Prise en charge du Vih en Afrique de l’Ouest et du Centre : 15 pays affinent l’implication totale des personnes touchées

Grâce au financement de la Fondation Bill and Melinda Gates (Bmgf), du Pepfar, de l’OnuSida et l’International treatment preparedness coalition-West Africa (Itpc-Wa), organisation qui œuvre pour l’amélioration de la vie des personnes touchées par le Vih, la tuberculose et leurs communautés, 94 personnes issues des réseaux régionaux, des prestataires d’assistance technique et experts d’une quinzaine de pays d’Afrique centrale et de l’Ouest, luttant contre le Vih-Sida, sont en Côte d’Ivoire pour trois jours.

une partie de la délégation sénégalaise présente à Abidjan

Depuis le 23 avril 2024, ils participent à Grand-Bassam, à un atelier régional sur le Community-led monitoring (CLM), un processus par lequel les personnes qui utilisent les services de santé, prennent l’initiative d’identifier et de suivre régulièrement les questions qui les concernent. Définissent des indicateurs pour suivre les questions prioritaires, collectent et analysent les données et s’engagent avec les parties prenantes pour trouver des solutions aux problèmes identifiés.

https://www.fratmat.info/article/239125/societe/prise-en-charge-du-vih-en-afrique-de-louest-et-du-centre-15-pays-affinent-limplication-totale-des-personnes-touchees

Campagne « Prenons un enfant par la main » : Etendre l’initiative aux régions

Une réunion bilan a permis de faire le point sur la campagne destinée à la collecte de fonds destinés à la prise en charge d es enfants vivant avec le VIH.

Plus de 42 millions CFA   ont   ainsi été collectés depuis le début de l’initiative en 2021 et 518 enfants ont été pris en charge à travers 10 régions du pays. Les activités   financées tournent autour de collations et de kits alimentaires distribués aux enfants au cours de rendez-vous, du remboursement de transport ou d’appui pour le bilan.

Des résultats encourageants obtenus en dépit de quelques obstacles comme le non partage du statut dans certaines familles.

Les enjeux sont cependant bien réels et concernent entre autres, la réduction de nouvelles infections chez les enfants à travers un dépistage précoce, et la rétention dans les soins.

Un nouvel élan sera donné à cette campagne avec l’organisation envisagée de campagne spécifique dans les régions.IL s’agira aussi d’impliquer davantage le secteur privé mais aussi les institutions comme les ministères.

Sur près de 4000 enfants vivant avec le VIH, seuls 1446 bénéficient d’une prise en charge. Malgré la gratuité des médicaments (ARV), peu d’enfants y ont accès par manque de moyen de déplacement vers les sites de PEC et/ou des difficultés alimentaires importantes pour assurer une bonne observance du traitement.

Un vaccin contre le VIH :Deux grandes compagnies signent un partenariat et envisagent des essais

Naobios, une CDMO (Contract Development and Manufacturing Organization) qui offre des services pour le développement de procédés et la production selon les BPF (Bonnes Pratiques de Fabrication) de lots cliniques de médicaments à base de virus, annonce aujourd’hui la signature d’un partenariat avec Sumagen, une société de biotechnologie coréo-canadienne développant un candidat vaccin contre le VIH (sérotype 1). Naobios va réaliser le développement de procédés et la production de lots cliniques, pour les essais cliniques de phase II pilotés par Sumagen. Les termes financiers n’ont pas été divulgués.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 39 millions de personnes vivaient avec le VIH fin 2022. La mise au point d’un vaccin contre le VIH est l’un des plus grands défis de la recherche médicale, car cela nécessite de bloquer de nombreuses formes génétiques du VIH. Naobios pilotera le processus de production du candidat vaccin anti-VIH complètement inactivé de Sumagen en vue de confirmer son innocuité et son efficacité dans le cadre d’un essai clinique de phase I. Naobios poursuivra ensuite le développement du procédé afin de préparer le vaccin anti-VIH-1 pour les essais cliniques de phase II.

Grâce à son site de production qui offre une biosécurité de niveau 3 (BSL3), Naobios dispose des capacités nécessaires pour développer et produire des vaccins contre des virus hautement pathogènes, tels que le VIH, pour lesquels aucun vaccin n’a encore été identifié. Naobios s’occupera des activités de développement et d’optimisation des processus pendant un an, puis du lancement de la production aux normes BPF pour les essais cliniques de phase II.

https://www.gazettelabo.fr/breves/15062Naobios-Sumagen-vaccin-VIH.html

Droits Humains et VIH : un atelier pour outiller le personnel de santé

La question des droits des personnes vivant avec le VIH ainsi que des populations clé, constituent à cette étape de la riposte une préoccupation majeure. Le non-respect de leurs droits constitue en effet un obstacle majeur pour atteindre l’objectif d’éliminer le VIH d’ici 2030.

C’est ainsi que sous l’égide du CNLS, un atelier se tient, avec pour but de valider un module de formation sur les Droits Humains à l’intention du personnel de santé. Ce document se veut un support destiné à renforcer les connaissances et les compétences des prestataires de santé sur les droits humains, de façon générale et le droit à la santé en particulier.

La marginalisation et la discrimination dont souffrent les populations clé freinent quelque peu leur accès aux services de prévention ou de prise en charge.

Le personnel de santé dispose dorénavant, de ce module qui lui permettra de veiller au respect de la dignité des patients, et à la promotion de l’équité et de leur inclusion dans les soins de santé en conformité avec les normes éthiques.

Le document partagé avec les participants à cet atelier stipule par ailleurs : « Mettre fin au sida n’est pas seulement essentiel pour obtenir la santé pour tous. Cela permettra de réaliser des progrès concernant de nombreux objectifs de développement durable, tels que la paix, la justice et les institutions et partenariats inclusifs ».

