidé de mettre les communautés au centre de la prise en charge des enfants.

 La cérémonie officielle de lancement de la JMS aura lieu le 01 Décembre 2019 10h à l’Esplanade du Grand Théâtre.

 

Rapport ONUSIDA 2019 : pour plus d’implication des communautés

L’agence onusienne chargée de la lutte contre le VIH sida, ONUSIDA, vient de dévoiler l’état de l’épidémie au niveau mondial. Le document fait état d’un recul du nombre de nouvelles infections et d’une augmentation de l’accès au traitement là où les personnes et les communautés vivant avec le VIH et affectées par le virus sont impliquées dans la prise de décision et la fourniture de services liés au VIH.

L’ONUSIDA estime que sur les 37,9 millions de personnes vivant avec le VIH, 24,5 millions d’entre elles avaient accès à la thérapie antirétrovirale. Cet élargissement de la couverture des soins s’accompagne d’une baisse des décès par maladie liée au sida.

Près de 770.000 personnes sont décédées de maladies liées au sida tandis que 1,7 million de personnes sont devenues nouvellement infectées par le VIH.

Les nouvelles infections à VIH ont diminué d’environ 16%, passant de 2,9 millions en 2010 à 1,7 million en 2018. Les nouvelles infections à VIH ont été réduites de 40% depuis le pic de 1997 (2,9 millions).

L’analyse des nouvelles infections montre qu’en Afrique orientale et australe, la région la plus touchée par le VIH, le nombre de nouveaux cas a baissé de 28% entre 2010 et 2018. Lueur d’espoir : le taux d’incidence du VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans et vivant dans cette partie du globe est passé de 0,8% en 2010 à 0,5% en 2018, soit une baisse de 42%.

Toutefois, pour ce qui est des nouvelles infections, les jeunes femmes et les filles payent toujours un lourd tribut : en Afrique subsaharienne, elles représentent 80% des nouveaux cas parmi les ados.

Par ailleurs, si les nouvelles infections au VIH parmi les enfants ont baissé de 41% depuis 2010, des milliers d’enfants passent encore entre les mailles du filet. La moitié des bébés nés avec le VIH et qui ne font pas l’objet d’un diagnostic précoce va mourir avant leur deuxième anniversaire. Dans le monde, seulement 59% des enfants exposés au VIH ont fait l’objet d’un test dans les deux mois suivant leur naissance.

Près de 40% des femmes adultes et 60% des adolescentes (entre 15 et 19 ans) vivant en Afrique subsaharienne ne voient pas leurs besoins en contraception moderne couverts.

RIPOSTE CONTRE LE VIH : LA DÉMARCHE QUALITÉ DU CNLS CERTIFIÉE

Le Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS) a obtenu la Certification ISO 9001 Version 2015.

La cérémonie de présentation, a eu lieu vendredi 25 Octobre 2019. Une occasion pour la Secrétaire Exécutive du CNLS, Dr Safiatou Thiam, d’évoquer l’aboutissement d’un processus de 18 mois qui a impliqué l’ensemble du personnel. De son avis : « la qualité est bien plus qu’une action, c’est une habitude plus qu’une habitude, c’est un comportement ».

La démarche qualité permettra d’améliorer les procédures du CLNS, d’améliorer sa documentation et de renforcer sa communication.

Le SG adjoint du gouvernement, Alioune Badara Diop, présent à la cérémonie, a invité toutes les structures gouvernementales à ’’s’inspirer de l’exemple du CNLS qui a compris et est en train de traduire en acte concret la gestion axée sur les résultats, qui est aussi une vision du chef de l’Etat’’..

La norme ISO 9001 donne un cadre permettant aux organismes et entreprises de fournir constamment des produits et services conformes aux attentes de leurs clients ou usagers.

Sida : 1.5 million de personnes en Afrique subsaharienne ne savent pas qu’elles vivent avec la maladie

Sur cinq millions de personnes vivant avec le Vih/Sida en Afrique subsaharienne, un million cinq cent mille personnes, soit 36% de personnes dépistées, ignoreraient encore leur contamination par le virus du sida.

C’est l’information livrée par Hélène Badini, la conseillère régionale du bureau Onusida pour l’Afrique de l’ouest et du centre, ce à l’ouverture du Learning Event, une activité organisée par l’Observatoire Régional Communautaire sur le Traitement en Afrique de l’Ouest (ORCT-AO). « Mais, nous avons encore 1,5 million, soit 36% de ces personnes qui ne le savent pas », a fait observer Hélène Badini, qui représentait le directeur régional de Onusida à cette cérémonie. Selon elle, 51% des personnes qui connaissent leur statut sérologique dans cette partie de l’Afrique sont actuellement sous traitement. Et parmi ces personnes, 36% ont atteint la ‘‘charge virale indétectable’’.

Autrement dit, le risque pour ces personnes de transmettre le VIH à un partenaire est quasi nul. Malgré ces quelques avancées, la conseillère onusienne a appelé les organisations de la société civile à la vigilance et à redoubler d’efforts en vue d’atteindre les objectifs fixés par l’institution en charge de la lutte contre le sida.