 

Système électronique de données : Le Sénégal honoré

Le Sénégal a été honoré au Togo, en marge d’une rencontre entre l’USAID et les pays bénéficiaires de l’appui G2G.Notre pays a ainsi reçu un trophée pour avoir mis en place un système électronique de collecte de données,e-tracker.

Tracker est une application destinée à la collecte de données transactionnelles personnelles (ou basées sur les cas), telles que les dossiers médicaux de patients individuels, les cas confirmés et suspects lors d’une épidémie, les informations logistiques sur des produits spécifiques ou les dossiers scolaires des étudiants, pour ne citer que quelques exemples. Tracker prend en charge la surveillance et le suivi directs de ces cas ainsi que l’analyse des données et l’établissement de rapports au sein d’un programme de santé ou d’un autre projet à grande échelle nécessitant une gestion des informations jusque dans les moindres détails.

LUSAID, à travers FHI 360 largement contribué à la mise en œuvre du module tracker au Sénégal.

L’USAID renforce les laboratoires et offre un lot de matériel d’un cout de 38 millions.

L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a offert un lot de matériel au Laboratoire de Bactériologie-virologie. IL s’agit de centrifugeuses et thermo mixeurs « essentiels entre autres à la mesure de la charge virale » comme le souligne le Professeur Halimatou Diop qui dirige le LBV. Elle a tenu à remercier l’agence américaine qui, par ce don, permet d’optimiser les résultats de la recherche en laboratoire en ce qui concerne le VIH.

La partie américaine a de son côté réitéré son engagement à œuvrer aux cotés du Sénégal dans la riposte menée contre le VIH.

Dr Safiatou Thiam, Secrétaire Exécutive du Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS) s’est félicitée de la mise en œuvre de son programme G2G, sous l’égide de l’USAID.

 Le gouvernement américain, via l’USAID, a recours au financement direct appelé financement G2G (Gouvernement à Gouvernement). Un mécanisme de co-financement des projets qui permet l’alignement de l’assistance de l’USAID aux priorités nationales et la pérennisation des résultats.

Elaboration rapport GAM 2023 : la dernière ligne

Le processus d’élaboration du rapport GAM atteint son point culminant avec la tenue à partir de ce lundi 18 Mars 2024 d’un atelier à SALY. Une équipe pluridisciplinaire aura en charge de confectionner un livrable final.

Le rapport GAM est un processus du Suivi mondial de la lutte contre le sida (GAM) et le Sénégal s’est engagé à s’y conformer de façon annuelle.

Selon Dr Cheikh Bamba Diéye, responsable de l’Unité Suivi, Evaluation et Recherche au CNLS, ce rapport est d’autant plus important qu’il permet de « procéder à une évaluation des performances et un suivi des données collectées l’année précédente ». Ce document permet de faire le point sur le VIH à travers plusieurs aspects qui prennent en compte de nombreux paramètres comme les dépenses, les médicaments, la stigmatisation des populations clés, , les actions menées par la  Société civile etc…

Cette revue annuelle s’adapte toutefois quand il le faut, à l’évolution de la riposte contre le VIH. Dr Diéye souligne ainsi, l’introduction de nouveaux indicateurs qui permettent de suivre les stratégies et leur mise en œuvre. Il donne l’exemple de la Stratégie des maladies avancées autrefois dénommées diagnostic tardif.

Un autre nouvel indicateur permet, selon lui, de suivre la situation des populations clés et des difficultés qu’elles rencontrent dans leur accès aux soins. La stratégie mise en place pour faciliter l’accès de celles-ci aux soins devra aussi être évaluée par le biais d’un nouvel indicateur.

Une seule zone d’ombre selon Dr Diéye. Il s’agit des nombreuses perturbations notées dans le domaine de la santé et qui entrainent une rétention de données de la part du personnel en grève. Une situation qui selon lui retarde quelque choses sans pour autant rendre impossible l’élaboration du rapport à l’issue de l’atelier de cinq jours .

08 MARS journée de la femme En Afrique subsaharienne le visage du VIH/sida porte le nom d’une femme

Les statistiques dressent un tableau sombre de la réalité. Selon les  données les plus récentes d’ONUSIDA, les femmes et les jeunes filles représentent une part disproportionnée des nouvelles infections à VIH dans le monde en général et en Afrique en particulier. En 2022 les femmes et les filles représentaient 53 % des 39 millions de personnes vivant avec le VIH et 46 % des nouvelles infections au VIH. Ainsi en Afrique subsaharienne en 2022:

  • Les adolescentes et les jeunes femmes représentaient plus de 77 % des nouvelles infections chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans.

  • Les adolescentes et les jeunes femmes (âgées de 15 à 24 ans) étaient trois fois plus susceptibles de contracter le VIH que leurs pairs masculins.

  • Chaque semaine, 4000 adolescentes et jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans ont été infectées par le VIH dans le monde. 3100 de ces infections ont eu lieu en Afrique subsaharienne.

Dans les pays où le Fonds mondial a investi en 2022, les femmes et les filles se retrouvent également en première ligne, constituant la population la plus vulnérable face aux nouvelles infections.

Le thème de la Journée internationale de la Femme de cette année, intitulé “Investir dans les femmes : accélérer le rythme”, sonne comme une volonté de répondre plus que jamais à ces enjeux spécifiques et systémiques.