Ce forum interactif, qui a rassemblé près d’une centaine de participants venus des quatre coins du monde, a permis de présenter les résultats et l’impact de l’ORCT-AO. Selon le directeur adjoint de la santé Koné Blaise, « il s’agit de partage d’expériences de trois ans de données collectées, analysées, provenant des centres de santé et des centres communautaires de 11 pays d’Afrique de l’Ouest, à savoir : le Benin, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Libéria, le Mali, le Sénégal, la Sierra Léone et le Togo.

Le projet met particulièrement l’accent sur l’accès aux services de lutte contre le VIH et la qualité de ces services pour cinq populations prioritaires : les femmes enceintes, les jeunes de 15 à 24 ans, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, les consommateurs de drogues injectables et les professionnels du sexe.

10 éme conférence de l’AFRAVIH : DAKAR 2020

Le comité local d’organisation est officiellement mis en place ce mardi 15 octobre 2019 dans les locaux du Conseil National de Lutte contre le Sida en présence de la présidente de AFRAVIH /SENEGAL, Dr Coumba TOURE KANE, entourée de la co-présidente, Dr Safiatou THIAM, SE/CNLS et du coordonnateur, Dr Karim DIOP.

La présidente en a profité pour expliquer que c’est un signal fort pour DAKAR  qui a été désignée pour abriter cette conférence internationale francophone de lutte contre le VIH et les hépatites après celle de Bordeaux.

Mais aussi symbolique car celle du bilan dans la riposte pour évaluer l’impact de la stratégie des 3/90.

Le coordonnateur , Dr Karim DIOP a partagé avec l’Assemblée les différentes commissions mises en place. La prochaine rencontre est prévue le 06 novembre 2019.

Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme : Objectif atteint

A Lyon en France, la 6e conférence de reconstitution du Fonds avait fixé à 14 milliards de dollars(7000 milliards CFA)  le montant à recueillir pour la période 2020-2022 pour pouvoir espérer éradiquer le sida, la tuberculose et le paludisme à l’horizon 2030. Pari tenu, puisque selon le directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre ces maladies, le montant récolté finalement est de 14,02 milliards de dollars..

Réduire les taux de mortalité imputables aux trois maladies

C’est un montant qui pourrait contribuer, selon les organisateurs de la conférence du Fonds mondial, à sauver 16 millions de vie.

En dépit de la diminution globale des appuis financiers pour le Fonds mondial, il faut noter que cette année, plusieurs pays ont augmenté le montant de leurs apports.

On peut citer par exemple l’engagement du Royaume Uni qui s’élève à 1,7 milliards de dollars, soit une hausse de 16% par rapport à il y a trois ans, et celui du Canada qui contribue cette année à hauteur de 700 millions de dollars.

Des pays africains ont aussi contribué. Le Rwanda a ainsi promis de verser à 2,5 millions de dollars, l’Ouganda deux millions et le Cameroun cinq millions.

Grâce à ces dons, les organisateurs espèrent réduire de moitié à l’échéance 2023 les taux de mortalité imputables au VIH, à la tuberculose et au paludisme et à les éradiquer, d’ici 2030. Ces trois maladies ont tué 2,5 millions de personnes en 2017 dans les pays où intervient le Fonds mondial.

RECONSTITUTION DU FONDS MONDIAL DE LUTTE CONTRE LE SIDA, LA TUBERCULOSE ET LE PALUDISME : LES ENJEUX DE LA CONFÉRENCE DE LYON

Les 9 et 10 octobre 2019, la France accueille la sixième conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial contre le Sida, la tuberculose et le paludisme.
Organisée tous les trois ans, cette réunion rassemble les grands acteurs de la santé mondiale dans l’optique de recueillir des fonds et de mobiliser des partenaires pour éradiquer de la planète ces trois maladies infectieuses les plus destructrices d’ici 2030, comme le prévoient les Objectifs de développement durable des Nations unies.

DIVISER DE MOITIÉ LE TAUX DE MORTALITÉ

L’objectif de cette conférence est de collecter au minimum 14 milliards de dollars.
Concrètement, ces fonds permettront de réduire le nombre de décès liés aux trois maladies à 1,3 millions en 2023, contre 2,5 millions en 2017 et 4,1 millions en 2005, de sauver 16 millions de vies entre 2021 et 2023, mais aussi prévenir 234 millions d’infections ou de cas, soit une baisse de 42% du taux d’incidence lié aux trois maladies.
Depuis sa création en 2002, le Fonds mondial aurait permis de sauver, selon un communiqué, « plus de 22 millions de vies». Il a permis le financement des traitements antirétroviraux pour la moitié des 38 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde.

ICASA 2019 : Le Rwanda accueille la conférence en début Décembre

Le Rwanda accueillera du 02 au 07 décembre prochain, la 20ème édition de la Conférence Internationale sur le SIDA et les Infections Sexuellement Transmissibles en Afrique (ICASA 2019), placée sous le thème : « Afrique sans Sida : Innovation, communauté et leadership politique ».