Les objectifs mondiaux en matière de lutte contre VIH en particulier et de santé en général ne peuvent être atteints sans un investissement important, continu et systémique en faveur de l’égalité entre les sexes. La victoire dans la lutte contre le VIH/sida en Afrique est impossible sans aborder les problèmes fondamentaux liés à l’inégalité des sexes et à la violence sexiste. L’autonomisation des femmes, leur accès à l’éducation et aux soins de santé, le financement des organisations féministes, ainsi que le démantèlement des normes oppressives et potentiellement mortelles qui les exposent à des risques accrus face au VIH, représentent des étapes cruciales dans cette bataille. Les réussites passées, résultant du leadership féminin, montrent que l’égalité est un moteur puissant pour des résultats positifs dans la lutte contre le VIH. Les erreurs du passé doivent servir de leçon, incitant à une action proactive pour intégrer de manière holistique les droits des femmes dans la lutte continue contre le VIH.

https://aidspan.org/les-inegalites-de-genre-et-les-violences-sexistes-exposent-davantage-les-femmes-au-vih-en-afrique

Journée Zéro discrimination 10é édition: Toute personne a droit à la santé.

À l’occasion du 10e anniversaire de la Journée zéro discrimination, l’ONUSIDA lance un appel en faveur de la protection de nos droits humains en tant que moyen de protéger notre santé.

 La Journée zéro discrimination a été instituée par l’ONUSIDA il y a dix ans pour faire progresser l’égalité et la justice pour tout le monde, indépendamment du sexe, de l’âge, de la sexualité, de l’appartenance ethnique ou du statut sérologique. Cependant, les progrès sont en péril.

Les attaques contre les droits des femmes et des filles, des personnes LGBTQ+ et d’autres communautés marginalisées sont en augmentation. Et lorsque les lois, les politiques, les pratiques ou les normes consacrent la punition, la discrimination ou la stigmatisation des personnes parce qu’elles sont des femmes, des personnes LGBTQ+, des migrants, des travailleur/ses du sexe ou des consommateurs/trices de drogues, les résultats se traduisent par une santé publique défaillante, car ces communautés sont écartées des services sociaux et de santé vitaux.

« Les atteintes aux droits constituent une menace pour la liberté et la démocratie et sont préjudiciables à la santé. La stigmatisation et la discrimination font obstacle à la prévention, au dépistage, au traitement et à la prise en charge du VIH, et freinent les progrès vers l’éradication du sida d’ici à 2030 », a déclaré Winnie Byanyima, directrice exécutive de l’ONUSIDA. « Ce n’est qu’en protégeant les droits de chacun que nous pourrons protéger la santé de tous. »

https://www.unaids.org/fr/resources/presscentre/pressreleaseandstatementarchive/2024/february/20240227_zero-discrimination-day

VIH : L’Afrique demande la prolongation du Pepfar

Les chefs d’Etats africains « vont envoyer un message clair demandant la reconduction du PEPFAR », a déclaré à la presse Jean Kaseya, Directeur du CDC-Afrique. « Nous devons aller vite. Les statistiques montrent que chaque jour des jeunes gens sont touchés », a-t-il ajouté, « perdre notre jeunesse signifie tuer notre économie et stopper notre développement ».

Au Sénégal, le Pepfar opère dans 07 des 14 régions du pays et 25 structures sanitaires. Parmi les grandes réussites de ce programme ,on retiendra une grande amélioration des offres de services et dans l’utilisation des données pour un coût en 2023 de 04 milliards F CFA environ.

Le PEPFAR fournit chaque année 1,6 milliard de dollars à la lutte contre le sida en Afrique, selon Jean Kaseya.

Les experts estiment que les énormes avancées enregistrées sur le continent, avec de nombreuses vies sauvées, grâce aux PEPFAR seront remises en cause si le programme s’arrête.

https://www.20minutes.fr/monde

PIC/VIH/Sida 2030 : Intensifier le contrôle pour réduire les nouvelles infections et les décès liés au VIH

Le Conseil National de Lutte contre le Sida, a procédé au partage des orientations majeures de la subvention <GC7> avec les sous-récipiendaires du Fonds Mondial.

Un atelier de deux jours doit ainsi permettre de présenter le PIC/VIH/2030 (Programme d’intensification du contrôle du VIH pour mettre fin à l’épidémie du sida d’ici 2030). Il s’agit d’un programme prévu sur la période de Janvier 2024 à Décembre 2026 et qui a pour but de réduire les nouvelles infections et les décès liés au VIH d’au moins 90%.

Parmi les aspects qui seront intensifiés à travers ce programme : la prévention, le dépistage différencié,  l’accès universel au traitement, mais aussi les interventions liées à la problématique des Droits Humains ou au renforcement des systèmes de laboratoires et de la chaine d’approvisionnement.

Cette rencontre permet par ailleurs de partager les plans opérationnels, d’analyser les gaps dans l’atteinte des objectifs fixés, et d’élaborer un plan d’action complémentaire pour les activités hors GC7.

Cet atelier de deux jours concerne 28 sous récipiendaires parmi lesquels, 06 structures spécialisées au niveau central du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, 14 Directions régionales de la santé, 07secteurs ministériels et une organisation de la Société Civile.

Pepfar:le bilan à l’heure de ROP 24

Les différentes parties prenantes du PEPFAR (Plan d’urgence présidentiel de lutte contre le Sida) ont tenu une réunion préparatoire en perspective de la rencontre ROP 2024 prévue au Kenya.

Une occasion pour les responsables de cette initiative américaine contre le VIH de dresser le bilan des activités en 2023 et leurs résultats. On retiendra entre autres, une amélioration notable des offres de services te une meilleure utilisation des données programmatiques.

Les résultats partagés ont aussi permis de retenir de bonnes performances dans la recherche grâce à la mise en œuvre de l’approche « Index testing ».

Les responsables de la mise en œuvre du Pepfar ont toutefois noté des défis qui restent à relever pour 2024.Un budget de 04 milliards CFA va permettre de résoudre les problèmes liés aux prélèvements au niveau des structures, à la conservation et à l’acheminement des prélèvements. Cela sera possible à travers la sensibilisation des prestataires au respect du protocole et au renforcement de capacités des prestataires par un coaching sur site, une supervision et une formation.

La partie prenante sénégalaise a par ailleurs indiqué ses souhaits prioritaires qui tournent autour de la prise en charge et la rétention en plus du renforcement des partenariats locaux y compris communautaires en passant par une réelle délégation des taches.

Le Pepfar est le 3e partenaire du Sénégal dans la riposte au VIH après l’état et le Fonds Mondial et accompagne le pays depuis trois ans. Le projet est présent dans 07 des 14 régions du pays et dans 25 structures de santé.

Renforcement du système de santé : le CNLS renforce la chaîne de froid de la PNA

Le CNLS a alloué à la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement et aux sites de prise en charge un important lot de matériel. Il s’agit de renforcer la chaîne de froid des laboratoires à travers l’octroi de 20 réfrigérateurs professionnels de 500 litres, 20 congélateurs de 400 litres et 09 congélateurs de 600 litres pour un coût de 150 millions CFA.

Ce don de matériel destiné aux sites de prise en charge et à la PNA : » est conforme à l’orientation globale de la lutte contre le Sida » selon la Secrétaire Exécutive du CNLS. Dr Safiatou Thiam estime, en effet, qu’il s’agit « d’utiliser les fonds alloués à la riposte pour renforcer le système de santé de façon globale« .

Dr Soumaré, qui représentait la PNA à la cérémonie de réception de ce matériel, estime que cela va  contribuer à maintenir à son niveau optimal le circuit de froid des laboratoires aux sites de prise en  charge. Une façon de garantir plus ‘ »d’efficacité » et « d’efficience »

Le Directeur des laboratoires, le Professeur Amadou Moctar Diéye s’est lui, réjoui de la collaboration avec le CNLS. Il salue ce « soutien fondamental pour le suivi » et promet un entretien à la hauteur « de cet équipement de valeur. »

Femmes et VIH : Le Ministère de la Famille renforce les capacités du personnel décentralisé.

Le Ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants, en collaboration avec le CNLS tient un forum d’échanges et de partage sur le leadership des communautés face à l’infection VIH destinée au personnel décentralisé du secteur de la famille.

L’initiative va permettre d’outiller 28 directrices régionales et chefs de services départementaux de la famille sur les enjeux et les défis de la riposte de même que des leaders communautaires.

Sur 41 560 personnes vivant avec le VIH au Sénégal, on compte prés de 22 380 femmes et 3 605 enfants de moins de 15 ans. Le constat est que les femmes sont plus vulnérables que les hommes au niveau physiologique. A cette situation s’ajoutent quelquefois des attitudes sexistes ou des situations de violence domestique.

Les organisations communautaires de leur conté ont toujours fait preuve de leur implication, dans la riposte à travers l’accompagnement ou le soutien des populations vulnérables.Une déclaration d’engagement des Directrices régionales sera signée à l’issue du forum et à ce propos la Secrétaire Exécutive du CNLS a estimé qu’il s’agissait d’« un engagement fort et un pas significatif vers notre objectif commun, celui d’éliminer le Sida 2030 ». Selon Dr Safiatou Thiam, le soutien au leadership des femmes doit être encouragé et soutenu car d’après elle c’est la seule façon « d’espérer mettre fin au sida d’ici 2030 ».

 

En tout état de cause, la sensibilisation est le levier sur lequel compte s’appuyer le Ministère de la Femme. Selon le Directeur de Cabinet de ce ministère, il sera question d’impliquer « les « Badiénou gokh appuyées par les services décentralisés » pour améliorer les résultats de l’élimination de la transmission de la mère à l’enfant, à titre d’exemple.

A coté de la Déclaration d’engagement attendue, des recommandations devront être formulées pour une meilleure implication des services déconcentrés de la famille dans la lutte contre le VIH au Sénégal.

Le CNLS célèbre son personnel : « Affronter l’avenir avec clairvoyance et détermination. »

Le Conseil National de Lutte contre le Sida a, comme tous les ans, célébré le nouvel an à travers une fête de son personnel.

La cérémonie a permis à la responsable des Ressources Humaines de rappeler « l’objectif majeur des travailleurs du CNLS qui est de viser et atteindre l’excellence à tous les niveaux ». Elle en a profité pour rendre un hommage appuyé à ses collègues mais aussi à la Secrétaire Exécutive du CNLS.

A son tour, Dr Safiatou Thiam s’est félicitée de l’esprit de famille qui règne et a tenu surtout à rappeler la nécessité de s’adapter à un secteur de la santé en constante évolution. Tout en rappelant les grandes réussites de l’année écoulée, que sont l’élaboration d’un Plan Stratégique National Intégrant le VIH, la TB, les hépatites et les IST, il s’agit selon elle, « d’affronter l’avenir avec clairvoyance et détermination »

La cérémonie a aussi été une occasion de célébrer deux départs à la retraite. Mme Sow Nguissaly Mbaye Assistante de Direction et Mme Fatou Diouf ont ainsi reçu des hommages unanimes pour la qualité de leur travail et des relations instaurées avec le personnel.

Des trophées ont aussi été décernés aux éléments et aux unités s’étant distingués dans leur tâche au cours de l’année écoulée.

Semaine Nationale de mobilisation des Jeunes contre le VIH/SIDA :Promouvoir un comportement responsable pour garder les acquis de la riposte

La semaine de mobilisation des jeunes contre le Sida a été lancée Mardi 19 Décembre 2023. Les différents acteurs de la lutte contre le VIH ont, en présence du Ministre de la jeunesse et de la Secrétaire Exécutive du CNLS, lancé l’événement.