Il s’agit d’une rencontre internationale majeure consacrée au fléau du Sida sur le continent africain. Elle est organisée par la Société Africaine Anti-Sida (SAA) avec l’appui du gouvernement du pays hôte, le Rwanda. La conférence est biennale et alternée entre les pays africains francophones et anglophones.

La conférence discutera des politiques à mettre en place et des stratégies qui seront utilisées par l’Afrique pour lutter contre la prévalence du VIH. Elle sera surtout l’occasion pour des chercheurs du monde entier de partager les dernières avancées scientifiques, d’apprendre de l’expertise des autres et d’élaborer des stratégies pour faire aboutir les efforts conjugués pour la prévention et le traitement du VIH/Sida d’ici 2030.

ICASA 2019 prendra aussi en compte les infections émergentes telles que l’hépatite et aussi l’Ebola qui affecte considérablement des régions en Africaines, apprend-t-on des promoteurs.

                                                               courrierstrategique.com

Campagne d’accélération de la prise en charge des enfants vivant avec le VIH : Les médias partenaires du cnls informés et sensibilisés.

Dans le cadre de la mise en œuvre d’une campagne sur l’accélération de la prise en charge des enfants vivant avec le VIH, le Conseil National de Lutte contre le Sida  a organisé une réunion avec ses partenaires des médias.

Une occasion pour la Secrétaire Exécutive d’insister sur les difficultés liées à la prise en charge de cette catégorie qui enregistre un taux de décès deux fois plus élevés que chez les adultes. Des moyens sont nécessaires du coup pour assurer aux enfants mis sous traitement, une bonne alimentation et une bonne éducation entre autres.

L’implication des médias est ainsi « souhaitée dans le but de mobiliser les sénégalais pour venir en aide aux enfants vivant avec le vih », a rappelé Dr Safiatou Thiam.

Un plan média a été retenu à l’issue de cette rencontre. Il s’articule autour de la diffusion de bandes annonces, l’élaboration de publireportages ou de dossiers thématiques.

Dr KHOUDIA SOW reçoit le prix de recherche de la Fondation Croix Rouge Française 2019

Le Conseil National de Lutte Contre le Sida adresse ses chaleureuses félicitations au DR KHOUDIA SOW pour le prix de recherche de la Fondation Croix Rouge Française 2019.

Docteur SOW est sélectionnée pour recevoir en 2019, le prix dans la catégorie « Santé et lien social » de La Fondation Croix Rouge Française qui récompense des travaux de recherche consacrés au champ sanitaire et social en recherche fondamentale ou appliquée.

Dr SOW est médecin et chercheure en anthropologie du CRCF Dakar, Sénégal et chercheure associée à l’unité TransVIHMI de l’IRD de Montpellier.

Elle a reçu ce prix lors d’une cérémonie qui eu  lieu le mercredi 25 septembre à la Cité internationale universitaire de Paris, à 14h. Cette cérémonie se déroule lors de la journée Rencontres de la Fondation Croix Rouge pour la recherche humanitaire et sociale (mercredi 9h-17h).

Encore une fois, félicitations à Dr Khoudia SOW, pour cette belle reconnaissance !

Sida, tuberculose, paludisme : malgré les progrès, il reste des « défis colossaux »

Les programmes du Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme « ont sauvé 32 millions de vies » depuis 2002 mais il reste « des défis colossaux », prévient l’organisation dans son rapport annuel, à trois semaines d’une réunion de financement cruciale.

Le rapport « fait clairement apparaître les raisons pour lesquelles nous devons accélérer le mouvement contre le VIH, la tuberculose et le paludisme« , estime le directeur exécutif du Fonds mondial, Peter Sands.

En 2018, dans les pays où le Fonds mondial investit, 18,9 millions de personnes étaient sous traitement antirétroviral contre le VIH, 5,3 millions de personnes étaient testées et traitées pour une tuberculose et 131 millions de moustiquaires ont été distribuées pour protéger les familles du paludisme.

Malgré ces « progrès importants réalisés sur plusieurs fronts en 2018 », de « nouvelles menaces » compromettent l’objectif international d’en finir avec les 3 épidémies d’ici 2030.

La première de ces menaces est « la stagnation des financements« , selon le Fonds mondial, qui cite également « la résistance aux médicaments (dont l’artémisinine, principal traitement contre le paludisme, ndlr) et aux insecticides« .

« Les difficultés auxquelles nous devons encore faire face nécessitent une collaboration et une coordination encore plus importantes« , plaide M. Sands.

Le Fonds mondial est le fruit d’un partenariat entre Etats, organisations, secteur privé et malades.

Il investit près de 4 milliards de dollars par an (venus à 95% des autorités publiques) pour soutenir des programmes menés principalement par des experts locaux.

Les principaux contributeurs sont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et le Japon.

Organisée tous les trois ans, la conférence de reconstitution des fonds de cette organisation internationale aura lieu les 9 et 10 octobre en France, à Lyon.

L’objectif de financement pour la période 2020-2022 a été fixé à 14 milliards de dollars (contre 12,2 lors de la précédente réunion des donateurs), une somme jugée insuffisante par les ONG.

                                                                                                rtbf.be