Cette initiative est d’autant plus opportune qu’elle permet de faire le point de la prévalence de cette pandémie chez les jeunes. C’est du reste dans cette catégorie, que l’on note que 7 nouvelles infections sur 10 surviennent avant 30 ans. La Secrétaire Exécutive a tenu à rappeler ce contexte qui selon elle, doit inciter les jeunes à un comportement responsable. L’aspect relatif à la sensibilisation doit aussi être pris en considération car selon Dr Thiam, 72% des garçons et 39% des filles n’utilisent pas le préservatif.

Le thème retenu « Mettre fin au Sida d’ci 2030 : les jeunes s’engagent et montrent la voie » est une façon d’inciter les jeunes à prendre conscience qu’ils « ne doivent pas constituer une porte d’entrée du VIH » comme le rappelle le Ministre en charge de la jeunesse.

Pape Malick Ndour a précisé que la situation actuelle ne doit pas être une fatalité pour les jeunes considérés comme les architectes du futur.

Des activités sont par ailleurs prévues sur l’étendue du territoire avec pour but de renforcer la sensibilisation pour freiner la recrudescence des cas chez cette catégorie de la population. En somme, il s’agit de promouvoir le dépistage volontaire et l’adoption d’un comportement responsable pour prévenir les infections chez les jeunes et les adolescents.

Journée Mondiale de lutte contre le Sida 2023 : Les communautaires en tout honneur

Les acteurs de la riposte contre le VIH ont célébré la 35e édition de la journée mondiale de lutte contre le SIDA au monument de la Renaissance Africaine.

Le thème retenu : « Confier le leadership aux communautés » a permis aux différents intervenants de rappeler le rôle essentiel des acteurs communautaires dans la riposte. Ils arrivent à instaurer le lien avec les structures hospitalières et mettre en confiance ceux qui sont dans le désarroi, sensibilisent, aident à la prévention ou à la prise en charge.

De l’avis de la Secrétaire Exécutive du CNLS, il s’agit de mettre en avant les communautés et pour cela, « il faut donner aux personnes vivant avec le VIH une voix active dans la prise de décisions qui les concernent, renforcer les capacités des organisations communautaires et encourager la participation de chacun dans la sensibilisation ».

Dr Safiatou Thiam a, par ailleurs, évoqué des défis qui restent à surmonter notamment des gaps persistants dans la Prévention de la transmission de la mère à l’enfant (PTME), la prise en charge des enfants vivant avec le VIH, les populations clés, vulnérables et marginalisées et la problématique de la recrudescence des nouvelles infections chez les jeunes.

Au nombre des intervenants, la Directrice exécutive de l’ANCS, selon qui, cette cérémonie « est une occasion de rendre hommage aux femmes engagées dans la riposte contre le VIH ». Mme Maguette Mbodji a ainsi salué le rôle qu’elles ont joué à tous les niveaux de la, lutte contre le VIH et leur leadership dans la promotion de la santé en général.

Des panels ont aussi permis de mener une réflexion autour de thèmes comme le l’optimisation des TIC dans la prévention du VIH ou le rôle des communautés dans la PTME.

Droits Humains et VIH : le plaidoyer se poursuit auprès des acteurs de la justice

Le Conseil National de lutte contre le Sida poursuit son plaidoyer pour la promotion des droits humains liés à la santé auprès des acteurs gouvernementaux, en particulier de la justice. Cet aspect est, en effet, essentiel dans la lutte contre le VIH.

Un atelier se déroule ainsi, organisé en relation avec le Ministère de la Justice et celui de l’Intérieur. Il rassemble cette fois, tous les acteurs qui gravitent autour de la Justice et provenant de la zone Sud du Pays.

Il s’agit, pendant deux jours, de sensibiliser les participants sur les stratégies de lutte contre le sida et ses enjeux liés droits humains. Il est question, au bout du compte, de mettre en place un dialogue constructif facilitant l’instauration d’un environnement juridique favorable à l’accès aux soins de santé des populations les plus exposées au VIH.

Cette initiative est d’autant plus importante qu’elle permet la discussion autour d’obstacles liés au respect des droits humains mais aussi, la vulgarisation des différentes dispositions juridiques liées à cet aspect de la lutte contre le VIH.

Une bonne compréhension de ces enjeux de la part de ces acteurs, devrait permettre d’éviter la stigmatisation, la discrimination ainsi que toutes les formes de violations qui ralentissent la progression de la riposte vers l’objectif d’éliminer le VIH à l’horizon 2030.

Réunion mensuelle des partenaires techniques et financiers du CNLS : Semaine jeunes sida, Journée mondiale Sida, projet NDamir (USAID)… : La riposte en roue libre

La réunion des partenaires techniques et financiers  s’est tenue au siège du CNLS .  Une occasion de faire le point sur des aspects de la riposte au VIH et des actions accomplies ou envisagées pour la mener à bien. De nombreuses initiatives ont ainsi été présentées.

Tout d’abord, le projet « Ndamir » : une initiative de l’USAID destinée à la prévention des nouvelles infections chez les jeunes .Le CNLS a ainsi proposé  un paquet de services destiné à renforcer les résultats de la PTME, notamment dans six districts de Dakar. Ce financement de 400 mille dollars permettra aussi de relever le plateau technique au niveau des laboratoires et de travailler à la pérennisation du programme.

Par ailleurs, le 1er Décembre est prévue la célébration de la journée mondiale de lutte contre le SIDA. Pour cette édition le thème est : « Confier le leadership aux communautés » qui met en exergue le travail accompli par les communautaires, un rouage essentiel de la lutte contre le VIH  au vu des domaines d’intervention: l’accès aux soins, l’élimination de la transmission mère-enfant, la stigmatisation et la discrimination.

La réunion des partenaires techniques et financiers du CNLS a ainsi permis de présenter les visuels et messages devant accompagner la célébration de la journée. La cérémonie officielle est prévue le Vendredi 30 Novembre avec des panels sur le leadership communautaire. En parallèle, diverses activités satellites sont prévues en divers endroits de la capitale (sensibilisation, Conseil dépistage volontaire.) Cette célébration se déroulera aussi dans les régions autour des gouverneurs qui président les Comités régionaux de lutte contre le Sida (CRLS).

Du reste, les différents partenaires ont été invités à apporter tout l’appui nécessaire au ministère de la jeunesse qui lance la semaine jeunes sida du 25 Novembre au 02 Décembre sous le thème : « Mettre fin au Sida d’ci 2030 : les jeunes s’engagent et montrent la voie ». Cette journée va, entre autres, permettre de renforcer la sensibilisation pour freiner la recrudescence des cas chez cette catégorie de la population. En somme il s’agit de promouvoir le dépistage volontaire et l’adoption d’un comportement responsable pour prévenir les infections chez les jeunes et les adolescents.

Les jeunes qui semblent une priorité pour les différents acteurs de la riposte. L’ONG SOLTHIS a ainsi, au cours de cette réunion présenté le projet SANSAS « Sunu wergi yaram sunu ité »(notre bonne santé, notre préoccupation.)

Ce projet axé sur la santé reproductive des jeunes vise entre autres à élargir et améliorer l’offre de santé reproductive, et aussi à contribuer au renforcement d’un environnement social et légal favorable autour de cet aspect touchant la santé des jeunes et des adolescents. Cette initiative interviendra dans les districts de Mbour et Sédhiou.

Lutte contre le sida : malgré des progrès majeurs, les inquiétudes demeurent.

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme rend public son rapport, ce lundi 18 septembre, à l’approche de l’Assemblée générale de l’ONU. Et il est rempli de bonnes nouvelles. La première d’entre elles étant que le retard accumulé par les trois années de Covid, qui avaient fortement freiné la lutte contre ces trois fléaux, a été largement rattrapé. Ainsi ce sont prés de 25 millions de personnes qui sont sous traitement contre le sida en 2022.

Grâce à l’argent du Fonds, en plus des 24,5 millions de personnes mises sous traitement contre le VIH, 53 millions de tests de dépistage du VIH ont été effectués en 2022, dont 12 millions chez les populations clés et prioritaire ; 15,3 millions de personnes ont eu accès aux services de prévention du VIH ; 710 000 mères vivant avec le VIH ont été mises sous traitement pour éviter la transmission à leurs enfants ; 831 000 circoncisions masculines ont été effectuées pour la prévention du virus.

Depuis sa création il y a vingt ans, «le fonds a sauvé 59 millions de vies», a déclaré Peter Sands, directeur exécutif de cette structure inédite de solidarité financière. «En 2022, le partenariat du Fonds mondial a mis sous traitement antirétroviral un nombre sans précédent de personnes atteintes du VIH : plus de 9 millions de personnes.» Ajoutant : «Nous avons trouvé et soigné plus de personnes atteintes de la tuberculose que jamais, et nous avons distribué un nombre record de moustiquaires pour prévenir le paludisme.»

Des données impressionnantes

«Et pourtant, le moment reste incertain», selon Fabrice Pilorgé, directeur du plaidoyer à l’association Aides, à l’origine de Coalition plus qui regroupe plus d’une trentaine de pays du Sud. «Si nous baissons les bras, non seulement, le sida continuera, mais avec la crise écologique et les guerres, d’autres maladies risquent de survenir. Et le sida, comme la tuberculose ou le palu, ne seront plus sur l’agenda mondial», alerte-t-il, jugeant «vital de casser ces épidémies avant 2030 comme l’a formulé l’Onu dans ses recommandations».

L’avenir reste donc fragile. Mais pour le moment, les principales données révélées par le Fonds et l’ONU-sida montrent le bien-fondé de cette structure et donnent des raisons de continuer.

 www.liberation.fr

Prise en charge des consommateurs de drogue injectable (CDI) : le CEPIAD vent renforcer ses interventions

Le Centre de Prise en  charge des Addictions de Dakar (CEPIAD) veut relancer ses activités fortement impactées par la pandémie de Covid 19. Ce centre de référence qui offre une prise en charge ambulatoire globale aux personnes dépendantes de substances psychoactives doit faire face en  effet à certains impairs :un ralentissement qui touche tous les centres de prise en charge décentralisée, un taux de perdus de vue qui dépasse 50% et un faible enrôlement en plus d’un certain nombre de décès.

Différents acteurs impliqués doivent ainsi, sous l’égide du CNLS et du CEPIAD réfléchir à une meilleure mise en œuvre des activités de prise en charge des Consommateurs de Drogue Injectable. Il s’agit de dresser l’état des lieux des sites de Prise en charge,  de faire le point sur les activités réalisées mais surtout d’identifier les obstacles et d’élaborer des stratégies pour améliorer la performance du programme.    

La cérémonie d’ouverture a été l’occasion de revenir sur les grands enjeux que revêt cet atelier parti pour durer deux jours, en relation avec d’autres maladies comme le VIH, les Hépatites ou la tuberculose.

JOURNEE MONDIALE SIDA 2023 :L’Onusida annonce la couleur et rappelle le rôle essentiel des communautaires

Le monde peut mettre fin au sida. Et pour cela, il faut que  les communautés  montrent la voie. C’est le, point de vue de L’organisation des nations unies contre le SIDA selon laquelle les organisations de communautés vivant avec, exposées ou affectées par le VIH sont en première ligne des progrès dans la riposte au VIH.

Ils jouent un rôle fondamental en assurant le lien  avec des services de santé publique tout en instaurant la confiance sans manquer d’innover et de surveiller  la mise en œuvre des politiques et des services.

Et pourtant selon Onusida, les communautaires  doivent faire face à de nombreuses difficultés comme le manque de financement, les obstacles politiques et réglementaires, les contraintes de capacité et la répression contre la société civile et les droits humains des communautés marginalisées

L’Onusida entend par conséquent  les mettre à l’honneur à l’occasion de la célébration le 1er Décembre prochain de la Journée Mondiale Sida.

Une façon de placer le leadership des communautaires au cœur des plans et programmes  de lutte contre le VIH, ainsi que dans leur formulation, leur budgétisation, leur mise en œuvre, leur suivi et leur évaluation. « Rien sur nous sans nous. »

La célébration prochaine de la JMS  va permettre ainsi de plaider en  faveur d’un financement régulier  et conséquent  pour les communautaires, mais aussi d’un environnement réglementaire favorable à la fourniture de services liés au VIH et de  garantir le respect des droits humains de tous.

PROGRAMME D’ACCELERATION DU CONTROLE DU VIH : les sous-récipiendaires du NMF3/CNLS à l’heure du bilan

La mise en œuvre des plans d’actions des sous récipiendaires du NFM3 et C19RM dans le cadre du Programme d’Accélération du Contrôle du VIH pour mettre fin à l’épidémie du sida d’ici 2030 « PAC-VIH-SIDA-2030 » passée au crible les 23 et 24 Aout 2023.

Il s’agit,  pour 29 sous-récipiendaires, sous l’égide du CNLS, de faire le bilan sur la réalisation des activités du NFM3 et du C19RM  à travers un partage des données programmatiques et financières et  d’identifier les gaps. C’est aussi l’occasion de faire le point sur le taux d’exécution  technique et financière des activités NFM3 et C19RM et sur l’impact de la Covid 19 sur le programme, en plus du  suivi des recommandations.

La mise en œuvre de ces subventions est confiée à vingt-neuf (29) sous-récipiendaires dont six (06) structures spécialisées du niveau central du Ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), les quatorze (14) Régions Médicales, sept (07) autres secteurs ministériels et une (01) organisation de la Société Civile. 

22ÈME ÉDITION DE LA CONFÉRENCE ICASA « Le SIDA est toujours là : Eliminons Les inégalités, accélérons l’inclusion et l’innovation »

La 22e édition de la conférence internationale   sur le Sida et les maladies sexuellement transmissibles est attendue au Zimbabwe du 04 au 09 Décembre 2023.

Pour l’occasion la Secrétaire Exécutive du CNLS a été cooptée dans l’organisation et désignée Présidente du programme leadership  au sein du Comité Directeur International. Dr Safiatou THIAM fait  ainsi partie des acteurs essentiels ayant travaillé sur le choix du thème retenu : « Le SIDA est toujours là : Eliminons Les inégalités, accélérons l’inclusion et l’innovation  »

En marge d’une rencontre du CDI elle a livré son avis sur l’état actuel de la riposte et les perspectives qui s’offrent.

Elle estime nécessaire de  poursuivre  « une mobilisation du leadership africain au plus haut niveau pour mettre fin au sida comme problème de santé publique ».

De son avis l’engagement des présidents africains ainsi que celui de toutes les instances continentales permettra de « mobiliser les leaders, mobiliser les ressources financières, mais aussi mobiliser nos scientifiques, nos communautés, bâtir des partenariats avec le reste du monde pour trouver les solutions les mieux adaptées à notre continent et à nos contextes respectifs. »

Dans cet entretien au Magazine : Leaders d’Afrique elle revient aussi sur le besoin de mobiliser encore plus de ressources pour protéger les jeunes filles  et garçons : « Nous avons fait beaucoup de plaidoyer pour l’accès aux ARV, aux soins et aux traitements pour les personnes vivant avec le VIH. Nous continuons ce plaidoyer pour réduire les inégalités d’accès à ces traitements chez les enfants, les populations les plus marginalisées. Mais, force est de reconnaitre que la prévention des nouvelles infections a été un tout petit peu négligée. La transmission mère enfant du VIH doit être éliminée »

De nos jours à son avis il est hors de  question de laisser en rade qui que ce soit dans la riposte contre le VIH. Mais il faudra d’abord corriger certaines imperfections : « nous avons en Afrique des gaps dans la prise en charge des enfants. Nous avons aussi des gaps dans la prise en charge des populations clés. Et il nous faut  les combler. Il y a des personnes qui sont marginalisées, qui n’ont pas accès aux moyens de prévention et aux soins dont elles ont besoin »

 

Avec: «LEADERS  D’AFRIQUE» Numéro spécial AOUT 2023

NECROLOGIE : Dr Fatou Nar MBAYE n’est plus : La riposte contre le VIH perd une actrice engagée

Monsieur Amadou Ba, Premier Ministre Président du CNLS

Madame Marie Khemess Ngom Ndiaye, Ministre de la Santé et de l’Action sociale Vice Présidente du CNLS

Dr Safiatou Thiam, Secrétaire Exécutive du CNLS, tout le personnel du Secrétariat Exécutif du CNLS

Pr Cheikh Tidiane Ndour chef de la DLSI

Dr Pape Amadou Diack, Président du CCM

tous les acteurs et partenaires de la lutte contre le sida au Sénégal ont la profonde douleur de vous faire part du décès ce samedi 12 août 2023 de Dr Fatou Nar Mbaye Diouf, Secrétaire Exécutive Adjointe du CNLS.
Ils présentent  à sa famille leurs sincères condoléances et prient  pour Qu’Allah SWT l’accueille dans le meilleur des Paradis.

Accélération de l’élimination du VIH à l’horizon 2030 : Les jeunes, locomotives de la riposte

40 jeunes, en provenance des 14 régions du Sénégal participent à un atelier de formation de formateurs dans le cadre du projet d’appui au contrôle et à l’accélération de l’élimination du VIH d’ici 2030.

Le constat est en effet établi d’une recrudescence des nouvelles infections dans la population des 15-49 ans. Des interventions sont ainsi nécessaires autour de cette catégorie de la population.

Le Conseil National de Lutte contre le Sida a ainsi mis l’accent sur les associations de jeunes pour mener le combat de la sensibilisation à ce niveau.

Cet atelier va permettre le partage d’informations sur les faits de base du VIH et entre autres, un renforcement des connaissances de façon à renforcer les capacités du participant sur les techniques d’animation de sessions de sensibilisation sur les problématiques liées au VIH et aux IST.

Cette rencontre est à situer dans le cadre de la mise en œuvre de projets de soutien du gouvernement américain pour améliorer les résultats en matière de santé à travers l’utilisation efficace  du système national de santé.

ONUSIDA : Un nouveau rapport réaffirme qu’il est possible de mettre fin au sida d’ici 2030.

Un nouveau rapport publié le 13 Juillet 2023 par l’ONUSIDA montre qu’il  est possible de  mettre fin au sida et désigne la voie à suivre.

Le document contient des données et des études de cas qui montrent que l’éradication du sida est un choix politique et financier, et que les pays et les leaders qui suivent déjà cette voie enregistrent des résultats extraordinaires : Botswana, Eswatini,  Rwanda, République unie de Tanzanie et  Zimbabwe  qui ont déjà atteint les objectifs 95-95-95. Seize autres pays, dont huit en Afrique subsaharienne, la région où vivent 65 % des personnes séropositives, sont également sur le point d’atteindre cet objectif.

« La fin du sida est l’occasion pour les leaders d’aujourd’hui de laisser une trace incroyable dans l’Histoire », a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Les générations futures pourraient se souvenir d’eux comme les personnes qui ont mis un terme à la pandémie la plus mortelle au monde. Ils pourraient sauver des millions de vies et protéger la santé de tous et toutes. Ils pourraient incarner le potentiel du volontarisme politique. »

Source : https://www.unaids.org/fr/resources/presscentre/pressreleaseandstatementarchive/2023/july/unaids-global-aids-update

 

VIH et Droits Humains : La Police mise à jour

Les écoles de formation de police vont bientôt compter dans leurs formations un module « Droits humains et VIH ».Un atelier s’est tenu sur le sujet ,sous l’égide du CNLS et en présence des principaux responsables du corps de police nationale.

En effet, si la riposte contre le VIH au Sénégal a enregistré des avancées significatives, il est possible de constater que des lacunes existent en particulier en ce qui concerne les populations clés et leur accès aux soins de santé. La discrimination et la stigmatisation freinent en effet l’élan de la lutte contre le Sida. Cela est d’autant plus à noter que ces populations clés (Travailleurs du sexe, usagers de drogue intraveineuse et hommes ayant des relations avec d’autres hommes) sont souvent en contact avec les forces de police d’ où la nécessité pour la police de comprendre les enjeux réels que constitue une meilleure compréhension des Droits Humains en matière de VIH.

Il s’agit de sensibiliser davantage sur cet aspect de la riposte de façon  à se conformer à l’engagement du Sénégal à dérouler des stratégies visant à sensibiliser les forces de l’ordre, les parlementaires et les juges sur les principes, de respect de la confidentialité et  de la  non-discrimination.

Le CNLS entend ainsi, en collaboration avec le Ministère de l’intérieur, travailler à lever les obstacles liés aux droits humains.

Ce module, validé par les professionnels de la police, sera à la disposition des acteurs et va  permettre d’orienter les démarches destinées à renforcer les capacités et le suivi sur la question des droits humains.

Prise en charge des enfants vivant avec le VIH : remarquable contribution de la Banque Islamique du Sénégal

Le Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS) remercie la Banque Islamique du Sénégal pour sa remarquable contribution à la campagne  « Prenons un enfant par la main ». 


La Banque Islamique du Sénégal (BIS) contribue par ce geste à la prise en charge de dizaines d’enfants vivant avec le VIH.

Le CNLS et les acteurs de la riposte manifestent toute leur gratitude à la BIS.

Prise en charge des enfants vivant avec le VIH : La Banque Islamique du Sénégal apporte son soutien à la campagne

La Banque Islamique du Sénégal participe à la campagne de mobilisation de fonds destinés à la prise en charge des enfants vivant avec le VIH.

Une forte délégation  de cette institution financière a remis un chèque de 15 millions CFA à la Secrétaire  Exécutive du Conseil National de Lutte contre le Sida.

Une occasion pour Dr Safiatou THIAM de saluer cet appui mais aussi  de rappeler la nécessité de nouer des partenariats avec le secteur privé national.

La cérémonie a aussi permis aux représentants de différentes communautés impliquées de saluer le geste de la BIS.

La représentante de L’association And Bokk  Yaakar (ABOYA) n’a pas manqué de se réjouir des différentes opportunités que ce don pourra engendrer : notamment en ce qui concerne le transport et la prise en charge nutritionnelle des enfants.

Le responsable de la BIS a, de son côté, loué et salué l’engagement des différents acteurs de la riposte. Cet appui, selon lui, correspond à la philosophie de son institution et, a-t-il assuré, « il ne s’agit que d’un début ».

Au Sénégal, sur 3976 enfants atteints de VIH, seuls 1447 bénéficient de traitement adéquat. Le CNLS c’est ainsi fixé comme objectif à travers une campagne de mobilisation de ressources de réunir la somme de 300 millions CFA.